Anya s'attachait à moi, je souriais en me brossant les dents, ma main grattait sa peau qui m'enlaçait derrière moi. Elle était adorable, elle me faisait un peu rappeler Alessia de temps en temps quand elle était fatiguée, elle était mignonne, je crois que j'étais comme ça, je ressentais ça à cause des sentiments que j'avais à leurs égards. "A 14h demain." Dis-je en lui caressant la tête, je me collais à mon tour contre ma femme après avoir rincé ma brosse à dent et recracher le dentifrice. "Je te déteste." Murmurais-je à son oreille avant de rire. "Faut bien que je change de discours un peu, je vais devenir chiant sinon." Je riais doucement alors que je remplissais le petit sac de mes produits de rasage pour notre voyage sans compter que je posais le vanity de ma femme bien devant nos yeux pour ne pas oublier nos brosses à dents. En revenant, Anya était affublé de mon t-shirt. Mon cœur manquait un battement ce qu'elle était belle ainsi. Je fonçais au lit en lui tendant les bras. Il n'était pas si tard que ça, on pouvait encore se permettre de prendre une pause à deux, on était tous les deux fatigués puis je sais pas ce soir l'atmosphère qui remplissait notre chambre était très douce, très intime. Anya dans mes bras, mes jambes écartées pour sentir son dos contre mon torse, je l'enlaçais avec douceur, mon visage était tourné vers le sien avec un doux sourire. "Tu as l'air d'être fatigué toi." Dis-je d'une voix tendre, je déposais un baiser dans son cou, c'est dans ce genre d'instant que je ne m'inquiétais pas, ce genre de moment qui m'avait permis plus d'une fois de ne pas déprimer à cause de la maladie, me retrouver avec elle dans mes bras, lui parler ou lui faire des bisous, tout ça était incroyablement parfait.
Kenny sortait de la salle de bain, j'étais affublé d'un de ses tee-shirt et d'un bas de sous-vêtement, je voyais son regard. Je le reconnais, je sais bien qu'il aime quand je porte ses affaires et rapidement il venait dans le lit. Se posant assis, le dos appuyait contre la tête du lit. Il m'attrapait pour me mettre entre ses jambes, ses bras et ses mains posaient sur la peau de mon ventre, en dessous de ce tee-shirt qui m'allait trop grand. Pourtant non, il est 21h40 dis-je en riant doucement. Je n'étais pas spécialement fatigué à vrai dire, mais je sentais que Kenny avait besoin de ce moment, surtout à cause de cet épisode, boite à chaussure. Je lui offrais mon cou, comme à chaque fois, en penchant la tête sur le côté, mettant mes longs cheveux d'un seul côté. Un beau side hair naturel. Ca va toi ? Tu te sens comment vis à vis du traitement et tout ça ? Y'a des progrès quand même dis-je avec un petit sourire, nous avions pu le voir tous les deux. Il se levait, il mangeait, il souriait, il était actif dans plusieurs domaines maintenant. Je faisais des petites caresses du bout de mes ongles sur ses avants bras avant de prendre un livre pour lire un peau. Tu veux que je te passe ton ordi et que je me décale un peu ? oui, il lui arrivait souvent que Kenny regardes ses mails le soir, alors peut être que se soir il le voudrait
"Je sais pas je trouve bizarre." Murmurais-je à son oreille. Elle était câline, ne rechignait pas contre moi, pourtant je ne voyais rien d'autres que la fatigue, Anya avait su me pardonner cette épisode si excessif de la boite à chaussure, d'ailleurs rien que d'y penser me mettait les nerfs à fleur de peau, merci les médicaments et mon caractère de merde. Je déposais plusieurs baisers sur sa peau délicatement, je souriais en remontant vers la base de sa mâchoire, elle sentait mon odeur, j'adorais ça, savoir qu'elle était à moi-même jusqu'au vêtement qu'elle portait. "Y a des progrès, je suis un peu fatigué quand même et le matin me faut toujours du temps mais ça va." Dis-je en souriant un peu. Je parlais, je commençais à me rendre compte qu'affronter ça tout seul rendait les choses plus difficiles. "Puis tout à l'heure après notre baiser, ça à fait son petit effet, j'étais content." Très heureux mais je préférais minimiser mon sentiment. "Non du tout, je veux juste que tu restes contre moi si tu es bien installé." Pas de mails ce soir, je pense que durant le vol je regarderai quand Anya allait se reposer et qu'Alessia dormirait puis aujourd'hui j'avais envie de me consacrer à elle, après cette épisode de cadeau mystérieux, j'avais encore plus pris conscience de l'importance de notre couple. Ma tête sur son épaule, je lisais le livre, la page qu'elle parcourait, il était russe, je m'étonnais toujours quand elle trouvait des livres ainsi dans cette ville si américaine. "Tu lis quoi? C'est chaud dis donc." Riais-je en lisant plusieurs mots qui me surprenait.
