KENYA ▬ If you want me take me home and let me use you

Il y avait des questions bizarre mais là je crois que celle là était inattendue en plus d'être bizarre, je tournais la tête vers elle attendant qu'elle aille au bout de ses pensées. "Excuse-moi?" Je faisais des gros yeux. "Bien sur que je te désir." Se rendait elle compte que je n'étais pas une machine que pour me chauffer il me fallait aussi une stimulation visuelle? Je crois pas en fait, parfois j'avais l'impression que l'anatomie des hommes étaient un domaine qu'elle ne connaissait pas. "Tu te rends compte de la connerie de la question? Je sais qu'en ce moment on est très faisons un bébé mais crois pas que Kennytosaure est excité à cette idée, c'est toi qui fait ça, c'est mon amour à ton égard qui me chauffe pas autre chose." Je secouais la tête. "Parfois je me demande si tu sais comment je fonctionne." Riais-je en regardant un peu la télé, ma joue contre le sommet de son crâne. "Tu m'as bien fait rire en tout cas merci." Riais-je encore un peu en caressant son bras du bout des doigts.

Ma question lui paraissait être idiote, mais au fond, je n'avais plus l'impression que c'était réellement pour moi qu'il faisait tout ça, qu'il n'avait plus de désir. Il me regardait assez surpris pour ne pas dire abasourdi par mes mots.   je sais très bien comment tu fonctionne c'est juste que je sais pas, cette pile de test sur ma table de nuit, puis tu me proposes une sieste crapuleuse, tu veux que je le prenne comment, j'ai l'impression d'être un ovule sur jambes dis-je en croisant mes bras contre ma poitrine un peu boudeuse pour le coup. tu reconnais que tu fais pas les choses subtilement, puis c'est toi qui est très faisons un bébé oui, je n'étais pas aussi obsédé que lui à ce sujet Je veux dire par là, que je veux aussi un autre bébé, je veux mon petit Kenny mais c'est pas une obsession pour moi, je tomberais enceinte quand ça sera le bon moment, j'en peux plus de pisser tous les matins sur des bâtonnet pour voir un moins apparaître c'est décourageant et je veux encore moins que tu me prennes la température chaque matin. Je sais comment fonctionne mon corps également dis-je en me tournant légèrement vers lui Je peux en effet faire attention à mes jours d'ovulation et là tu pourras me faire l'amour si je puis dire rien que pour le bébé, mais je me sens utilisé ces derniers temps   c'était sorti, enfin, ce n'était en aucun cas méchant, bien au contraire, je lui disais juste ce que je ressentais et je voulais qu'il fasse les choses pour moi, lui, nous et pas pour me mettre enceinte.

Anya le prenait un peu mal croisant les bras, je levais les yeux au ciel. "Bien en même temps je le veux ce bébé, il sera difficile mais je le veux." Plus je l'écoutais plus je comprenais la pression que je lui avais mise sur ses petites épaules, je devais cesser de faire ça, je devais être plus gentil et je devais surtout faire des câlins à Anya comme j'en avais envie. "D'accord." Dis-je en prenant sa main dans la mienne. "Je m'en suis pas rendu compte, y a tellement de pression sur les épaules entre les journalistes russes qui attendent, ma mère qui me pose la question en mode sous entendu, je suis blasé." Je remontais la couette. "Mais je reconnais qu'hier soir une fois qu'on le faisait à de nombreuses reprises ça me rappelait avant, j'ai oublié le but premier qui était de faire un bébé c'était du plaisir." Ma main dans mes cheveux, je passais mon bras autour de ses épaules, déposant des baisers sur sa joue. "Te fâche pas trop tu sais, je te veux toujours autant, tu sais ce que tu lui fais." Je posais sa main sur l'endroit, amusé. "Il t'aime énormément, bon un peu trop parfois je sais que ça te saoul mais quand même." Riais-je en me détendant totalement, c'est là que je me suis dis qu'il fallait que j'avoue ce que je pensais aussi. "J'ai envie de rentrer." Lâchais-je en sachant pertinemment qu'elle m'écoutait enfin je crois parce qu'il passait à la télé les nouvelles du conflit entre la Russie et l'Urkraine.

