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Pas de nouvelle, Bonne nouvelle ? ft .Amanda

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J’étais en train de triturer le coussin de mon amie, lui expliquant au mieux ce qu’il m’était arrivé, sans pour autant aller dans les détails. En réalité, si j’avais du profiter de ce moment de confidence pour lui être plus précise sur la relation que j’entretenais avec Gabin, j’aurais sans doute été amené à parler de sa relation avec sa famille qui m’avait d’ailleurs rassuré : il était proche de ses parents, de ses frères et sœurs, et cet aspect-là c’était toujours quelques chose que je recherchais chez les hommes avec qui j’entretenais une relation…sans doute parce qu’il représenterait de ce fait le total opposé de ma relation avec ma mère et ma sœur. Autre point que j’aurais sans doute abordé au sujet de Gabin, aurait été son côté « sans prise de tête » qui me permettait de me dire qu’avec un homme comme ça, je pourrais me sentir à l’aise avec ma façon d’être et de vivre et que jamais il n’aurait à juger mon comportement parfois trop enjouée de gamine et en même temps peu sûre de moi. Sauf que voilà : Ces deux points – et bien d’autre encore qui m’avaient attendrie au début – avaient fini par être un véritable problème pour moi par la suite. En fait, Gabin était proche de sa famille adoptive, mais avait une véritable haine contre ses parents biologiques qui le rendait méchant dans ses propos ; son côté « no pris de tête » était devenu finalement un souci lorsque je cherchais à avoir des discussions profonde ou sérieuse avec lui : Pouvait-on parler de sa maladie ? Non. Pouvait-on envisager de passer un p’tit weekend ensemble ? Non. Pouvait-on discuter de notre relation de là où l’on mettait les pieds tous les deux ? Non, on s’est rien promis, on vit au jour le jour, donc le mot « relation » n’a rien à faire dans la discussion…Voilà pourquoi, j’avais fini par me sentir seule et incomprise.

Extérieurement pourtant, auprès des autres, amis ou collègues, je continuais de lancer le même discours à qui voulait bien l’entendre : « Oh, moi et Gabin c’est rien de sérieux, on prend notre temps, on essaye de voir où ça va nous mener…pas de pression et ça nous convient parfaitement. » Sauf que non, moi ça ne me convenait pas dans le fond, et seules les personnes qui me connaissaient vraiment finalement auraient pu être capable de le voir. C’est simple, si j’avais eu la possibilité de parler de tout ça à Amanda à l’époque, j’étais persuadée que celle-ci m’aurait dit « tu peux tromper ton monde, mais moi tu ne me tromperas pas…ce n’est pas ce que tu veux, ce n’est pas ce qu’il te faut ». Voilà ce qu’elle m’aurait surement dit ! D’ailleurs, mes autres amis, ceux qui réussissait à me percer à jour tout comme elle, avaient eu la même réflexion : Bonaventure le premier.

Bon il l’avait fait de manière moi concerné ; il n’avait pas clairement mis les pieds dans le plat, mais il avait su me dire que les choses n’étaient pas normales entre Gabin et moi. Et c’est que j’allais expliquer à Amanda, qui elle avait écouté tout le début de mon histoire et qui commençait à me poser des questions sur ce que j’avais fait avec Bonaventure. J’allais me lancer mais elle m’annonça qu’elle avait eu à faire à Bonaventure récemment et ses dires attisaient ma curiosité. Est-ce que son histoire avait un rapport avec la mienne ? ou est-ce qu’elle y ressemblait ?

« Bah je ne sais pas si cela à un rapport ou non…Est-ce que tu as été jusqu’à embrasser Bonaventure dans un gros moment de faiblesse ? Parce que c’est ce que j’ai fait » avouais-je en fronçant le bout du nez un peu honteuse, tout en resserrant un peu plus le coussin contre moi avant de cacher mon visage dedans.

Je relevais la tête quelques secondes plus tard pour lui expliquer plus en détails comment les choses s’était passé : « En fait voilà : tu sais, Bona et moi, on va souvent prendre des photos ensemble, vu qu’on partage la même passion. Un jour de novembre où il faisait super beau, on s’est donné rendez-vous au parc non loin d’ici. On a commencé à parler de chose et d’autre comme d’habitude et puis, tu sais comment est Bonaventure » demandais-je sans qu’il s’agisse vraiment d’une question. Je souriais chaleureusement dès que je parlais de mon ami, vantant instinctivement ses mérites : « Il est adorable, prévenant, toujours le mot qu’il faut pour te donner le sourire, en plus d'être respectueux et séduisant… » Puis je mettais à pouffer de rire avant d’ajouter à l’attention d’Amanda : « Et puis tu me connais moi….Tactile, qui respecte par les barrières physique que les gens se mettent pour se protéger des autres. J’ai toujours besoin de prendre les gens dans mes bras pour les sentir, pour  être proche d’eux. » Je tendais une main en direction d’Amanda pour la pointer du doigt tout en riant à l’évocation du souvenir que j’avais en tête : « J’crois bien que tu ne peux pas le nier : On se connaissait à peine que déjà, je te prenais dans mes bras et t’ai embrassé sur la bouche ! »  Je secouais la tête en souriant puis essayais de revenir à l’essentiel de mon histoire : « Bref tout ça pour dire que : J’ai joué la carte de la fille qui a aucun problème avec sa vie amoureuse. Bona s’est sentie étonné à l’idée que je passe pas les fêtes avec mon petit-ami, qu’on n’ait même pas décidé de s’organiser une petite soirée entre amoureux pour l’occasion… puis il a eu quelques réflexion sur le fait que je méritais un peu plus de respect enfin, un truc dans le genre…Et puis plus tard, alors qu’on s’amusait dans l’air de jeu du parc, réservé aux enfants, j’ai commencé à évoquer des vieux souvenirs familiaux, et à lui parler de ce qu’il m’était arrivé avec ma sœur au point qu’elle et moi on se ne parlent plus aujourd’hui. » Mon regard traduisais en cet instant, la même détresse que j’avais vu ce fameux jour où je m’étais confié à Bonaventure « …Et là, je ne sais pas ce qu’il m’a pris : Je l’ai embrassé. Je n’ai pas su me dire à ce moment là si c’était parce que j’avais envie de l’embrasser LUI, si j’avais simplement envie d’un moment tendresse parce que j’étais en manque, ou encore si c’étaient ces mots de réconfort qui m’avait fait craquer. Mais toujours est-il que je l’ai fait et que je me suis sentie super mal après !!! »

Voilà j’avais tout expliqué à Amanda qui ne loupa rien de mon histoire, et alors que je reposais le coussin sur mes jambes, j’inspirais profondément et haussait les épaules avant d’avouer : « Après ça, j’ai pu oser le voir ni lui parler…je me sentais trop mal. Sauf que récemment, je l’ai appelé à l’aide: 2 mois après l’avoir embrassé puis fuis comme une gamine, je lui demande de venir payer une caution pour ma libération…ainsi que celle de Paris… » Ah oui ça, c’était une autre partie de l’histoire : celle où j’annonçais que j’avais finalement rencontré un autre mec, qui m’avait agacé au début, mais qui m’avait fait réaliser à sa manière que Gabin n’était pas l’homme qu’il me fallait ; et où j’annonçais également que j’avais quitté Gabin pour me retrouver dans les bras de Paris par la suite, et que depuis les choses étaient assez intense….Mais pour le moment, c’était Bonaventure le plus important !

Je regardais ma meilleure amie, ne sachant pas trop ce qu’elle allait penser de tout ça, et je la questionnais sur le sujet pour avoir un conseil avisé : « J’adore Bonaventure, il est…enfin, tu sais bien : c’est un peu le mec parfait qui plairait à n’importe quelle fille. Mais je sais pas…je me suis sentie perdue, l’embrasser n’a fait que me perdre encore plus ; et après…j’ai eu l’impression d’être horrible à son égard, au point de pas avoir le courage d’aller lui reparler pour m’expliquer, et surtout m’excuser comme il se devait… T’aurais fait quoi toi ? Si tu étais venue à embrasser ton meilleur pote alors que tu étais confuse sur les sentiments qui t’avais poussé à le faire ? »


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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Je sentais que la discussion tenait à cœur à ma meilleure amie, elle semblait toute alarmée et toute attachée à cette conversation. Alors, en tant que confidente j’avais le devoir de l’écouter de comprendre un minimum ce qu’elle ressentait. Alors, j’avais été toute ouïe à tout ce qu’elle me disait, à tous les moindres détails qui faisait de cette conversation une confidence. Nous allions parler de Bonaventure. Elle l’avait évoqué juste avant et je m’étais posé la question comme quoi il pouvait s’agir d’une seule et même histoire.

