they are crazy, those two (maxym)

La regardant de haut en bas, il se dit, de suite, qu'il lui faudrait un prénom indien. Histoire de bien accorder son statut de princesse. Mais voilà, difficile de réfléchir. Et même sobre, il aurait du mal. Il n'est pas calé en noms propre indien. Tu as le droit de choisir ton prénom ! Ouais, c'est beaucoup plus facile, de cette façon, quand même. Le voilà ensuite, devant le panneau, réalisant qu'ils ne sont, qu'à quelques pas de leur hôtel, prévu pour leur soirée karaoké. Et voilà qu'il a la mauvaise idée de proposer à Maxym, qu'elle monte sur son dos. Il n'est absolument pas en état. Maintenant, comment retenir la jeune femme ? Impossible. Il rattrape ses jambes, une fois qu'elle est sur son dos et le jeune homme commence à prendre le chemin de leur hôtel mais pas aussi vite qu'il le voudrait. T'as pas trop forcé avant le début des fêtes, toi ? Oh.. Non, ce n'est pas méchant, juste tentant à sortir cette stupidité.

Vu comme finissent chacune de leurs soirées, ils prévoient d'avance un endroit où s'échouer quand l'alcool a gagné sur leur sang. Ils sont sérieux, vous voyez. Surtout que Maxym n'a ni envie d'abimer sa voiture, ni son corps. Ni son petit Isaac. Qui lui renvoie la balle pour le prénom indien. Se mord l'intérieur de la joue, réfléchit. C'est pas simple de se rappeler d'un prénom qu'on connait. « Hum.... Alaknanda ! Ca veut dire parfaite. Ca me correspond carrément. » Petit sourire fier, et elle se met à rire. Mais Maxym ça lui va mieux, quand même. Une Maxym sur le dos d'un jeune dunster un peu fatigué. « T'es pas super fringuant comme poney.. » On a connu plus vif. Moins alcoolisé aussi. Enfin, c'est surtout mieux que ses pieds fatigués, et demoiselle aime bien sa place de portée. « Hé ! » Petit coup de pied, se tortillant comme elle peut pour lui donner. « C'est toi qui a perdu du muscle ! » Je préfère cette version. « Allez courage, on y est presque ! »

Alaknanda.. répète-il juste après elle avan de savoir la sgnification. Du moins, ce qu'en dit la jeune femme. Il hausse les épaules d'une petite grimace mais bon, faut avouer quand même que son amie a tout pour elle. Physiquement parlant car psychologiquement... C'est une autre histoire. Rooh. Cite moi un de tes qualités ! Juste pour vérifier sa perfection. Et parce qu'il ne contrôle pas ses lèvres et qu'il parle, pour rien dire. Là voilà sur son dos. Une mauvaise idée, dans cet état. Il tente d'aller vite mais, ça ne marche pas vraiment. Pour la faire taire sur ses propos, il saute légèrement sur place. Et rigole. Alors, nous sommes tout les deux, à plat ! Voilà, deux fautifs. C'est mieux. Il continue sa traversée jusqu'à être devant l'hôtel. Tout le monde descend ! En gros, vite qu'il retrouve son dos.

Déjà, oublions la modestie, c'est pas pour elle ce mot. C'est pas de sa faute, on lui dit depuis qu'elle est gamine qu'elle est parfaite. Belle, intelligente, et qu'elle peut avoir tout ce qu'elle veut, juste quand elle le désire. Alors forcément, on finit par le croire, surtout quand on devient bleu. Sa rupture lui a donné un petit coup à l'ego, un ego qu'elle essaye de retrouver au fur et à mesure de sa remontée. Qu'elle reconstruit. « T'arrives même pas à en trouver une ?! » Gronde un peu. « Je suuuuuuis... carrément habile avec des talons. » Se met à rire devant cette qualité si futile, surtout qu'elle ne les porte plus depuis quelques minutes. Et que maintenant elle se plaint, et se fait porter. Pousse un petit cri quand l'homme saute, secouant du coup la pauvre brune. « Tu vois que t'as encore de l'énergie ! » Juste surement pour faire des conneries. « Déjà? » Oui déjà, y a l'hotel juste devant eux, la demoiselle quittant son dos dans une douceur toute relative. « T'aurais pu me porter comme une princesse jusqu'à la chambre. » Ca, c'est parce que j'adore râler. Rentre dans le hall, s'affale sur le bar de l’accueil. « Comme d'habituuuude. » L'index qui attends la clé. Les habitués quoi.

