Family Time. PV.

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Malachy & Bonaventure

« Je suis venu parce que je ne suis qu’un crétin voilà pourquoi ! Je m’étais dit que pour une fois, nous pourrions avoir une conversation sympathique, apprendre à mieux se connaître. Putain c’est trop demandé que d’avoir une putain de famille aimante ? Non, il faut que je me coltine un cousin qui préférait se couper les deux mains que d’avoir un échange avec moi et une demi-sœur qui si cela la servait, pourrait m’écraser comme une merde »s’écria-t-il en commençant à faire les cent pas dans la chambre de Malachy. « C’est trop demandé que de pouvoir juste passer un moment de camaraderie avec un membre de ma famille ? A moins que pour toi aussi je sois quantité négligeable ? » poursuivit-il avant de s’occuper la bouche quelques instants.

« Et tu sais quoi ? Ouais j’ai couché avec quelqu’un ce mois-ci et j’en suis pas fier parce que j’aime pas coucher pour coucher. Tu vois, ça m’a pas troué le cul que de te parler de ma vie sentimentale. Sérieusement, par moment, je me demande si tu te causes à toi-même ou si tu te saoules dès que tu croises ton regard parce que ça te fait une vie sociale » marmonna Bonaventure avant qu’il ne se laisse choir sur le lit de son cousin. Il s’en voulait déjà de son esclandre mais il en avait marre d’avoir une famille en apparence. « Je suis désolé… C’est juste que tu es ce qui se rapproche le plus pour moi d’un frère… Je ferais mieux de partir ! T’inquiète, je te rembourserai la bouteille » lui dit-il tout penaud. Il devait bien avoir un coin quelque part où il pourrait continuer de picoler comme un trou sans emmerder le monde.

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Couzins
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Maly resta assit sur le sol à fixer Bona' lancer dans son monologue dépressif et martyr d'une famille décomposé. L'intérêt de Maly était à zéro, il en avait un peu rien à faire de son monologue à vrai dire. Il buvait tranquillement, regrettant l'époque où personne ne venait lui raconter ses malheurs, et où il n'avait pas de malheur. Une époque très lointaine maintenant. Une fois qu'il eut finit de pleurer sur son sort, Maly lâcha un soupire. «T'as pas choisit le bon O'Leary si tu veux un frère. Je te rappelle que ça fait huit ans que je n'a pas adressé la parole à un des membres de ma famille, et toi tu débarques pour me raconter ta vie. Alors d'accord, je veux bien écouter ta vie. Je veux bien faire semblant d'être une bonne personne. Mais ne t'attends pas à ce que je te raconte quoi que ce soit de la mienne. Je ne suis ni assez alcoolisé, ni assez dépressif pour ça.» Il se leva lentement, pas pas qu'il était bourré loin de là, juste parce qu'il était dans le mode : colère froide. Si Bona' continuait, ça ne serait pas le gentil cousin un peu taciturne, ça serait l'affreux Maly qui se jetterait sur lui pour lui refaire le portrait. «C'est bien. Je sais qu'au moins t'as pas oublié comment on baise.» C'était méchant, et vulgaire. La limite à ne pas franchir se trouvait juste devant Bona'. «Maintenant que t'es venu pleurer sur ta vie, et que tu m'a fais la morale sur la mienne, dont soit dit en passant tu ne sais absolument rien, je te ne retiens plus.» Maly n'avait aucune envie que Bona' traîne d'avantage dans les environs. Il détestait parler de lui, de religion, de sa sexualité, mais il supportait d'autant moins les jugements et les réprimandes. Il se détestait suffisamment pour ne pas avoir à subir les commentaires des autres. Voilà aussi pourquoi il était si insupportable. Il se tenait à côté de la porte, invitant Bona à foutre le camp de chez lui de façon implicite. « C'est toi qui à l'alcool mauvais.»

