I want you to die bitch || Silvia

Je souriais intérieurement à l’idée de rajouter une nouvelle drogue à mon compteur de la soirée et j’ouvrais la bouche, tirant légèrement la langue afin d’y déposer la pilule… bon ça risquait de me tuer sans aucun doute mais je m’en fichais et la drogue m’aidait bien dans l’idée d’en avoir rien à foutre. Je jubilais intérieurement alors que je voyais une main s’emparer de ma pilule et j’ouvris la bouche dans une moue offusquée, tournant un regard haineux vers elle. Alors là elle avait juste envie de mourir c’était une évidence… Mon regard sur elle donnait des idées de morts et je me voyais déjà réduire sa misérable vie de pute d’une vingtaine de manières toutes plus atroces les unes que les autres. Je la détestais, je devais la détester… Allez Stefan, chasse la, dégage-là elle et ses affaires… Pourquoi je n’y arrivais pas ? Sans doute parce que je ne voulais pas qu’elle habite avec Macaroni… Et du coup je souffrais inutilement… Mais un jour elle partirait d’elle-même, sans doute ce soir et là pour le coup j’aurais tout perdu… Mais au fond je n’avais déjà rien. Elle m’avait tout pris il y a un an et elle m’avait tout reprit quelques semaines plus tôt… Et je savais qu’elle et Macaroni continuaient de se voir et de se baiser… Alors pourquoi la laisser vivre ? Je croisais bien malgré moi le regard de la jeune femme, je me perdais une seconde dans ses yeux. Je sentis aussi sa main si douce dans ma nuque et je serrais les dents… Il fallait pas que je me laisse berner, elle était une salope qui jouait avec moi ! Je pris mon courage à deux mains et je la repoussais brutalement en arrière, la fixant droit dans les yeux alors que ma main droite ouvrait un tiroir et allait dedans pour se saisir d’un couteau… Je le sortais sans la quitter des yeux.

Pendant quelques secondes, j'avais vraiment eu la sensation d'avoir réussi à attirer son attention. Peu importe la manière, son regard s'était posé sur moi et c'était en soit un grand progrès de ces dernières semaines. Le coeur battant, j'avale ma salive difficilement. Il me fait flipper c'est violent et alors que je m'apprête à reprendre la parole, ses mains se font brusques et me repousse en arrière. Le bas de mon dos tapant l'ilot de la cuisine, je grimace de douleur avant de poser une main sur le marbre. Fermant les yeux quelques secondes en serrant les dents, en les rouvrant mon attention se porte sur le couteau et je me raidis un instant. « Stefan ? qu'est-ce que tu... pose ça ok ? » ma voix n'est pas rassurée, une nana censée se serait déjà barrée en courant mais je suis responsable de tout ce qui arrive ce soir alors comment l'en blâmer ?

