look up in the sky it's a bird it's a plane # ALESKA

Gardant la même position pour le reste de l'acte, j'étais au dessus d'elle, entrant et sortant d'elle avec un rythme plus ou moins régulier. Si bien que, l'embrassant à peine bouche, je sentais que je n'allais pas faire long feu. C'était le but après tout, puisque si nous couchions ensemble, c'était pour prendre son pied, par pour se tourner les pouces. Ouais non là on prenait très clairement notre pied, d'autant plus que nos mains étaient liées ensemble, se serrant assez fort quand l'orgasme la foudroyait avant de m'atteindre à mon tour. Tentant de reprendre ma respiration, je venais lier mes lèvres aux siennes pour partager un baiser fort en intensité. Ouais, parce qu'elle me rendait dingue là, pour une raison qui m'échappait totalement. « Hâte de voir la suite alors » Je calais mon visage dans son cou une nouvelle fois quand elle en faisait de même, enroulant ses bras dans mon dos pour me serrer contre elle. Mine de rien, j'étais vraiment bien là en sa compagnie, genre ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. C'était bien pour cette raison que je restais ici. J'en oubliais tout, vraiment tout. Une fois recouvert du drap, on se calait bien sur le matelas, Alaska dans mes bras. Je la serrais afin qu'elle se blottisse contre mon corps, malgré la chaleur qui s'en échappait. Et là voilà qu'après avoir embrassé mon épaule, elle venait se positionner face à mon visage, m'invitant à lui faire un massage. Alors que je lui répondais, mes doigts venaient faire des cercles dans son dos dénudé. « Mhmh.. t'as de l'huile au moins ? » demandais-je avant de capturer ses lèvres pour lui voler un baiser.

On prenait clairement notre pied. À chaque fois d'ailleurs. Nos orgasmes et gémissement résumaient très bien la situation. Je serrais très fort ses mains, les gardant dans les miennes et appréciant clairement d'être aussi proche de lui. Alexander avait beau être Alexander, il pouvait se montrer extrêmement doux avec les femmes. Voir romantique, mais ça c'était mon point de vue. En tout cas, j'étais bien et j'me laissais faire. Profitant un maximum de notre moment à deux. Alors que nous reprenions nos esprits, il vint m'embrasser avec intensité avec de me dire que je le rendais dingue, ce qui me fit sourire. « Hâte de voir la suite alors » Je nous recouvrais du drap et je vins me blottir contre lui, changeant notre position au passage. On était que tous les deux et c'était parfait. Mes bras l'entouraient et je le serrais tout contre moi, profitant du moment de tendresse qu'il m'offrait. Je commençais à plus trop réfléchir. Si seulement je le faisais parfois. Alcool, drogue et sexe, c'était une bonne soirée. Je lui déposais des baisers sur son épaule avant de le regarder et de lui demander un massage, un sourire aux lèvres. « Mhmh.. t'as de l'huile au moins ? » Bah non. Qui pense à emmener de l'huile de massage pour faire du camping ? « J'ai de la bière » m'exclamais-je en riant, venant à mon tour lui voler un baiser.

Dire qu'à la base, quand on est arrivés tous les deux au Summer Camp, on était juste potes. Et puis il y a eu cette entrée en matière durant laquelle nous avions couché ensemble. Et voilà qu'on avait remis ça une autre fois et encore une autre fois, si bien que c'était limite courant à chaque fois qu'on se voyait. Ouais bon, pas si courant que ça, puisqu'elle avait fini par dire stop, pensant que s'attacher à moi ne pouvait que la faire souffrir. Elle n'avait pas tort au final. Mais nous voilà dans le même lit à coucher encore une fois ensemble, mais c'était pas comme d'habitude. Il y avait comme une autre dimension là et c'était... mieux. Ouais, c'était le mot. Mieux. Faut dire qu'elle arrivait légèrement à me faire tourner la tête, me faisant oublier tous les tracas de ma vie et c'était ce que je recherchais chez les femmes. Certaines y arrivaient, d'autres non. Elles étaient malheureusement plus nombreuses à ne pas y arriver. Quoiqu'il en soit, j'étais allongé à côté d'elle, toujours à poil après notre partie de jambes en l'air assez intense et voilà qu'elle voulait que je lui fasse un massage. Genre comme ça, yolo. En temps normal, me fallait de l'huile, mais ça m'étonnerait qu'elle- Bingo. Elle n'en avait pas. Mais elle avait de la bière et ça pouvait faire l'affaire. « Fais péter la canette alors » Mon état actuel ? J'étais clairement bourré. Fallait être carrément déchiré pour faire un massage à la bière et elle n'était pas mieux puisqu'elle acceptait sans broncher. Mais là de toute façon, on était encore en train de se câliner, se volant des baisers de temps à autres. J'en profitais d'ailleurs pour allonger celui qu'elle venait de me voler, me délectant de chaque contact avec ses lèvres.