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Malachy & Bonaventure

Finalement, la soirée était partie en couille et une fois de plus, Bonaventure s’était brouillé avec Malachy. Il ne comprenait pas vraiment son cousin et surement ne le comprendrait-il jamais. C’était au-dessus de ses compétences surtout que le blondinet était passé maitre dans l’art de se cacher. « Ouais, je crois que je finis par le comprendre »soupira le métisse. Il s’était trompé sur tellement de personnes ces derniers temps -surtout sur sa famille. Bonaventure aurait aimé être un ami pour Malachy mais ce dernier ne faisait que le repousser. Il ne cherchait pas une page de journal intime, il voulait de l’échanger mais son côté donneur de leçon hérissait le Mather. Il ne pouvait pas changer non plus. Dans le fond, c’était une impasse et on retrouvait bien là, les limites de leurs relations : à savoir nada, aucune. Ils n’étaient pas amis, ils étaient juste de la même famille. Et encore, Bonaventure n’était qu’une pièce rapportée. L’air plus misérable qu’autre chose, Bonaventure se releva et s’approcha de la porte de la chambre de Malachy. « Je voulais juste être un ami Malachy et non un ennemi mais tu as raison, l’alcool ce n’est pas pour moi » marmonne-t-il avant de quitter les lieux et la Mather House sans pour autant avoir rendu la bouteille. L’alcool le rendait mauvais ? Tant mieux, comme ça, il oublierait peut-être que par moment, il était juste trop bon, trop con.

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Couzins
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Maly détestait parler de lui, ou de sa vie, de ce qu'il ressentait ou non. C'était pas forcément un être fier, mais en tout cas, il était vraiment secret. C'était ses secrets qui le bouffaient de l'intérieur, et cette fois-ci il essayait de trouver la meilleure façon de s'en sortir. Mais il ne pouvait pas supporter Bonaventure. Tout comme il ne supportait pas Camille. Ils étaient là, avec leurs leçon, leur moral bien droite, sans pouvoir réellement comprendre quoi que ce soit de ce que Maly pouvait être. Il n'aimait pas parler, et Bona lui posait des questions, directes, sans détour, très gênante. Tout comme Camille lui renvoyait en pleine face ces faiblesses et ses erreurs. C'était insupportable pour le blond. Etre mit face à ce qu'il était, était plus insupportable que de garder ses petits secrets avec lui. Mais quelqu'un comme Bona' ne pouvait rien comprendre. Il se contenta de le regarder sans lui adresser un seul mot. Peut être que Bona' voulait vraiment établir une relation avec lui, mais pouvait-il comprendre quoi que ce soit? Maly le laissa partir sans le retenir, au début. Mais comme à chaque fois, la solitude calma ses nerfs, et sa conscience qui avait prit en ampleur ses derniers temps ne lui ficha pas la paix. Il rattrapa Bona' à mit chemin entre sa chambre, et l'entrée de la Mather. «Rends moi ma bouteille!» Il attendait que Bona' s'arrête, mais à vrai dire... «T'es chiant.» Maly, ça non plus ça aiderait pas. Il le pensait, mais c'était compliqué pour Maly de s'excuser, ou de dire à quelqu'un à quel point il tenait à la personne. «Tu n'es pas un ennemi. T'es mon cousin. Et je suis désolé que ça soit aussi compliqué et désagréable d'être dans la même pièce que moi. Je n'ai pas besoin d'un ami. J'ai besoin d'un frère, et désolé pour toi, mais tu es ce qui y ressemble le plus en ce moment.» Pas sûr que Bona' en ai quelques choses à foutre. Maly parlait souvent plus vite qu'il ne réfléchissait, et son côté impulsif était souvent source de problèmes.

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Malachy & Bonaventure

Bonaventure n’aimait pas s’imposer vis-à-vis des autres. C’était plus fort que lui, il avait l’impression de n’être à sa place nulle part. Peut-être est-ce une conséquence de son adoption mais mise à part sa famille, on lui avait toujours fait comprendre que s’il était là, c’était pas un heureux concours de circonstance. Aussi, être rejeté pour ce qu’il était, pour sa couleur de peau ou pour toute autre raison débile, était devenue pour lui une habitude. Aussi, ne cherchait-il pas la bagarre. Il avait dépassé les bornes avec Malachy, il assumerait plus tard. C’était sûrement injuste d’être traité de la sorte car après tout, il n’avait fait que poser des questions qui à ses yeux étaient innocentes. Il ne se doutait absolument pas des secrets que lui cachaient son cousin. Non, il avait juste eu envie de parler de tout et de rien, d’échanger avec quelqu’un. De se sentir proche d’un membre de sa famille.

Il était presque sorti de la Mather House quand Malachy le rattrapa. Pour la bouteille. « Ah excuse-moi, je pensais te la rembourser plus tard » marmonna-t-il en lui tendant, pensant que c’était là le sujet de son revirement mais visiblement son cousin n’en avait pas fini avec lui. « Y a que toi pour penser que c’est désagréable tu le sais ? » crut-il bon de lui signaler non sans afficher un léger sourire. « Cela me va ! Je suis prêt à relever le défi mais promis, pas de questions personnelles, j’ai retenu la leçon » ajouta-t-il en levant les mains en l’air. « Tu savais qu’une fois, avec ma prothèse, j’avais fait entrer de l’alcool à une fête ? »lâcha-t-il l’air de rien comme pour renouer le dialogue entre eux. Certes, il y avait toujours une part de lui qui était blessé de son comportement mais pour une fois, Bonaventure avait envie de dire « ta gueule » à son côté rancunier.

electric bird.