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Je sentais le métal froid du couteau dans ma main et je souriais, un sourire en coin, sadique à souhait… Elle a baisé Macaroni après m’avoir ouvert son cœur… Elle avait juste oublié que j’étais un psychopathe psychotique et que j’aimais tuer et faire le mal, c’était une évidence. Et ce soir elle allait le découvrir. Demain matin à la première heure elle se serait enfuit en courant en dehors de cette villa et je ne la reverrais jamais ou alors si encore une fois dans un amphithéâtre en train de se faire pilonner par Macaroni… Après tout elle était bonne qu’à ça ! Et si jamais je la tuais cette nuit elle manquerait à qui hormis Macaroni ? Je m’approchais d’elle d’un pas lent, presque félin. Pas besoin de se presser elle n’allait pas pouvoir m’échapper. Et j’étais très fort en lancer de couteau. Une voix intérieure me disait qu’il ne fallait pas faire ça, qu’il y avait encore un espoir… Sauf que le problème était que je ne lui faisais plus confiance. Elle m’avait trahie, elle avait été injuste et m’avait prise pour un con. Je la détestais… Non en fait je n’y arrivais pas, peu importe la force que je mettais à essayer j’étais faible… Sa voix m’arrivait aux oreilles. Oui je la regardais cependant je n’arrivais pas à avoir envie de la tuer… mais je ne lui parlais pas pour autant. Lui parler ce serait lui donner trop d’importance ! Je comblais la distance entre nous. Je l’empoignais violemment par le cou en plongeant mon regard dans le sien. Elle pouvait comprendre que toute la haine dans mon regard était rien que pour elle, pour ce qu’elle m’avait fait… Ouai, si j’en étais là c’était de sa faute. Elle m’avait détruit… comme il y a un an… Je glissais le couteau sous sa gorge pour qu’elle sente la lame embrasser la peau de son cou. Mes lèvres tremblaient. De colère ? De haine ? De tristesse ? D’un mélange des trois à vrai dire… J’étais en train de perdre la colocataire, dernière chose qu’il me restait avec elle. Sans qu’elle ne puisse avoir le temps de réagir, je fis tourner le couteau dans ma main et je le plantais violemment dans l’îlot central avant de tourner les talons et de partir vers la porte. Je titubais et je me laissais tomber contre la porte, posant mon front contre… Ca n’allait pas là… mon cœur essayait de détruire ma cage thoracique pour s’échapper… Je tentais de me reprendre, secouant ma tête en tentant de reprendre ma route mais dans le corridor je me pris les pieds dans le tapis et je me vautrais.

Mon coeur s'emballait, putain j'avais une trouille bleu et je n'avais pas honte de le montrer. Soutenant doucement son regard, en le voyant s'approcher de moi avec son air si noir, si... haineux, je voulu faire un pas sur le côté pour m'enfuir mais je m'y pris trop tard et alors qu'il comblait la distance, sa main s'empara de mon cou, me faisant sursauter et lâcher un léger cri de surprise. « Stefan... s'il te plait.. calme toi.. ok ? » les larmes remontant à mes yeux, j'avalais ma salive avec difficulté, ma main se posant doucement sur l'avant bras tatoué qui me tenait tandis que son autre main approchait la lame de ma peau. Je pu clairement sentir le métal froid comprimer ma gorge et tremblante ce fut d'un geste vif et brutal qu'il le plantait non loin de moi dans l'lilot. Figée sur place, je le suivais des yeux sans un mot. Je le voyais se casser la gueule mais j'étais incapable de bouger, totalement paralysée. En l'entendant se vautrer, les larmes qui menaçaient coulèrent sur mes joues avants que je ne les essuient rapidement pour quitter la cuisine en passant près de lui. Mes yeux se posant sur lui, je me dirigeais vers les escaliers. « Je... je n'voulais pas te faire de mal... je t'avais prévenu que je t'en ferais que je le veuille ou non... » me baissant pour ramasser mon pc je commençais à monter les escaliers. Ma joue était en feu, mon dos me faisait atrocement mal et j'avais le sentiment que j'allais mourir rien cas repenser à ce couteau et son regard.

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Je me vautrais lamentablement non loin des escaliers et je heurtais la commode de l’épaule, grimaçant sous une certaine douleur alors que je m’adossais contre la commode et je soupirais doucement. Ma main remonta à ma poitrine et je pouvais sentir mon cœur qui pilonnait ma cage thoracique et menaçait à devenir presque douloureux… Je ne vis que ses jambes qui s’approchaient de moi, m’enjambant pour aller vers l’escalier. Elle était si proche que je pouvais sentir son parfum mais dans ma tête, sa voix résonnait comme si elle se tenait à un kilomètre de mois. Je soupirais doucement en baissant les yeux. C’était la première fois que je réagissais à une de ces phrases et il fallait bien dire que c’était bien malgré moi. Je serrais les dents autant à cause d’elle qu’à cause de mon palpitant qui était de plus en plus acharné dans mon esprit. Il me fallait un verre… ou un petit rail. Je serrais les dents en regardant le mur juste face à moi. Elle ne voulait pas me faire de mal ? Elle m’en avait fait… Et elle avait fait tout ça de manière volontaire ! J’étais amoureux d’une nana… mais cette nana était morte le jour où elle avait fui la première fois. Elle m’avait prévenue ? Je soupirais en essayant de me relever difficilement et je tentais d’aller dans le salon, retombant une ou deux fois sur le chemin avant d’enfin me laisser tomber sur le canapé… Elle allait partir loin de moi encore une fois… Je fixais le sachet de poudre blanche face à moi… j’en avais envie putain… Envie d’oublier, envie de ne plus souffrir… d’en finir aussi sans doute… Hum une mort par overdose, entre l’arrêt cardiaque et l’étouffement dans son vomi… Je commençais à me faire un rail de coke et je prenais la sniffette… avant d’envoyer valser violemment la table basse en verre qui explosa en mille morceaux… le canapé à son tour gicla et j’envoyais un violent coup de poing dans le mur… qui gagna par crac… je grimaçais avant de tituber de me laisser tomber sur le tapis. Mes doigts glissèrent sur la coke par terre avant de lécher mes doigts…