Non, je suis juste bien dans tes bras là dis-je en posant l'arrière de mon crâne contre sa clavicule pour le regarder, bombant les lèvres pour réclamer un bisous avant de prendre mon livre. Je ne l'ouvrais pas tout de suite, puisque je lui demandais ses impressions sur ce qu'il ressentait, vis à vis du dernier traitement. J'avais vu des améliorations et il me le confirmait. Il t'a toujours fallu du temps le matin en même temps dis-je en levant les yeux au ciel, avec un petit sourire au coin des lèvres. Je sais, j'ai senti.. j'étais contente moi aussi pour tout avouer. Après tout, c'est normal, je suis capable de faire bander même un mort monsieur, j'espère que t'avais pas de doute dis-je en éclatant de rire, oui j'avais dit ce mot et d'ordinaire je ne le faisais jamais. La rigolade terminé, j'ouvrais enfin mon livre, Kenny ne voulait pas regarder ses mails. Tant mieux. Entamant ma lecture, je sentais les yeux de Kenny se poser sur les pages, cependant, c'était un livre Russe, alors il n'allait certainement pas comprendre si ? Et bien si ! Un livre dis-je avec ironie, sachant que ce n'était pas la réponse qu'il attendait C'est fou, t'es capable de les comprendre ces mots là dis-je en lui donnant une petite tape sur l'un de ses bras, qui étaient toujours autour de mon ventre. C'est une femme qui démarre dans une entreprise et elle tombe nez à nez avec le propriétaire de l'immeuble qui travaille dans une autre branche à l'étage du dessus et lui il est complètement dévoré par cette femme, il pense à elle à chaque instant, veut d'elle chaque seconde, mais comme d'habitude, ce n'est pas simple, le passé revient à la charge blablabla
"Ah c'est dégueu, laisse les morts au fond des trous." Riais-je en étant tout de même surpris de l'entendre dire ce genre de mot, je m'étais toujours un peu restreint pour ne pas paraitre trop vulgaire puis c'était aussi dans mon éducation sauf que là je me demandais si finalement je faisais pas une erreur. Les questions étaient rapidement dissipées quand je posais mes yeux sur le livre de mon épouse, je le parcourais rapidement, les quelques lignes, petit sourire dans le coin, je posais la question. "Ah ah ah !" fis-je en levant les yeux au ciel, riant la seconde suivante à son coup. "C'est les premiers mots que j'ai appris en russe, étrangement c'est ceux qui sont restés graver dans ma tête tout le temps, j'ai jamais oublié." Je lui faisais un clin d'œil en écoutant son récit. "Hum et donc là ils couchent dans son bureau." Je montrais la ligne concernée. "Je suis un gentil mari, je vais m'impliquer dans tes activités et continuer la lecture." Qu'est ce que je pouvais mentir, j'étais trop intéresser par sa lecture surtout quand ça devenait chaud même si je le cachais parfaitement bien. "Ah ouais ta vu là." Je sais qu'elle avait lu le passage ou dans le bureau, la demoiselle avait fait plaisir à son mec, ça me rappelait étrangement quelqu'un ça, je riais doucement en déposant un baiser sur sa tempe, quand j'y repensais, je trouvais ça totalement fou surtout que ma mère était rentrée à ce moment là.
