KENYA ▬ Le début du reste de notre vie...

Je tournais encore et encore a une époque j'avais eu peur quand elle avait été élue femme la plus sexy du monde parce que je connaissais les mecs, je savais que certains étaient assez fou pour faire des fixations sur des personnes qu'ils ne connaissaient pas. Silencieux, je continuais de marcher ça me détendait un peu bien que le fait qu'Andy soit mis hors de cause me rendait fou totalement. "Bien je t'accompagnerai et cherche pas a négocier !" Lâchais je avec virulence. Puis les chaussures je voulais pas les voir, je lui retirais même moi-même avec douceur Anya avait toujours eu tendance a m'apaiser par son regard ou tout simplement le contact de sa peau contre la mienne. "Je t'achèterai les même alors mais tu mets pas le cadeau de quelqu'un que tu connais pas !" J'en revenais pas toujours rouge de colère je sentais la chaleur monter en moi, mes veines se gonflaient aussi, j'étais entrain d'exploser sauf qu'elle avait encore une fois les mots. "Anya..." Soupirais-je avec une voix plus douce. Je me posais sur le canapé au record proche de son visage. "Je sais que tu m'aimes..." Dis-je en passant ma main sur son visage. "Seulement je m’inquiète et ça me rend jaloux tu le sais, je veux pas que tu les portes. S'il te plait." Vraiment c'était limite si j'allais me mettre à genoux.

Je ne répondais pas à ses mots, je pouvais comprendre qu'il soit jaloux, je l'aurais été à sa place, mais j'avais l'impression de ne plus être libre à partir de maintenant, sauf que je n'avais rien fait, me priver à cause d'un inconnu c'était assez barbare à mon goût. Kenny parlait de manière virulente, je levais les yeux vers lui, lorsqu'il se posait sur l'accoudoir pour m'enlever ces chaussures que j'adorais littéralement. Arrêtes de t'énerver comme ça, tu m'énerves là dis-je en soupirant un peu, le laissant tout de même faire. Sa main se posait sur mon visage, lorsque je lui disais que je l'aimais, j'eu même le droit à une caresse ... okay pour le coup j'eu l'impression d'être un chien du genre, c'est bien ma fille. C'est bon je les porterai pas dis-je en prenant les chaussures que je remettais dans sa boite. Je la poussais, un peu mécontente, je ne me posais pas plus de question à vrai dire. Je n'en avais pas envie Arrêtes de t'inquiéter, c'est rien Kenny puis oui t'as raison, peut être que c'est Andy sauf que je voyais mal mon meilleur ami m'adresser des mots ainsi, mais je préférais lui dire ça pour qu'il se calme puis souffle un bon coup on dirait que tu vas prendre feu

Elle capitulait, dis donc c'était facile, je n'aurais pas cru mais mon visage était en feu complètement, mes nerfs me lâchaient totalement. "Tu l'appellera." Je bouillonnais toujours autant seulement elle avait raison je devais me calmer, vraiment respirer et penser à autre chose. "Ok." Dis-je en me posant sur le canapé. "Je t'aime tu le sais aussi, j'essaye juste de te protéger un peu." J'avais peur, elle le savait depuis qu'on était ensemble, j'avais même engagé un garde du corps une fois pour qu'elle soit en sécurité, je poussais parfois les choses à fond comme par exemple installer un système de géolocalisation sur son téléphone dès demain. "Tu veux qu'on regarde ce film toujours?" Le carton blanc face à mes yeux, je commençais à me dire que j'avais réagis un peu trop. "Mon cœur." Je prenais les chaussures finalement. "Remet tes pieds." Je devais apprendre à mettre de l'eau dans mon vin comme on dit, prendre du recul et je le faisais elle avait l'air si heureuse de ses chaussures. Je lui glissais à ses chevilles doucement, un petit sourire aux lèvres, je caressais sa cheville. "J'aurais pas pu te les offrir…" La couleur était spécial, trop pour que je puisse lui offrir moi-même. "Enfin tu as choisi quoi?"