Bonaventure et moi avions une relation plutôt étrange. Nous étions meilleurs amis, c’était indéniable, j’adorais ce garçon et c’était absolument réciproque. Mais il y avait autre chose de plus fort que de l’amitié, quelque chose entre le sentiment amoureux et le sentiment de protection. C’était un peu comme si j’étais perdue quand je le voyais. Je ne savais jamais si je devais l’embrasser ou lui faire la bise par exemple. Nous ne sortions, certes, pas ensemble, mais il s’était passé beaucoup de choses entre nous. Puis c’est là que Summer me demanda si, dans un moment de faiblesse, il m’était arrivé de l’embrasser. A vrai dire, c’était le cas, et un peu plus même qu’un simple baiser. Je regardai Summer qui agissait comme si elle avait honte de quelque chose qu’elle aurait fait puis je tournai les yeux un peu sur le côté et lui dis : « Euh eh bien, je te raconterai après, mais vas-y explique moi tout… ».

Pendant cinq bonnes minutes, Summer m’expliqua ce qu’il s’était passé avec Bonaventure et comment cela s’était passé. Elle avait l’air ennuyée et m’avoua finalement qu’elle l’avait embrassé. Apparemment, c’était quelque chose dont elle n’était pas vraiment fière. Peut-être était-ce le fait qu’elle n’avait pas voulu lui faire de faux espoirs ou bien même parce qu’elle trouvait ce baiser un peu trop précipité ou que sais-je… Tout ce qu’elle me montrait était qu’elle semblait embarrassée.
Je l’écoutais toujours attentivement lorsqu’elle évoqua une caution de libération et le prénom de Paris. Quoi ? Que s’était-il passé ? « Attends, attends, une caution de libération ? Paris ? Je crois qu’il y a encore des choses dont tu dois me parler… » Lui dis-je tout simplement, ne m’attendant pas à ce qu’elle m’explique cette histoire qui avait l’air tout aussi compliqué que la précédente.

Elle termina par quelques éloges sur notre ami métis et finis par me demander comment j’aurais agis si j’avais été dans la même situation qu’elle… Alors, je réfléchis quelques secondes tout en levant les yeux au ciel. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre puisque j’avais fait bien pire… Mais il me semblait qu’il était venu le temps des déclarations et il fallait que je lui explique. « Bon, déjà je pense que tu n’as pas à t’en faire… Je ne crois pas que Bonaventure soit du genre à se prendre trop la tête, alors tu n’as pas à avoir peur du regard qu’il va te porter maintenant. Tu n’as pas été horrible, si tu l’as embrassé, c’est qu’à ce moment-là tu en avais envie, tout simplement et je crois que Bonaventure est capable de comprendre ça… » Lui dis-je en essayant de rester la plus objective possible, je ne savais pas vraiment comment je devais répondre, c’était un peu une sorte de colle pour moi étant donné que j’avais fait la même chose qu’elle et que je ne m’étais jamais posé la question qu’elle se posait à ce moment-là. « Je me pose tellement peu de questions sur ce qui me pousse à agir d’une telle ou telle sorte que tu me poses une vraie colle… En fait, je ne réfléchis jamais au pourquoi du comment, j’agis par instinct, tu sais… » Avouai-je très honnêtement. « Mais je vais te raconter quelque chose à mon tour… En fait, j’ai vécu la même chose. Au début du mois, Bonaventure m’a invité à une soirée pour célibataire et à la base, on était censé se chercher un partenaire pour chacun de nous deux… Puis finalement, nos recherches ont été peu fructueuses et en plus, on n’y mettait pas vraiment du notre. Alors, on a décidé d’aller voir un film et ce soir-là, on a vu Pretty Woman. Puis tu sais, il y a des moments très romantiques… Du coup, on a commencé à se lancer des regards complices… Des petits sourires par-ci, par-là, puis on s’est carrément rapproché… On s’est embrassés, je ne sais pas vraiment pourquoi. Comme tu as dit, il est séduisant, il a un regard perçant… Bref, j’ai adoré en réalité. Finalement, on est retourné à la Quincy House… On a continué à se câliner… Tout ça… Et on l’a fait. » Je me mis à regarder Summer dans les yeux avant de faire une pause dans mon explication. Mes mains se mirent à jouer entre elles et pour finir, je continuai : « Tu sais, je me demande encore aujourd’hui ce qui nous a poussé à le faire, mais on l’a fait et c’était un moment génial... Au-delà de l’acte, il y avait plein de tendresse et … » Je me mis à rougir quelque peu avant de reprendre : « J’avoue que Bonaventure est très bien dans son genre… »
Je terminai par cela, je ne savais pas si j’avais de vrais sentiments pour lui ou si ce n’était que le moment que j’appréciais. C’était étrange, j’avais l’impression d’avoir toujours un ami à côté de moi lorsque j’étais en sa présence, je n’arrivais pas à m’imaginer sortir avec Bonaventure… C’était étrange. « Tu sais, j’ai peur de lui faire du mal parce que je n’ai aucune envie de lui briser le cœur et je sens que ce que nous avons fait nous a clairement rapproché mais je ne sais vraiment pas si je suis prête à sortir avec lui… » D’ailleurs, j’avais encore des tas de choses à raconter à Summer en dehors du fait que j’étais perdue sentimentalement… Je préférais avoir son avis avant de continuer quoi que ce soit. Alors, je la regardais et la questionnais à mon tour : « As-tu déjà tellement douté de tes sentiments au point d’avoir peur de faire du mal à quelqu’un ? »

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Raconter mon histoire avec Gabin était déjà quelque chose en soit…Raconter ma bourde avec Bonaventure par contre, c’est un peu plus gênant. Non pas que devoir annoncer qu’avoir un moment de faiblesse avec le beau Métisse est répugnant ou déshonorant, bien au contraire !! Mais disons que j’avais toujours été loyale et honnête avec mes amis et que mon comportement déplacé avec Bona me donnait l’impression de lui avoir manqué de respect. Le problème : c’est qu’en agissant comme une fuyarde, je lui manquais encore plus de respect.

Je me doutais bien que lui parler de l’histoire de la caution et de Paris allait sans doute attiser la curiosité d'Amanda, mais j’avais tout le temps de lui parler de ça plus tard. En attendant je demandais conseil auprès de mon amie, ou plutôt non : je voulais savoir ce qu’ELLE aurait fait dans ma situation.

Amanda prit le temps d’y réfléchir, je le ressentais à son expression faciale et à son comportement. Elle concéda elle aussi que Bonaventure était suffisamment conciliant pour ne pas se montrer rancunier envers moi et ce que j’avais fait. Seulement, à mesure qu’elle parlait, elle semblait chercher le bon ton à ses mots, comme si elle tenait à se montrer la plus impartiale possible. Je l’écoutais attentivement, fixant son regard comme si ses yeux eux aussi me parlaient et elle m’expliqua que contrairement à moi, elle ne se posait pas trop de question et agissait par instinct. J’allais lui répondre que moi aussi, du moins habituellement, et que c’est justement pour ça que je paniquais un peu ; parce que réfléchir de cette façon à mes actes étaient nouveau! Mais je ne prit pas le temps de lui dire tout cela finalement car Amanda amorça son histoire avec Bonaventure; et dès qu’elle commença à énumérer les faits, mes oreilles se montraient deux fois plus attentives, mes yeux fixant la bouche d’Amanda qui articulait ses mots parfois avec hésitation, parfois à vitesse grand V, et je pris alors connaissance de cette soirée célibataire qu’il s’était organisé. Jusqu’ici rien de bizarre, moi-même j’aurais pu faire cette même proposition à Bonaventure si je m’étais trouvé célibataire en même temps que lui. Mais à mesure que l’histoire avançait, je commençais à en entrevoir la fin, me doutant que mon baiser devait sans doute être bien plus infime que ce qu’Amanda avait fait. Je déployais ma mâchoire inconsciemment, ayant maintenant la bouche grand ouverte de surprise alors qu’Amanda m’annonça que Bona et elle avait passé la nuit ensemble. « QUOI ?! » lançais-je alors qu’un sourire énorme commençait à se former sur mon visage. « Vous avez couché ensemble ?!...Toi et Bona ?! » Je n’en revenais pas…mon dieu, mes deux meilleurs amis s’était retrouvé dans le même lit ! Je restais un moment figée sans rien dire, mais toujours le sourire au lèvres avant de pouffer de rire : « Bon baaaahhhh…là c’est clair: mon histoire de baiser vaut rien à côté de ça ! » et j’éclatais de rire, non pas pour me moquer d’Amanda – ce genre de chose ne m’étant même pas venu à l’idée – mais plus pour me moquer de moi et sans doute aussi par soulagement. C’est peut-etre égoïste à dire, mais maintenant que je savais cela, je me disais que Bonaventure avait eu sans doute bien d’autre chat à fouetter et que finalement mon baiser avait fini aux oubliettes !

Je regardais alors Amanda avant de me dire que je devrais pas rire de la situation et lui prenait les mains « Oh désolée, pardon, je rigole pas à cause de votre nuit ensemble hein…c’est juste que je suis à la fois soulagée à l’idée que mon baiser devienne soudain très banal, et à la fois excitée parce que mes deux meilleurs amis ont couché ensemble !!!! » Me yeux virevoltaient un peu partout dans la pièce pendant que dans ma tête je cherchais un exemple concret à lancer à Amanda pour qu’elle prenne conscience de l’effet que ça me faisait : « C’est comme si j’étais Phoebe dans FRIENDS et que Bona et toi vous étiez Ross et Rachel, Ou Chandler et Monica !!! » ouais, voilà c’est ça ! voilà comment je voyais cette relation alors même qu’il y avait rien d’officiel entre eux. Et c’est justement ça qui me vint en tête à cet instant, mais dès qu’Amanda commença à dire que Bonaventure était très bien dans son genre et qu’ils avaient passé un moment  génial, je ne sais pas pourquoi mais j’attendais un « MAIS… » dans les paroles d’Amanda.

