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Pas de nouvelle, Bonne nouvelle ? ft .Amanda

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Entre les fêtes, les cours, les examens, et le travail à l'hôpital sans parler des événements de la vie quotidienne, je me rendais compte que j'avais bien du mal à assurer sur tous les fronts ces derniers temps. Et les premiers à en pâtir étaient mes amies. Ça avait commencé par Bonaventure que j'avais fait exprès d'éviter parce que bien trop honteuse de ce j'avais fait, puis Amanda. Mais là c'était plus par la force des choses...Oh je ne dis pas que je ne l'avais pas croisé; la résidence Quincy était certes grande, mais pas suffisamment pour que je n'ai pas l'occasion de l'apercevoir et de la saluer et de venir lui faire un petit bisou ou câlin amical de temps en temps. Mais réellement, on n’avait pas vraiment pu prendre le temps de se retrouver de parler.

Et ce qui m'avait un peu alarmer, c'était de ne pas l'avoir vu ces derniers jours. A croire qu'elle ne voulait plus donné signe de vie. Je fus rassurée hier soir en la voyant rentré à la Quincy House, mais là encore je n'avais pas pu lui parler. Aujourd'hui donc, je me décidais à aller de l'avant et de lui rendre une visite dans sa chambre. Après tout, il s'était sans doute passé tellement de chose dans notre vie respective ces derniers temps qu'une petite discussion entre copine s'imposait.

Devant sa porte de chambre, j'hésitais une fraction de secondes puis frappait trois coup, avant d'entendre une petit voix qui me dire que c'était ouvert. J’entrebâillais doucement la porte, juste assez pour pouvoir passer la tête et annoncer ma présence.

"Coucou ma belle ! ....Je te dérange pas ?!"
lançais-je avec un grand sourire mais une légère hésitation dans la voix. J'entrais ensuite tranquillement dans la pièce, restant à ma place devant la porte tant qu'Amanda ne m'aurait pas montré le moindre signe qui me ferait comprendre que ma présence était la bienvenue.

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Carlisle avait été d’un grand soutien pour moi. Tantôt psychothérapeute, tantôt ami et confident, j’avais réussi à reprendre quelque peu mes esprits et peut-être même regretter cette terrible erreur. Le jeune homme m’avait fait comprendre que rien ne serait comme avant désormais et que j’avais changé totalement le court de ma vie. Grâce à lui, j’avais pu comprendre l’importance que la vie avait et l’intérêt qui existait à ne pas lui porter atteinte.

Quelques jours après mon admission en soins intensifs, lorsque mon état était stable et que je pouvais à nouveau gambader comme avant, je fus transférée en psychiatrie afin d’ajuster mon traitement et évaluer si j’étais capable de rentrer chez moi sans me porter atteinte à nouveau. C’est à ce moment-là que j’avais réalisé que j’avais été idiote et que même si les larmes allaient couler encore longtemps, la vie valait tout de même la peine d’être vécue. J’avais des remords, des regrets et toutes sortes de choses qui me donnaient envie de m’en vouloir encore éternellement mais je ne pouvais décemment pas abîmer et cracher sur la fierté que j’avais donné à mes parents quelques années plus tôt.

Quelques antidépresseurs et anxiolytiques me faisaient tenir debout et même si intérieurement l’Amanda que tout le monde avait connu était morte, la nouvelle personne qui avait érigé de ce désastre se rapprochait de la douceur que la défunte avait laissé, la joie de vivre en moins.
Pour fêter ce renouveau, le coiffeur avait été de mise, je voulais changer afin d’oublier qui j’avais été et c’est ainsi que je me retrouvai les cheveux mi-longs.