Je ne répondais plus à rien, en fait, je n'avais pas envie de penser à ça, je n'avais pas envie de lui dire que ce genre de chose m'était déjà arrivé lorsque nous n'étions pas ensemble, que j'avais eu le droit à des gardes du corps H24 lorsqu'ils avaient attrapé mon harceleur, parce que ça voudrait dire qu'il ne me laisserait plus respirer. Cependant, s'il était amené à en parler à mn père, il allait lui raconter et Kenny allait m'en vouloir. Il allait m'en vouloir de ne lui avoir rien dit, d'avoir pris les choses à la légère, me traiterait même d'insouciante et d'égoïste. Je me mordillais la lèvre en y pensant complètement ailleurs. J'ai pas écouté pardon, tu disais quoi ? dis-je un peu ailleurs. Je le regardais, il attrapait les chaussures pour me les mettre aux pieds. Non .. non Kenny, t'avais raison dis-je en laissant les chaussures tomber au sol, laissant mes jambes sur les siennes pour autant. Ken ... t'avais raison, je devrais pas .. Puis je veux pas porter les cadeaux d'un inconnu finalement, je m'étais rétracté. J'ai pas eu le temps de choisir pour le coup, mais mets ce que tu veux

Elle disait non, sérieux je la comprenais pas, elle était facile à convaincre, se rebellait à moitié, ma femme était fatiguée ce soir je voyais pas d'autres options surtout que me donner raison était rare sans disputes. "Ok." Dis-je simplement alors qu'elle laissait les chaussures tomber au sol. "Hum bien je sais pas trop, tu aimes pas les films que je regarde d'habitude." Riais-je en repensant à la fois ou je lui avais mis Rec 2 à la télé. "Choisi." Je lui donnais la télécommande avant de me lever. "Je vais nous servir des verres de jus d'orange." A défaut de boire de l'alcool, je me rabattais sur ça, désespoir. "Ou tu veux du vin toi?" demandais-je en allant dans la cuisine. Je prenais une assiette pour mettre quelques petits gâteaux secs et au chocolat dessus, j'avais pas faim mais je devais bouger car cette histoire me rongeait, demain j'appellerais Igor pour qu'il puisse nous envoyer un garde du corps du palais quoiqu'Anya allait tellement m'en vouloir. Je savais pas quoi faire, quand je la regardais au loin, mon cœur battait tellement fort que je pense être prêt à la contrarier, à même ne plus entendre sa voix pour être sur qu'elle allait bien. Un amour fort, hors du commun, passionné et dévorant, c'était ça qui nous liait, encore Anya m'avait bien montré qu'elle aussi pouvait être chiante sur ma santé, sur ma vie que j'avais malmené, je devais la protéger. Revenant avec les verres et l'assiette, je reprenais place sur le canapé, ouvrant quelques boutons de ma chemise. "Demain si tu sors, je viens avec toi." Décrétais-je en regardant la télé.

Kenny ne voulait pas choisir, je levais les yeux au ciel, s'il savait quel genre de film je n'aimais pas, autant qu'il prenne autre chose, cependant, je le laissais se lever, je regardais les films à la demande et il y avait le dernier fast and furious. Les voitures, la vitesse, l'adrénaline, les filles, l'action ... ça allait plaire à Kenny je suppose. Oui, je veux bien un verre dis-je en tournant la tête vers lui, rapidement, avant de préparer le film mais aussi le canapé. Je tapotais les coussins pour les gonfler afin qu'ils soient un peu plus moelleux puis il revenait. Je lui faisais de la place, je souriais, sans vraiment sourire, mais à vrai dire je pensais à des choses dont je n'avais pas envie. Je n'avais même pas envie d'en parler. Des gâteaux ? Il est où l'homme raisonnable qui était au restaurant avec moi ?! je prenais mon verre de vin pour en boire un gorgée. Il regardait le film en me signifiant que si j'avais envie de sortir demain, il viendrait avec moi. Je posais mon verre sur la table, pour poser ma tête sur ses genoux et le regarder. Bébé, demain matin je dois aller faire les magasins pour acheter quelques petites choses pour le Brésil et je suis certaine que t'as pas envie de les voir avant, alors détend toi on part demain de toute manière ... il m'arrivera rien .. dis-je en terminant de déboutonner sa chemise et finalement je m'asseyais à califourchon sur lui, tirant sur les pans de sa chemise. parce que demain, dès que je rentre on part tous les trois, sur notre île, au soleil, loin de Cambridge, loin de ces chaussures, rien que nous ..

