Invité
est en ligne
Invité
Silvia & Stefan
Je soupirais longuement alors que nous nous retrouvions dans une nouvelle discussion inutile, dans un nouveau cul de sac sentimental… A chaque fois que je faisais cinq pas vers elle, elle en faisait dix en arrière pour s’éloigner un peu plus de moi… J’avais vu chacun de mes désirs de couple se faire piétiner par la jeune femme et je serrais doucement les dents. Pourtant au fond de moi, une infime parcelle de mon être ne lui en voulait pas, c’était inutile… J’écoutais mon cœur en lui courant ainsi après et elle écoutait le sien en me brisant mes illusions… Elle ne devait sans doute pas m’aimer autant qu’elle le prétendait mais elle avait peut être juste peur de me faire de la peine. Je baissais doucement les yeux en entendant ses paroles. Elle était peut-être pas allée au bal avec Umberto, en attendant je ne croyais clairement pas à la rencontre fortuite. Elle qui allait au bal pour rendre un téléphone et qui finissait sur la queue de Macaroni ? La coïncidence j’avais appris à ne pas y croire ! Je l’avais encore eut bien profond et ça me gonflait carrément mais bon. Je me contentais de baisser les yeux dans un soupire alors que je laissais mes mains glisser dans mes poches. Sa seconde phrase associée à ses larmes me fit terriblement mal au cœur pourtant je la laissais grimper les marches et je soupirais doucement en ouvrant la bouche pour dire quelque chose et la retenir mais finalement je la refermais.
Désolé…
Je me contentais de partir me faire un rail que je sniffais pour me détendre… Avant de sortir en ville pour faire un tour et trainer dans les bars. Et ce fut ainsi durant plusieurs jours… j’étais très peu à la villa, quand j’y étais, je me comportais normalement avec elle je ne la snobais pas mais en général je rentrais tard, complètement ivre ou drogué… et quand je rentrais de bonne heure… c’était accompagné par des prostituées pour des nuits de folie… Je tentais de la chasser de mon esprit… Une bonne semaine plus tard pourtant, alors que je faisais ma valise pour répondre à l’ordre de mon père adoptif qui était de rentrer à San Diego, j’attrapais la photo qui trônait sur la table de chevet, me posant près de la valise dans un soupire… une photo de Silvia évidemment…
(Invité)