afraid of everything (scarlett)

Ouais bon, bien joué, Aaron. Non parce qu'en plus de faire peur, il se fait peur lui-même. Déjà, qu'il n'est pas super à l'aise, dans cette ville et avec toute chose qui font peur... Ouais, il a la chair de poule, maintenant. Pourtant, il ne peut s'empêcher de lâcher un petit rire, suivit d'un sourire, à la remarque de Scarlett. Il en hausse les épaules. Certainement. Ouais, on va dire ça. Mais... pas trop loin, d'accord ? En même temps, le jeune homme n'arrive pas à faire semblant. À faire semblant que c'est un homme, hyper viril, qui sera là en cas d'attaque de monstre. Non, parce que lui, c'est le premier à partir en courant !

Le grand Aaron, cet homme qui semble pouvoir controler n'importe quelle situation, se trouve dans une curieuse position en ce temps d'Halloween. Scarlett découvre que le mather n'est pas aussi sûr de lui qu'il le montre au quotidien. De quoi le rendre encore d'avantage attachant. « Quoi, ma présence ne te rassure pas ? » Moue boudeuse à l'appui, de la fille qui se vexe faussement de cette révélation. Enfin au moins elle a comprit que si les esprits les attaquent, ils étaient mals barrés, parce que le duo n'est pas des plus courageux. Peut-être qu'un peu de vodka aidera. Bouteille qu'elle attrape au passage, qu'elle tend à l'homme. « Allez boit, tu vas oublier que t'as peur ! » Parce que Strudwick elle, l'attrape par la main et l’entraîne dans les bois sombres.

Aaron a fait face à certains dangers, au cours de sa petite vie mais quand il s'agit de surnaturel... Vous pouvez être certain qu'il prend ses jambes à son cou et qu'il part dans la direction opposé. Non, il est un grand peureux, de ce côté là. Il arrive même, à se faire peur, tout seul. Mais, il ne risque rien, ici. Enfin, tout est prévu pour avoir peur mais c'est faux. C'est juste Halloween. Hein ? Faut dire aussi que tu fais flipper, en poupée.. Bon, là, il la taquine, surtout. Il attrape la bouteille et l'apporte à sa bouche, en même temps qu'il se fit entraîner par la jeune femme vers la forêt. Tu comptes me séduire en m'amenant loin de la civilisation ? Oh plaisantons, oui.

Scarlett a passé sa vie à avoir peur. De prendre des coups, de ne pas être assez parfaite pour ses nouveaux parents. Elle a peur des humains, de leur cruauté, beaucoup plus que des créatures surnaturelles. Déjà, parce que personne n'a jamais prouvé qu'elles existaient, et pour la scientifique qu'elle est, c'est une raison suffisante pour ne pas y croire véritablement. « Je croyais que t'adorais les poupées ? J'croyais te faire plaisir moi.. » Tête sur le côté, air trop mignon de chien battu. Ouais, Scarlett sait y faire, avec ses traits d'angelot. D'angelot qui traine le diable dans la forêt. « J'me dis que quand on sera perdu avec personne d'autre autour, t'auras pas trop le choix. » Léger rire, derrière ses lèvres closes. Fait quelques pas, puis, ses doigts se serrent sur ceux du garçon, trop fort. « T'as vu ça ?! » Elle a pilé, le regard grand ouvert qui guette tout autour.

Lui faire plaisir ? Cette phrase a le don de faire sourire, davantage, Aaron. Du genre, complètement. Oh mais je t'adore toi en poupée... T'es très attirante. Mais tu fais flipper, quand même. Certes, elle est vraiment attirante dans cette tenue mais depuis le film Entretien avec un vampire, il a du mal avec les poupées. Enfin, elles font flipper dans un sens. Pas dans le sens où il part en courant. Oula, on s'embrouille, non ? J'ai hâte qu'il n'y ait personne, autour.. dit-il d'un sourire en coin mais son visage change rapidement d'expression, quand il sentit la main de Scarlett puis ses paroles. Quoi, quoi ? dit-il en faisant presque un bond.

J'crois qu'après avoir vécu toutes les mésaventures de ces derniers temps, d'avoir été déçue par tant de gens, ça lui fait vraiment du bien à la Scarlett d'entendre ces mots. Même si c'est juste pour la séduire, avec quelques idées derrière, elle ne retient que le fait que ça panse deux-trois blessures. « Séduisante et flippante, ça me va comme adjectifs. » Qu'elle retient avec un petit sourire aux commissures des lèvres. Sourire qui s'écarte à l'entente de la suite de sa réflexion. Elle ne sait elle-même pas à quoi elle joue avec l'homme, et de toute façon, elle n'a pas le temps d'y réfléchir puisqu'Halloween frappe à sa porte. « Là ! » La voix de la rousse commence à porter, motivée par la peur. Serre encore d'avantage sa main. « LA ! » Son index désigne.. bah, du vide. Mais la demoiselle, elle, est bien sûre d'avoir vu quelqu'un se glisser derrière les arbres. « Y a quelqu'un, je l'ai vu. » Ou je deviens cinglée, au choix. « Là derrière l'arbre ! »