J’étais chez moi, rangeant les affaires qui traînaient depuis ma sortie et pensant à tout ce qui s’était passé dans cet appartement avant que je ne m’en aille. D’ailleurs, j’avais du nettoyer mon propre sang et cela avait été écœurant pour moi, un vrai supplice.
Soudain, j’entendis une voix familière qui me demandait si elle ne dérangeait pas. C’était sans aucun doute Summer et immédiatement je m’en voulu de ne pas l’avoir prévenue et de lui avoir tout caché…
« Bonjour, non non, viens tu peux entrer. » Dis-je d’un ton neutre et légèrement paniqué. J’attrapai un gilet que j’enfilai immédiatement, cachant ainsi les pansements qui se situaient au niveau de mes avant-bras et me dirigeai vers ma meilleure amie. Je passai mes bras légèrement autour d’elle et la serrai quelque peu en guise de salutation. Je défis presque instantanément l’étreinte et la regardai : « Ça fait longtemps… Ça va ? » Dis-je en la regardant difficilement dans les yeux. Je ne savais plus comment agir ou réagir. J’avais l’impression de l’avoir trahie et d’avoir lâchement brisé sa confiance…


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Il y avait comme une sorte de lourdeur dans l’air que j’avais du mal à interpréter. C’est même très bizarre, mais moi qui habituellement ne prends pas de gants pour venir voir Amanda, là j’y allais avec précaution sans vraiment savoir pourquoi…à croire que je pressentais que quelque chose s’était passée. Je préférais chasser cette idée et annonçer ma présence à mon amie en lui demandant si je ne la dérangeais pas, mais encore une fois je sentais comme un inconfort troublant. J’observais Amanda qui avait changé physiquement : une simple coupe de cheveux mi-longs, mais également une mine un peu fatiguée. Bon n’importe quel étudiants en cette période de l’année peut vivre une sorte de fatigue passagère, voire même une légère déprime ; l’hiver plus les examens n’arrangeant rien. Amanda pouvait donc très facilement faire partie de ces étudiants-là ?

Non…ce n’était pas cela, c’était autre chose. Il n’y avait qu’à voir cette fragilité qui émanait d’elle en cet instant: J’ai toujours reconnue une petite fragilité chez cette jolie blonde, mais disons qu’il s’agissait plus d’une fragilité qui touche – que l’on trouve adorable – plutôt qu’une fragilité qui inquiète ! Et c’est sans aucun doute le sentiment qui m’accaparait maintenant en la voyant.

Après s’être vite couverte d’un gilet, Amanda se tournait enfin pour me rejoindre, et me prendre dans ses bras, et là aussi je ressentais que les choses n’étaient pas normales : l’étreinte était légère, hésitante, et très brève. Je n’avais moi-même pas eu le temps de l’enlacer que déjà elle s’écartait de moi. Je fronçais alors le regard, la dévisageant pour tenter de détecter quelque chose, et bien qu’Amanda m’avait parlé en me demandant comment j’allais, je ne lui répondis pas. Non, je préférais la regarder pour me rendre compte qu’elle évitait mon regard, chose qu’elle ne faisait jamais. Son comportement me brisa le cœur, et une boule se formait dans mon ventre. Seulement, il était hors de question que je rentre dans le vif du sujet sans la rassurer sur mon état d’esprit du moment. Je ne savais pas encore ce qu’il s’était passé, ce qui tracassait ce petit ange devant moi, mais je savais que j’avais intérêt de lui montrer que j’étais là pour elle.

Je pris alors son visage délicatement entre mes mains pour la forcer à me regarder. On se scrutait ainsi quelques secondes en silence, avant que je me mis à lui sourire chaleureusement, avant de la serrer dans mes bras comme il se devait. Et je lui murmurais quelques mots, comme si le fait de garder une voix normale pouvait la brusquer : « Je ne sais ce qu’il s’est passé ma belle, mais quelques chose me dit que t’as besoin d’un Câlins spécial Summer » plaisantais-je avant d’ajouter « Et si tu n’en voulais pas, bah…moi en tout cas, j’en avais besoin ! ». Je ne voulais pas la forcer à parler et à lui demander ce qui lui arrivait tant qu’elle n’en aurait pas l’envie. C’est pourquoi je préférais attendre qu’elle fasse les chose d’elle-même, quand elle serait prête à le faire. En attendant, seule mon étreinte suffirait à lui dire que j’étais son ami et que j’étais là pour elle.