J'étais arrivée devant la porte de ma chambre lorsque le fracas d'un verre qui se brise au sol raisonna dans la villa. Je sais très bien ce qu'il était en train de faire et à ce moment précis mon cerveau me remercia de ne pas avoir cherché à le suivre afin de tenter de le faire arrêter ses conneries. Refermant vivement la porte derrière moi dans un long soupire, les larmes se mirent soudainement à couler à flot le long de mes joues. M'adossant au mur, je tente de me ressaisir alors que je pars finalement me prendre une douche afin de tenter de me refroidir, de me détendre, mais je n'y arrive pas et des que je sors, j'enfile mon short et mon débardeur afin de sortir de ma cachette. Je ne peux pas rester ici plus longtemps en sachant que ce qu'il fait est par ma faute. S'il lui arrivait quelque chose ce soir je ne m'en remettrais jamais. C'est calme d'un coup, pas assez encore pour présager une mauvaise nouvelle car je l'entend discuter avec sa bouteille de whisky, j'imagine. Mon coeur battait la chamade et alors que je m'approche de la porte, mes yeux se portent sur lui. Il est défoncé comme jamais et il enchaine les verres, je sais très bien ce qu'il cherche, j'ai joué avec cette frontière si souvent avant de la tester. J'aurais du mourir ce jour là, ça aurait été mieux pour tout le monde. « Je t'en prie.. arrête.. c'est pas toi ça.. » je prend le risque et m'avance vers lui alors qu'il est dos à moi. Peut-être aurais-je du prendre le couteau au cas ou ... ? je me voyais mal le planter même pour me défendre. « Tu... tu es quelqu'un de bien malgré tes travers... ne me laisse pas gâcher tout ce que tu as entrepris ces derniers mois.. » la main tremblante, je termine par la déposer sur son épaule. Mon ton n'est pas rassuré et ma voix a perdu tout la confiance et la sérénité avec laquelle je sais parfois si bien parler.

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Mes veines étaient en feu et mon organisme était à la limite de le rupture... j'avais encore un minimum de clairvoyance et je savais que je risquais la mort si je me reprenais de la drogue. Cette pensée fit grimper mon désespoir... voilà ou j''en étais rendu par sa faute à elle... et malgré tout l'alcool et toute la drogue je n'arrivais pas à la sortir de ma tête et c'était juste terrible... Oui, on pouvait clairement dire que ça m'avait affecté bien plus que j'aurais voulu. Je ne doutais pas que Macaroni était sans doute quelqu'un de bien, mais ce que Silvia m'avait donné des envies de meurtre. J'avais eut envie de les tuer tous les deux, une envie vicérale que je n'avais contenue qu'avec violence. Pourquoi est-ce qu'elle avait joué ainsi avec moi? Pour me faire payer ce que j'étais? Pour se venger d'il y a un an? Ouai elle m'avait prévenue qu'elle me ferait souffrir mais j'avais eut envie d'y croire. De croire que je pourrais lui donner envie de changer pour moi comme elle m'avait donné envie de changer pour elle. Je le méritais sans doute mais je ne pouvais pas pardonner... hors de question. Je me levais à grande peine pour me tourner face au bar. Son parfum m'arriva aux narines et puis ce fut sa voix... et enfin sa main sur mon épaule... Quelques jours avant que je ne la retrouve en train de se faire enfiler par Macaroni, j'étais rentré furieux d'un deal foireux et je m'étais énervé sur un mur. Elle était venue dans mon dos alors et sa main avait longé mon échine... je m'étais calmé d'un coup et j'avais savouré. Je comprenais pas ses paroles, mais sa caresse que j'aimais tant d'habitide, cette fois je me dégageais brusquement. Je bus un nouveau verre. Si j'avais été sobre je me serais laissé amadouer mais pas la. Sans un regard je titubais verre une comode que j'ouvris pour en sortir un pistolet. Je le glissais dans mon jean et je titubais vers la porte. J'allais finir ma beuverie en ville et me défouler... je heurtais un mur en ignorant la jeune femme. Voilà ce que j'étais... elle m'avait poussé a détruire le peu d'humanité que j'avais eut...

