TIC TAC; IT'S MIDNIGHT ✖ SHELDON

Quand je l’attirais à moi, elle restait quelques secondes surprises, avant de m’entourer de ses bras menus. A son tour de s’écarter un peu à nouveau, me fixant à nouveau. « Ce n'est pas très prudent d'embrasser des inconnues. » Elle n’avait pas tord. Mais ce n’était pas la première fois que je le faisais, ni la dernière. J’avais l’habitude de suivre mes envies, sans pour autant jouer les salauds et les ignorer après. « Quand elles sont charmantes, ça n’a pas d’importance. » Je passais à nouveau une main dans ses cheveux pour attirer son visage à moi. Même si dans un coin de ma tête, je me disais qu’il allait falloir que je me calme, que je ralentisse, car cet endroit n’était pas vraiment indiqué pour aller plus loin que quelques baisers. A la limite, il était toujours temps de se rhabiller et de se trouver une chambre déserte. Tous les hommes n’avaient pas envie d’endroits insolites.

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Jayda posa sa tête sur mon épaule, son corps était complètement collé au mien, sans eau pour nous séparer. Je sentais plus que jamais sa poitrine appuyée contre mon torse, et sans vraiment que j’y pense, l’une de mes mains effleura ses fesses. J’enfoui ma tête dans ses cheveux en fermant les yeux, bercés par les quelques vaguelettes qui s’échouaient contre nous. «Les illusions sont trompeuses. » Je relevais la tête. Ne pouvant voir son visage, je ne savais pas si elle était sérieuse ou taquine. J’optais pour la seconde option. « Tu ne vas pas te changer en crapaud ou en citrouille une fois minuit passé ? »

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Suite à ma remarque, Jayda s’écarta à nouveau de moi, pour imiter le crapaud et son croassement. Drôle, surement un peu ridicule, mais tellement jolie dans le clair de lune, je ne pouvais pas quitter la jeune femme des yeux. Je tendis à nouveau le bras et attrapa l’une de ses mains qu’elle avait posé sur ses fines hanches. J’essayais de l’attirer un peu plus vers moi, mais joueuse, elle résista un peu. Ce fut moi qui me rapprocha d’elle, et qui me pencha pour lui murmurer quelques mots à l’oreille. « J’ai envie de toi et j’ai de plus en plus de mal à me retenir ... » Je redevenais un peu sérieux. N’étant pas sûr qu’elle voulait en ce moment la même chose que moi, je préférai m’en assurer avant d’aller plus loin. La brusquer était hors de questions.

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« Tu n'es pas le seul. » Cette petite révélation me fit on ne pouvait plus plaisir. Jayda était entièrement collée à moi à présent, et caressait ma joue du bout des doigts. Je me penchais vers elle, et écrasait mes lèvres contre les siennes, la douceur des premiers baisers laissant un peu plus de place à la passion. Mes mains posées sur le creux de ses reins glissèrent sur ses fesses, puis sur le haut de ses cuisses. Je finis par la soulever, elle était toute légère , et naturellement, elle passa ses cuisses autour de mes hanches. Tout en la portant, j’avançais dans l’eau, m’approchant un peu plus du rivage, avant de me laisser tomber en arrière et de m’asseoir là où l’eau n’avait qu’une trentaine de centimètres de hauteur.

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A moitié assis et à moitié allongé dans l’eau, je gardais mes lèvres contre les siennes, ne cessant de l’embrasser. Mes mains posées sous ses fesses glissèrent, l’une à nouveau dans le bas de son dos, l’autre effleura sa poitrine avant de remonter se poser à la lisière entre sa joue et son cou. Ses lèvres quittèrent les miennes, déposant quelques baisers dans mon cou, dans cet endroit un peu sensible qui me faisait souvent frissonner. Et elle se jeta à nouveau sur moi, me faisant par la même occasion basculer en arrière par l’effet de surprise. Je me retrouvais la tête sous l’eau pendant quelques secondes avant de remonter à la surface , et de reprendre ma position à demi-assis. Ce fut à mon tour de la repousser un peu, laissant glisser mes lèvres sur l’os de la mâchoire, dans son cou, jusqu’à la frontière de sa poitrine.

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