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Lorsque je défis l’étreinte que j’avais commencée, je regrettai presque instantanément de ne plus être dans les bras de mon amie. Ce n’était pas que j’avais peur ou quoi que ce soit d’autre mais j’avais l’impression d’être la pire des amies, la pire dans le sens où je n’avais donné aucun signe à Summer depuis quelque temps. Elle était  pourtant là pour ça, pour que je puisse me confier et pour que nous partagions absolument tout… Mais là, c’était différent, j’avais peur de son jugement, j’avais peur de lui faire du mal, autant que j’en avais fait à d’autre…

Pourtant, Summer restait elle-même, elle avait pris mon visage entre ses mains et m’obligeait donc à la regarder, ce que je fis forcément. Un silence s’installa et je déglutis difficilement avant que la jeune femme me pris dans ses bras délicatement. Elle me serrait dans ses bras comme nous l’avions déjà fait auparavant, comme d’habitude. Mais pouvais-je parler d’habitude étant donné que tout était mort chez moi ? Je devais reprendre tout à zéro désormais et parmi des tas de choses, mes relations aux autres. Mes bras entourèrent timidement le corps de mon amie et mon visage s’enfoui dans son cou. Je l’avais écoutée et cela m’avait touché au plus haut point. Mon ventre s’était tordu et au fond, j’espérais simplement qu’elle ne me lâcherait plus.

Je respirais profondément, essayant d’éviter les pleurs et forçait sur mes bras pour faire comprendre à Summer que j’avais besoin de cette étreinte plus que tout. « Ca va ne t’inquiète pas. » Dis-je d’une voix affaiblie et douce. Au bout de quelques minutes, je me dégageais de la jeune femme et la regardai dans les yeux avec un léger sourire forcé. « Tu m’as manqué… » Ajoutai-je tout en lui tenant et serrant la main assez fortement. Je n’avais aucune envie qu’elle me questionne pour le moment j’espérais simplement que nous allions parler de tout et de rien… « Assied toi, je vais t’apporter un chocolat chaud… » Dis-je, toujours arborant ce léger sourire puis lâchai sa main pour aller le lui préparer.

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Je mettais toute la tendresse possible dans mon étreinte pour faire comprendre à Amanda sans un mot que je me montrais présente pour elle quoiqu’il arrive. Je sentais ses bras m’entourer timidement et je resserrais de mon côté mon étreinte comme pour lui dire que je ne la lâcherais plus tant qu’elle en avait encore besoin.

Je restais silencieuse, allant même jusqu’à poser une main sur les cheveux d’Amanda tandis qu’elle nichait son visage dans mon cou. Son état m’inquiétait mais je ne voulais pas la faire paniquer, elle n’avait surement pas besoin de ça ! Je restais alors à ma place, préférant attendre qu’Amanda soit prête à me parler. Et tant qu’elle ne l’était pas, je resterais égale à moi-même : lui apporter de la légèreté, quelques anecdotes, des fous-rires, tout ce qu’une Amie pouvait apporter quand le moral était au plus pas !

Amanda ouvrait enfin la bouche pour me rassurer et je ne fis qu’hocher la tête en me contentant de sa réponse…pour l’instant. Elle me prit ensuite les mains et esquissais un sourire pour me dire que je lui avais manqué et à ses mots, mon regard s’illuminait pour deux ! Je lui embrassais très vite la joue et lui répondit du tac-au-tac « Toi aussi tu m’as trop manqué ! Je suis désolée, je n’ai pas été super présente ces derniers temps ! Mais ça ne m’a pas empêché de penser à toi ! » Elle serrait mes mains une peu plus fort et d’un simple regard je fixais le sien pour lui faire comprendre que je n’avais pas l’intention de partir, de l’abandonner quoiqu’il se passe dans cette petite tête blonde en ce moment. La jolie Quincy me proposa ensuite de m’asseoir le temps qu’elle m’apporte un chocolat chaud, et je ne me fis pas prier, m’installant sur sa chaise de bureau, croisant une jambe sur une autre et lui répondis en entrain : « A peine arrivée, et déjà t’es au petit soin pour moi ?! Qu’est-ce que je ferais sans toi ! »

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Summer, malgré les circonstances et la tête que je devais avoir, restait calme, enjouée et pleine de vie. J’adorais ce rayon de soleil et encore plus à ce moment présent. Elle illuminait sans cesse ma vie mais cette fois c’était différent. Elle me touchait, c’était indéniable mais je n’arrivais pas à sourire comme j’avais pu le faire auparavant, je n’arrivais pas à éclater de joie ou encore m’exalter devant mon amie. Il fallait absolument que je fasse un effort pour éviter tout questionnaire de sa part et tenter de ne pas lui avouer ce qui s’était passé. La jeune femme m’embrassa alors qu’elle commença à parler pour finir en me disant qu’elle n’avait cessé de penser à moi. Je souris légèrement, ça me faisais tout de même quelque chose, elle avait beaucoup pensé à moi, cela voulait dire que je comptais pour elle. Après cela, j’avais encore plus l’impression de l’avoir trahie, ce qui me rendit triste, une nouvelle fois.