Hey tu pourrais au moins dire que c'est vrai dis-je en me tournant un peu plus pour lui mordre le biceps doucement. je sentais Kenny lire par dessus mon épaule et bien entendu les mots qu'il comprenait c'était les mots un peu osés. Tu sais, les personnes normales, apprennent en premier à se présenter, à dire bonjour dis-je en secouant la tête négativement, avec un petit sourire aux lèvres, alors que mon regard rencontrait le sien. C'est ça, elle, elle ne voulait pas au départ, mais lui ne pouvait pas la laisser partir sans avoir pu le faire, c'est limite bestial son envie tu vois ce que je veux dire je continuais la lecture, Kenny m'expliquait ce que nous étions entrain de lire. Oui j'ai vu mais tu vois à la différence, la mère du mec n'arrive pas dans son bureau .... elle a faillit m'attraper en plus à cause d'une simple odeur fruité. Je riais à ce souvenir, bon dieu, sa mère était bien trop intrusive Tu te rends compte, que ça fait la troisième fois que ta mère nous coupent dans ce genre de moment quand même, puis tout à l'heure, si j'avais pu faire l'autruche, en me mettant la tête sous la terre, je l'aurais fait, je suis certaine qu'elle a compris et sa façon de nous regarder bon dieu je posais ma man sur mon visage comme pour me cacher, merde, ma belle mère quand même.
"J'ai jamais dis que j'étais normal." Riais-je en repensant à la fois ou j'avais chercher ses mots dans le dictionnaire, je sais plus pourquoi, je crois que j'avais voulu séduire Anya à ma manière me semble maintenant ça remontait à plus d'un an. "Bestial, je vois, je vois." Je lisais avec elle, ce n'était pas mon genre de littérature mais je reconnais que ça faisait son petit effet puis je trouvais ça amusant de lire ensemble, partager ce genre de moment tous les deux. "Genre !" m'exclamais-je en la regardant avec un grand sourire. "Tu avais peur de rien, tu continuais alors que je lui parlais, fais pas l'innocente." Elle revenait sur tout à l'heure, je rigolais encore plus. "Anya t'es une cochonne, t''es une cochonne c'est tout, faut assumer. En tout cas moi j'aime bien." Je resserrais mon étreinte autour d'elle. "Parce que je me sens moins seul comme ça." Je lui mordillais l'oreille reposant mes yeux sur le livre, ma main glissait sous la couverture pour caresser l'intérieur de sa cuisse, un petit test pour voir si ce qu'elle lisait et mes câlins auraient un effet sur elle. "En plus elle en redemande!" Je faisais des gros yeux en lisant la suite, arrêtant toute activité. "Je te frustre autant pour que tu lises ce genre de livre? Je commence à me poser des questions."
Je suis pas une cochonne dis-je en lui donnant une nouvelle tape sur l'avant bras c'est le résultat de ton influence, tu vois un peu comment tu me rends ? lui aimait ça et à vrai dire j'aimais ça aussi. Nous continuions de lire tranquillement, du moins c'était le cas au début, puisqu'en suite Kenny s'amusait à glisser sa main sous la couverture. Je ne pouvais pas mentir là, oui ça me faisait un petit effet, mais Kenny d'autant plus. Je pense que quand tu commences à goûter à ça... tu peux plus t'en passer après, surtout quand t'es complètement ensorcelé par ton partenaire et c'était un peu mon cas d'ailleurs. Je bougeais cependant pour qu'il arrête, chose qu'il faisait. Non ... c'est juste que ça m'a interpellé mais après y'a pas que ça dans l'histoire, faut savoir creuser, faut savoir s'intéresser à la psychologie des personnes, je trouve ça intéressant de comprendre pourquoi ils agissent comme ça , mais toi tu vois que ça dis-je, amusée.
