the force awakens ≠ ALESKA

Très vite, les choses avaient dégénéré entre Alex et moi. Non, je ne parlais pas de notre couple... Je parlais de ce coup de coussin qu'il venait juste de me donner dans la tronche et qui avait juste déclaré la guerre. J'étais donc partie au quart de tour, me redressant, attrapant un coussin au passage pour le mitrailler de coup. Je le tapais un peu partout et je devais avoir l'air ridicule, mais ce n'est pas grave hein, je pense qu'il y a pire que moi, non ? Au moins, je tapais jamais au même endroit du coup, il se trouvait dépassé et À MOI LA VICTOIRE ! Pour affirmer le truc, je me mettais debout sur le lit, l'air conquérante au-dessus de lui. J'arrêtais finalement quand l'ennemi ne bougeait plus pour lui demander s'il était toujours vivant. Sauf que c'était une feinte et que les mains d'Alex vinrent attraper mes jambes pour me faire tomber sur lui. Je laissais échapper un petit cri de surprise, me retrouvant désormais à califourchon. « Tu peux pas te débarrasser de moi comme ça, Hamilton » s'exclame-t-il après s'être redressé. Son visage très proche du mien, j'avais juste envie de tendre les lèvres pour l'embrasser, mais, je me devais d'être plus forte que ça. Alors, je lui collais un coup de coussin en pleine tête genre "cause toujours, tu m’intéresses !". Je partais en courant et en riant du lit, me trouvant désormais debout au milieu de la pièce avec un large sourire. « Allez, attrapes-moi si tu peux ! » m'exclamais-je en brandissant mon arme et en faisant des pas de course en "sûr place" pour faire genre, j'me prépare.

Non mais c'était une forme d'acharnement à ce niveau-là, clairement. Et même que du coup, je la laissais faire parce que je n'avais clairement aucune chance de la battre. En fait, c'était de la stratégie et du coup, quand elle commençait à faiblir, bim! j'attaquais à ce moment là. Et du coup, quand elle cherchait à savoir si j'étais mort, hop! j'agissais. Et elle se retrouvait à califourchon sur moi et je m'étais redressé, le visage tout proche du sien. En fait, si je m'avais écouté, je l'aurais embrassé immédiatement. Mais non, pour une raison qui m'échappe, je ne l'avais pas fait... et je le regrettais. En fait, j'aurais pu le faire... mais elle m'avait foutu un coup de coussin dans la gueule et s'était mise à m'échapper. Genre, courant en dehors du lit, me provoquant pour que je la rattrape. Un peu comme dans les cartoons totalement déjantés. Mais là, tout ce que je voulais, c'était son bonheur et non son malheur. Comme quoi, si le pattern ressemble, il n'en est rien des motivations. Assis sur le lit, je la regardais complètement excitée, une vraie pile électrique. « Tu veux pas jouer à ça... Parce que crois moi que si je t'attrape... je vais te faire ta fête » Mine de rien, on était pas dans une villa de plusieurs milliers de mètres carré, non. C'était une chambre d'hôtel comme les autres avec un peu d'espace oui, mais elle ne saura pas m'échapper. Alors je m'étais redressé et hop, j'étais sur mes deux pieds, commençant ma folle poursuite pour attraper Alaska. Et ouais, je ne comptais pas échouer sur cette mission.