Mais qu'est ce qu'on s'en fou des journalistes, faut que tu arrêtes de vivre par rapport à ce qu'ils disent Kenny. Ils vont pas dicter nos vis quand même, ça prendra le temps que ça prendra c'est tout c'est vrai quoi, je peux pas tomber enceinte en un coup de baguette magique. Je suis comme toutes les femmes, il est comme tous les hommes. Il me parlait d'hier, je ne m'en souvenais pas vraiment, peut être parce qu'au départ, c'était pour le bébé qu'il m'avait fait l'amour, comme à chaque fois ces derniers temps et ce n'était pas le genre de moment que je retenais pour la simple et bonne raison que ce n'était pas prendre forcément du plaisir. Parce qu'il n'avait pas pensé à moi, à nous, comme il le faisait d'ordinaire, m'enfin, je venais de lui exposer ce que je ressentais, il avait compris, je n'allais pas en rajouter, ça ne servait à rien. Je ne pu m'empêcher de rire tout de même à ce qu'il me disait, je me tournais légèrement vers lui en suivant ses gestes du regard, amusée. Je posais mon index dessus pour le gratouiller, un peu comme on fait derrière l'oreille d'un chat. mais moi aussi je l'aime beaucoup j'avais pris une voix mielleuse, une voix qu'on prend avec son animal ou son bébé , au choix (aa) Je ne regardais pas vraiment la télé, fort heureusement parce qu'aussi non, je ne serais pas là entrain d'écouter Kenny. Oui je sais tu me l'as déjà dis, on a déjà dis qu'on rentré après demain c'est ça ? lui demandais-je en arquant un sourcil tu voudrais qu'on rentre maintenant ?

Anya gratouillait, je rigolais un peu en repliant mes jambes par instinct, ça me chatouillait un peu. "Arrête." Rigolais-je encore en l'écoutant avec le petit son de sa voix qui me faisait avoir des yeux plus pétillant que jamais, c'était un pur moment de complicité entre nous. "Je suis content que tu l'aimes à ce point tu sais." Je déposais un baiser sur sa tempe alors que je me lançais, je déballais tout, je voulais rentrer je sais que ce n'était pas la première fois que je lui demandais mais là je pouvais pas attendre c'était un point de non retour à mes yeux. Je prenais la télécommande pour éteindre la télé j'avais entendu les nouvelles, égoïstement je préférais qu'Anya reste à mes cotés alors que son pays pouvait avoir besoin d'elle. "Ouais après demain." C'était trop long. "Non non je peux attendre." Je lui faisais un petit sourire mais je fuyais son regard pour être honnête j'avais envie de rêver, de me dire qu'on allait prolonger nos vacances à Disneyland un ou deux jours, qu'on allait peut-être ailleurs à Los Angeles, je sais pas un endroit ou on pourrait être en famille tous les trois et le soir à deux mais venant d'Anya je pouvais pas espérer ce genre d'activité ce n'était pas son style. "J'ai envie de dodo." Je posais ma tête sur l'épaule de ma femme, je dormais jamais la journée même quand j'avais été malade c'était rare mais je m'emmerdais tellement ici que ça m'arrivait de faire la sieste avec Alessia sur mon ventre.