Je me souvenais très bien de notre première fois. Celle où j'avais refusé les avances du jeune homme, lui disant clairement que je n'aimais pas quand tout était calculé à l'avance. Je voulais que les choses se fassent comme elles avaient envie de se faire. Je pense que nous respectons cette règle avec vigueur. Ce soir en était le reflet. Peut-être que nous nous étions simplement rendu compte qu'il n'était plus possible pour nous de redevenir les amis d'autrefois. Que désormais, nous pouvions avoir la même complicité, mais avec le plaisir en plus. Bon, j'étais complétement bourrée alors mes pensées devenaient hautement philosophique. Là, nous étions juste bien. Même si je réfléchissais plus que je ne l'aurais voulu... nous nous posions pas vraiment de question, nous faisions simplement ce que nous voulions. Je profitais de notre moment de tendresse, de ses bras et de ses baisers. J'étais juste bien. Puis, je lui demandais un massage parce qu'il avait dit que j'avais le droit de faire ce que je voulais. Bien sûr, je n'avais pas d'huile de massage, et sans réfléchir -comme bien souvent-, je lui disais que j'avais de la bière. « Fais péter la canette alors » Je fronçais les sourcils avec un air dubitative avant de soupirer et de quitter mon cocon : ses bras. J'attrapais des bières dans mon sac et je lui en donnais une. « Tu as pas assez picolé ? » lui demandais-je alors. J'voyais pas vraiment ce qu'il pouvait faire d'autre en même temps. Je m’étirais alors avant de m'allonger sur le ventre à côté de lui, attendant qu'il se décide à me faire mon massage. Ça faisait que quelques secondes que j'avais quitté ses bras que je voulais déjà qu'il me touche à nouveau.

C'était fou quand même, cette façon que j'ai eu de m'attacher à elle aussi rapidement. Je sais pas comment la rentrée va se passer, mais il est clair que j'allais continuer à la voir. A squatter sa chambre, ou l'inviter à squatter la mienne. Ouais, j'étais prêt à ça pour qu'on puisse passer du temps ensemble. Si elle était bonne au lit, elle était en plus de tout ça assez marrante et puis drôle et puis sa présence avait le don de m'apaiser, pour une raison qui me dépassait. C'était bien pour ça que là, j'la laissais se blottir contre moi. C'était peut-être du au fait que j'étais plus âgé qu'elle et que j'avais l'impression d'être important pour elle, comme le protecteur qu'elle avait besoin. Genre Hardin là, j'le massacre en deux secondes s'il continue de lui faire du mal comme il a pu le faire. Là, t'façon, je pensais pas à Hardin ou à qui que ce soit mais plutôt à elle et moi. Dans ce lit, dans cette tente. On venait de coucher ensemble et j'étais atteint de cette plénitude et de ce sourire sur les lèvres. Oh oui, j'étais bien. Elle réclamait un massage et forcément, elle n'avait pas d'huile. Bah la prochaine fois, ce sera dans mon chalet heeeeein. Une bière ? Ça ferait l'affaire. « Bah non, jamais, tu m'connais » Je chopais la canette avant de la poser. Je retirais la capote que j'avais oublié de retirer et puis je remettais mon boxer avant de me mettre à califourchon sur ses fesses. Reprenant la canette de bière, je l'ouvrais et puis doucement, je fis couler un peu de ce breuvage doré sur son dos, le laissant alors couler sur ses formes, le long de sa colonne vertébrale. « Ouais non, c'est trop coulant, j'peux pas utiliser ça comme huile » Je me mis alors à boire la canette, sans bouger. Ouais, j'suis un peu à l'ouest des fois.