Je lui avais proposé un chocolat chaud, non, en fait je l’avais obligée à prendre un chocolat chaud, et elle avait tout bonnement accepté, et eus un léger rire en me disant que j’étais déjà aux petits soins pour elle alors qu’elle venait à peine d’arriver. Il était vrai que j’essayais de cacher toute cette pression que j’avais en moi et pourtant plus la discussion avançait avec Summer et plus tout ce que je portais en moi devenait lourd.

Je me confiais très souvent à Carlisle mais c’était le seul et il était un homme. Aussi, c’était mon psy, alors parfois, je n’arrivais pas à me confier comme s’il était un simple ami, j’avais sans cesse l’impression qu’il allait analyser mes dires et juger ce qui était bon ou non dans mes pensées.
« Oui, tu as vu, tu es reçue comme une vraie reine… » Dis-je avec un sourire plutôt discret alors que je préparais la boisson chaude pour mon amie.
Je remuais frénétiquement dans la casserole de lait le chocolat en poudre et plus je voyais le liquide tourner et plus mes pensées s’emmêlaient, j’étais silencieuse et je sentis que cela devenait pesant… Pourtant, mes lèvres ne laissaient s’échapper aucun mot, cherchant dans un recoin de mon cerveau la manière dont je pourrais lui avouer tout ce qu’il s’était passé.

Lorsque le chocolat fut assez chaud, je le renversai dans un mug et y plongeai une cuillère en acier. Je m’approchai de mon amie et le lui posai sur le bureau. « Voilà pour toi. » Dis-je sur un ton neutre et la voix assez basse. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir cet air meurtri et déphasé, c’était plus fort que moi, les circonstances étaient telles que je rien ne pouvais me faire sourire comme j’avais pu sourire avant.
« Summer… J’ai besoin d’une oreille attentive… » Dis-je en levant les yeux vers mon amie, sans plus sourire et les sourcils recourbés. Je savais que Summer était une fille adorable et que je pouvais lui parler de tout et n’importe quoi, mais cette fois… C’était dur, trop dur.

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Je m’installais sur la chaise de bureau, faisant mine que tout allait bien, parce que je savais donner le change ; mais au fond de moi, c’était l’inquiétude la plus totale. Je ne cessais de me répéter que quoiqu’il arrive, je ne devais pas brusquer les choses et attendre. Pour tenter d’apaiser – ou au contraire d’accentuer – ma préoccupation, je préférais observer calmement Amanda tandis qu’elle s’affairait à la confection de cette boisson chaude qu’elle m’avait si gentiment proposé. J’avais plaisanté facilement sur le fait qu’elle était aux petits soins pour moi alors que je venais à peine d’arrive, et elle me confirmait avec un léger sourire qu’elle me recevait comme une reine. « J’en demandais pas tant ! Mais je n’vais pas m’en plaindre » avais-je répondu avec une pointe de malice dans ma voix. Mais toute cette gaieté que j’arborais pour dissimuler mon appréhension quand l’état d’esprit de ma meilleure amie, ne m’aidait pas à me faire oublier à moi-même qu’Amanda semblait nerveuse... Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle s’affairait devant cette casserole. C’est assez dingue de dire ça, mais on aurait facilement plus croire que ce petit bout de femme était en train de s’ensevelir sous le poids énorme qu’elle portait sur ses épaules.