Il se dégage.. oui c'est compréhensible, je pense que à sa place j'aurais eu la même réaction. Après tout je ne pouvais pas réellement m'attendre à ce que ma main le calme comme elle l'aurait fait par le passé si ? Une part de moi l'avait rêvé même si honnêtement, il fallait que je sois réaliste, je l'avais détruis bien plus qu'il ne m'avait détruit.Baissant les yeux un instant alors qu'il se dégage de moi, je le suis des yeux en silence. Je ne vois pas trop quoi rajouter à ce gâchis, car oui clairement je peux dire que s'en est un. Lorsqu'il prend son arme toyt en titubant jusqu'à la porte, je serre la mâchoire. Si je le laisse sortir ça va mal se finir, je préfère encore qu'il s'en prenne à moi plutôt qu'il ne lui arrive un truc par ma faute, ce ne serait vraiment pas juste. Le devançant, chose peu difficile vu sa vitesse de course, je tournais la clé et fermait la porte avant de m'éloigner. Ca me ferait gagner un peu de temps. « Je ne te laisserais pas sortir d'ici, prend t'en à moi si ça te chante, mais reste ici ! Si ce n'est de ton plein gré je t’assommerais ! » ma voix se fait autoritaire, j'essaye de l'être.

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Tout ce qui se passait ce soir c'était clairement Silvia qui en était à l'origine... Elle avait joué avec moi et je ne pensais pas que le soir du bal je pourrais la retrouver à baiser un autre mec et encore moins ce Macaroni de merde... J'aurais put lui pardonner à peu près tout mais elle m'avait dit que le bal ne l'intéressait pas le soir ou je pensais que l'on s'était mit ensemble et j'avais comprit en la voyant ce faire sauter pendant le bal qu'en fait c'était d'y aller avec moi qui ne l'intéressait pas... Cette dure réalité m'avait explosé à la gueule et elle n'en avait pas honte... Elle s'en fichait royalement de moi alors pourquoi elle me cassait les burnes ce soir? J'étais persuadé que Macaroni adorerait qu'elle aille lui vider les siennes plutôt! J'allais arriver à la porte quand je la vis me passer sous le nez et fermer cette putain de porte. A peine se fut-elle éloignée que j'envoyait un violent coup de pied dedans pour tenter de la défoncer (la porte hein xd)... putain pourquoi je l'avais fait blinder! Je ne réfléchissais plus... Je me tournais vers elle en sortant mon arme, il me fallait cette putain de clé. Je levais doucement le bras qui tenait le pistolet pour braquer Silvia. En la voyant au bout de mon canon, mon visage se figea et ce fut comme si j'avais un moment de lucidité... j'ouvris la bouche pour dire quelque chose mais je me ressaisis vite, mon visage redevenant froid comme la glace. Sauf que dans un cri de rage je vidais un chargeur de mon arme dans la poignée... Mais rien a faire... la poignée résistait bien et un nouveau coup de pied dedans ne changea rien. Je jetais l'arme dessus et je l'attaquais ensuite aux poings et quand ceux-ci furent trop douloureux je mis un coup de tête dedans...Bon au moins ca me calma et me fis vite dessaouler... je chancelais légèrement avant de tomber sur les fesses. J'avais eut ma crise de nerfs, je venais de bien m'exciter et la pour le coup la pression retombait... Je soupirais doucement sans daigner regarder Silvia dont je sentais le regard sur moi. Je finis par me relever pour aller monter l'escalier donnant un coup d'épaule à Silvia. Je grimpais les marches et partait dans ma chambre... J'allais entrer en phase de bad trip et il me fallait me rafraichir... je remplissais l'immense baignoire, me déshabillais et me laissais tomber dans la baignoire. Je me laissais couler et je fixais le plafond... Pourquoi est-ce qu'elle me fichait pas la paix?

