TOPIC DE GROUPE 2 ► la patinoire

Ouais, tu devais franchement avoir l'air ridicule à te cramponner ainsi, mais tu n'étais pas du tout à l'aise, surtout en étant tout seul en train d'apprendre. Avoir quelqu'un ayant au moins les bases à tes côtés t'aurait bien aidé, mais tu n'avais pas trouvé à qui demander, surtout après ne pas avoir été très disponible pour les autres ces derniers temps. Tu fus donc en partie soulagé que quelqu'un vienne te voir, même si tu craignais tout de même les moqueries que ton attitude pouvait provoquer à coup sûr. J'essaie en tout cas, mais j'ai l'impression que cela n'est pas très concluant, n'est-ce pas ?Tu sembles déjà plus à l'aise que moi. Bon, son attitude semblait plutôt positive à première vue cela dit, il semblait juste gentil, mais ne savait-on jamais. Je m'appelle Devyn, et toi ?

"Super!" Elle lui adressa un large sourire. Il était bien une des seules personnes qui lui redonnait confiance en elle ces temps, et qui lui permettait de se sentir vivante. Alors difficile de lui refuser quelques minutes de patins. "Ca va... j'arrive!" Elle saisit sa main comme par reflexe puis rapidement, laissa glisser sa main de la sienne. Elle n'avait aucune raison de donner la main a son bizut non? Arf, elle se pose vraiment trop de question. "Je vais poser tout ca et chercher des patins, tu m'attends ici?" Sienna pressa le pas en direction de la petite cabane en bois ou des patins de toutes tailles étaient alignés. Elle demanda a un jeune homme de lui donner sa taille, lui fila un billet et mis ses affaires au vestiaire. Elle enfila rapidement ses patins puis repartit en direction de la patinoire. Dans la neige. Bah oui, au moins, ca glisse pas. Arrivé a la hauteur de Paris, elle enjamba la balustrade pour se retrouver les pieds sur la glace, mais les fesses toujours sur le rebord. Comment dire, elle aime pas quand ca glisse trop... ^^ "Je... jsuis pas hyper a l'aise avec ces trucs aux pieds tu sais..!"

« Je t’attends ! » lui dit-il en s’amusant à patiner en arrière pour mieux revenir. Paris avait la bougeotte comme toujours sur la glace. Il se rappelait trop bien de combien s’était d’être hockeyeur. Il avait adoré ce sport, la seule chose de bien qu’avait fait son immature de mère. De loin, il observa Sienna ranger ses paquets et prendre ses patins. Il se demandait toujours comment se comporter avec elle car elle semblait par moment, trop mal à l’aise vis-à-vis de son statut de bizut. Lui, il s’en foutait comme de sa première chemise. Paris n’était pas connu pour être un amoureux des étiquettes. En ce qui le concernait, Sienna était Sienna, peu importe qu’elle était sa bizutrice ou sa vice-présidente. Il s’intéressait à l’humaine pas au protocole l’entourant. Elle revint sur ces bonnes pensées et il s’arrêta non loin d’elle. « Allez, tu vas voir avec moi, tu vas adorer patiner. » lui promit-il avant de l’attraper par la taille pour la poser délicatement sur le sol, la tenant ensuite par les mains. « Tu vois ? Ce n’est pas sorcier. Le tout est de garder l’équilibre sans trop te crisper sinon tu tomberas »

Et voila... maintenant, elle se retrouvait assise sur la balustrade, les patins a quelques centimètres de la glace, et elle n'avait plus franchement envie de s'aventurer sur cette surface glissante! Pour être honnête, elle en avait deja fait, seulement... patiner avec un professionnel, elle avait un peu honte! Mais Paris ne lui laissa pas le choix et la prit par la taille pour la poser sur la glace. "Ouuuhtch." Son pied droit venait de partir vers l'avant sans prévenir, et la voila écrasé contre le joueur de hockey. C'est pas comme si c'était la première fois qu'elle se retrouvait collée a lui, mais quand même! "Je n'en doute pas une seconde...Mais si je me casse quelque chose a cause de toi et que je ne peux plus danser... je te tue!" Lui dit elle d'un ton très sérieux en plantant son regard dans le sien. Paris patinait en arrière, lui tenant les deux mains, et Sienna se laissait aller. Elle commençait a retrouver la sensation sur rollers, et finalement elle se débrouillait pas si mal! Elle Lacha une des mains du garcon pour patiner a ses cotés et lui sourit. "Pourquoi est ce que tu as arrêté? Le hockey? Tu as l'air d'être tellement dans ton élément sur la glace..."

Enfin. Enfin la neige, enfin l'hiver, enfin les vacances. En tout cas, je compte bien en profiter un maximum avant de partir pour Toronto dans le but de passer les fêtes de fin d'année en famille. Secrètement, je croise les doigts pour que Zakhar rentre pour l'occasion mais, je préfère ne pas y penser pour le moment. Après tout, il a peut-être besoin de passer les fêtes en famille lui aussi ça, je peux le comprendre. En attendant, je profite de cette belle journée pour me rendre à la patinoire de Boston. J'ai troqué mes bottes pour des patins et mon joint dans une main, mon téléphone dans l'autre, je m'aventure sur la glace sans trop vraiment regarder où je vais. J'en ai déjà fait quelques fois, à Toronto mais, c'est pas vraiment mon truc de patinage. Pour le moment, je me débrouille plutôt bien. J'arrive à avancer sans foncer dans personne et ce, malgré le fait que je fixe mon portable au lieu de me concentrer sur ce je fais. Je tire une nouvelle latte tout en tapant mon message, je prends trop la confiance en fait !