Je ne pus m’empêcher de me mordre l’intérieur des joues, et d’attendre en silence qu’Amanda se décide à parler et dieu que c’était douloureux pour moi… mais je préférais ne pas m’en plaindre ; après tout, si tant est qu’il soit arrivé quelque chose à Amanda, son état me laissait entendre que cela devait être bien plus douloureux pour elle que pour moi. Je jetais un petit coup d’œil à sa chambre, voyant qu’elle devait sans doute être en train de ranger avant que j’arrive, quand soudain, Amanda posa ma tasse sur le bureau « Merci ma belle » la gratifiais-je avant de prendre la tasse entre mes mains pour les réchauffer un peu, par instinct. Et à nouveau ce silence pesant entre nous deux que je tentais de rendre le plus agréable possible pour Amanda en l’agrémentant d’un regard attendrie et de quelques sourires.

Et finalement, Amanda ouvrit la bouche et une partie de moi se sentait enfin soulagée. Au moins, en m’annonçant qu’elle avait besoin d’une oreille attentive, cela signifiait qu’elle était prête à parler ?! Et en plus, elle me faisait suffisamment confiance pour me le dire et donc implicitement me demander si je pouvais être cette oreille attentive.

Je me contentais de poser ma tasse sur le bureau, et accordait toute mon attention à Amanda, lui répondant d’une voix douce et rassurante : « Et je suis là…pour toi…quoiqu’il arrive, tu me trouveras toujours pour tout et n’importe quoi. » Je laissais passer un court silence entre nous, sentant sa peur à vouloir me dire les choses, avant de lui rappeler « Je t’ai déjà dit un jour qu’avec moi, tu n’avais pas à avoir peur de me révéler quoique ce soit… »

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Ce petit bout de femme était un vrai rayon de soleil. C’était incroyable comment sa simple présence, ces simples mots, ces simples réactions apportaient une touche de gaieté dans cette atmosphère si pesante, si lourde. J’avais dit que je la traitais comme une reine et nous avions plaisanté là-dessus. Il me semblait que sa présence me réconfortait tout de même et qu’elle me faisait un bien fou.
Malgré tout cela, je restais nerveuse car je ne savais pas comment j’allais annoncer à Summer ce que j’avais pu faire. Je n’étais pas sûre de sa compréhension même si mon amie était on ne peut plus empathique. C’était un sujet délicat et je n’étais pas certaine qu’elle puisse m’imaginer un moment capable de faire ce genre de chose.

Finalement, avec tout le courage du monde et le reste de vaillance qui m’animait petitement, je m’étais enfin décidée à briser la glace et à enfin lui avouer. Elle était toujours assise au bureau, la tasse entre ses mains comme pour les réchauffer et elle était toute ouïe. Summer était absolument adorable et même si tout ce qui restait de mon cœur était parsemé en mille morceaux, un seul regard de sa part me permettait d’en recoller une partie. Après quelques secondes de silence, la jeune Quincy m’avoua qu’elle serait toujours là pour moi et que quoi qu’il arrivait, je la trouverais toujours pour tout et n’importe quoi puis elle finit par me dire qu’elle m’avait déjà fait par du fait que je ne devais pas avoir peur de me confier à elle. Et il était vrai que je n’avais aucun mal à le faire avec elle, elle était si attentive, si douce, si… Spéciale. Elle s’attardait sur tout, une émotion, une expression de visage, absolument tout et c’est ce qui faisait d’elle une très bonne amie.

Je me mis contre le bureau, à sa droite et croisai les bras l’un au-dessus de l’autre. Le regard un peu dans le vide je cherchais les mots justes, les mots qui étaient censés ne pas la brusquer et ce fut une épreuve presque insurmontable pour moi de sortir les premières syllabes du paragraphe que j’allais lâcher. « Si… Si je n’étais pas là, si tu as eu peu de nouvelles, c’est parce que j’étais à l’hôpital…. » Ma voix commençait à trembler et j’eus des milliers de frissons parcourant mon échine déjà glacée. Mes doigts se resserrèrent sur le tissu qui m’habillait et je fermais quelque peu les yeux afin de remettre mes idées en ordre. Je pris une grande inspiration et continuai : « J’ai fait une tentative de suicide… Summer… J’en suis pas du tout fière… » Dis-je la voix tremblotante et le souffle saccadé, une boule se formait petit à petit dans ma gorge asséchée. Ca y était, je l’avais dit. J’avais prononcé les mots qui durant des jours n’arrivaient pas à franchir la limite de mes lèvres. Je voyais désormais les choses en face et j’avais déballé tout d’un coup à Summer sans réfléchir aux conséquences…

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Je disais que de voir Amanda sans savoir ce qui lui était arrivé était un supplice ? J’étais bien loin du compte…Finalement c’était l’attente qui était horrible. Je la voyais là devant moi, si fragile que j’avais presque envie de lui dire que j’allais lui construire une forteresse, un bunker, n’importe quoi du moment qu’elle pouvait s’y abriter et que plus rien ne lui fasse du mal. Je ne supportais pas de sentir cette blessure en elle parce que – Oh, pour l’amour du ciel – cette fille ne méritait pas ça !