J'avais clairement bien fait de profiter de notre moment de tendresse. Parce que je ne savais pas encore ce qui allait me tomber dessus et pour le moment, j'étais zen. Je le serrais tout contre moi, j'étais bien dans ses bras. Je m’imprégnais de son odeur. Je frissonnais sons ses petites caresses et ses baisers. Je pouvais clairement m'endormir comme ça, mais, je devais avouer que le fait de pouvoir faire ce dont j'avais envie me branchait bien aussi. J'voulais un massage. J'allais l'avoir. Alexander me demanda si j'avais de l'huile pour pouvoir me faire un massage, mais bien sûr, je n'avais pas ça. On faisait du camping heeeeein. Puis, moi, j'faisais du VRAI camping, heeeeeein. Je lui disais que j'vais seulement de la bière. Ouais, il pourrait y avoir la fin du monde, j'allais être bien, j'étais ravitaillée. Je finis alors par quitter ses bras avec regret pour lui en donner une. Fallait croire qu'il avait pas encore assez bu. « Bah non, jamais, tu m'connais » Hum. À vrai dire, j'étais déjà sur le ventre, ma tête posée sur mes bras croisées et les yeux fermés. Je posais, zen et la seule chose que j'avais envie, c'était d'avoir un bon massage et de m'endormir avec lui tranquillement. Puis, on était bourré et le lendemain allait être difficile, alors autant profiter là, maintenant. Alexander enfila à nouveau son caleçon avant de me grimper dessus pour mon massage et mon plus grand plaisir. Saaaaaaaaauf qu'Alexander, bah c'était Alexander hein. Quand je l'entendis ouvrir la cannette, je fronçais les sourcils. Quand il commença à me verser de la bière dans le dos, je redressais vivement ma tête marquait par la surprise et je n'osais plus bouger. « Ouais non, c'est trop coulant, j'peux pas utiliser ça comme huile » Il est con ou bien ? J'pouvais plus bouger en fait, sinon, il allait y avoir de la bière partout. « Oh. Mon. Dieu. » m'exclamais-je avant de laisser tomber ma tête dans le matelas et de laisser échapper un grognement. Je relevais ma tête ensuite, « Alexander, je vais te tuer ! » m'exclamais-je en mode : je suis énervée, mais je ris quand même. Ce n'est absolument pas drôle en vrai. Mais c'est lui, il me fait rire. « Alors déjà, on gaspille pas la bière mon grand. La bière c'est précieux, il y en a qui n'ont pas les moyens d'en- » Non, bah en fait c'est pas vrai. La bière, c'est certainement le premier truc que les alcoolos arrivent à s'acheter. « BREF. Il faut que tu lèches là ! Sinon, demain matin, le drap il va être collé à mon dos. OU TOI ! TOI TU VAS ÊTRE COLLÉ À MON DOS ET J'VAIS PAS AVOIR D'AUTRE CHOIX QUE DE SENTIR TA BITE DANS MON CUL ! » Tu sais, quand tu vas bander demain matin. C'était sale. Et j'm'affalais à nouveau, la face contre le matelas et je me mis à rire tellement la situation était débile. Ouais, j'riais comme une baleine là.

J’étais cool comme mec quand même. J’veux dire, j’étais tendre avec Alaska, j’avais pas couché avec elle comme les fois précédentes, de façon animale, bestiale. Non, on avait été humains, prenant le temps de découvrir le corps de l’autre, les différentes sensations qu’on s’apportait mutuellement. Et ça avait été bon putain, de coucher avec elle ce soir. Certes, j’étais encore bourré et à moitié défoncé avec les joints que j’avais fumé mais… pfiou, c’était le pied total. Et même que j’étais resté dans le lit à la câliner, faisant des petits ronds sur sa peau douce du dos. Mais voilà qu’elle reprenait mes paroles que j’avais dit pour lui faire un suçon. Si elle me laissait le faire, elle pourrait faire de moi ce qu’elle veut. Et donc ce qu’elle veut ? Un massage. Sans huile. Autant dire que ça risque d’être compliqué. Mais elle proposait de la bière. Ouais bon, okay, on peut toujours essayer. Cannette ouverte, je fis couler un peu de ce breuvage doré sur sa peau bronzée par le soleil d’Arizona sauf que c’était une assez mauvaise idée en fait. En rien la bière ne pouvait remplacer l’huile de massage. Et elle le savait elle aussi. « Non, tu peux pas me tuer » disais-je entre deux gorgées de bière délicieuse, bien qu'un peu trop chaude quoi. Voilà que, toujours allongée sur le dos, elle m'ordonnait de boire, que dis-je, de lécher la bière sur sa peau. Ouais bon, pas grave je le ferai. Je reposais la canette à côté d'elle et je me reculais légèrement afin d'avoir bien accès à son dos pour laisser ma langue parcourir sa peau. Ouais, je le faisais assez sensuellement, exprès, pour lui faire tourner la tête. « Putain... la bière sur ta peau, je le referai. C'est tellement excitant » Je posais mes mains sur ses bras tout en remontant mon visage le long de sa colonne vertébrale, ne manquant pas une goutte d'alcool sur le chemin. Et une fois que tout était léché, je remontais jusqu'à son cou, que je dégageais de ses cheveux afin de l'embrasser de plusieurs petits baisers. Je me réinstallais bien, me redressant par la même occasion et puis je me mis à la masser, doucement, mais en faisant bien pour la détendre le plus possible. Après tout, c'était le but. Et comme ça, on repartira sur une partie de jambes en l'air hein. Oh putain ouais, elle pouvait bien me faire ça. « Ça te convient comme ça ? Ou tu préfères peut-être que je vienne sur une zone spécifique ? » On sait jamais hein.