Après avoir passé plusieurs heures dans le marché de Noël, à faire de nouvelles rencontres, j'ai eu envie de faire du patin. Je savais qu'il y avait une patinoire, et j'adorais ça. De toute façon, tout ce qui touchait à Noël, à l'hiver, c'était mon petit paradis à moi. Je payais, et j'enfilais mes patins. Je rentrais et je commençais à patiner, reprenant mes habitudes. J'adorais ça, je trouvais ça génial et je me sentais libre. Comme quand je dansais, et j'adorais cette sensation. Mais au bout d'un moment, une belle brune qui ne regardait pas vraiment où elle allait, me bouscula. Je me rattrapais à elle, essayant de ne pas me vautrer et faisant en sortes qu'elle non plus, elle ne se casse pas la gueule. « Je suis désolé, j'avais prévu de t'éviter mais j'ai pas réussi.. » disais-je en devenant tout rouge, gêné de la situation. Puis, gêné de parler à une aussi jolie fille, comme toujours.

Du Alexys Carpenter tout craché. Un peu top sûre de moi. Du genre à ne pas faire attention à ce que je fais, ni même à où je vais parce que je suis persuadée de ne pas me tromper. Pourtant, j'en fais un paquet des conneries et un peu plus, je me retrouvais les fesses par terre si ce jeune homme (Nicholas), ne m'avait pas rattraper. Mon portable, quant à lui, n'a pas survécu mais mon joint heureusement, il n'a rien. Vive les priorités de la meuf ! Je souris à cet inconnu qui semble super gêné et s'excuse assez rapidement. En fait, je devrais plutôt te remercier parce que sans toi, j'aurais surement fini dans le même état que mon portable ! Je rigole et me baisse pour le ramasser. Heureusement je réussis à rester sur mes deux jambes. L'air con ! J'examine mon portable sous tous les angles en glissant un :  Oh et, pas mal l'accent au passage ! Français. Ouais, c'est forcément un français. Je range mon portable dans la poche de mon manteau et relève les yeux en sa direction en lui tendant la main. je m'appelle Alexys.

J'étais quand même un boulet. J'avais voulu aller trop vite, prenant mes aises mais je n'avais pas fait gaffe que cette fille était plus concentrée sur son téléphone que sur sa direction. Alors évidemment, je lui étais rentré dedans. Mais j'avais réussi à la retenir pour qu'elle ne tombe pas. Son téléphone, lui, était mort. « Heureux d'avoir pu te sauver. » répondais-je en riant légèrement. Elle se baissait pour récupérer son téléphone avant de me faire un compliment sur mon accent. Décidément, il ne me lâchait pas. « Même après 4 ans en Amérique, mon accent français est toujours présent à ce que je vois. » rétorquais-je avec un petit sourire timide. On m'avait dit que mon accent français était sexy, alors ça ne me dérangeait pas tant que ça s'il était toujours présent au fond. C'était un bon point pour moi, non ? Elle me tendait la main et je lui serrais. « Nicholas, enchanté ! Tu serais pas la présidente mather par hasard ? » demandais-je, curieux.

Grâce à lui, je ne m'étais pas ridiculisé devant tout le monde. C'était vraiment gentil de sa part surtout que tout était de ma faute puisque je ne regardais pas où je mettais les pieds. je lui souris avant de ramasser mon portable qui avait pris cher. Ce n'est pas comme s'il avait l'habitude en ce moment. Tant pis, je n'avais personne a contacter dans l'urgence et puis pour Noël, je m’achèterai un nouveau portable ! Je lui fis une remarque sur son accent parce que ça sautait aux yeux et que c'était plus fort que moi. Je viens de Toronto. C'est tellement facile de reconnaître un français pour nous les canadiens. Je rigolais légèrement avant de lui tendre la main tout en me présentant. Il me la serra volontiers. J'aime bien faire des rencontres normales parfois, sans prise de tête. Me connaissant, j'aurais pu m'énerver rapidement si je n'avais pas été dans un bon jour. Apparemment, il savait déjà qui j'étais... of course. En chair et en os. Je souris légèrement et grimaçais par la suite parce que moi, j'étais incapable de dire s'il était Dunster, Eliot, Quincy ou encore Lowell ou Winthrop. Je ne l'avais jamais croisé à Harvard du moins, je ne crois pas d'ailleurs, peut-être qu'il ne l'est pas ! Et toi tu es...? Nicholas certes mais, une confrérie peut-être, histoire de m'aider un petit peu. Je m'en serais souvenue si je l'avais croisé.

Elle reconnaissait mon accent de Français, en même temps, j'avais vécu jusqu'à mes 18 ans en France, alors c'était normal. J'apprenais alors qu'elle était Canadienne, c'était effectivement simple pour eux de reconnaître l'accent français. « Effectivement, j'adore l'accent des Canadiens quand ils parlent français ! » disais-je en riant légèrement. C'était peut-être pas hyper sexy, mais j'aimais bien quand même. Je lui serrais la main avec plaisir. C'était un miracle cette journée, je faisais pleins de nouvelles rencontres, c'était merveilleux. Je me sociabilisais enfin et il fallait absolument que je continue sur cette belle lancée. Elle me confirmait être la présidente mather. « Je suis presque impressionné ! » rétorquais-je en riant. Je n'étais qu'un petit Quincy discret moi, alors qu'elle, elle était la présidente de l'une des maisons les plus connus et populaires d'Harvard. « Un Quincy, un opposé d'un mather en soit ! » répondais-je avec un petit sourire timide avant de reprendre. « Mais je bois de l'alcool, ça me rattrape un peu non ? » demandais-je légèrement perplexe.