Je savais que l’attente toucherait à sa fin, je le sentais. Elle allait me parler, elle cherchait juste ses mots et c’était à moi d’attendre patiemment qu’ils arrivent. Et quand elle lança la première bombe, je me levais instinctivement de ma chaise, prêt à la prendre dans mes bras pour la protéger. Pourtant, elle n’avait qu’évoquer un séjour à l’hôpital ? Ça pouvait arriver à n’importe qui ?! Ce qui m’agaçait intérieurement aussi, c’était de savoir qu’Amanda avait été à l’hôpital sans que je ne puisse la croiser la bas. J’ai travaillé toute la semaine cependant ?? …Oui….mais pas aux services des urgences cette semaine-là. J’étais en pédiatrie, ceci expliquant cela…

Si je ne pris pas Amanda dans mes bras tout de suite, bien que j’en avais une fulgurante envie pour chasser tout le mauvais autour d’elle qui lui pesait si lourd, je restais debout, droite comme un piquet devant elle retenant mes mains de venir se poser sur elle et l’empêcher de continuer. Parce que c’est bien ça qui me stoppait dans mon élan : c’est qu’elle avait autre chose à me dire, et que cela n’avait rien à voir avec une petite fracture faite pendant des vacances ou autre maladie qui nous amenait à un séjour à l’hopital. Non, c’était plus grave que cela, je le pressentais. Après tout, Amanda ne serait pas dans cet état là pour si peu ? Cette adorable femme n’était pas du genre à pleurer pour un petit bobo…j’avais tout de suite su, durant notre première journée passé ensemble, que cette fille avait du vécu, de gros bagages, et qu’elle portait le fardeau d’un passé compliqué en elle...De son visage si angélique ressortait un regard qui cachait bien des maux.

Amanda sortit sa deuxième bombe, et là mon cœur flancha ! Elle avait fait quoi ?? Je la regardais, dans l’incompréhension la plus totale, la bouche entrouverte sans savoir quoi dire tellement le choc de ses mots avait été puissant. « Je … » Est le seul mot qui réussissait à transpercer la barrière de ma gorge, tandis que j’observais Amanda, la sentant aux bords des larmes. Mon dieu ? Que s’était-il passé ? Et surtout : comment ai-je pu être aussi aveugle ?! A cet instant, je me sentais la pire des amies : je n’avais pas vu sa détresse, pas vu qu’elle allait mal et…….Oh mon dieu, je ne peux pas rester là comme ça, à la sentir tomber! Je n’hésitais une seule seconde, me positionnant devant elle pour l’entourer de mes bras, me foutant complètement de savoir que les siens étaient croisés devant elle et pouvaient faire obstacle. J’avais besoin de la sentir en vie contre moi, de savoir qu’elle était bien là. Et surtout, surtout : de me faire pardonner. « Oh ma puce, je…Je suis désolée, j’ai rien vu. Je…. » Je vins poser un baiser sur son front, la pressant ensuite un peu plus contre moi et tentais de faire une phrase correcte « Je n’ai pas su voir que t’allais mal, je m’en veux. Je n’ai pas été là pour toi au bon moment j’ai….....Oh si tu savais comme je suis heureuse que tu sois là! » Un nouveau bisou sur son front et je m’écartais d’elle pour prendre son visage en coupe et, les larmes aux bords de mes yeux, je lui souriais…oui, je lui souriais parce qu’elle était là. Présente. En vie. « Qu’est-ce qui a pu te faire croire qu’un petit ange comme toi devait absolument quitter cette terre, hein ?! » Bon sang, qu’est-ce qui serait advenu si…comment j’aurais pu vivre sans….je préférais même pas savoir. L’important c’était qu’elle était là.
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J’étais sur un bateau. Celui de l’incertitude. Je pouvais sombrer à n’importe quel moment. J’étais devenue si fragile, si faible face à tout ce que j’avais vécu. De simples remémorations faisaient jaillir de mes yeux de grosses larmes échaudées. Pourtant, j’essayai de rester forte devant mon amie, je ne voulais en aucun cas lui prouver le contraire et je ne voulais pas qu’elle se sente à son tour affaiblie par l’impuissance. Je me mettais à sa place et quelconque se retrouverais démuni devant ce genre de situation si singulière. J’essayais de garder mon calme, surtout pour ne pas l’affoler elle, surtout aussi pour ne pas l’inquiéter. Je ne voulais pas de cela, je ne voulais pas que cela affecte Summer. Mais… Dieu que j’avais besoin de me confier, Dieu que j’avais besoin d’une épaule pour pleurer. Summer était ma meilleure amie, je ne pouvais décemment pas lui cacher tout ce qu’il s’était passé, alors, j’avais fini par lui avouer mon acte. Celui par lequel je voulais porter atteinte à ma vie, ma vie à moitié vécue, ma vie nullement remplie… Cette vie si éphémère à mes yeux, cette vie devenue si obsolète selon moi, cette vie… Cette survie. Ce n’était plus une vie dans laquelle j’évoluais mais une survie. Une bataille contre la douleur.