"Si seulement c'était que moi." Riais-je en la regardant. "Tu étais comme ça juste que tu n'assumais pas jusqu'à ce que tu me trouves et que tu paraisses un peu plus normal que moi." Je lui mordillais l'oreille avec une certaine sensualité quand ma langue se glissait dessus, elle ne pouvait pas m'offrir son cou à cause de la lecture qu'elle faisait alors je me rabattais sur ça même si l'idée de marquer son corps de mon empreinte me traversait l'esprit. "Je comprend parfaitement en fait." Oui elle m'avait complètement ensorcelé, faut pas croire j'avais eu des conquêtes dans ma vie mais je crois que je ne l'avais jamais fait autant de fois avec elle qu'avec une autre, même avec Rachel on était pas comme ça, là avec mon épouse c'était plus que physique, mon cœur rentrait en jeu, je perdais pied bien souvent. "Je vois pas que ça." Sifflotais-je faussement innocent. "Mais si tu pouvais relire les passages chauds et que tu as envie que je te fasse tout ça, je suis pas contre." Je souriais, amusé et joueur, je posais mon menton sur son épaule en serrant mes bras autour d'elle alors que ma main continuait ses câlins sur ses cuisses. "Tu frissonnes." Son corps réagissait au mien, tout comme moi quand elle se montrait entreprenante. "J'aime tellement te voir ain…" Pas le temps de finir qu'Alessia se mise à pleurer. "NANNNNNN." Je laissais ma tête tomber en arrière. "Je vais aller voir." Je poussais un soupir en me défaisant d'elle pour aller dans la chambre ou Alessia pleurait à chaude larme. Son front était tout rouge alors que je venais avec elle dans la chambre. "Mademoiselle s'est cognée contre le barreau de son lit, j'ai mal attaché le truc autour là." Je fronçais le nez alors que je la déposais sur le lit, elle marchait rapidement vers sa maman pour se caler contre elle, c'était la vision la plus adorable au monde.
Bien sûr que c'est de ta faute, avant de te connaître, je n'étais pas comme ça et tu le sais très bien j'haussais une épaule, penchant la tête en arrière pour lui mordre le menton Eurk j'ai un de tes poils entre les dents dis-je en l'enlevant, légèrement grimaçante. et moi je suis totalement normale comparé à toi mon bel apollon nous parlions ensuite du fond de l'histoire des personnages outre les passages un peu plus olé-olé, Kenny disait comprendre, mais je le connaissais pour savoir que ce n'était pas ce fond là qui l'intéressait. Je sais pas si tu es prêt pour ce genre de chose babe dis-je pour le taquiner, avec un petit sourire espiègle sur le coin des lèvres. Parce que ça me chatouille c'est tout, puis c'est frais, t'es en train de me caresser la cuisse je te signal, c'est une réaction TOUT A FAIT NORMAL cependant, ce genre de chose m'arrive bien souvent, mon corps réagi aux moindres de ses touchés. Alessia pleurait, je n'avais absolument pas compris ce que Kenny avait voulu me dire, d'ordinaire, je pouvais compléter et terminer son mots mais là ... me voir quoi ? lui demandais-je avant qu'il ne parte dans la chambre d'Alessia. Quelques minutes plus tard, il revenait avec Alessia, la posant sur le lit et comme à sa plus grande habitude, elle rampait jusqu'à moi. Je la prenais dans mes bras en la serrant contre moi . Bah alors ma chérie, c'est pas l'heure pour faire de l'escalade, tu t'es fais bobo dis-je en caressant doucement l'endroit et en lui faisant un bisous magique. Bon exceptionnellement ce soir tu vas dormir avec papa et maman ma princesse sait-on jamais si après elle vomissait dans la nuit, il faudrait qu'on la mène à l'hôpital.