hey again ? (trung)

Je le comprenais, et je ne le comprenais pas, en réalité, j’avais cette impression d’être totalement confuse, et je trouvais ça assez déconcertant. Il y avait de quoi non ? Je l’observais alors de mon regard intense, curieuse de voir ce qu’il allait me répondre. « Qu’est-ce qui te fais être aussi sur de ça ? » J’arquais un sourcil perplexe, alors que je lâchais un soupir discret. « Tu as raison. Tu as bien fais. Tu as bien fais de partir. Et je suis contente que tu t’en sois sorti. Ca fera au moins, l’un de nous, qui ne sera plus un déchet. » J’haussais les épaules avec nonchalance, alors que je détournais le regard. Oui, dans le fond, peut-être que je n’avais pas changé, j’étais toujours celle qui n’avait pas confiance en elle, et qui aimait se descendre plus bas que terre. J’avais toujours été comme ça, et je me doutais sincèrement que ça n’allait pas changer. « Tu as raison, encore une fois. Tu as définitivement plus de change d’être en couple que moi. Oh tu l’as trompé ? Bienvenue au club. Bien qu’il me semble que ce n’est pas le genre de commentaire déplacé, que tu aimes entendre. » Je n’étais plus avec Isaac, il avait disparu et je me doutais qu’il ne revoudrait plus jamais me voir, ce qui dans le fond, était parfaitement compréhensible. Je me disais qu’une des seules relations que je m’étais autorisé à avoir, avait été vouée à l’échec, alors dans le fond, pourquoi offrir son cœur à quelqu’un pour qu’il l’écrase sans scrupules ? « C’est vrai, tu as raison. Et il faudrait vraiment que je me donne la motivation de travailler. Je pinçais mes lèvres alors que je l’observais jouer avec son cadi. Peut-être qu’il voulait continuer ses courses ? Je me reculais alors légèrement, et haussa les épaules. « Je vais te laisser, il me semble que tu es assez occupé. » Je souriais vaguement, alors que je tapé mon talon droit sur le sol, doucement.

Je n’avais pas besoin de forcément la connaître pour savoir qu’elle aurait aimé avoir une autre vie que celle qu’elle est en train de vivre. Il faudrait être complètement malade pour ne pas vouloir une autre vie plus simple et plus saine. Je le sais parce que j’ai vécu ce que tu vis depuis des années. sauf que moi, j’ai voulu m’en sortir contrairement à elle. J’arque un sourcil quand elle me parle de déchet, elle se voyait donc toujours de la même manière. C’est tout de même triste à savoir. [color=#884DA7]Je vois que la vision de toi-même n’a pas changé… Quand je te vois comme cela, je ne vois pas un déchet, je vois une fille normale qui cache bien son jeu. La conversation dérive finalement sur les relations de couple qu’on a pu vivre. On a tous les deux eut une relation compliqué et à en croire ces paroles, on a tous les deux trompés nos anciens partenaires. A croire qu’on se ressemble tout de même sur un point. dis-je avec un léger sourire. J’étais plus posé qu’elle donc forcément, il était plus simple pour moi de me mettre en couple. Mais j’ai tellement vécu d’histoire brise cœur qu’au final, mon envie de me poser disparaissait de plus en plus. C’est pour cela que l’amour pour le travailler augmentait de jour en jour. Je pourrais t’aider si tu as besoin même si on ne fait pas les mêmes cours si tu as besoin d’un partenaire pour répéter. dis-je en haussant les épaules. Cela voulait bien dire ce que cela voulait dire, j’acceptais de la revoir même si ça ne sera sans doute plus comme avant. Il était temps pour moi de me remettre à faire les courses et je fronce légèrement les sourcils quand elle se recule me disant qu’elle me laissait tranquille. Tu peux m’accompagner si tu le souhaites, ça me ferait plaisir. dis-je en me redressant pour finalement lui faire un sourire et avancer dans les rayons en lui laissant le choix de me suivre ou non.

Pourquoi est-ce que j’avais commencé à prendre de la drogue ? Avoir de l’attention de la part de mon père ? Ou tout simplement faire mon intéressante ? En réalité, je ne savais plus pourquoi j’avais commencé, ce que je savais que depuis que j’avais commencé à y toucher, je n’avais plus jamais arrêter. Et je ne m’en pensais probablement pas capable. Carrie qui se drogue, c’était devenu un peu comme une routine, pour moi, mais aussi pour les gens qui m’entourent. « Je ne me pense pas capable d’arrêter. » J’haussais les épaules, alors que je souriais vaguement. Détournant le regard, et fronçant les sourcils quand il me parla de ma vision de me voir. « Une fille normale ? Si seulement c’était le cas. » Je reposais alors mes prunelles noisettes sur lui, fronçant les sourcils de nouveau. Il me voyait vraiment comme une fille normale, et pas comme un déchet ? « Je suis sûre que nous avons d’autres points communs. » Je souriais amusé, alors que j’haussais les épaules. « C’est vrai, tu ferais ça pour moi ? Ca serait génial. » Je souriais grandement, alors que j’avançais finalement d’un pas, quand il me dit que je pouvais l’accompagner. Hochant la tête, je lui suivais alors dans les rayons, continuant de mâcher mon chewing-gum. « Faudra vraiment qu’on aille boire un café un jour. Enfin si t’a envie. » Je souriais légèrement, alors que j’observais son cadi.