Aux urgences, ou en réanimation, je ne me souvenais plus, les infirmières me questionnaient souvent sur l’intensité de la douleur. Elles utilisaient une échelle de zéro à dix et sachant que zéro était l’absence de douleur, je devais l’estimer au travers d’un chiffre. Par souci de ne pas déranger, j’avais toujours répondu zéro parce que je ne me sentais pas mal physiquement mais la douleur que mon cœur contenait devait certainement approcher le dix.

Cela fut pénible et terriblement dur mais j’y parvins, j’avais arraché les mots de ma bouche et le lui avait donné. Je vis le visage de Summer se décomposer et c’est cette réaction que je redoutais… Cela me fit mal, encore une fois. Elle avait l’air tellement touchée par ce que je venais de dire. Tellement peinée, paniquée et tous les adjectifs qui pouvaient décrire une personne probablement sous le choc. Je savais qu’elle s’en voudrait, je savais qu’elle allait penser qu’elle était la pire des amies mais maintenant mon devoir était de la rassurer car elle n’aurait rien pu y faire, j’avais tout caché, absolument tout à tout le monde. Personne n’aurait pu prévoir mon acte et personne n’aurait pu déceler la détresse que j’avais au fond.

Elle me prit dans ses bras lorsque j’eus fini. Je m’y sentais bien, bien mieux qu’entourée d’air libre. Je voulais m’enfouir dans son cou, m’enfouir dans ses bras pour ne plus jamais en ressortir. Ce que j’éprouvais était bien trop terrible que pour continuer à vivre ma vie pleinement comme je l’avais fait depuis le début de mon existence. Mais tout cet élan de gentillesse et d’amour venant de sa part faisait augmenter le diamètre de cette boule qui s’était formée quelques temps auparavant dans ma gorge et retenir mes larmes étaient difficile désormais. Elle m’embrassait, me serrait, me choyait. Comme si elle était heureuse que je sois là, près d’elle. Comme si un instant, elle avait cru que j’étais morte. Je l’entendais sans l’écouter, trop concentrée pour ne pas fondre en larme. Je la regardais dans les yeux et cette brillance me fit chuter. Je commençais à sangloter, et, tout en me rapprochant d’elle, me resserrai dans ses bras pour y continuer de pleurer. Mes pleurs se faisaient entendre et un chagrin incommensurable venait de prendre mon cœur d’assaut. « Mon père est… Mon père est mort… Summer, il est mort… » Répétai-je entre deux sanglots. C’était profond, indescriptible et inarrêtable. Je la serrai si fort contre moi qu’elle pouvait en être étouffée. Je ne voulais plus la quitter, je ne voulais plus quitter ses bras. Elle était ma porte de sortie, celle qui menait vers la paix intérieure…

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