MAXIME † hello foetus!

Allais-tu devoir arrêter tes études ? Il en était hors de question mais tu ne savais pas comment tout cela allait se goupiller et peut-être que tu devrais bosser d’arrache-pied chez toi sans pouvoir aller en cours. Ce n’était pas non plus très gênant pour cette année. Si tu avais bien calculée, tu devrais accoucher vers le mois d’août. Tu ne partirais donc très certainement pas au summer camp ou alors simplement en tant que touriste et tu aurais ensuite un peu moins d’un mois pour te faire à l’arrivée de ce bébé avant de reprendre les cours. Tout ce passerait bien, trois semaines pour prendre tes marques et retourner en cours ça peut totalement le faire. Tu passerais en quatrième année et arrêterais peut-être tes études pour trouver du travail ou si tout se passe bien, tu poursuivrais jusqu’à finir ta maîtrise pour ensuite rentrer en tant que psychologue dans une prison ce qui a toujours été ton rêve en quelque sorte. Finalement, il n’y aurait pas grande difficulté et puis tu pouvais surmonter tout ça face au bonheur que cet enfant va t’apporter. Enfin bref, vous sortiez de chez le gynécologue alors que ce dernier venait de vous dire que vous étiez mari et femme. Tu faisais tout de même remarquer à Maxime que tu n’étais pas prête d’avoir d’autres enfants et Maxime venait à te dire que tu ne pouvais pas savoir, que peut-être tu aurais un autre enfant avec ton mari. Non mais c’était une blague là ? Bon, peut-être qu’il n’avait pas tort mais avant que tu te maries déjà il y aura de l’eau qui aura coulé sous les ponts. « Eh oh Maxime ! C’est moi, me marier, la seule personne à qui je suis mariée c’est morue et ça restera comme ça » Tu rigolais, oui peut-être que ça ne restera pas mais tu pensais vraiment que le mariage n’était pas pour toi. La seule personne qui t’avait demandé c’est Konrad et aujourd’hui tu ne sais même pas où il est enfin bref. Tu sortais de l’hôpital en compagnie de Maxime alors que tu commençais à le taquinais sur le prénom de votre futur enfant. Maxime n’était pas d’accord avec toi et il semblait déjà avoir quelque peu réfléchis au prénom de ce futur bébé. C’était pas mal, c’était sympa comme prénom enfin t’aimais bien mais vous avez encore tellement le temps. « Déjà on devrait attendre de connaître le sexe je pense et puis au pire on ne l’appelle pas, on lui donne pas de prénom fixe » Tu rigolais c’était trop bien comme concept ça. Comme ça chacun l’appelais comme il voulait. Bon, le gamin serait peut-être un peu perturbé, deviendrait peut-être un peu fou mais au moins il n’y aurait pas cette bagarre du prénom.

Normalement la naissance est prévu vers Août, donc on aura un mois pour s'y habituer, pour s'y faire, on verra bien comment ça se passe et surtout si on arrive à gérer un petit bébé, surtout que les premiers mois, on ne va pas beaucoup dormir, vu qu'il ne fera certainement pas ses nuits et qu'il se réveillera assez souvent dans la nuit. Ca va être compliqué, mais on devrait pouvoir y arriver, je pense. Pour le Summer Camp, je verais si on y va. Après tout, c'est pendant juillet et août le Summer Camp, donc je ne voudrais pas qu'elle vienne à accoucher dans un endroit non approprié. Après tout l'année dernière, on était en camping, bon certes, j'étais en chalet parce que mon ex Andrea m'avait payé ma part pour le chalet, et il y a deux ans, on était sur des bateaux. Bon ok, il y avait des villes avec des hôpitaux aux alentours, mais bon je préférerais qu'elle accouche ici. Enfin on a encore le temps d'y penser. " Ecoute on ne sait jamais ce qui peut se passer. Regarde t'es bien enceinte de moi, alors qu'à la base, on ne faisait que coucher ensemble. " Et maintenant on peut se considérer comme amis je dirais. Grace est une fille que j'apprécie beaucoup, et elle compte pour moi désormais. C'est mieux ainsi après tout. On aurait très bien pu mal s'entendre en tant qu'ami ou je ne sais quoi. Mais non là on a la chance de bien s'entendre. " Pas de prénom fixe, pauvre petit ou petite. " Je lève les yeux au ciel pour ensuite rigoler. Non mais je vous jure quand elle s'y met. Bref, on arrive à ma moto et je lui redonne un casque. Je la regarde d'un air "et ne discute pas". J'enfile mon casque pour pouvoir monter sur ma moto. " On rentre à l'appart ? " Oui sait-on jamais qu'elle ait d'autres courses à faire.

(Invité)