I can't sleep without you. [Camomille]

I can't sleep without you

Maly c'était le mec insupportable. Et Camille en savait un rayon sur son côté chiant. Pourquoi? Parce que ça faisait quelques temps que l'envie lui prenait d'harceler son ex par sms quand le sommeil ne venait pas. En plus Camille répondait, ça l'occupait un peu, et lui faisait passer le temps. Quoi demander de plus? Que Camille comprenne ses blagues sexuellement douteuses, mais bon, on mettait ça sur le coup de la fatigue. En tout cas, ce soir là non plus il n'arrivait pas à dormir. Pire que tout, il avait exam le lendemain, et passer 8h seul face à ses cours ne le tentait pas. A vrai dire, ce dont il avait envie était plus simple : voir Camille. ah pour le coup c'était vraiment l'ex collant, mais il se voyait pas débarquer chez Mira en pleine nuit, à vrai dire y'avait vraiment que à Camille qu'il pouvait faire ça. Alors il se pointa en bas de chez lui, ayant amener de quoi passer le temps : les cours à réviser et une bouteille de Whisky, sait-on jamais si Camille finit par s'endormir mort de fatigue, faudrait bien combler le reste du temps. Et tout guilleret il sonna au numéro de Camille pour qu'il le laisse entrer. Comment ça les gens dorment à cette heure-ci? Mais pas du tout, Maly dormait pas lui!

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Le bruit d’une alarme lui vint aux oreilles et il grogna légèrement dans son sommeil, prenant son oreiller pour la poser sur sa tête afin de ne plus entendre ce fichu bruit. Mais celui-ci se faisait encore entendre, le faisant soupirer bruyamment. Il décala légèrement tête ouvrant qu’un œil pour voir l’heure qui était affichée sur son radioréveil. Diable, qui venait le déranger à cette heure-ci ? Camille étouffa un bâillement alors qu’il sortait de la chaleur de son lit. Il avait espéré que la personne qui venait le déranger se décourageait et partirait mais c’était un faible espoir. Espoir qui fut détruit en entendant une nouvelle fois la sonnerie. Il allait détruire cette machin ainsi que l’individu qui avait sa main dessus. Quiconque était derrière la porte se ferait sûrement tuer de ses mains ou la personne devait avoir une très bonne excuse de se trouver à cette heure-ci devant chez lui. Le jeune brun se frotta les yeux alors qu’il marchait en direction de la porte d’entrée. Les cheveux en bataille, le regard encore à moitié endormi, il devait vraiment être horrible à voir. Mais il s’en fichait pas mal de son apparence, il ne pensait plus qu’à son lit qui hurlait son prénom. Une fois devant la porte, il se passa une main dans les cheveux avant de dire à voix haute. « Qui est ce ? » C’était peut-être un voleur ? Quoi qu’un voleur ne prenait jamais la peine de sonner à l’interphone.

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Tout frai comme une fleur, Maly sonnait à l'apart de Camomille pour, déjà le réveillé, ensuite squatter chez lui, c'était un peu le plan en fait. Il attendit quelque temps, en sonnant régulièrement jusqu'à ce qu'une voix d'empaffé lui répondre à l'interphone. Dommage qu'il n'y ait pas de caméra, sinon Camille aurait pu voir Maly sourire de toutes ses dents. «C'est Malachy. » Il posa une pause, hésitant un peu à déballer sa vie ou quoi, mais bon il était tard, et vu la voix de Camille, probablement qu'il comprendrait pas de longues phrases dans son état. Il reprit. «Insomnie.» Oui, comme si c'était le mot magique qui allait faire que Camille lui ouvres. Quand je vous dis que Maly à de l'espoir.

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Camille se frottait les yeux, il espérait que ce n’était pas un voleur ni un voisin. Voisin qui aurait oublié sa clé et du coup qui ne pouvait pas ouvrir sa propre porte. En tout cas, il ne s’attendait pas à Malachy. Et quand il entendit ce prénom, il resta quelques minutes sans réaction, le temps que son cerveau comprenne. Il poussa un soupire, il n’en connaissait qu’un. « Et t’as décidé de venir m’enquiquiner juste parce que TOI, tu n’arrives pas à dormir ? Non mais je rêve, va ennuyer quelqu’un d’autre. FICHE MOI LA PAIX ! » dit-il en élevant le ton. Celui-ci ne manquait pas de culot de venir à cette heure-ci surtout sachant que ce n’était guère la joie entre eux. Le fait qu’il ne le voit pas encore l’aidait à garder son calme, il devrait peut-être ouvrir la porte juste pour laisser ses nerfs prendre le dessus ?