Et ce « mais » arriva : Avait-elle envie de sortir avec Bonaventure ? Je le regardais, complètement interdite, n’ayant même pas pensé à l’éventualité qu’elle pouvait ne pas être intéressée par Bonaventure, et soudain….Noah. Je pensais à Noah : cet homme dont elle m’avait parlé avec qui je la croyais en couple. Mais si c’était le cas alors, pourquoi avait-elle organisé une soirée Célibataire, pourquoi avoir fini par passer la nuit avec Bonaventure ? Je réfléchissais à tout ça et la première idée qui m’était venu en tête, c’était que Noah se retrouvait etre finalement un Gabin BIS : incertain, pas près de s’engager, mettant Amanda de côté…et Encore une fois, dans ce genre de cas Bonaventure arrivait comme le messie.

J’étais dans mes pensées, fixant un point invisible sur le canapé sans pour autant avoir lâcher les mains d’Amanda quand celle-ci me posa une question : « Ai-je douté de mes sentiments au point d’avoir peur de faire du mal à quelqu’un ? » Question dure. Je tentais de bien réfléchir à cela, fouillant dans ma mémoire les diverses fois où je m’étais engagée avec un homme pour savoir si j’avais un jour douter de mes sentiments et de leur faire du mal ? ….J’inspirais profondément et portais mon attention sur Amanda pour lui répondre le plus honnêtement du monde : «
En réalité…non. Disons que moi, je suis plutôt du genre à douter des sentiments de l’autre au point d’avoir peur qu’il me fasse du mal. Je suis de l’autre côté de la barrière, bien souvent. »
Je savais que mes paroles n’allaient sans doute pas aider Amanda, mais je n’allais pas lui inventer une réponse toute faite simplement pour la rassurer. Cependant, il y a peut-être quelque que je peux lui révéler. « Par contre, concernant Bonaventure : Lorsque je l’ai embrassé et que j’ai fuis ensuite, j’ai passé les premiers jours à me demander si j’avais un jour eu un regard différent sur lui. Est-ce qu’un jour, j’ai osé voir Bonaventure comme autre chose qu’un ami ?.....Comme toute fille qui se respecte, j’ai bien dû admettre que je trouvais Bonaventure séduisant et sexy. Comme toute fille qui se respecte, j’ai un jour pris conscience que ce gars avait toutes les qualités requise pour être le petit ami idéal. Mais….Bien que j’adore Bonaventure, et qu’il a réussi inconsciemment à entrer le doute en moi pendant un temps, j’ai très vite compris que cet homme n’était pas fait pour moi. Mais pour une autre... » Pourquoi lui disais-je tout ça ? Tout simplement parce que pour moi, il était clair que : Avant de se poser la question de savoir si on allait faire du mal à quelqu’un, il fallait se poser la question de savoir si ce quelqu’un allait nous faire du bien. C’est très égoïste comme concept, mais ça aide parfois à clarifier les choses. Et j’allais expliquer cela à Amanda avec mon propre exemple : « J’ai su que Bonaventure ne serait jamais celui que je voulais, le jour où j’ai rencontré par hasard un autre homme et que ce dernier arrivait sans que je le connaisse, à me faire passer par tout un tas d’émotion. Emotions bien plus forte que ces émotions ressenti avec Bona….ou Gabin ! …Ce que je veux dire Amanda c’est que : tu peux ne pas être prête à sortir avec lui en ce moment – pour des raisons évidentes – tout comme tu  peux ne pas être prête à sortir avec une autre personne que lui. » J’en venais donc à Noah « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Noah encore, car la dernière qu’on en a parlé, tout semblait aller pour le mieux entre vous. Or, si tu évoques une soirée en célibat avec Bona, c’est que tu es de nouveau libre comme l’air. Ce qu’il faut que tu te poses comme questions selon moi c’est : est-ce que Bonaventure arrive à te faire ressentir des choses de manière plus importante que Noah ? Est-ce que quand tu t’es retrouvée dans les bras de notre ami, tu t’es à un moment fait la réflexion que ce que vous faisiez n’était pas bien ou pas normal ? Est-ce que tu regrettes d’avoir couché avec Bona ? Mieux encore, est-ce tu te vois recommencer avec lui ? Même pour une nuit ? » Je posais toutes questions dans le désordre, ne plaçant aucune d’entre elles comme étant LA question qu’il fallait qu’Amanda se pose en priorité. « Avant de te demander ce que toi tu risques  ou non de lui faire, commence par te demander ce qu’il t’a fait ressentir et si tu as envie de le ressentir à nouveau…même si c’est pas dans l’immédiat. Et si tu veux mon avis : Si je sais bien une chose te concernant, c’est que tu es incapable de faire du mal. Et même tu le faisais inconsciemment, tu ferais tout pour passer le bien-être des autres avant le tien…Tu serais donc incapable de faire du mal à Bonaventure »



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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
Raconter tout ceci à ma meilleure amie était un peu comme si j’écrivais dans un journal intime, je savais qu’elle garderait tout pour elle et surtout, cela me faisait un bien fou. D’une part, je me libérais du poids de tout ce que je gardais enfermé dans mon jardin secret et d’une autre part, cela renforçait sans aucun doute notre amitié, bien que cette dernière soit déjà très bien forgée. Je parlais rapidement parfois, et m’arrêtais lorsque je voulais garder quelque peu de suspens. Je racontais mon histoire à Summer et voyais dans ses yeux l’étonnement, puis la joie et l’enthousiasme. Ca mine enfantine était adorable et j’aurais tout fait pour que cela continue encore et encore. Puis je lui avais avoué que Bonaventure et moi-même avions couché ensemble et à ce moment sa réaction ne se fit pas attendre. Elle semblait choquée, intriguée et à la fois heureuse. Son étonnement était totalement palpable et puis quelques secondes plus tard elle se mit à rire, un peu comme si elle avait été ébahie par ce que je lui avais avoué. Je lui confirmai qu’on avait bien couché ensemble lorsqu’elle me le demanda en hochant la tête de bas en haut tout en faisant : « Mh, mh… ». Elle était trop drôle, et sa surprise me faisait légèrement rire, d’ailleurs, je n’étais plus du tout en train de penser à mes parents et à la chose horrible que j’avais pu faire et cela était un vrai soulagement pour moi. J’appréciais le moment que j’étais en train de vivre avec ma meilleure amie, c’était exactement comme si j’étais passée à autre chose à ce moment-là. Puis Summer me dit que son histoire n’était rien à côté de ça et directement je lui dis : « Je confirme et je peux même te dire qu’il a certainement oublié… » Je souris un peu plus lorsque je vis mon amie éclater de rire, c’était absolument trop drôle et pour elle, cela devait être une bonne partie de rigolade… Je me mis à rire également, ses expressions et ses rires étaient absolument communicatifs et je trouvais la situation tellement hilarante que je ne pouvais pas m’empêcher d’accompagner mon amie.

Elle me prit les mains tout en me regardant droit dans les yeux, les rires s’étant stoppés un instant, elle m’expliqua pourquoi elle riait autant. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que mes mains se resserraient dans les siennes. « Ne t’inquiète pas, je comprends tout à fait ce que tu veux dire. » Je ris lorsqu’elle m’indiqua l’exemple avec les personnages de la série Friends. C’était bien Summer, il n’y avait qu’elle pour sortir ce genre de choses… Je me mis à rire encore un petit peu plus avant de continuer : « Summer tu me fais trop rire ! Tu es quand même moins blonde intérieurement que Phoebe ! Mais j’avoue que c’est un très bon exemple… » Je me calmai doucement tout en gardant le sourire aux lèvres et finis par continuer de raconter mon histoire. Ce n’était pas banal, tout ce que je disais me tenait à cœur, surtout pour tout ce qui concernait Bonaventure…

J’avais eu beaucoup d’expériences avec de nombreux garçons tous aussi différents les uns que les autres. Rien n’était semblable entre eux et c’est ce que j’aimais dans mes relations, que rien ne soit comme la précédente… Mais j’avais aussi eu l’expérience selon laquelle je brisais à chaque fois le cœur de mes petits-amis, soit parce que les sentiments n’étaient pas officiellement réciproques, soit parce que je me lassais bien trop vite. J’avais donc cette réputation de briseuse de cœur et je détestais que cette dernière me colle à la peau. Mais lorsque j’étais arrivée en Amérique tout avait changé, j’avais rencontré un jeune homme formidable qui se prénommait John et nous vivions le parfait amour jusqu’au jour où il me quitta pour une autre fille. J’avais ressenti là le pire désespoir de toute ma vie –avant que mon père ne meure- et j’avais appris que briser un cœur était la chose la plus horrible que l’on puisse faire. Ensuite, je n’avais plus éprouvé aucun sentiment pour aucun garçon. Je n’arrivais plus à m’attacher comme je pouvais le faire auparavant, je n’arrivais plus à accorder d’importance aux personnes qui en valaient la peine. Alors j’avais attendu, attendu, attendu… Jusqu’au jour où Noah était rentré dans ma vie et petit à petit, très rapidement, il était également rentré dans mon cœur, chose que je n’avais plus ressenti depuis très longtemps.