Isaac fit mine de réfléchir avant de secouer la tête. Ah je te pose la question ! Non, non, non, ce n'est pas à lui de trouver mais à elle. En fait, il ne se souvient même plus, pourquoi il lui a posé cette question, à vrai dire. Oula. Il fit une grimace, à sa réponse. En fait, il n'a pas l'air convaincu par sa réponse. Mais il ne dit pas plus, il vient seulement à la porter sur son dos, pour aller jusqu'à l'hôtel. Si tu me laisses souffler, un peu... Non mais, elle n'est pas si lourde mais, faut aussi voir son état, à cause de l'alcool. Cela fatigue encore plus ! Un rire sortit de sa bouche et Isaac arrive juste à temps pour prendre, vite la clé. Le premier qui arrive à la chambre ? Allez, une petite course ! Mais pourquoi, il doit ouvrir sa bouche ?

L'index qui attends. Trop longtemps. Quand l'anneau de la clé vient se pendre à son doigt, il ny reste qu'une infime seconde, le temps qu'isaac l'attrape. Laissant une Maxym qui réagit avec un délai de retard, se réveillant à la proposition non raisonnable du garçon. Faire la course ? Okay, toujours partante pour les idées foireuses. " Ascenseur interdit ! " Ils étaient au deuxième étage, c'était faisable. Et la demoiselle se met en route, sautillant sur ses pieds nus et bousculant deux-trois personnes. "Poussez-vous, urgence médicale !" Ce qu'il faut pas raconter comme conneries. Manque de se vautrer dans un tournant, et comme il est toujours devant, lui balance une de ses chaussures pour le ralentir. " Attaque Louboutin ! " C'est réglementaire, si si.

Rapidement, Isaac lui prend les clés de la chambre et propose, alors une course. Il hoche vivement la tête, étant d'accord que l'ascenseur est interdit. Cela ne compte pas, dans une course. La voyant partir, il la rattrape aussitôt, tentant de ne pas l'écouter car Maxym a le don de le faire rire. Sauf qu'il manque de tomber quand elle vient à dire, attaque Louboutin. Ouais, il tombe presque et elle le rattrape plutôt bien. Attention, devant toi !! Bon, il n'y a rien, devant elle mais c'est pour la freiner et qu'il puisse la rattraper. Mais c'est qu'elle court vite même en ayant pas mal bu. Pardon, pardon... Excusez-moi ! Cette fille s'est échappé de l'asile ! dit-il aux passants pour qu'on puisse le laisser passer. Vite, vite, vite.

Maxym se marre, on entend son rire se perdre dans les couloirs. Elle a besoin de ça. Pour Ricardo, pour Antwan, pour ces hommes qui s'amusent avec son cœur trop plein. Elle a besoin de juste lâcher prise, de courir comme une imbécile, larguant ses chaussures, les balancant sur Isaac qu'elle rattrape. « HEIN ? Quoi ? » J'me suis stoppée, comme si un obstacle imaginaire s'était placé sur ma route. Blonde va. Tu perds ton avance. Avance logique, j'suis quand même plus sportive que toi mon brave. Mais ca m'empêche pas de me faire stopper par un mec qui s'est arrêté en entendant Isaac. « MAIS POUSSE-TOI ! » Le pousse un peu violemment, tandis que le garçon passe à côté d'elle. « Il m'a volé mon sac ! » Qu'elle hurle en le montrant du doigt. Y a pas de règle.

Maxym ne peut s'empêcher de pouffer carrément quand elle l'entend avec ses excuses. Ils en racontent de ces conneries ces deux-là, j'te jure. Les clients de l'hotel doivent les prendre pour des cinglés, à courir et hurler tout un tas de choses auxquels personne ne croit. Sauf une fille qui trouve ça intelligent d'essayer de la bloquer. Isaac passant alors devant elle, approchant dangereusement de la chambre. Une insulte plus tard, Maxym grogne des : « Mais pousse-toi, tu vois pas qu'il raconte n'imp ? » Idiote que tu es la blonde. Il va gagner. Et ca c'est même pas envisageable. « Aaaaaah.. » Ouais, cri de douleur simulé merveilleusement bien, et une McAllister qui se laisse glisser sur le sol, en se tenant la cheville.