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Il ne s'attendait pas vraiment à ce que Camille lui saute au cou et lui ouvres la porte à vrai dire. Mais au moins ça avait le don de faire passer le temps. Ce n'était pas vraiment la grande forme pour le blond, entre ses insomnies et l"espèce de dépression qui pointait son nez, il n'avait pas envie d'être seul, même si jamais vous ne verrez Maly se suicider, c'est contre nature, et puis ça lui viendrait même pas à l'esprit en réalité. Il roula des yeux en l'entendant. «Si tu me laissais entrer, tu pourrais retourner te coucher tu sais. » C'est sûr que l'optique d'aller dormir en laissant un Malou seul chez lui sans surveillance ne devait pas spécialement plaire à Camille. Il soupira doucement fermant les yeux en ajoutant plus bas. «Je cherche pas à t'enquiquiner.. Je veux juste pas rester seul ce soir.» Pas sûr que Camille ne comprenne pas les choses de travers. Mais tant pis il essayera. Au pire il finirait par l'emmerder profondément si il ne cède pas tout de suite, bien que ça réduise encore plus les chances que Camille le laisse entrer. Mais vous savez depuis longtemps, avec Maly, la logique... existe pas.

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Camille allait vraiment finir par assassiner cet homme à force, encore les textos, il pouvait le tolérer. Il suffisait juste qu’il éteigne son téléphone si jamais il ne souhaitait pas répondre mais là, il était devant chez lui. Il espérait qu’il parte juste et qu’il puisse retourner dans son lit. Néanmoins, il ne put s’empêcher de rire à ses mots. « Tu me prends pour un idiot ou quoi ? Je n’arriverais pas à dormir en sachant que tu es chez moi. J’aurais trop peur que tu veuilles m’étrangler pendant mon sommeil. » Après tout, il avait eu l’occasion de voir des Malys différents au cours d’une même soirée alors qui sait, ce qu’il pourrait bien lui faire. Un soupire s’échappa de ses lèvres, voilà maintenant qu’il le faisait culpabiliser de ne pas l’accueillir chez lui. « Et tu n’as personne d’autre pour te tenir compagnie ? Une fille ou un mec, peu importe… Non, c’est chez moi qu’il faut que tu ramènes, faut croire que t’aimes me rendre la vie impossible. » dit-il en se pinçant l’intérieur de la joue. Puis finalement sans un mot, il actionna le bouton pour lui ouvrir la porte. Il murmura plus pour lui-même que pour Maly. « Pitié, trop gentil. Vais le regretter. »

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Bien sûr que Maly connaissait Camille, du moins il savait très bien qu'il ne voulait plus le voir, qu'il ne le supportait pas, et que l'idée d'être seul avec lui devait lui coller les chocottes un poil. Faut dire que Maly ne s'était pas vraiment montrer sous ses meilleures jours depuis qu'ils se parlaient à nouveaux. «Je croyais que c'était toi qui avais envie de m'étrangler....» Après tout c'est ce qu'il lui avait dit en texto, que s'il venait il l'étranglerait pour avoir la paix.
«Je n'ai pas envie de déranger mes amis en couples. Et si c'est pour ramasser quelqu'un pour faire passer le temps, je préfère encore être seul, ça fera moins de problèmes en fait..» Ramasser était bien le mot. Il n'avait pas envie d'être seul, mais il n'avait pas envie d'être avec un ou une inconnue, ça reviendrait à être seul, mais à devoir faire la conversation, ou répondre aux besoins des autres, et Maly était trop égoïste pour ça en ce moment. Quand il entendit que Camille lui ouvrit la porte, il n'attendit pas qu'il change d'avis, et entra, allant à l'ascenceur pour monter à l'étage du brun. Il avait presque du remord d'emmerder Camille ce soir, mais ce remord disparu quand il toqua à sa porte. Faudrait pas abusé.