Là n’était pas encore la question, Summer ne s’était pas encore demandé pourquoi je n’avais absolument plus parlé de l’Eliot et commença à répondre à la question que j’avais laissé en suspens juste avant. Elle m’expliqua des tas de choses concernant Bonaventure et pourquoi elle n’arrivait pas à éprouver quoi que ce soit pour lui et que tout était une question d’émotions… Quel était le garçon qui avait provoqué en moi le plus d’émotion ? Et là, tout était clair dans ma tête. J’avais aimé Noah parce qu’il avait amené chez moi des tas de choses que je n’avais pas ressenti depuis des lustres… Il me valorisait, me faisait me sentir bien, il me mettait à l’aise tout en ayant cette part de mystère que j’adorais… C’était tout un ensemble qui me faisait vibrer chez lui et immédiatement, les souvenirs douloureux revinrent, et me plongèrent de nouveau dans le doute. J’écoutai Summer jusqu’au bout et très attentivement, elle avait raison sur tous les points et même si c’était moi qui était censée être psychologue, elle réalisait mon travail à merveille. Elle était forte, très forte.

Les réponses venaient au fur et à mesure dans mon esprit tout au long de son énumération de questions. Ce que j’avais ressenti avec Noah n’avait rien à voir avec ce que je ressentais avec Bonaventure, c’était totalement différent et presque même à l’opposé. Puis elle finit par me dire que j’étais incapable de faire du mal à qui que ce soit, alors, je me mis à sourire davantage. Elle était adorable de me dire ce genre de chose mais j’étais persuadée que j’étais capable de faire du mal, même inconsciemment, même… Consciemment à vrai dire.

« Merci Summer pour tout ça… Pour tout ce que tu me dis, je suis profondément touchée tu sais. Mais je crois que tu as raison… » Dis-je avant de prendre une inspiration et continuer : « Je dois d’abord t’expliquer ce qu’il s’est passé avec Noah… » C’était assez difficile d’en parler pour moi, mais je prenais le risque. « Je vais tout reprendre depuis le début, je pense que tu comprendras mieux… » Démarrai-je. Il fallait absolument que je parte du commencement si je ne voulais pas que mon amie se retrouve complètement perdue dans mes propos. « On vivait quelque chose d’absolument extraordinaire et à chaque fois qu’on se voyait j’avais un tas d’émotions… Puis un soir, au bal masqué de la Cabot House je l’ai aperçu avec une autre fille, pire encore, je l’ai vu embrasser cette fille ! Alors là, tu n’imagines pas à quel point j’étais déçue… S’en est suivit un grand silence, je n’entendais plus parler de lui jusqu’à ce que l’on se revoie dans un café… » Je pris un temps de pause, me remémorant point par point ce qu’il s’était passé. « C’était horrible, il ne parlait presque pas, j’ai même été jusqu’à lui dire que j’étais prête à passer derrière les autres filles temps que j’avais un petit peu de lui… Et là, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il a pété un câble et m’a même insultée de salope. Alors t’imagines ? J’étais vraiment dégoutée… Mais ne t’inquiète pas, je lui ai collé une bonne gifle devant des dizaines de personnes. Alors tu vois… Maintenant j’ai peur de briser des cœurs comme il a brisé le mien… » Je pris une nouvelle inspiration avant de continuer : « Bref, je continue parce que ce n’est pas fini… Tu sais moi, je suis vraiment têtue et quand j’aime quelqu’un… C’est pour un très long bout de temps… Alors, j’ai essayé de le récupérer en tentant de le faire jalouser… Mais ça a été pire, tu sais, il est intelligent et il sait démonter tous les plans possibles. Après ça, on ne s’est plus du tout reparlé jusqu’à ce qu’il m’envoie un sms quelques jours avant que je ne parte à l’hôpital. Il disait dans son message… Attends je vais te montrer. » Typique des meilleures copines, l’exposition des sms pour plus de fiabilité. Je pris mon téléphone portable et fouilla dans mes messages pour retrouver celui de Noah et le montrer à Summer. « Tiens, regarde, . Alors tu sais, moi je suis vraiment trop gentille... Puis je n’étais déjà pas dans mon assiette, alors je lui ai répondu qu’il pouvait venir s’il le souhaitait. Et c’est ce qu’il a fait quelques jours après. Quand on s’est vu, on s’est échangé un petit cadeau de noël… Et bizarrement, nos deux cadeaux respectifs représentaient ce qu’on avait vécu ensemble à notre première rencontre… Alors tu parles, j’étais contente je croyais que tout allait repartir de zéro… » Je laissai un temps de pause avant de reprendre. « Puis finalement il m’a dit en gros qu’il ne me méritait pas et qu’il ne m’apporterait pas le bonheur dont j’avais besoin. Donc là encore j’étais effondrée et pour finir, le coup de grâce, il m’a avoué être amoureux d’une autre fille… » Je réfléchis un moment et ressassant tous les mots que Summer avait pu avoir avant. « Tu vois, l’histoire avec Bonaventure ça s’est passé avant ça… Et je ne sais pas, même avec ce comportement froid et distant, Noah me faisait toujours cet effet… » Je regardais mes mains avant de relever une nouvelle fois le regard sur Summer. « J’ai toujours été attirée par les mauvais garçons… Ceux qui fument trop, boivent trop et couchent trop. » Je soupirai un grand coup avant de regarder Summer : « Je ne veux pas que Bonaventure tombe amoureux de moi… Ce n’est pas juste parce que j’ai peur de lui faire du mal… Mais je crois que c’est surtout parce que je suis toujours amoureuse de Noah… »


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Je m’étais laissé à rire et à m’enthousiasmer par le fait que mes deux meilleurs amis avaient couché ensemble que j’en oubliais le principal. Voir ces deux amis réunis ensemble en un couple, ça à quelque chose d’inespéré et d’idéal. Alors je me laissais partir dans un délire ou je comparais la situation à celle d’un sitcom culte, et j’appréciais le fait que malgré mes gamineries Amanda y était réceptive et y allait même de son commentaire. Heureusement pour moi, je n’étais pas aussi blonde et naïve que Phoebe et à ses mot rassurants me fit me dandiner d’une fesse à l’autre sur place comme une gamine. Mais ça c’était quand on pouvait encore rire de la situation…

Parce qu’au moment où Amanda m’avait posé LA question sérieuse sur la peur de faire du mal à l’autre, là tout de suite il fallait que je reprenne une posture plus sérieuse qui allait de pair avec ma préoccupation pour mon ami. Je laissais donc de côté mon envie de faire de mes deux amis LE couple idéal et posait les faits en toute impartialité. J’expliquais alors à Amanda qu’il faillait se poser les choses différemment, sans partir tout de suite du principe qu’elle allait faire mal à Bonaventure si jamais les sentiments n’était pas présent…mais avant de penser à cela, ne valait-il pas mieux poser une mesure sur ces fameux sentiments ?

Je sentais Amanda hésitante, cherchant à déterminé si sa nuit avec Bonaventure avait suffisamment d’impact pour lui faire oublier Noah. Et de mon côté, j’avais bien du mal à l’aider sur le sujet ne connaissant pas toute l’histoire… Mais plus pour longtemps : Amanda m’annonça qu’il était peut-être nécessaire qu’elle m’explique comment les choses s’était passé entre Noah et elle, et dès qu’elle commença son histoire, je recalais l’oreiller contre mon ventre, l’entourant de mes bras et liais mes mains pour sceller mon étreinte. J’écoutais attentivement mon amie, souriant bêtement alors qu’elle me disait comment les débuts avec Noah avait été extraordinaire et remplis d’émotions ! Je crois même que mes yeux pétillaient de joie pour elle !...Seulement mon regard se mit à s’assombrir dès lors que la jolie blonde déclarait que Noah en avait embrassé une autre devant elle. Là, je souriais plus. Je fronçais les sourcils et me mordait l’intérieur de la joue, tandis qu’Amanda continuait son histoire, évoquant le fait que Noah l’avait ignorée, puis baladée, puis à nouveau repris, puis jetée…enfin : c’était pas dans ces termes là qu’Amanda s’exprimait, mais moi c’est bien comme ça que je le ressentais.

Je froissais le coussin sous mes doigts, n’appréciant vraiment pas l’idée qu’un homme puisse s’être comporté ainsi avec Amanda : cette fille était un véritable amour, en plus d’être belle et précieuse. Comment pouvait-elle imaginer la considérer autrement que comme exclusive ?? Je ne comprends pas… Amanda se levait du canapé juste après m’avoir parlé du message de Noah et parait à la recherche de son téléphone pour me faire lire le message du jeune homme. Je pris le temps de lire ce message, à voix haute, et je dois bien admettre que si j’avais reçu un message comme celui-ci, j’aurais sans doute fait la même chose qu’Amanda, à savoir : donner une seconde chance. Mais tout ça pourquoi ? Pour jouer la carte du « je te mérite pas, t’es trop bien pour moi », pour mieux faire avaler la pillule ensuite sur le fait qu’il en aimait une autre ?! Non là, c’était trop. Je soupirais tout en grimaçant, lâchant un peu l’oreiller que j’avais maltraité, en me disant intérieurement que is ce coussin avait été Noah, il serait mort à l’heure qu’il est.

