Family Time. PV.

Bonaventure errait depuis des heures sur le campus, sans but précis si ce n’est de sentir l’épuisement le gagner. Il n’en revenait pas : son père avait eu une liaison et Isabel était sa fille. Une fille biologique. Le métisse ne savait pas trop ce qu’il devait en penser. Pour lui, son père était un héros, un homme avec certes des défauts mais un héros tout de même. Pire, le couple que formait Gideon et Norah Weasley était un modèle pour leur fils. Or, tout avait volé en éclat en l’espace de quelques minutes. En l’espace d’une photo et de lèvres pincées. Isabel était une femme étrange. Du moins, elle lui avait donné l’impression de ne rien attendre mais en même temps, elle lui avait avoué la vérité. Bonaventure était totalement paumé si bien que sans le vouloir, ses pas l’avaient mené devant la Mather House où son cousin Malachy, à cette heure, devait se trouver. Il avait besoin de parler à quelqu’un et même si ce n’était pas toujours rose entre eux, Malachy était la personne idéale. Ils étaient de la même famille et il connaissait très bien ses parents. Lui, peut-être arriverait-il à démêler cette histoire pour lui donner un précieux conseil. De tout de manière, il ne tomberait pas plus bas ce soir ?!

Le Quincy poussa les portes de la Mather, en habitué des lieux. Beaucoup de ses amis appartenaient à cette maison alors il avait l’habitude de la fréquenter. Il trouva son cousin dans un des fauteuils du salon. « Salut »lâcha-t-il en se laissant tomber dans le fauteuil en face de lui. « Il faut que je te parle…tu as cinq minutes à m’accorder cousin ? »lui demanda-t-il en appuyant sur leur lien de parenté pour lui faire comprendre que c’était important, que cela touchait la famille.

Couzins
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Chose étrange, Malachy était un Mather, mais pourtant il n'était pas amis avec beaucoup de gens sa confrérie. Bon ça venait probablement du fait qu'il avait pas beaucoup d'amis tout court et qu'il fallait pouvoir supporter le gars, ce qui n'était pas le cas de la moitié des mathers. Il était tranquillement dans le salon, pour une fois qu'il sociabilisait avec le monde. A vrai dire, il aimait pas traîné dans le salon et voulait rentrer dans sa chambre, seul et isolé comme toujours ou presque. Il vit Bona' se pointer et commencer à lui parler. Il soupira, il détestait les conversations quand ça commençait par "il faut que je te parles", ça n'apportait jamais rien de bon. Il se leva, et regarda Bona'. «Viens, on va dans ma piaule.» Les conversations privées en plein milieu du salon, très peu pour lui. Tellement de gens partout suceptible d'entendre des trucs. Une véritable horreur. Il ne comprit pas l'allusion trop subtile de Bona' à la famille. Maly était un peu trop con pour comprendre certains sous entendus parfois. Maly n'avait confiance en personne, en même temps quand on cache des secrets, c'est dur d'avoir confiance en qui que ce soit. La vie quoi.