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Il aurait dû débrancher cette maudite sonnette ou bien ne pas répondre du tout. Il aurait pu faire croire qu’il n’était pas présent et il aurait sûrement fini par abandonner. Pourquoi avait-il fallu qu’il parle ? Camille ne put s’empêcher de se traiter d’idiot et se promit de réfléchir à deux fois la prochaine fois qu’une personne sonnera à sa porte pendant la nuit. « Ouais c’est vrai… mais t’as de la chance, là je suis trop fatigué. Un autre jour peut-être.. » dit-il avant d’étouffer un léger bâillement. Il ne put s’empêcher de lever les yeux au plafond quand il prit la parole. « Et t’as pas d’amis qui ne soient pas en couple ? Genre, il faut que t’aille voir un ex pour ne pas te sentir seul.. Et bien ta vie est triste. » Après, il pouvait comprendre son point de vue sur le fait de ramener quelqu’un qu’on ne connait pas, cela ne servait à rien. Hormis peut-être à se sentir encore plus seul mais par chance, Camille n’avait jamais eu à faire face à ce sentiment depuis son arrivée à Harvard. Puis, il finit par accepter et le laissa entrer. Traînant légèrement les pieds jusqu’à sa porte d’entrée, il ouvrit celle-ci. Il avait songé une petite seconde à le laisser dehors mais il n’avait pas de nouveau envie de subir le bruit de la sonnette. « Allez, entre et fais comme chez toi. » soupira-t-il en faisant un geste de la main pour montrer son appart’.

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Peut être que Maly devrait apprendre à se tenir, et a ne pas faire de vagues. Mais ça c'est comme si on demandait à la mer de rester tout le temps calme, c'est impossible : oui Maly c'est Pocahontas au passage. «Y'aura peut être pas d'autre jour.» Pas sûr que Maly prenne l'habitude de venir squatter chez Camille, ou alors peut être qu'il arriverait à se planquer chez lui dans un coin, et à y vivre, mais là c'était les délires d'un Maly en manque de sommeil. «J'ai pas tellement envie de passer ma soirée avec des gens bourés ou défoncés non plus, ça restreint un peu le nombre d'amis pour le coup.» Vu à quel point Maly était sociable, ce qui est évidement ironique, les seuls amis qu'il avait étant principalement des Mathers de sa maison, c'était pas forcément la joie non plus. Pis de toute manière, il préférait la compagnie de Camille. Il le connaissait, il savait comment Maly était, ça faisait moins de travail, de ne pas avoir à prétendre être qui on est pas vraiment. Et c'était non-négligeable. Il était devant chez le brun, et il lui ouvrit, a vrai dire Maly aurait penser qu'il l'aurait laissé dehors, rien que pour l'ennuyer comme Maly devait faire avec lui. Maly ne se fit pas prier quand même, et passa la porte avec ses amis dans son sac. Ouais Maly est prévoyant, puis pas sûr que Camille apprécie qu'il fume comme un pompier, alors sa choupette la bouteille c'était moins odorant. Ouais Maly il est fatigué mais il réfléchit quand même un peu. Il lui fit un petit sourire. «T'as une mine affreuse. Tu devrais dormir plus tu sais. » Non c'était pas la chose à dire, mais Camille avait vraiment une tête d'endormi et Maly avait vraiment juste besoin de quelqu'un là.

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Camille se contenta de secouer les épaules, même si celui-ci ne le voyait pas, il espérait bien qu’il n’y ait guère d’autres jours. Il ne tenait pas à être réveiller en pleine nuit parce que monsieur était seul et qu’il voulait embêter son monde. Surtout que ça tombait sur lui. Pour le coup, le niveau de malchance de Camille était grimpé en flèches. « Ouais je peux comprendre, cela ne doit pas être cool non plus. Tu devrais songer à t’en faire de nouveau dans ce cas.. » Parce que là ce n’était plus possible, ils n’étaient pas amis après tout n’est ce pas ? Enfin, Camille était incapable de mettre un mot sur l’espèce de relation qu’ils entretenaient. Il lui avait hurlé dessus afin qu’il lui fiche la paix et qu’est ce qu’il faisait à cet instant précis ? Il lui ouvrait sa porte, parfois il devrait avoir quelqu’un pour lui donner des baffes quand il faisait des erreurs. Il était sûr qu’en compagnie de Maly, il aurait la joue écarlate. Une fois rentré, il referma sa porte, s’appuyant dessus avant de lancer un regard noir au blond. « Haha, tu vois j’aimerais bien dormir mais je ne peux pas. J’ai un mec qui s’invite chez moi comme ça à n’importe quelle heure et il ose encore me faire des remarques. Je crois qu’il ne tient pas à sa vie en faîte, il joue avec mes nerfs. » dit-il en se pinçant les lèvres. Si ses yeux avaient pu envoyer des boules de flammes, nul doute que Maly serait en cendre à ce moment précis. Il croisa les bras et regarda ce qu’il tenait en main. « Tu te promènes avec un petit sac à main maintenant ? » Il laissa échapper un petit ricanement, fixant son sac se demandant ce qu’il pouvait bien y avoir à l’intérieur. Sa curiosité le perdra un jour.

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