Elle ne se pense pas capable, mais cela ne veux pas dire qu’elle n’ait pas capable de le faire. Elle était trop négative à ce sujet et c’est ce que je lui reprochais le plus souvent. Tu te rabaisses encore Carrie, il serait temps que cela change. dis-je avec un léger sourire aux lèvres. Personnellement, je la voyais comme une fille normale, même si cela se voit qu’elle a un peu trop fêté hier. Tu continues… T’es vraiment pas possible. dis-je en secouant la tête. Dans tous les cas, je me vois mal la faire changer, j’ai déjà essayé après tout. Je n’en doute pas, on a sûrement beaucoup de point commun sûrement meilleur que la tromperie. J’étais prêt à l’aider dans ses révisions, pourquoi je ne le ferai pas après tout ? Si je peux me rendre utile autant que je le fasse le mieux possible. Si je suis parti, ce n’est pas parce que je le voulais, c’est parce que je le devais. dis-je en souriant. Je l’aimais bien après tout, ce n’est pas une question de mon bien être social, mais plutôt de ma santé. Je souris en la voyant finalement me suivre, je n’avais pas grand-chose à acheter non plus et les courses étaient plus une corvée qu’autre chose pour moi. On peut en boire un après si tu veux, je n’ai plus grand-chose à acheter. dis-je en prenant des paquets de pâtes. Je me dirigeais vers les légumes et commence à regarder les tomates, autant manger sainement quand on le peut.

Pourquoi est-ce qu’il fallait toujours que je me rabaisse et que je me considère comme une moins que rien ? A croire que je savais vraiment faire que ça, et dans le fond, c’était triste. « Je l’ai toujours fais, tu le sais bien. » J’haussais les épaules avec nonchalance, alors que j’esquissais un léger sourire amusé. Je levais alors les yeux au ciel, plutôt par réflexe qu’autre chose, puis mordait ma lèvre inférieure par réflexe, alors que je marchais aux côtés de Trung. « Dans ce cas, j’accepterais ton aide, vu qu’elle est si gentiment demandé. Et ne t’inquiète pas. Tu n’as pas besoin de te justifier pour ton départ. Tu as fais ce que tu avais à faire, je suis peut-être rancunière sur pas mal de point, mais pas celui-là. » Je souriais alors vaguement en posant mon regard noisette sur lui. Alors que je lui proposais d’aller boire un verre plus tard, s’il en avait envie bien sur. Et je souriais grandement lorsqu’il me dit qu’on pouvait aller en boire un, juste après ses courses. « Parfait alors. Je l’observais prendre des pâtes, alors que je le suivais finalement dans le rayon des légumes, alors que je sourais en coin. « Tu soignes ta ligne ? » Je baissais mon regard sur lui, alors que je ne me gênais pas du tout de le reluquer.

Bien sûr que je le savais, elle n’a jamais été capable de dire un seul compliment sur elle. C’était bien triste, mais je l’ai toujours vu ainsi et j’imagine que ce n’est pas prêt de changer encore. Je le sais très bien, mais ce n’est pas une raison pour ne rien y faire. dis-je avec un léger sourire aux lèvres. J’étais gentil dans mes paroles, je ne pouvais pas lui dire qu’elle était conne de penser cela. Elle devait déjà s’en douter. J’avais eu le besoin de me justifier, c’était plus fort que moi. J’eus un sourire en la regardant alors qu’elle me dit qu’elle n’était pas rancunière pour cela. J’y avais retouché à la drogue, je ne devrais peut-être pas retourner vers elle mais je n’allais pas la laisser tomber une nouvelle fois. Ne fais juste pas cela devant moi, c’est tout ce que je te demande. dis-je alors que je regardais les légumes, bien décider à aller boire un café avec elle. J’arque un sourcil en entendant la remarque de Carrie, la voyant alors me reluquer de haut en bas. On peut faire de la bonne bouffe grâce avec des légumes faut juste foutre la dose de beurre. dis-je en lui faisant un clin d’œil. Je n’avais pas besoin de prendre soin de ma ligne, je bouffais et je ne prends pas un gramme. C’est pour cela que j’essaye de me muscler pour éviter d’être un poids plume. C’est pas bon de bouffer que des pates, mademoiselle et je suis un très bon cuisinier. dis-je en lui faisant un clin d’œil. Je m’attaquais aux fruits, ce que je préfère sûrement.