Je regardais Amanda avec un air désolé parce qu’après tout, je comprenais ce qu’elle me disait lorsqu’elle expliquait être attiré par les mauvais garçons, mais je trouvais cela dommage. Elle terminait son aveu en me confiant sa crainte par rapport à Bonaventure, assurant qu’elle ne voulait pas que Bona tombe amoureuse d’elle au risque de le blesser parce qu’elle, elle était toujours amoureuse de Noah. Après tout, elle préférait éviter ce que Noah était en train de lui faire….logique.
J’inspirais et soupirais une dernière fois tout en souriant avec hésitation à mon amie avant de prendre la parole : « Ma belle, tu sais que je t’adore, et que je serais la première à soutenir tes choix quoiqu’il arrive…mais là j’avoue que …j’ai envie d’étrangler ton Noah ! » Je laissais échapper un souffle de rire et ajoutais en triturant un des angles du coussin « On n’a pas l’droit de te traiter comme ça, sérieusement ! Tu serais ma petite-amie je te traiterais comme une princesse, et je suis désolée mais : c’est qu’il aurait dû faire….TOUT-LE-TEMPS. » Je ne devais pas aider Amanda à faire face à cette situation en lui disant tout cela, et je ne voulais surtout pas l’enfoncer; Surtout que dans le fond, je comprenais clairement sa volonté de mettre Bonaventure au rang d’ami par précaution. « Mais je comprends que les sentiments ça ne se commande pas. Et puis : c’est tout à ton honneur de vouloir épargner Bonaventure en lui évitant d’être amoureux d’une femme qui est amoureuse d’un autre….Y’en a UN qui aurait dû prendre exemple si tu veux mon avis » lançais-je en arquant un sourcil en pensant bien évidemment à Noah. Je lâchais l’oreiller et croisais les bras sous ma poitrine avant d’ajouter « Excuse-moi, loin de moi l’idée de dénigrer celui que tu aimes mais…j’aime savoir qu’il te mette au second plan comme ça. Mais il a raison sur un point… » Je laissais un bref moment de silence s’installer, prêt à faire croire qu’au moins je lui trouvais un argument valable ; et je me mettais à sourire en coin, tentant de dissimuler mon manque de sérieux avant de conclure « Il ne te mérite pas ! » Je ne cachais plus mon sourire et vint l’accompagner un petit rire avant de dire « Bah quoi c’est vrai non ?! » Je savais bien qu’Amanda ne me donnerait peut-etre pas raison la dessus, mais il valait mieux en rire non ?


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Mon histoire avec Noah n’était pas l’une des plus brillantes et n’était pas la plus belle qui me soit arrivée mais je n’arrivais pas à me décrocher de tout ce que nous avions vécu et de tous ces souvenirs que le jeune homme m’avait laissé. Au fond, je savais que si mes pensées étaient très souvent tournées vers lui et que si je me préoccupais autant de sa personne, c’était tout bonnement et tout simplement parce que j’éprouvais encore des sentiments pour lui et pour tout ce qu’il représentait. Il avait été tout pour moi lorsque j’étais complètement perdue ici, à Harvard, lorsque mon travail de call-girl devenait bien trop lourd pour moi et que je me sentais bien trop seule pour continuer ainsi.

Et puis là, avec Summer, tout redevenait clair, les mots je t’aime apparaissait clairement dans ma tête tandis que j’expliquais à mon amie toutes les péripéties qui m’étaient arrivées avec cet homme qui m’avait précédemment brisé le cœur. J’avalais plusieurs fois ma saline alors que les mots débitèrent chacun après l’autre, parfois rapidement et parois plus lentement lorsque je devais trouver les mots justes afin que Summer comprenne complètement. Au fur et à mesure de mes explications, j’agitais les mains comme pour appuyer mes mots et montrer à ma meilleure amie que tout avait de l’importance dans ce que je disais. Aussi, j’avais l’habitude de parler énormément avec les mains, malgré mes origines loin d’être italiennes. Finalement, mon histoire terminée, je voyais dans les yeux de la jeune quincy, un tas d’émotions passer et repasser. Elle avait l’air parfois déconcertée et parfois attendrie, tout de pair avec mon histoire. Et quand j’eus fini, elle eut une inspiration puis une expiration qui semblait tout dire, pour ensuite me dire qu’elle avait envie d’étrangler Noah. Je ris quelque peu à ce moment-là, regardant mon amie dans les yeux. Elle était très protectrice et cela me rendait extrêmement attendrie. Je ris de concert avec elle et lorsqu’elle me dit que si j’avais été sa petite amie, elle m’aurait traité comme une princesse tous les jours, je ris un grand coup avant d’ajouter : « Une princesse ? Tu es trop mignonne… Tu sais je crois que je n’arriverai pas à me mettre en couple avec une fille… Ce n’est pas que ça ne me plairait pas, mais j’aime tellement le sexe masculin… » Je ris un peu plus avant d’écouter Summer continuer au sujet de Noah et de Bonaventure, plaisantant sur le fait que l’Eliot aurait dû prendre exemple sur la décision que j’avais prise d’épargner mon meilleur ami. Puis elle finit par dire qu’il avait eu raison sur un point : Celui qui consistait au fait qu’il ne me méritait pas. J’observais mon amie qui avait la mine boudeuse et amusante, j’adorais la voir dans cet état et elle me faisait toujours rire. Alors, le sourire aux lèvres je repris : « J’ai du mal à me dire la même chose que toi… Mais bon, passons, maintenant que je t’ai raconté tout ça, je crois qu’il y a pas mal de choses que tu dois me dire il me semble. » Je regardais Summer dans les yeux avant d’élargir mon sourire encore un peu plus, faisant surtout référence à la caution dont elle parfait auparavant et ce fameux Paris dont je n’avais jamais entendu parler. J’étais toute impatiente à l’idée de l’écouter que je m’installai tout près d’elle tandis qu’un moment de lucidité me parvint. « Oh attends ! » Je me levai du canapé en un sursaut et allai chercher la tasse que j’avais offert à la jeune blonde quand elle était arrivée. Je l’amenai au micro-onde pour le réchauffer tandis que je préparais sur le côté une autre tasse qui m’était destinée. « On ne peut pas discuter tranquillement sans un bon chocolat chaud… Puis en plus, tu n’as même pas touché au tien avec tout ça… » Dis-je à mon amie avant de récupérer les deux tasses que je mis sur un petit plateau et que j’apportai sur a table basse qui se situai  juste devant le canapé où nous étions assise. « Aller maintenant je suis prête, je peux t’écouter ! » Je souris à Summer, délicatement sans pour autant éclater de joie, la situation n’était pas encore des plus réjouissantes, je ne pouvais décemment pas rire aux éclats maintenant…


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Do you think i'm in love ?


Je sais à contre cœur que les histoires d’amour sont parfois bien plus compliquée qu’elles en ont l’air et que d’un point de vue extérieur, les sentiments que l’on ressent peuvent s’apparenter à du véritable masochisme pour l’œil étranger qui nous sonde. Et peut-être que c’était ce que j’étais en train de faire avec Amanda en cet instant ? Non….ma préoccupation était bien plus profonde à son égard. Bien que je ne pouvais la juger sur sa manière d’aimer Noah - parce que dans un sens je me reconnaissais dans plusieurs histoires amoureuses que j’avais entretenu – il était impossible pour moi de ne pas me sentir atteinte par la manière dont cet homme traitait ma meilleure amie….mais il fallait voir comme Amanda se réveillait et ressuscitait physiquement en parlant de Noah : Elle qui ressemblait à un pantin sans vie il y a quelques minutes, gesticulait dans tous les sens, parlant avec les mains pour s’exprimer ; quant à sa voix, elle prenait un flux et une intonation qui montrait clairement la vivacité de ses émotions à l’égard de Noah. Et puis le cœur à ses raisons, que la raison ignore, c’est bien connu. Toute personne agissant de manière raisonnable dirait de fuir cet amour destructeur avant que cela n’aille plus loin ; mais toute personne agissant avec le cœur prouverait qu’il n’y a pas plus belle expérience que de vivre avec passion, peu importe les conséquences…