J'avais envie de jouer du coup, c'était un peu de sa faute parce que c'était lui qui nous avait lancés et aussi parce que j'étais vraiment excitée par notre séjour à Los Angeles. J'étais bien avec lui, j'étais heureuse et j'espérais au moins que ce soit réciproque. J'aurais pu lui sauter dessus et l'embrasser pendant des heures. Ce n'était clairement pas l'envie qui m'en manquait, mais je lui avais donné un coup de coussin. Je crois qu'il y avait un peu de peur derrière tout ça. Peur de me lancer une nouvelle fois avec lui et de me prendre une nouvelle fois un mur. Alors je lui échappais, me mettant à courir dans la chambre pour finalement m'arrêter, le regardant pour le provoquer un peu. « Tu veux pas jouer à ça... Parce que crois moi que si je t'attrape... je vais te faire ta fête » s'exclame-t-il en me regardant, toujours assis sur le lit. Doux Jésus. Les papillons de mon estomac s'excitent. Ce que j'aime, quand il est comme ça. Il se levait lentement avant de se ruer à ma poursuite. Je riais, sautant un peu partout pour lui échapper, j'en avais une pointe d'excitation dans l'estomac. Et puis finalement, je lui sautais dans les bras. Mes jambes encerclant sa taille et mes bras entourant sa nuque. J'étais à bout de souffle, mais je venais tout de même coller mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser langoureusement, ma langue venant caresser la sienne. J'avais envie de lui, je voulais qu'on se laisse aller tous les deux. « Fais-moi l'amour Alexander Strudwick » Et j'veux qu'il le fasse comme jamais, qu'il me montre à quel point il est heureux de me retrouver.

L'embrasser, c'était pas pour maintenant. Non, après un coussin dans la gueule et une Alaska qui galope comme une brebis pour échapper à mon emprise, autant dire que ça allait être compliqué. Mais bon, je me laissais prendre au jeu, l'avertissant pour le coup que si je la rattrapais, elle allait passer un sacré quart d'heure. Une fois en dehors du lit, je me mis à la poursuivre pendant plusieurs minutes, clairement infatiguable Hamilton. Et puis à un moment donné, sans que je ne comprenne le pourquoi du comment, elle venait me sauter dans les bras, m'embrassant à pleine bouche et sans aucune retenue. Mes bras venaient retenir ses jambes alors que je l'embrassais avec la même envie qu'elle. Bordel, je perdais toute notion, j'avais des papillons dans l'estomac et là, c'était pire quand elle me demandait de lui faire l'amour. Sans la lâcher, continuant de l'embrasser, je l'emmenais avec moi jusqu'au lit où je la fis basculer, venant me mettre au dessus d'elle. « D'accord » Oui, j'acceptais de faire l'amour, le truc qu'elle ne cessait de me demander et que je disais oui, mais en pensant "coucher". Non, là clairement j'avais envie de sentir la connexion entre nous, le regard lié, yeux dans les yeux. Et ouais, je voulais tout ça et je n'allais en aucun cas être la bête qu'elle pouvait connaitre.

Je venais à lui sauter dans les bras, coupant court à notre course-poursuite dans la chambre d'hôtel. Je suis humaine, je suis une personne dotée de sentiments. J'en ai pour Alexander, des très forts même. Et même si je lui résiste depuis quelque temps déjà, depuis notre rupture il y a maintenant un mois et demi, je ne pouvais le faire plus longtemps. Il fallait que je cède, parce que j'en avais envie, le besoin. Mes jambes entouraient sa taille tandis que mes bras trouvaient leur place autour de sa nuque. Je l'embrassais à en perdre la tête avant de me retrouver allongée sur le lit. « D'accord » Et voilà que mon cœur se mettait à tambouriner dans ma poitrine. Il va me faire l'amour. Pour de vrai ? Je me perdais dans son regard sombre et enivrant, un sourire aux lèvres. Mes mains glissaient sous son t-shirt, caressant sa peau, remontant encore et encore pour finalement passer le tissu au-dessus de sa tête et le faire tomber par terre. Je l'attirais une nouvelle fois à moi pour l'embrasser doucement, glissant mes mains dans ses cheveux, profitant au maximum de l'instant, de lui, de son odeur, de ses caresses. « Tu me manques... » lui chuchotais-je contre ses lèvres en le regardant dans les yeux.