Je riais en entendant Kenny me dire qu'il était content que j'aime ses bijoux de famille. Je penchais un peu la tête, faisant la navette entre l'objet du délit et ses yeux Va peut être falloir qu'on arrête de le personnifier, on dirait qu'on parle de quelqu'un d'autre oui, en outre, c'était assez flippant. Kenny se laissait pratiquement glisser sur moi, sa tête contre mon épaule il me faisait part de son envie de rentrer chez nous. Nous en avions parlé récemment d'ailleurs et au départ, nous avions fixé la date à après demain, sauf que je le connaissais assez pour savoir qu'il voulait que nous rentrions aujourd'hui. Qu'il ne se sentait pas bien ici. Tandis qu'il ajoutait vouloir faire la sieste, j'haussais les épaules ne répondant pas tellement, personnellement, j'avais imaginé qu'on puisse parler, jouer ensemble, du moins qu'on puisse profiter d'un petit moment de répits sans Alessia pour être à deux en pleine journée, loin des ténèbres de sous la couette, seul endroit ou nous nous retrouvions le soir. Il s'endormait. Je restais un instant là, à réfléchir, à regarder autour de moi puis lorsque je sentie qu'il s'était véritablement endormie, oui la bave ça colle à la peau, je poussais sa tête délicatement pour la mettre sur un coussin afin de me lever et de préparer nos affaires. Autant commencer et avec un peu de chance, j'aurais fini avant qu'il ne se réveille. Dans la salle de bain, je rangeais nos affaires de toilette ainsi que celle d'Alessia dans nos trousses respectives, pour nos vêtements, je fis moins de chichi, je balançais tout dans les valises sans chercher à comprendre, quoi est à qui puis je m'occupais de ce qu'il y avait dans le salon, des petits accessoires de la vie de tous les jours, comme nos chargeur, la sucette à Alessia, ses doudous, nos chaussures, ma pince à épiler qui avait servi dernièrement pour l'entre sourcil de mon cher mari, enclin au mono sourcil si personne ne le faisait. Cet homme doit avoir du sang portugais dans les veines, c'est obligé.

Je n'avais envie de rien faire parce que je me sentais pas bien ici, j'étais pas entrain de déprimé mais presque pour être honnête l'ambiance du chalet avait été chaleureuse seulement j'étais le genre de personne à vouloir retrouver ses affaires, sa décoration, sa maison. Au Brésil ou en Russie pas de souci parce qu'on avait choisi tout de A à Z mais là non entretenir une maison qui ne m'appartient pas me saoulait clairement. Je m'endormais contre ma femme sans me poser de questions, la nuit avait été courte à cause d'une Alessia capricieuse qui venait nous rejoindre dans le lit en se servant de la tonne d'oreiller qu'on posait sur le sol, elle nous faisait le coup depuis quelques jours se glisser contre nous sans forcément qu'on le sente c'était ça le pire la première fois que je l'avais vu niché sur le sein de mon épouse j'ai cru qu'elle avait été la chercher. Une heure, j'avais dormi une heure quand je me redressais, j'ouvrais les yeux en cherchant Anya du regard seulement tout ce que je trouvais c'était nos valises sur le sol. "Bébé?" dis-je en me levant. C'était quoi ce délire. "Qu'est-ce que tu fais?" J'étais encore tout moue, dans les nuages, je baillais même tandis qu'elle fermait la petite valise de notre puce c'est là que je comprenais en ne voyant aucunes affaires dans le salon, on partait. "Non mais on peux rester si tu veux." Bien sur que j'étais prêt à être morose quelques jours, je faisais souvent des trucs que je détestais pour lui faire plaisir comme changer la couche de notre puce. Malgré mes mots je prenais Anya dans mes bras juste pour la serrer contre moi. "Merci." Murmurais-je dans un souffle.

Kenny voulait rentrer maintenant et ça ne me dérangeait pas à vrai dire. Retrouver notre chez nous est une bonne idée. Alors, pendant qu'il dormait, j'avais décidé de faire nos valises, suuuuuuuuuurprise. Je terminais de boucler la valise d'Alessia que Kenny m'appelait. Je revenais dans la chambre avec la valise rose princesse d'Alessia. Haaaan qu'est ce qu'il est beau quand il a encore la tête dans le brouillard. Je le regardais avec un petit sourire, il ne comprenait toujours pas Bah je fais nos valises, on rentre lui dis-je en regardant autour de moi pour voir si je n'avais rien oublié, rien ne me sauté aux yeux à première vu, mais vaudrait mieux faire un demi tour, même si le camping nous enverrait nos affaire oubliées. Il me disait qu'on pouvait rester si je voulais, maintenant que j'avais fait nos valises, j'allais pas les défaire quand même, cependant, rapidement, il venait me prendre dans ses bras pour me dire merci. Je souriais en déposant un baiser dans son cou pour me reculer un peu en plaquant l'épis qu'il avait dans les cheveux attends t'a un épis dis-je en l'aplatissant encore un peu mais sans résultat alors sans aucune gêne je mettais un peu de ma bave magique pour le faire disparaître. voilààà c'est mieux comme ça, tu t'habilles et on va réveiller la petite ? Ou alors on la met dans la voiture, ça nous fera pas de mal de faire quelques kilomètre au calme dis-je en riant.