Lorsque j’avais expliqué à Amanda que j’étais tellement sûre qu’elle méritait mieux que si elle avait été ma petite-amie je l’aurais traité comme une princesse, sa réaction me fit sourire: Elle ne se voyait pas se mettre en couple avec une fille, parce qu’apparemment elle aimait trop le sexe masculin, et moi je me mettais maintenant à rire à ses mots avant de lui faire remarquer mon point de vue : « Hey, j’aime le sexe masculin, sans doute autant que toi ! Mais je dois reconnaître qu’être en couple avec une femme à certains avantages ! Le premier : il n’y a pas mieux qu’une femme pour savoir ce qu’une femme veut ! Et comment elle le veut » Je fis ensuite un clin d’œil à Amanda suite à cela avant de pouffer de rire légèrement, puis avec un peu plus de sérieux j’avouais non sans mal : « Mais y’a également pas pire qu’une femme pour piquer là où ça fait mal quand elle est en colère ! Et rien que pour ça, tu réfléchis à deux fois avant de te lancer dans une dispute de couple » Bon, bien sûr, je tournais les choses un peu au ridicule, parce qu’il était toujours bon de prendre ce genre de conversation à la légère ; mais si je voulais être honnête avec Amanda, je devrais plutôt lui dire que contrairement aux idées reçues, une femme peut faire bien plus de mal qu’un homme en amour. A l’époque, je mettais penché de l’autre côté de la barrière parce que j’avais été déçu des hommes ! Mais ma première petite-amie avait fini par me faire tout autant de mal que mes précédents amants. Comme quoi, ça ne sert à rien de chercher à savoir si l’herbe est plus verte ailleurs. La preuve en est : j’étais très vite retourné du côté des hommes, après trois échecs féminins…

Bref, le but de ma remarque n’avait pas été là pour détourner la sexualité d’Amanda mais bel et bien pour lui signifier qu’elle était une femme d’exception et que Noah aurait donc dû la traiter comme telle ; j’avais même été jusqu’à dire à ma meilleure amie que cet homme ne la méritait pas ! Mais bon, Amanda n’était pas vraiment d’accord sur le sujet, et j’allais tout de même ne pas lui mettre une tape sur la tête pour oser se dévaluer ainsi ? Non, je n’allais pas le faire, mais j’allais tout de même lui signaler... C’est pourquoi, au moment où elle osait me dire qu’elle ne pensait pas la même chose que moi concernant son mérite, j’arquais un sourcil en croisant les bras, et adoptait un faux air de réprimande : « Y’a vraiment des claques qui se perdent, moi j'te l'dis!! » Je pouffais d’exaspération en secouant la tête avant de sourire en coin parce qu’au final, je ne pouvais pas en vouloir longtemps à Amanda. Et puis même si cette dernière pensait ne pas être exceptionnelle, je continuerais de lui dire le contraire que ça lui plaise ou non ! Je le ferais donc pour deux !!

C’était apparemment à mon tour de raconter mon histoire, ou plutôt de parler de cette histoire de Caution, et j’allais lui dire que ce n’était rien de grave, quand Amanda bondissait soudain du canapé en me demandant un instant. Je la suivais du regard, relevant la tête vers elle lorsqu’elle se levait : elle s’emparait de ma tasse que j’avais oublié et je me mis à sourire d’un air amusé en la voyant mettre les deux tasses aux micro-onde tout en me disant que c’était pas décent de parler sans un bon chocolat chaud. J’avais effectivement oublié le mien et je penchais la tête en plaisantant : « Bah hey ce n’est pas de ma faute si j’ai préféré te prendre dans mes bras plutôt que de prendre ma tasse !! C’est toi, tu m’as distraite : belle et triste à la fois, c’était trop pour mon petit cœur ! » Encore une fois je détendais l’atmosphère, tentant de décrire avec humour les première minutes douloureuses qu’on avaient vécu dès que j’avais franchi le seuil de sa porte…Je savais que pour Amanda les choses étaient encore présentes, que ça ne s’effaçerait pas comme ça ; mais si je pouvais lui rendre l’oubli plus agréable, j’allais pas me gêner.

Elle revint avec les deux tasses en me tendant la mienne et se réinstallait sur le canapé, et moi je calais un peu plus dans ce dernier, tout en prenant ma tasse à deux mains. Toujours assise en tailleur face à Amanda, je commençais à reprendre la parole pour lui expliquer  les derniers événements.

« Bon avant d’en arriver à cette histoire de caution – parce que je me doute que c’est le plus loufoque – il faut que je reprenne à partir de Bonaventure. » Je soufflais sur le dessus de la tasse, et portais le bout de mes lèvres dessus, pour prendre une gorgée de chocolat avec précaution, fronçant légèrement des sourcils au moment où le liquide chaud passa dans ma gorge. « En fait, après Bona, je me suis sentie tellement mal que j’ai été raconté ce qu’il s’était passé à Gabin. Je ne voulais pas qu’il le découvre bizarrement, et puis vu qu’il y avait déjà des choses qui nous séparaient, je ne voulais pas que ce baiser soit une source de conflit. Tu vois ? » Je pressais un peu mes doigts sur la tasse, la faisant tourner légèrement pour laisser la chaleur de la matière me réchauffer les mains, et d’un air blasé je continuais mon histoire « Tu parles que ça pouvait nous séparer : Ça lui a fait ni chaud ni froid ! Je le cite : « C’est tout ?! Tu l’as embrassé, et tu as tout de suite regretté… On n’est pas mariés Summer, et c’est qu’un baiser » » En repensant à ces mots, je sentais une légère colère me prendre au corps parce que depuis que j’avais enfin tiré un trait sur Gabin, je me rendais compte du dédain qu’il pouvait me porter parfois, et ça me foutait les boules d’avoir été aussi aveugle ou aussi acharnée avec lui. « Bref, à partir de là je commençais  à me sentir mal comprise, tendue, et je me calmais avec le boulot, en me disant qu’il était préférable que je laisse du temps à Gabin et surtout que je le laisse venir à moi plutôt que d’attendre de lui des choses qui ne viendraient pas ! …Autant de dire que pendant tout ce temps passé à m’occuper au travail, à réviser mes cours, à faire la morte ? Gabin le faisait tout autant ! Il m’appelait que de temps en temps, et ce n’était pas forcément pour qu’on se voit ! » Je buvais une nouvelle gorgée de mon chocolat, avant de ne prendre ma tasse que d’une main pour pouvoir attraper l’oreiller de tout à l’heure et le replacer derrière mon dos pour mieux m’installer.  « Et au travail, j’ai fait la connaissance d’un homme, Paris, qui est arrivé avec tout une tribu d’enfants. Ils étaient 4 gosses, dont un bébé de 4 mois et demi…ce type m’a d’abord agacé avec sa façon de rechigner parce que c’était moi qui allait faire la consultation plutôt que le médecin habituel que je remplaçais, mais je me suis très vite laissé attendrir par sa composition familiale et le fait qu’il devait tout gérer tout seul. Bon je ne peux malheureusement pas rentrer dans les détails concernant sa famille et sa situation, mais la seule chose que je peux te dire c’est qu’au moment où ils sont tous repartis – et après avoir répondu au questionnaire de la petite fille de 8 ans qui cherchait désespérément une copine pour cet homme célibataire – je me suis dit qu’il était vraiment admirable : il gérait un taff, des études, 5 enfants, et il était seul dans cette bataille quotidienne. » J’aurais voulu dire à Amanda qu’au début j’avais pensé que Paris était père célibataire, lâchement trompé et jeté par la mère de ses enfants, mais si je devais expliqué cela, il aurait aussi fallu que j’en vienne à la partie où Paris m’avait annoncé qu’il n’était pas le père des enfants et qu’il était en fait leur grand-frère et qu’il n’avait pas encore de garde officiel. Je ne voulais pas avoir à griller la couverture de Paris et risquer que les choses se sachent. Et puis c’était sa vie privée à lui, pas la mienne, je ne pouvais pas tout dévoiler sans son autorisation… « Bref, le truc c’est que, le respect et l’estime que j’avais pour lui ce sont très vite transformer en colère et agacement à nouveau: Depuis que j’avais fait la connaissance de Paris, je ne cessais de le croiser partout, avec une fille à son bras, différente chaque soir !! » Je fis des grands yeux à Amanda, qui traduisait un silencieux « non mais tu te rends compte ? ! »  Avant d’ajouter : « Du coup, un soir un peu avant Noël, je l’ai croisé qui sortait de la patinoire avec une énième fille à son bras, j’ai fini par craquer et lui dire ma façon de penser : Ce n’est pas un exemple à montrer à des enfants, on est d’accord ? Le mec se fait passé pour une victime de sa vie d’homme responsable qui doit agir sur tous les fronts et finalement il sort avec une fille différente chaque soir ! » Je bus une dernière gorgée de mon chocolat et les yeux dans ma tasse, je finissais par dire : « Je lui ai hurlé dessus sur la place public, et lui…il m’a embrassé ! » je relevais la tête en rougissant, et souriant timidement à Amanda avant de conclure : « Et ce jour-là, malgré le fait que j’étais en colère contre lui – alors que j’ai aucun droit de l’être – au moment il m’a embrassé, je me sentie défaillir. J’ai eu l’impression que mon cœur allait sortir de ma poitrine et que mes jambes me lâchaient ! …Quand il a mis fin au baiser et qu’il s’est écarté : Je l’ai giflé ! » Et j’éclatais de rire en repensant à cette gifle qui était sorti de nulle part, mais qui avait été ma seule réaction possible suite à ce baiser surprise qui m’avait complètement chamboulée « Je suis complètement tarée, hein ?! »