Sentant d'un coup son corps sur le mien, ses lèvres contre les miennes et même sa langue jouant avec la mienne, c'était clairement le paradis. Oui, j'attendais ça depuis un moment maintenant et c'était enfin le moment. Alors j'en profitais, répondant à son baiser avec toute l'envie que je pouvais transmettre, la dirigeant vers le lit où je l'allongeais. D'ailleurs, elle me demandait de lui faire l'amour et.. ouais, j'acceptais, totalement même. Très vite, mon t-shirt se trouvait sur le sol, en compagnie de nos affaires dans les valises. Et puis on se remettait à s'embrasser sans se précipiter, tous les deux allongés. Ses mots, si peu nombreux, avaient cependant un impact réel sur moi. Je lui manquais et bordel, ça faisait du bien de l'entendre me dire ça. Mon coeur battait la chamade, clairement et je n'avais aucune envie de le calmer. C'était une bonne excitation et j'avais hâte d'aller plus loin dans notre tête à tête. « Tu me manques aussi.. » disais-je avant de l'embrasser doucement, une nouvelle fois, avant d'y aller plus franchement. Je me redressais ensuite pour lui retirer ce qu'elle avait sur le dos, lui laissant son soutien-gorge, qui restait une autre manoeuvre pour le coup. Une fois qu'il rejoignait mon t-shirt, je me penchais vers elle, glissant mes mains dans les siennes pour aller entrelacer nos doigts ensemble et je l'embrassais, encore, me lassant pas une seule seconde de ses lèvres liées aux miennes.

Je le débarrassais de son t-shirt, le faisant tomber au sol. J'étais sous lui, excitée par ce que nous nous apprêtions à faire, stressée aussi de remettre ça avec Alex. Mon regard se perdait dans le sien à chaque fois qu'il le croisait. Je l'embrassais aussi et j'étais certaine de pouvoir faire cela pendant des heures malgré la fatigue. Je voulais que cet instant dur une éternité. On y allait doucement, on prenait notre temps et ça faisait un bien fou. Alex me manquait, je ne pouvais pas le nier et d'ailleurs, je le lui avouais de la manière la plus simple qu'il soit. J'espérais qu'il aimait avoir autant d'effets sur moi, j'espérais aussi en avoir sur lui. « Tu me manques aussi.. » Pas le temps de réagir qu'il m'embrasse à nouveau, s'excitant un peu plus pour le coup. Je l'aidais à retirer mon t-shirt, frissonnant quand ses doigts entraient en contact avec ma peau. Puis, il vint attraper mes mains, y enlacer nos doigts. Je les serrais fort, aussi fort que ce que je pouvais ressentir à l'heure actuelle. Je lui rendais son baiser avec plaisir avant d'échanger les rôles, lui sous moi. Je déviais mes lèvres dans son cou tandis que mes mains défaisaient sa ceinture et le bouton de son pantalon. « Tu as de quoi te protéger ? » lui soufflais-je entre quelques baisers sur son torse. Autant poser la question maintenant, s'il n'a rien, nous ne pourrons pas le faire, alors vaut mieux couper court maintenant plutôt que dans cinq minutes.

L'idée d'être de nouveau intime avec Alaska était quand même assez stressant mais tout de même excitant. J'veux dire, on a passé quand même plus d'un mois et demi sans rien faire tous les deux et là... et là on y était. On se déshabillait et puis on se laissait aller sous les caresses. Se redécouvrir, voilà le but principal de la manoeuvre. Du coup, on y aller à notre rythme, doucement mais sûrement. Les vêtements tombaient un à un, et entre deux paroles, elle venait me retirer mon t-shirt. Et puis je prenais ses mains, entrelaçant nos doigts tout en l'embrassant. Mon corps collé au sien épousait ses formes à la perfection, comme si nous étions faits l'un pour l'autre. Elle changeait nos positions, se mettant alors au dessus de moi, me poussant à être sur le dos, allongé sur le lit. Ses mains s'occupaient de défaire mon pantalon et ses lèvres.. et bien ses lèvres, elles étaient sur mon torse à déposer des baisers vraiment agréables. Et puis la question piège. Enfin, pas si piège que ça, vu ce qu'elle disait avant le départ. On allait avoir aucune barrière. Et forcément, j'avais prévu le coup. « Dans ma valise... j'ai.. j'en ai pris quelques uns » Vaut mieux prévenir que guérir non. En fait, j'avais eu un débat avec moi-même pendant plusieurs dizaines de minutes quand j'ai fait ma valise et au final j'avais cédé. « Dans la pochette intérieure » Si jamais elle voulait aller les chercher elle-même.