De toute façon, Aaron a toujours trouvé la jeune femme très attirante. Et ce n'est pas pour rien, qu'il essaye de la séduire. Par n'importe quel moyen. Bon, c'est certain que depuis leur dernière rencontre, il n'a rien tenté. Puisque le jeune homme a été en couple. Mais à l'heure d'aujourd'hui, il ne l'est plus. Donc, pourquoi pas ? Pourquoi, il ne tenterait pas quelque chose avec elle ? Puis, il sait bien que si tout deux passent ce cap, leur amitié restera intact. Enfin, il ne faudra pas qu'il se brûle les ailes, encore une fois. Aaron allait répondre mais il fit un bond, à cause de Scarlett. Il arque un sourcil, tentant de regarder là où elle désigne. Mais sa phrase suivante le frissonne. Mais y a rien ! dit-il en se voulant sûr de lui. Quelqu'un ? Derrière l'arbre ? Ouais bah.. Va voir, moi j'me prépare à courir. Ouais, c'est assez pathétique.. Ressaisis-toi ! D'ailleurs, il ramasse une branche, un bâton et il s'avance finalement vers l'arbre en question. Ouais, t'assures, Aaron.

Avec la rousse, ayez l'assurance que vos sentiments seront préservés. L'amour, c'est une espèce de maladie dont Scarlett essaye d'en éviter la contamination. Y a déjà suffisamment de problème quand on s'en tient à l'amitié, voyez. Ca sert à rien de s'attacher aux autres, ils finissent indubitablement par vous décevoir. L'avantage avec Aaron, c'est qu'elle n'attend rien de lui. C'est simple, pas douloureux, et elle s'amuse à son contact. La demoiselle est toujours mieux après l'avoir vu. « J'suis pas cinglée, j'te dis qu'il y a quelque-chose ! » Avale difficilement sa salive, lâchant la main masculine. « Euh.. hein ?! C'est toi l'homme, t'y vas ! » Genre il va la laisser là toute seule, il peut toujours rêver pour qu'elle le laisse faire. Bon, okay, elle qui est plutôt féministe, lui sortir le plan de l'homme qui doit être le plus courageux, ça lui ressemble pas mais ça l'arrange. D'ailleurs, il s'avance, armé d'un bâton. Scarlett est collée à son dos, ses doigts accrochés à son haut. « Sortez de là ! » Qu'elle essaye d'aboyer d'un ton menaçant au fur et à mesure qu'ils s'approchent.  

Aaron est pratiquement figé quand Scarlett pense avoir vu quelqu'un. Un étudiant ? Oh oui, faite que se soit un étudiant, ça serait tellement plus rassurant... Il tente de suivre le regard de la jeune femme mais lui, il ne voit absolument rien. Rah, il déteste ça ! Cette sensation de ne rien voir alors que votre compagnon est certain d'avoir vu quelque chose. Cela ne présage rien de bon. Il tente de faire marche arrière mais, ce n'est pas le rôle qu'il doit employer. C'est pourquoi, il ramasse un bâton et s'avance alors vers l'arbre. Y a quelqu'un ? Non mais cette phrase, elle est juste horrible. T'es sûre que t'as vu quelque chose passer ? dit-il en l'encontre de Scarlet alors qu'un bruit se fit entendre et Aaron fit un bond en arrière, malgré la jeune femme derrière lui. Mais le bruit, en fait, c'était une branche qu'il venait d'écraser. Il fit alors une grimace.

Toi tu seras le héros, et moi la pauvre demoiselle en détresse. Mon ego encaissera ce rôle, il le fera au nom de la peur qui me prend le ventre depuis tout à l'heure. Et si t'as pas la motivation nécessaire, moi derrière ton dos qui te pousse doucement, qui t'encourage à avancer jusqu'à l'arbre, ça devrait t'aider. Ou au moins t'empêcher de fuir en courant. « Si quelque-chose bouge, tape dessus. » Qu'elle lui souffle, agrippée à ses vêtements. « Bien sur que je suis certaine, y a quelqu'un qui se cache. » La preuve, y a un bruit. Bruit qui provoque un bond de l'homme, et du coup, une Scarlett qui se retrouve bousculée. Finit le cul dans les feuilles, misérablement. « Toujours aussi délicat ! » Qu'elle se marre en se relevant, s'époussetant tout en gardant un œil attentif à ce qui se passait devant. « Je suis pas folle, y a quelque-chose qui est passé pas loin. » Ouais, on essaye de se rassurer comme on peut.