©️ charney


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Deux tasses de chocolats chauds, un canapé assez douillet et une amie était le meilleur moyen d’évacuer toute la pression qui s’exerçait sur moi depuis un certain temps. Cet échange que nous étions en train d’avoir avec Summer nous permettait entre autre de prendre des nouvelles de l’une et de l’autre. D’ailleurs, vu la capacité de ma meilleure amie à débiter des tas de paroles en un temps record, j’avais le droit de connaître tous les moindres détails et c’était pour mon plus grand plaisir. J’adorais l’écouter et j’adorais lui parler, ce genre de moment entre nous étaient toujours propice à beaucoup de complicité et de confidences. D’ailleurs, en termes de complicité, Summer m’expliquait qu’elle aimait peut-être presque les hommes autant que moi et à la suite de cela, je ris quelque peu tout en la regardant dans les yeux. Puis elle m’expliqua qu’il y avait certains avantages à être en couple avec le même sexe mais qu’évidemment, il y avait aussi des inconvénients. Je l’écoutais avec beaucoup d’attention, les rapports entre filles me provoquait énormément de questionnement, m’étant déjà retrouvée dans le même lit qu’une fille –Certes il y avait aussi un homme-, je me demandais si le plaisir était le même et s’il existait des points communs. « Je n’en doute pas du tout ! Les femmes peuvent être vraiment cruelles lorsqu’elles le veulent et je crois d’ailleurs que je serais beaucoup moins à l’aise avec une fille à cause de ça justement. » Dis-je à mon amie tout en roulant les yeux d’un côté comme pour montrer que je réfléchissais à ce que je disais. Ce n’était pas que j’étais contre le fait que deux filles soient ensemble, pas du tout, mais pour moi, c’était assez étrange et presque inconcevable. Certainement parce que le corps humain n’était pas fait pour que deux mêmes sexes s’assemblent.

Puis lorsque je lui avouai que je n’étais pas tout à fait du même avis qu’elle concernant Noah, Summer pris une expression totalement désespérée en secouant la tête de droite à gauche, me disant qu’il y avait des claques qui se perdaient. Je ris doucement, tout en ayant un sourire assez démesuré et presque faux pour lui montrer qu’il valait mieux prendre toute cette histoire de garçon à la légère et qu’au final, même si cela m’avait touché, je m’en contrefichais désormais.
Nous rigolions également sur le fait qu’elle avait oublié sa tasse de chocolat et lorsque je revins pour la lui déposer devant elle, elle s’empressa de me dire qu’elle avait préféré me prendre dans ses bras plutôt que ma tasse et à ses paroles je souris, en pensant qu’elle était une amie formidable. « J’avoue que c’était peut-être mieux ainsi… » Je m’approchai d’elle pour l’embrasser sur la joue tout en souriant toujours autant. « Tu es adorable Summer. » Ajoutai-je tout en reprenant ma tasse pour la laisser réchauffer mes mains, un peu comme mon amie était en train de le faire. Puis Summer commença son histoire… M’expliquant ce qu’il s’était passé avec Gabin lorsqu’elle avait embrassé Bonaventure, les réactions que son petit-ami du moment avait eu et l’impact que cela avait eu sur elle et son esprit.

Pendant qu’elle racontait son histoire, je ne pouvais m’empêcher d’avoir des réactions du genre « Ah bon ? » ; « Nan, sérieusement ?! » tellement son histoire me paraissait grosse ! Gabin était le genre de mec à n’en avoir rien à faire et très détaché en tant que petit ami, alors, je comprenais totalement Summer qui l’avait finalement quitté. De temps à autres mes lèvres se déposaient sur le rebord de ma tasse pour pouvoir boire une gorgée du lait chaud. J’écoutais Summer avec attention, ne la coupant pas du tout dans ses paroles, préférant m’imprégner de tous ses mots et de tous ce qu’elle me disait. Puis au fur et à mesure de l’histoire je voyais Summer s’énerver toujours un peu plus en étoffant son discours par le fait que Paris, le nouveau garçon qu’elle avait rencontré, finissait toujours par sortir avec un nouvelle fille chaque soir, ce qui l’agaçait plus qu’autre chose ! Je la comprenais parfaitement et je lui dis : « Oui tu m’étonnes… Quand tu idéalises quelqu’un et qu’il te déçoit après, ça te fait toujours quelque chose ! » Puis finalement, elle me raconta qu’elle l’avait giflé en publique et qu’après cela, lui, l’avait embrassé ! Je fis de gros yeux et souris davantage lorsque mon amie se mit à rougir ; elle était vraiment très mignonne. « Quoi ? Tu le gifles et lui t’embrasses ? Tu es sûre qu’il n’est pas un peu maso ? » Je ris délicatement, mettant une de mes mains devant ma bouche pour me moquer doucement de ce garçon qui m’avait l’air totalement atypique. Puis lorsqu’elle m’avoua qu’elle l’avait giflé une deuxième fois alors qu’elle avait perdu pied à cause du baiser, je ris encore plus avant de lancer : « Non tu n’es pas tarée ! Tu as été surprise je crois ! Mais… Mais c’est trop mignon je trouve… Quelle chance ! Et du coup, vous êtes ensemble et vous vivez une histoire d’amour hors du commun, c’est ça ? Fait moi jalouser encore un peu Summer ! » Riais-je avant de boire de nouveau dans ma tasse chaude. J’étais impatiente de connaître la suite de sa fabuleuse épopée, alors, je me grandis un peu sur moi-même tout en ayant l’air d’une vraie gamine impatiente et lui dis : « Aller, je suis sure que le meilleur n’est pas là ! Raconte-moi cette histoire de caution ! »


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Do you think i'm in love ?


Me remémorer les faits avec Paris pour les énoncer à Amanda, avait quelque chose de vivifiant: Je revivais la situation comme si elle datait d’hier et rougissait encore de la manière dont Paris m’avait surprise, séduite, même si dans le fond je n’avais pas osé l’admettre. D’ailleurs, même encore maintenant devant Amanda, je préférais lui parler de la gifle après le baiser plutôt que de lui dire que j’avais aimé. Je me mettais à rire aux éclats, me penchant même un peu en avant, après avoir entendu Amanda me demander si Paris n’était pas un peu maso ! Tout en continuant de rire, je réussissais à lui répondre « Noooonnnn….quoique, maintenant que tu l’dis : continuer de jouer les séducteurs après avoir reçu une bonne gifle, ça peut s’y apparenter ! » Je me reprenais doucement, retrouvant une bonne inspiration avant de me concentrer sur ma tasse et la porter à mes lèvres en faisant attention à ne pas me remettre à rire en repensant à tout ça.

Heureusement pour moi, Amanda ne me prenait pas pour une folle et allait même jusqu’à comprendre mon geste, même si elle avouait trouver cela mignon. J’hochais la tête en silence, en me mordant la lèvre inférieure, regardant dans le vague alors que dans mon esprit se formait le visage de mon petit-ami, et un sourire se dessinait enfin quand Amanda me demandait de lui raconter la suite histoire de la jalouser un peu. Je pouffais de rire avant de poser mes yeux sur Amanda, « Hors du commun ? Ca oui, tu peux le dire » ! lâchais-je un brun amusée par la situation même si une partie de moi était frustrée par ce début de relation qui ne ressemblait à aucune autre jusqu’ici.