Me rabaisser, ce n’était pas génial comme option, mais j’avais toujours connu ça, probablement parce que mon père m’avait toujours fait sentie inférieure dès qu’il avait été mit au courant pour ma schizophrénie. « Hm, mouais. » Je souriais légèrement, alors que je l’accompagnais jusqu’au rayon des légumes, alors que je l’observais s’occuper de choisir ses légumes. « Oui, chef, j’vais essayer de me contenir. Mais les clopes ça passe ? J’sais pas si tu considères ça comme une vraie drogue. Parce que ok, j’vais pas aller sniffer devant moi, mais une cigarette, ça passe, hein ? » Je souriais alors amusée, l’observant avec ce même amusement. « Ah ouais, ça m’aurait surprit que tu sois du genre macaque, à manger des graines de tournesol, sans matières grasses. » Je lâchais alors un rire, il fallait avouer que je trouvais la situation assez drôles. Alors que je continuais de l’observer de bas en haut, je m’arrêtais finalement sur ses yeux, alors que je penchais légèrement la tête sur le côté, faisant une bulle avec mon chewing-gum. « Si tu savais, je sais tellement pas cuisiner. Un vrai carnage, et pourtant ça me semble pas si difficile que ça. » Je passais ma langue sur mes lèvres, pour les humidifier.

Il était sûrement préférable qu’on change de sujet de conversation, cela risque de tourner en jus de chaussette si cela continuait. Je préférais alors me concentrer et lui dire que je préférais tout de même qu’elle ne se drogue pas devant moi. C’était la moindre des choses puisque je suis tout de même un ancien drogué, cela reviendrai à me pousser dans la merde une nouvelle fois. Je souris à ses questions et hausse les épaules doucement. Cela ne me dérange pas que tu fumes devant moi, je fume également de temps en temps mais je ne suis plus accro heureusement. dis-je en me concentrant sur les légumes. Je savais cuisiner et c’était déjà pas mal pour un homme. Bien sûr, je ne mangeais pas que des légumes, j’aime également manger des pizzas en buvant de la bière devant un match de baseball ou même de foot. N’empêche, que c’est pas mauvais les graines de tournesols crois-moi. dis-je en rigolant. Je me lance à la recherche de fruit potable, car les fruits c’est la vie même si tu finies souvent au toilette. Je souris en la voyant me regarder dans les yeux ainsi, elle ne savait pas cuisiner ? C’était un peu triste puisque c’est tout de même important de savoir se nourrir convenablement. Je t’apprendrais si l’occasion se montre. dis-je en choisissant finalement des pommes que je place dans un sac en plastique sans oublier des raisins, des fraises et un ananas… Well, je me nourris que de cela.

Je comprenais le fait que Trung ne veuille pas que je me drogue devant lui, après tout, c’était comme Isaac me l’avait demandé, et mine de rien, j’avais fais des efforts, pas vrai ? Quoi qu’il en soit, j’allais respecter ce point-ci des conditions de Trung, je ne voulais pas qu’il s’échappe une nouvelle fois, et s’il ne fallait que ça, je pouvais au moins, avoir l’aisance d’esprit de ne pas faire de gaffe. « Bon parfait alors. Parce que la drogue, j’entends bien, mais la clope, c’est la clope quoi. » Je souriais amusée, alors que je le suivais dans les rayons, légèrement impatiente qu’il finisse ses courses, pour qu’on puisse aller boire un café. Traîner dans les rayons de supermarché pendant des heures, c’était pas vraiment me kiff, fallait l’avouer. « Ne me dit pas, que tu fais un régime d’écureuil ? » J’explosais littéralement de rire, alors que je l’observais prendre ses fruits soigneusement. Une véritable fille. « J’espère que tu as de la patience. Parce que, question bouffe, je suis vraiment un cas, tu sais. » Je souriais en coin, alors que j’attrapais une fraise et que je la mettais ni-vu, ni-connu dans ma bouche. Je commençais à avoir faim, et puis les fraises c’est bon pour la santé, non ?

La drogue me dérangeait mais elle pouvait très bien fumer devant moi, cela ne me dérangeait pas et il m’arrivait également de fumer à mon tour mais plutôt en soirée. Cela ne me pose aucun problème, ne t’inquiète pas. dis-je avec un sourire au coin. Il fallait tout de même qu’on se bouge un peu les fesses, je n’aimais pas rester trop longtemps dans ce genre d’endroit, j’ai toujours envie d’acheter quelque chose sinon. Les fruits étaient plutôt jolis à voir et j’en pris un peu trop sûrement mais peut importe. J’ai plutôt besoin de grossir un peu tu ne penses pas ? dis-je en rigolant légèrement quand elle me parle de régime d’écureuil. On allait plut me voir si je faisais cela. Pas besoin de régime pour moi. dis-je en avançant en direction des boissons, il me fallait du lait et du coca et cela sera sans doute suffisant pour aujourd’hui. Je ne pouvais pas non plus la trainer partout. Les fraises montrent un désir maternelle t’es au courant ? dis-je en lui faisant un clin d’œil avant de me mettre à rire. Une fois tout dans le cadi, je partis à la caisse pour payer le tout. Je vais déposer cela dans ma voiture, si tu veux m’accompagner ou alors m’attendre au café du coin, je ne serai pas long. dis-je avec un grand sourire. Je me dirigeai vers le parking d’un pas rapide pour ne pas la faire trop attendre.