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Couzins
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Mais c'est toujours compliqué d'échanger avec Maly. Ce mec il parlait de tout et n’importe quoi, tant que ça le touchait pas. Faut dire qu'il parlait pas de son taff, ni de ses préférences, du coup il y avait une myriade de choses dont il ne pouvait parler. Il venait de rattraper Bona' son cousin, et lui dire certaines choses qu'il pensait, mais qu'il disait rarement. Il leva les yeux aux ciels. «Je ne dis pas ça pour me faire mousser. Crois moi, on m'a dit plusieurs fois que j'étais une plaie.» Suffisait de voir à quel point Camille lui avait demander de foutre le camp de sa vie et de ne plus jamais lui reparler. Bon, il avait rien fait de ça, c'est vrai, mais ça n'empêche pas que Camille l'a dit et penser. Il lâcha un soupire. «Désolé, c'est pas non plus la grande forme en ce moment.» Il était d'humeur un peu plus massacrante qu'à l'habitude, normal, ça faisait quelques temps que sa tête réfléchissait trop, et c'était jamais bon pour un Malouche. Maly le regarda bizarrement. «Je veux même pas savoir comment, ça doit être un truc malsain ton histoire.» Maly lui fit un petit sourire, histoire de lui indiqué que c'était un peu pour le taquiner. L'irlandais commença à marcher en direction de sa piaule. Quoi? Maly aime sa chambre. Maly aime son petit cocon où personne n'entend rien. Non il est pas parano, mais il pourrait le devenir à force.

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Malachy & Bonaventure

"Bah je dois avoir un côté masochiste caché quelque part sous ma tignasse" rétorqua Bonaventure en haussant les épaules. Au moins, Malachy disait clairement les choses, il tournait pas autour du pot. Avec lui ça passait ou ça ne passait pas... Bon, il se prenait souvent des murs ou des parpaings dans la tronche mais au final, tant pis, il assumait. Le métisse avait un tel besoin de reconnaissance et d'affection que le peu que voulait bien lui donner son cousin serait suffisant. Ce dernier s'excusa et Bonaventure hocha la tête pour lui dire qu'il comprenait. Après tout, il était venu ici pour se plaindre sans vraiment prendre en compte du moral de Malachy. Dans l'histoire, il était le plus fautif des deux mais le métisse était prêt à saisir cette seconde chance avec pour but évident de distraire le blondinet de ses tristes pensées -mais ça, sans chercher à en connaitre leur origine. "Tout de suite un truc louche ! C'est super pratique pour planquer des choses et quand tu as les mains prises bah... ça te fait un rangement ! Je suis un meuble IKEA à moi-tout seul" déconna Bonaventure en suivant son cousin jusqu'à sa chambre. Oui, de l'alcool + besoin de se changer les idées = un Bonaventure en mode connerie. "Faut bien voir le côté pratique d'une prothèse ! Et puis, je suis certain que tu as du en voir des trucs plutôt louche à la Mather House... Ta confrérie est renommée pour cela" le taquina-t-il en restant sur un sujet neutre. Léger.

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Couzins
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Non non, t'inquiètes pas, il est pas planqué.

Maly lui adressa un petit sourire. Maly était chiant, et le pire c'est qu'il en avait conscience. Mais il était chiant parce qu'il ne voulait jamais rien parler. Camille le trouvait insupportable parce qu'il ne s'assumait pas, mais si il se contentait de ça, encore ça irait. Non il réagissait en vieux macho à deux balles, et il avait du mal à contrôler ça. Les vieilles habitudes ont la vie dure en ce moment. Si seulement il pouvait s'en débarrassé il serait peinard, mais on est pas encore là. «Bon, alors Ikea sera ton nouveau prénom. C'est moins long, c'est mieux.» Maly pouvait être déconneur aussi quand il voulait. Suffisait juste qu'il le veuille. Il roula des yeux en soupirant. «Je sais pas, je suis les trois quart du temps dans ma chambre à bachoter. Ou ailleurs. Alors les trucs louches, à part toi ici, j'en vois pas souvent.» Maly aimait sa chambre, en plus... Il y avait du whisky alors pourquoi sortir, enfin à part refaire les stockes des bouteilles voyons. «Je sais pas comment tu fais pour prendre les choses aussi bien.» C'est vrai que Bona ne semblait pas si enervé que ça envers sa demi-soeur ou son père. Il avait semblé plus concerné par la peine que cette nouvelle causerait à sa mère que par le ressentiment envers la trahison de son père. Et Maly avait du mal à comprendre. Bon je vous l'accorde, il y a une foule de chose qu'il a du mal à comprendre, il est un peu con sur les bords et en profondeur aussi le Malouche.