Non mais il est sérieux là ? Il avait vraiment fait ça ? Me renverser de la bière dans le dos ? Après avoir poussé un grognement, je le menaçais. « Non, tu peux pas me tuer » - « Aaah oui ? Et pourquoi ça ? » m'exclamais-je à la fois énervée et amusée. Ne surtout pas m'énerver quand je suis bourrée, ça pourrait être violent, mais bon, j'étais certaine qu'Alexander trouvera un moyen de m'amadouer et de changer mon humeur. Parce que en fait, j'arrivais pas à m’énerver, je riais plutôt. Parce que la situation était inattendue. Je lui disais que j'avais de la bière parce que oui, j'en avais, c'était le genre de truc auquel je pensais, bien plus que de l'huile de massage en tout cas. Je n'imaginais pas une seule seconde qu'il allait se servir de la bière pour tenter un massage. Alors je lui ordonnais de lécher, ouais parce qu'on était dans mon lit et qu'il allait y en avoir partout et que pour dormir, c'était vraiment pas terrible. Et là, après qu'il se soit repositionné, je sentie sa langue glisser sur ma peau. Mamma mia. Des frissons apparurent aussitôt après tellement c'était agréable. Je me surpris même à avoir retenue ma respiration. « Putain... la bière sur ta peau, je le referai. C'est tellement excitant » Quand il veut. Et il recommença aussitôt, me procurant les mêmes sensations qu'il y a quelques secondes. Puis il s'arrêta afin de dégager ma nuque pour y déposer des baisers. Au moins, il pouvait être sûr que tout chez lui me faisait de l'effet. Il vint ensuite se redresser pour commencer le massage que je lui avais demander. « Ça te convient comme ça ? Ou tu préfères peut-être que je vienne sur une zone spécifique ? » Je souriais alors que mes yeux étaient fermés, profitant de ce massage absolument parfait, mais... « Tes mains sur moi, c'est absolument enivrant... mais tes lèvres et ta langue... ça reste divin » m'exclamais-je alors en gloussant. J'étais bourrée, je parlais sans réfléchir et je devais avouer que sa langue sur ma peau me faisait plus d'effet que ses mains.

« Parce que je suis parfait et que tu peux pas tuer la perfection. Le monde entier t'en voudra pour ça et ils te tueront. C'est ça qu'tu veux ? » Non, elle ne veut pas ça du tout. Bon, il y a quand même un point noir dans le raisonnement que je venais d'exposer : la perfection ne viendrait pas mettre de bière sur le dos d'une jeune femme pour lui faire un massage. Ouais bon, tout le monde a le droit à l'erreur non ? Quoiqu'il en soit, j'avais décidé - enfin sous l'ordre d'Alaska - de lécher tout le liquide présent sur sa peau, coulant le long de sa colonne vertébrale. Lui laissant l'opportunité de boire à la canette que j'ai posé à côté d'elle, je m'attelais ensuite à ma tâche. Lèvres posées sur sa peau, j'aspirais le liquide, léchant par la suite pour ne laisser plus aucune trace du passage de la bière sur le chemin emprunté. J'y allais doucement, prenant le temps de faire bien, avant de déposer mes lèvres dans son cou, après avoir dégagé ses cheveux. Non, les bisous aux cheveux, c'est pas bon. Enfin du coup, je me mettais à la masser avec mes mains, cherchant à lui faire le plus de bien possible. Sauf que voilà, elle préférait ma langue à mes mains et c'était compréhensible. J'étais doué, c'est tout. « Ah oui ? Mh... » Je récupérais la bière posée à côté d'elle et je venais en remettre sur son dos, sans crier gare. Et presque aussitôt, je venais déposer mes lèvres sur sa peau, aspirant tout l'alcool déposé, tout en lui faisant du bien par la même occasion. « Comme ça c'est mieux ? »