Amanda souhaitait que je lui parle de la caution et j’allais y venir, reprenant mon histoire je l’avais laissé. « Après le baiser, Paris m’a avoué être attiré par moi sans qu’il ne puisse réellement l’expliquer. Et j’avais un peu peur de finir comme toutes ces filles de passage. Surtout que j’étais encore avec Gabin techniquement…donc je lui ai dit que s’il voulait qu’on continue de se voir lui et moi, ce serait en tant que simple amis….On a fait ce deal lui et moi, et les choses se sont passées tranquillement: Je suis passée de temps en temps voir les enfants, puis j’ai été l’aider pour son déménagement…Et à chaque fois, je finissais par me confier à Paris sur mes problèmes avec Gabin. Et puis un soir, après une énième dispute avec Gabin, j’ai craqué : Je me suis tirée en disant que c’était fini, que j’en pouvais plus depuis un moment, mais que cette fois-ci c’était officiel! je ne serais pas la fille compréhensive qui concède de se faire jeter une nouvelle fois….Et puis, honnêtement, je n’éprouvais plus de sentiments depuis un moment. » Je remontais ma tasse à deux mains pour la porter à mes lèvres et après avoir bu une gorgée, un petit sourire en coin se formait alors que je murmurais « Un autre avait pris sa place dans mon cœur et….c’est d’ailleurs vers lui que j’ai couru ce fameux soir ! » Je relevais la tête et la secouais légèrement pour rejeter quelques cheveux en arrière, avant de fixer Amanda et de reprendre mon histoire : « Il pleuvait des cordes et du coup, je suis arrivée complètement trempée de la tête à pieds chez Paris, à presque 3h du matin !. Il m’a donné donné de quoi me sécher et ainsi qu’un vêtement sec et il m’a demandé de rester pour la nuit parce qu’il me savait triste et qu’il ne voulait pas que je retourne dehors. Et dans la nuit, dans son lit…entre un cauchemar, des câlins et des confidences….il m’a redit une nouvelle fois qu’il était attiré par moi, qu’il ne pouvait plus le cacher et….je lui ai dit que moi aussi ! » Je souriais comme une gamine tout heureuse, et rougissait à nouveau avant de conclure : « Et il m’a demandé de sortir avec lui ! Lui ? Lui, qui ne s’engage jamais, qui dit n’avoir jamais éprouvé aucun sentiments pour une femme…il me demande d’être sa petite-amie ?! » Je montais dans les aiguës, tellement l’enthousiasme était encore là à l’évocation du souvenir. Mais je me repris très vite pour en venir au plus important : « Bref, début janvier, on est donc devenu officiellement un couple ! Sauf que techniquement…. » Voilà, on en arrivait à l’essentiel ! Je baissais la tête un peu honteuse de devoir parler de ma frustration à mon amie. Mais hey : si je ne pouvais pas le dire devant Amanda, devant qui je pouvais bien le dire !! « Techniquement, lui et moi, on a pas encore…euhm…concrétisé ! » Je laissais passer un p’tit silence, gloussant légèrement avant de boire une nouvelle gorgée de mon chocolat et expliquer ce que je vivais donc en ce moment. « Tu le verrais Amanda, je te jure que tu comprendrais pourquoi le fait qu’il ne m’est pas encore « réellement » touchée, me rend complètement folle. » Mais que je suis bête ? Je n’avais qu’à faire comme elle et lui montrer les faits directement! Je changeais alors de position sur le canapé, déployant une jambe qui tombait à terre pour pouvoir me redresser les fesses et attraper mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Ce qui me fait penser d’ailleurs que j’étais en train de l’écraser depuis un moment et que ça n’allait sans doute pas lui faire plaisir. Je déverrouillais mon téléphone et allait voir dans la galerie photo pour lui montrer une photo de Paris que j’avais pris à la volée un matin pendant qu’il dormait. « Tiens regarde…comment résister à un dieu pareil ! » disais-je en plaisantant alors que je tendais le téléphone à Amanda pour qu’elle puisse voir à quoi Paris ressemblait pendant que je vantais toujours ses mérites « Donc ça, plus le fait qu’il est doux, adorable, attentionnée, et qu’il fait tout pour jouer les romantiques, moi ça fini par me mettre dans mes états tu vois ? » Je reprenais le téléphone et posais ce dernier entre moi et Amanda sur le canapé « Tellement dans tous mes états que lors de notre dernier rendez-vous amoureux, j’ai finis par craquer et dire à Paris que j’en pouvais plus d’attendre……On était au parc forestier à quelques kilomètres d’ici, et une chose en entraînant une autre, on a failli le faire dehors en pleine nature ! Mais malheureusement pour moi, un garde forestier est arrivé pile au mauvais moment, nous sommant de nous rhabiller et de déguerpir. ….A partir de là, j’ai péter un câble, ai insulté le garde forestier qui s’est fait soutenir par un autre garde un peu plus nerveux. Ils ont tasé Paris, et je me suis encore plus énervée !!! Résultat, j'ai été tasé également ! Quand on s’est réveillés, on était chacun dans une cellule d’un poste de commissariat ! Tout ça parce que, j’étais en manque de sexe, quoi ?! Tu vois à quel point j’étais frustrée ???!!! » Surtout qu’en plus de cela, on avait toujours rien fait depuis ce fâcheux incident lui et moi. Je grimaçais honteusement et concluais « La suite tu l’as connais, j’ai appelé Bonaventure à la rescousse…Et aujourd’hui, à ce rythme-là, j’ai l’impression que je pourrais devenir nonne ! »


© charney
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Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?
J’étais complètement attendrie par la manière dont Summer parlait de ce garçon. Elle avait l’air de détenir un amour sincère pour lui et je trouvais cela adorable. Elle semblait conquise et j’étais absolument heureuse pour elle, son bonheur faisait presque le mien. Puis j’avais dit que Paris devait être maso pour l’embrasser après une gifle, après tout, c’était probable, qui aimait recevoir des claques ? Personne. Je fis rire Summer qui elle-même me fit rire, sa joie étant tellement communicative… « C’est ce que je te dis, ton homme-là, il est maso ! Essaie le cuir le soir, ça devrait lui faire plaisir ! » Dis-je tout en plaisantant. Je m’étais complètement remise de mes émotions, la pilule était passée et je me sentais nettement mieux, Summer était encore une fois, la personne la plus joviale et la plus adorable que je connaissais. Elle arrivait, en un clin d’œil, à faire passer tous les maux du monde.

Summer continua son histoire, me contant comment elle avait quitté Gabin et comment elle est venue à sortir avec Paris. Elle était fascinante, j’adorais l’écouter et plus elle parlait et plus j’étais ébahis en entendant son histoire hors du commun. Ils semblaient couler des jours heureux et être un couple modèle. Puis Summer m’avoua qu’ils étaient officiellement en couple depuis janvier mais, dans son regard et son expression je voyais un changement significatif. Elle avait l’air frustrée, quelque chose n’allait pas, je le ressentais directement dans l’intonation de sa voix. Alors, je m’attendais à tout, le tableau de ce jeune homme était bien trop parfait pour qu’il n’y ai pas la moindre obscurité. Puis plus les secondes avançaient et plus je devenais impatiente d’apprendre ce que Summer allait m’avouer. J’étais sur le front, prête à bondir de ma place pour m’exalter de son annonce. Puis là, elle m'avoua qu’ils n’avaient pas concrétisés, qu’en gros, ils n’avaient pas encore couché ensemble. Alors, si Summer avait été un peu plus jeune et que Paris était son premier voire second petit ami, j’aurai compris. J’aurais compris qu’il voulait attendre un petit peu afin de ne rien gâcher mais là, à leur âge et avec leur histoire, je ne comprenais vraiment pas comment ce petit couple parfait pouvait-il ne pas se désirer l’un l’autre jusqu’à pouvoir coucher ensemble.

J’avais les yeux presque exorbités tellement l’information était grande, j’étais sur le derrière, c’était vraiment épatant et presque même inquiétant. Je posai ma main sur ma bouche tout en l’ouvrant assez grandement pour y laisser s’échapper un soupir d’étonnement. « Quoi ? Non c’est pas vrai ? Après tout ce temps ? Même avec les sous-vêtements rouges et tout ça ? C’est pas possible… » Dis-je le ton plein de surprise. Puis elle me dit que si je le voyais, je comprendrais pourquoi le fait qu’il ne l’ai pas encore touchée la rendait folle. Alors, elle prit son téléphone qui semblait être dans la poche arrière de son pantalon et chercha apparemment une photo de lui. Lorsqu’elle trouva, elle me tendit le téléphone que je pris immédiatement. Mes yeux courraient sur l’écran tandis que ma bouche était toujours autant ouverte, mon esprit plein de stupéfaction. Il était beau, il était sacrément beau. Musclé comme un dieu et séduisant. « Wow… » Fut le seul mot, ou la seule chose qui put sortir de ma bouche tant j’étais ébahie. Je tendis le téléphone à mon amie avant de continuer : « Eh bien, tu as fait fort Summer ! C’est un mannequin ou quoi ?! Purée, je crois que j’ai jamais touché un garçon comme ça, tu as bien de la chance… Et je comprends PARFAITEMENT que tu sois frustrée… Mais alors, parfaitement. »

Puis vint enfin l’histoire de la caution. Mon amie m’expliqua qu’elle et Paris avaient voulu coucher ensemble dans un parc forestier et qu’un garde les avait surpris. Première information hilarante, c’était tellement drôle que je pouffai de rire immédiatement. J’essayai de ne pas être trop expressive pour ne pas interrompre mon amie et continuai de l’écouter. Un deuxième garde, ils s’étaient fait apparemment tazer tous les deux et ils avaient fini en cellule. D’où le fait que Bonaventure avait du venir les sauver. C’était l’histoire la plus drôle que j’avais entendue. Certes, je ne pouvais pas me moquer mais par contre je pouvais parfaitement taquiner mon amie. « C’est l’histoire la plus hilarante que je n’ai jamais entendue… Alors certes, le fait que vous vous soyez retrouvés tous les deux en cellule n’est vraiment pas drôle, mais le fait que le gardien vous ai surpris en train de presque copuler… Ça c’est drôle ! Summer, je peux comprendre à quel point tu en a envie, mais évitez les lieux publics, c’est toujours mieux… Je pense que tu devrais organiser un petit dîner chez toi… Quelque chose de très romantique, une lumière tamisée, des bougies, une petite robe noire. C’est très cliché mais au moins vous ne risquez pas de vous faire tazer ! » Dis-je tout en riant. « Puis si tu trouves que ce n’est vraiment pas ton truc ou le sien… Vous commencez une petite soirée avec un film, puis un petit massage et tout le reste viendra tout naturellement… Et puis plus on fait durer le suspens plus l’acte est bon… En général. » Finissais-je par dire à mon amie, tout en finissant mon chocolat chaud et le mettant sur la table basse à côté de nous.


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