L'arme sous le nez, je dois bien reconnaitre que c'était davantage flippant que le couteau. Serrant les poings, avalant ma salive en manquant de m'étrangler, je le fixais alors que j'avais le sentiment à son visage qu'il venait de réaliser son geste. Rapidement il se reprit et commença à s'exciter contre la porte. Sursautant sous les coups de feux, je l'observais simplement se ruiner les poings alors que la porte gagnait par KO. Autant dire que pour le coup j'avais préféré ne pas intervenir. Égoïstement je me disais qu'il serait sans doute plus utile que je le laisse se défouler sur elle que sur moi... pourtant, je ne pu contenir ce petit cri aigu lorsque je le vis donner un coup de tête. Littéralement. Ma main sur ma bouche, j'étais abasourdie et en le voyant venir vers moi pour me contourner dans un coup d'épaule qui me fit me tourner d'un quart, je baissais la tête. Au moins j'avais réussi à l'empêcher de sortir. Soupirant brusquement, je terminais par monter à mon tour les marches. Je n'allais pas le harceler plus et je tournais les talons afin de partir dans la cuisine afin de me préparer à manger. Enfin plutôt de réchauffer un truc qui trainait, je n'étais pas bien. Je sentais mon palpitant prêt à céder et je n'oubliais pas pourquoi j'avais du rentrer plus tôt. Soulevant mes fesses sur l'ilot, mes yeux se portèrent sur le couteau alors que le ding du micro onde me faisait sursauter. Il pouvait me détester, je me détesterais aussi à sa place mais je devais veiller sur lui, c'était plus fort que moi. Avalant une première bouchée, je sentis tout de suite que ça n'allait pas passer et je jetais la totalité à la poubelle avant de partir pour ma chambre, passant devant celle du beau brun. C'était compliqué... j'avais tout compliqué. Me laissant tomber sur mon lit, j'observais le plafond en silence alors que je lui envoyais un sms, c'était plus simple et il pourrait le relire une fois sobre dans le pire des cas. Quand je t'ai rencontré, j'pensais que l'amour ça n'existait pas, c'était une notion vague que mon père m'avait gentiment exclu de l'esprit. Je t'ai rencontré et j'ai su rapidement que mes intentions envers toi étaient bien plus complexes que je voulais le dire ou même le faire croire. Tu dis que tu ne me mérite pas mais.. je t'ai toujours dis que je n'étais pas l'ange que tu pensais que j'étais. Je ne l'ai jamais été et je ne le serais jamais... j'aurais pu seulement cette année m'a plus détruite que je ne le pensais. Ca n'a rien à voir avec toi et je comprend que tu te sente trahi.. je le serais aussi à ta place.. Ce que je ressens pour toi, je ne l'ai jamais simulé et c'est là, bien ancré en moi... je n'imaginais juste pas que Umberto allait se mêler au trio des sentiments.. j'ai toujours eu peur de te blesser et au fond, depuis le début, depuis ce fameux soir ou je t'ai fui.. c'est ce que j'ai passé mon temps à faire.. je suis désolée.. je partirais demain après le boulot, non pas à cause de ce soir mais parce que je sais que tu seras mieux si je m'éloigne et que je te laisse tranquille.. les larmes coulant sur mes joues, j'appuie sur envoie avant de me tourner sur le côté afin de tenter de trouver le sommeil.

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