J'étais tout mou, je me laissais faire quand Anya mettait sa bave sur mes cheveux en fait je trouvais ça adorable, elle s'occupait de moi pour que je sois le plus beau à ses yeux. "Merci pour ta bave magique." Je n'avais pas la force de chercher une vanne avec mes petits yeux tout gonflés. "D'accord je me change." Je baillais en tournant les talons, elle m'avait épuisé cette sieste j'étais claqué alors que je m'habillais avec les vêtements de tout à l'heure et que je descendais nos valises pour les mettre dans le coffre, je prenais la poussette sans compter Floppy et son lapin bleu dans mes bras quand Anya attrapait Alessia emmitouflé dans ses petites couvertures toutes douces. La petite ne ronchonnait pas, elle était si molle qu'une fois dans son siège à la voiture elle se rendormait tandis que je fermais la porte à clé. "Je conduis." Logique je le faisais souvent, on devait rendre la voiture de toute manière à l'aéroport privé ou nous attendait notre jet direction la maison mais avant ça on rendait la clé à l'accueil du camping enfin sur la route j'étais tout souriant, je retrouvais du poils de la bête, j'avais si hâte de commencer cette nouvelle vie alors oui je ne partais pas à New York comme prévu mais j'allais m'occuper d'Alessia, de l'entreprise à la maison, ma passion aussi composé me manquait surtout quand j'avais des tonnes d'idées de mélodie dans ma tête que je ne pouvais réalisé aussi facilement c'était frustrant d'ailleurs.

De rien, c'est gratuit je lui faisais un clin d'oeil alors que tout s'enchainait rapidement ensuite. Kenny allait s'habiller, puis descendait les valise dans la voiture et nous partions sur ma route, oui, il y'a du moove oui de l'aventure dans le moovie, oui une vie de roots - je sais je suis partie loin - je branchais mes écouteurs sur le poste radio pour que Kenny et moi puissions écouter de la musique, une oreille chacun. Rapidement, nous arrivions à l'aéroport privé, endroit où nous rendions la voiture également. Je prenais Alessia dans mes bras qui dormait encore. Je n'avais pas envie de la réveiller pour la simple et bonne raison que ça nous faisait un peu des vacances, on va pas se le cacher, sauf que je pensais aussi à ce soir, je n'avais pas envie qu'elle nous tienne éveillés toute la soirée. Je la réveille dis-je à mon mari une fois assise dans le jet. Alessia dans mes bras, je lui caressais le visage du bout de l'ongle, elle se tournait un peu en se frottant les yeux mon coeuuuur, il faut se réveiller dis-je doucement, avec une voix de niaise. C'est fou comme nous pouvions changer lorsque nous lui parlions. Ma chérie on va rentrer à la maison retrouver Milo et Jay elle riait en entendant le prénom des chiens, heureuse de les retrouver apparemment, elle s'entendait bien avec nos petites bêtes. Bébé tu me donnes sa sucette et Floppy je tendais la main vers mon mari, Alessia se levait et finalement, nous allions jouer avec elle. Je me penchais vers Kenny pour déposer un baiser sur ses lèvres rapidement, mais j'avais envie de le prolonger sauf qu'Alessia posait ses deux mains sur nos visages pour les éloigner. Je riais en la regardant tout en levant les yeux au ciel Bah alors, maman, elle a le droit de faire un bisous à papa Alessia me regardait en secouant la tête, faisant de même avec son petit doigt, négativement non bisous à moi mama