Nous allions passer à l'étape supérieure. Bien ou pas bien ? Aucune idée, je ne répondais plus de moi, c'était terminé. Je me poserais des questions cette nuit quand il dormira paisiblement et que je n'arriverais pas à trouver le sommeil. Je me rendais compte que ce n'était pas aussi facile que je l'aurais pensé, que c'était beaucoup plus stressant dans mon souvenir. Est-ce que notre rupture nous avait fait du mal ? Je ne pense pas, je crois surtout qu'elle nous aura remis à notre place. Je n'arrivais pas à décrocher mon regard du sien, sauf peut-être pour regarder son torse parfait après l'avoir débarrassé de son t-shirt. Nos mains les unes dans les autres, nos lèvres qui s'embrassent, nos corps qui s'épousent à la perfection. C'était étrange de remettre ça, mais en même temps, cela faisait un bien fou. Jusqu'ici, j'étais bien avec lui, plus qu'à espérer que ça dur. J'inversais finalement la situation, déposant des baisers sur son torse, commençant à m'attaquer à son pantalon. Je n'avais pas d'autre choix que de lui demander s'il avait de quoi se protéger. Mes lèvres avaient donc quitté sa peau pour venir au-dessus de son visage. « Dans ma valise... j'ai.. j'en ai pris quelques uns » Je secouais la tête de haut en bas. D'accord, dans la valise. « Dans la pochette intérieure » Okay, je bouge mon cul. Je le quittais quelques instants pour déposer deux capotes sur la table de chevet. On sait jamais. Quand je revins vers lui, j'en profitais pour le débarrasser complètement de son pantalon, il en avait clairement pas besoin pour la suite. En vrai, j'étais vraiment stressée... J'avais l'impression que l'on s’apprêtait à le faire pour la première fois, c'était stupide. Je revenais sur lui, venant chercher ses lèvres une nouvelle fois pour l'embrasser. Je ne sais pas si je dois lui dire que ça me préoccupe... « J'ai l'impression que ça fait une éternité... » lui confiais-je doucement en caressant sa joue du bout des doigts.

Je ne sais pas si c'était le bon moment ou pas, mais il était clair que la situation était déjà bien meilleure qu'à l'hôpital pour le coup. Sachant qu'elle en avait envie tout autant que moi, il était évident que nous n'étions pas assez forts pour résister durant tout le séjour. Alors on avait cédé et on se retrouvait tous les deux sur le lit. Je lui indiquais où se trouvaient les préservatifs dans ma valise, puisque bon, on allait quand même passer à la vitesse supérieure et qu'il était important de se protéger. Donc ouais, dans ma pochette intérieure, elle saurait les trouver. Elle s'y dirigeait du coup pour attraper ce qu'il nous fallait et puis les déposait sur la table de chevet. Ouais, deux capotes, sait-on jamais que l'envie soit encore là une fois qu'on avait terminé. Puis voilà que je me retrouvais sans pantalon, le vêtement rejoignant ses amis sur le sol et elle revenait sur moi, m'embrasser amoureusement. Autant dire que j'aimais la tournure des choses et j'avais aucunement envie que ça se passe autrement. « Tellement.. c'est si bon de t'avoir près de moi » Je glissais ma main dans ses cheveux, remettant ses mèches derrière les oreilles avant de m'emparer une nouvelle fois de ses lèvres, une main dans sa nuque. Puis doucement je glissais mes doigts le long de sa colonne vertébrale et puis je m’attelais à défaire son pantalon à elle aussi. Le bouton dans un premier temps et puis je commençais à le faire glisser le long de ses fesses, ne pouvant aller plus loin.