And the beat goes on ◊ Royce

Un peu d'aide pour déblayer le chemin, elle cherche tout simplement l'excuse, le sujet de conversation qui la permettra de le faire attendre. Elle hausse les épaules « Un style hors du commun » Elle sourit, plaisante. Ariel file une nouvelle d'entre ses doigts, sa façon d'agir ne tardera pas à frustrer Royce qui lui demande clairement d'arrêter ça, qu'il n'a pas envie de courir, mais de se laisser tous les deux aller et profiter dignement de cette fin de soirée, ensemble. Les yeux levés vers lui, elle fixe ses traits de visage, la faiblesse l'envahit, elle n'a pas plus envie de filer une nouvelle fois entre ses mains. Impossible de toute manière, son corps se retrouve collé au sien, sens mains encerclant sa taille ses lèvres caressant sa peau. Comment réussir à prendre la poudre d'escampette quand son corps ne demande qu'un peu plus encore de tendresse? Ariel arrête son manège. Reposant son front contre son torse, elle passe ses mains dans le dos du jeune homme, le serrant un peu plus fort contre son corps, ce qui pourrait ressembler à un câlin, s'en est un. Ses mains glissent sous son t-shirt, ses doigts froids venant au contact de sa peau, elle caresse doucement son dos. Redressant son visage, elle croise le regard de Royce, son visage s'approche du sien, leurs lèvres s'effleurent avant qu'elle ne vienne les poser délicatement sur les siennes.

Je ne sais pas trop ce que voulait Ariel. Personnellement, je voulais juste m'amuser, passer du bon temps comme l'autre fois où j'ai passé un moment magique avec elle. Mais elle semblait distante et j'avais pas envie de la forcer à faire quoi que ce soit. C'est une fille adorable et j'ai pas envie qu'elle change. J'essayais tout de même de faire une petite approche et je la trouvais toute mignonne à me faire un câlin. Je serrais un peu plus son étreinte et lorsque nos yeux se croisèrent, elle effleurait mes lèvres des siennes et je n'hésitais pas une seconde à l'embrasser tendrement. Le baiser devenait plus sensuel et je me laissais bercer par les caresses de nos langues. Après quelques poignées de secondes à s'embrasser, je rompus le baiser en gardant son visage entre mes mains et je lui souris. Je ne vais pas t'embêter plus longtemps. On peut dormir ensemble si tu veux, juste dormir, je veux pas que tu t'imagines que je suis un mec assoiffé de sexe qui cherche une proie tous les soirs. plaisantai-je en me foutant moi-même de ma gueule car j'étais comme ça, mais plus avec elle. Je ne voulais pas. Je faisais un effort de malade car tout mon corps la désirait mais si je pouvais lui montrer que je la respectais et que je ne la considérais pas comme une fille facile, je devais bien faire ce sacrifice.

(Invité)