yellow girl (maxym)

J'avoue que ce n'est pas le meilleur des programmes.. dit-il assez amusé, tout de même. Alors, heureusement, que le jeune homme est revenu à temps. Par contre, une petite chose est resté dans son esprit. Tu fais du tricot, maintenant ? Wah, il s'est passé tellement de choses, depuis qu'il est partit. C'est comme être partit, depuis des années. Non mais c'est vrai, il ne l'imagine absolument pas, sur son fauteuil à faire du tricot. C'est drôle, dans un sens. Puis, il se laisse tirer par la jeune brune jusqu'à l'extérieur. Faudra quand même récupérer ta voiture, demain !

"Non mais.. " Maxym S arrête dans ses pas pour le regarder de travers, visiblement outrée. Au moins. " Je suis devenue si chiante que tu crois vraiment que je pourrais faire ca ?" Et ne t'avises pas d'oser me répondre par la positive. Je suis en couple d'accord, plus calme sûrement, mais pas encore complètement fini. "Tu m'emmènera ? Je t'ai fais échapper à plein de câlins de bienvenue, tu me dois bien ce service !" Petite moue suppliante, adorable. Dit ouiiiii.

Isaac hausse légèrement les épaules, d'un air, tout à fait sérieux. Mais il ne tient pas plus d'une minute avant que son sourire fasse son apparition. En fait, elle a encore du temps avant de faire du tricot. Disons que tu as encore du temps, devant toi. Bon, il continue de la taquiner mais que voulez-vous, c'est bien trop tentant. Il hoche, ensuite la tête avant de se raviser. Je n'ai pas de voiture, donc je t'accompagnerai en taxi. Il est seulement revenu depuis quelques jours, même pas une semaine et il n'a toujours pas la voiture qu'il avait avant de partir. Il est quand même gentil, ce Isaac !

« Les années passent mon petit ! J'suis déjà obligée de mettre de la crème anti-rides en prévention. » Si si j'vous jure, faut commencer à 25 ans apparemment, loose. Mais Maxym en plaisante, elle n'a pas vraiment peur du temps qui passe. La solitude, un peu plus. En espérant que dans quelques années elle sera toujours aussi bien entourée que maintenant. « T'arrives plus à te passer de moi, quoi. » Sourire rieur aux lèvres, se dirigeant vers la sortie. « Alors, t'es content que je t'ai enlevé ? » Manquerait plus que tu dises le contraire, tiens.

T'es sérieuse ? Oui, il est plutôt surpris par cette révélation. À croire qu'il ne sait plus si c'est vrai ou non, si c'est une blague. Parce que, pour lui, elle n'en as pas besoin. Genre, pas maintenant. Peut être dans vingt ans mais pas maintenant. Il est difficile de se passer de toi ! Allez, un petit compliment, qu'il pense, soit dit en passant. Normalement, j'devrais dormir, là donc... Bien sûr que oui, je suis content. dit-il en laissant un baiser sur sa joue, d'un large sourire avant de prendre son portable et d'appeler un taxi pour qu'il puisse venir les chercher dans ce parking.

« Ben ouais ! Attends ça s'entretient, cette beauté. » Passe le bout des doigts sur ses traits, en mode egocentrique absolue. Elle plaisante à moitié, on ne parle pas d'anti-rides mais de crème hydratante quoi. Mais bien sur que ça nécessite des efforts, mais ici on parle surtout de sport. Une nécessité pour la survoltée qu'elle est. « J'suis pas sûre que ça soit si dur que ça. » Et ça, j'le pense. Y a qu'à voir avec Ricardo, ca fait une éternité que je l'ai pas vu. Tu sais, on finit par se lasser de tout, et visiblement, j'fais partie de ce tout. Mais cette petite phrase fait du bien à la demoiselle, qui se rassure un peu. Sourit encore quand il dépose un baiser sur sa joue. « La prochaine fois on prend une limousine! » La folie des grandeurs. « Faut au moins ça pour des stars de la chanson comme nous. »

Un sourire amusé s'échappe aux paroles de la brune. Isaac l'a toujours trouvé, très belle. C'est quelque chose de certain. T'as pas besoin ! Et c'est un compliment, à la base. Elle n'a besoin de rien pour être jolie. Bon, après, il ne sait pas ce qu'est être une fille. Puis, un autre sourire alors qu'il lui avoue sans mal, d'être content d'avoir passé cette soirée, avec elle. Cela lui avait manqué et cela lui avait fait un énorme bien ! Une.. une limousine ? Et c'est toi qui la paye, j'suppose ? Non parce que lui, ce n'est absolument pas possible. À cet instant, il n'a même pas un toit, pour lui.

Allez, continue, tu répares des plaies Isaac, alors que t'en as même pas conscience. Tu me répares. J'aurais du croiser que des mecs comme toi, j'en serais pas là. « Tu m'as encore jamais vu au réveil, c'pour ça ! » Ouvre grands les yeux, s'amusant. Mais ça c'est faux, enfin, ça change pas grand chose dans mon cas. « .. on va hypothéquer ta voiture que t'as pas, pour la louer. » Le taquine d'un sourire, s'appuyant contre lui, la tête reposant sur son épaule. « Mais non j'rigole, évidemment que je paye. » J'ai trop d'argent, j'sais même pas quoi en faire.« Meme si ça fait un peu mec qui sort avec une vieille riche pour lui extorquer ses billets. » Alors qu'on a le même âge, ouais. Et que j'crois pas un mot des conneries que je sors.

Un jour, peut être ! Non parce que là, Maxym pique sa curiosité, pour le coup. Il fit alors une grimace avant de se raviser et de laisser, apparaître, son sourire, plus rassuré. Même si, dans le fond, elle a un peu raison. Il n'aime pas, ne rien payer, de cette façon mais pour le coup, il est obligé. Enfin, peut être que plus tard, il pourra mieux aider. Histoire de trouver une situation plus stable. À condition que tu sois vieille. Elle ne l'est pas donc, ça ne marche pas. Voilà, voilà. C'est alors que le taxi ne tarde pas à arriver et Isaac vient à laisser Maxym monter en première avant de faire de même et d'indiquer l'adresse.

La demoiselle le taquine, mais elle se moque bien qu'il puisse payer ou pas. Elle en a trop, elle ne sait quoi en faire. Et puis c'est l'argent des patriarches, ils méritent qu'elle le dilapide pour des conneries. C'est de l'argent sale, gagné sur des affaires pas glorieuses. Ca vaut bien une limousine et deux amis heureux qui s'amusent. « J'ai... au moins 80 ans selon les dessous de verre. » Ouais, tu sais, quand tu retournes les verres pour voir ton âge. Voilà, j'sors des références chelou, c'est Maxym qui a trop bu. Qui s'affale dans le taxi, et qui se repose sur Isaac. « A la dunster house ? » J'ai plus officiellement de chambre, mais Zoïa m’accueille toujours avec plaisir. « J'sais même plus où t'habites.. » Quoiqu'il en soit, je sors quand on me le dit.