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Malachy & Bonaventure

« Si un jour tu me vois en train de poursuivre une personne en étant habillé de latex de la tête aux pieds… tu ne t’étonneras pas alors » rétorqua Bonaventure en prenant la donne avec humour. Le jeune homme avait un grand sens de la dérision. Il faut dire que l’humour avait toujours été pour lui, une réaction défensive. Il détournait les propos des gens, prenait les choses souvent à la légère mais c’était une façon personnelle de faire le dos rond. Là, pour le coup, il s’agissait simplement d’un trait d’humour. Il n’y avait rien de mal à se tacler soi-même histoire d’alléger une atmosphère. « Ikea ?! j’achète ! J’ai toujours su que tu avais du mal à dire mon prénom en entier ! » le charia-t-il gentiment toujours en restant en dehors de la sphère trop personnelle. On peut dire qu’il avait retenu la leçon et si Malachy faisait des efforts en ce sens, il n’allait pas se priver d’en faire. En somme, chacun faisait des compromis. Bonaventure leva les yeux au ciel ou plutôt au plafond. « Eh ben, ta conception des trucs louches doit être vachement limitée si elle se borne à ton humble cousin ici présent » ricana le métisse avant qu’il ne prenne une expression plus sérieuse. « Peut-être parce que je ne les prends pas bien mais que je sais dissimuler mon ressentiment. Je crois que j’aime autant que toi parler de mes sentiments ou de mon ressenti. Je sais pas, je pars du principe que ce serait donner trop de pouvoir sur moi à la personne en face. » termina-t-il par répondre. Chacun des deux portait un masque à sa manière, celui de Bonaventure était composé d’un sourire tout simplement. « Tu as autre chose que du whisky dans ta piaule ? »

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Couzins
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«Là tu serais vraiment bizarre, surtout si tu te pointes à la MH.» Fallait que les gens aient envie pour s'habiller en latex, pas une chose que le blond aimerait. Pis bon, c'est Maly lui faut son petit confort, sinon il est désagréable, comme tout le temps en fait. Maly avait de l'humour, tant que ça ne portait pas sur l'homosexualité, ou sa religion, ce qui limitait les choses évidement. «Arrête de m'emmerder, sinon ça sera "Bobo" ou Bobo le Balot. A toi de choisir. » Pis c'est vrai que Bonaventure c'était pas vraiment courant dans son bled. Maly aimait bien enquiquiner son petit cousin, oui petit il était plus jeune que Malouche le vieux louche. Il souriait gentiment. «T'es largement suffisant, un petit Quincy tout pur, si loin de chez lui, c'est louche.» Maly l'écoutait sérieusement. Et honnêtement il fut un peu déçu. A vrai dire, il avait imaginé son cousin bien plus sage que lui, mais au final, il était pareil que lui, pareil que sa famille. Et c'était pas forcément une bonne chose à vrai dire. Il en oublia presque la question de son cousin. «Je dois bien avoir une vodka planqué quelque part. Pour quoi tu veux autres choses?» Il fixait son cousin d'un air distrait. Il faut dire que Bona' avait raison, il devait arrêter les secrets. Mais c'était compliqué, il ne fallait pas le dire à la mauvaise personnes. Et puis par dessus tout, le dire, revenait à rendre ça réel, lui qui essayait désespérément de faire comme si il était "normal". PIs le blond sortit un truc sans prévenir personne. « J'ai eu pas mal de relations, mais pas beaucoup qui comptaient vraiment. Celles là ont mal finies. Tu me diras ça finis toujours mal, puisque ça se fini. Mon ex veut plus jamais que je lui adresse la parole, et je suis presque sûr que rien que me voir ça doit lui peser sur les nerfs, et ça finit toujours en disputes quand on se croise. Toutes celles qui comptent finisses ainsi. » Maly avait soigneusement éviter tout pronom sur les ex. Il ne voulait pas mentir, du moins si il pouvait s'en passer ça l'arrangeait. Laisser planer le mystère, laisser les gens déduire que ce sont des filles, c'est bien plus simples.

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