Quand j'avais un souci j'avais pour habitude de manger, il était donc très facile de savoir quand quelque chose clochait chez moi et l'homme responsable comme elle disait était simplement inquiet, cédant à la tentation pour oublier à défaut d'alcool. "Il est parti en vacance." M'amusais-je à répondre. Je prenais un gâteau au chocolat, un petit, je savais que ce n'était pas très sage vu mon diabète que je n'allais pas pouvoir tout manger seulement j'avais perdu énormément de poids, fallait que je me remplume un petit peu. Face au film, je souriais plus sincèrement, j'adore cette saga, elle était juste parfaite à mes yeux, les voitures surtout mais je n'oubliais pas le principal, notre vie, les chaussures offertes par un inconnu car elle avait beau me dire que c'était peut-être Andy dans le fond je savais que non. "Si je dois te regarder essayer des maillots, détrompe toi je veux bien venir." Dis-je en souriant un peu. J'avais chaud, je défaisais quelques boutons mais pas plus sauf qu'Anya le faisait à ma place. Un sourcil arqué, je regardais ses gestes, sa manière si féline de glisser sur mes genoux en essayant de me rassurer. "Oui nous trois." Murmurais-je en lui volant plusieurs baisers. Le service de sécurité était énorme sur notre île, il n'arriverait rien là-bas j'en étais persuadé et plutôt serein. "Je viendrais pas alors, je dois passer à la pharmacie pour prendre les médicaments pour moi et peut-être des petits trucs pour Alessia si elle se sent pas bien. J'attends que tu m'envoie un sms au moins pour me dire que ça va, toutes les heures." Le vol allait être long pour elle. "Dis tu comptes me regarder dans le blanc des yeux ou m'embrasser?" riais-je en passant ma main derrière sa nuque pour finalement succomber à ses lèvres.

Poses ça .. dis-je en posant ma main sur la sienne pour qu'il évite de manger ce gâteau au chocolat. Je me posais sur ses genoux, lui racontant que non, il ne voudrait pas être avec moi demain matin, parce qu'il n'aurait surement pas envie de gâcher toutes les surprises que je lui réservais. Non bébé, je suis certaine que tu voudras avoir la surprise dis-je en posant mon index et mon majeur sur ses lèvres faisant rouler sa lèvre inférieur sous mes doigts. Je continuais de défaire les boutons de sa chemise, tout en lui comptant qu'on serait que tous les trois, que rien ne pourrais nous arriver. Je sais pas trop, je vais peut être encore attendre dis-je en haussant une épaule et alors que j'allais le faire, il succombait. Je posais mes deux mains sur ses jours pour continuer notre baiser. Je glissais ma langue entre se lèvres, pour qu'elle puisse danser avec sa copine, la caresser. Je m'emportais un peu dans ce baiser en bougeant sur lui pour finalement, reprendre ma respiration, en posant mon front contre le sien. un petit avant goût de ce qui nous attend .. dis-je, légèrement essoufflé. Je vais peut être te laisser regarder le film un petit baiser rapide sur ses lèvres et je me laissais tomber sur le côté, la tête contre les coussins, les fesses sur les jambes de Kenny.

Gloups. C'était le bruit qui se faisait entendre après notre baiser, j'avais chaud carrément, je regardais Anya désormais allongée nonchalante sans aucuns soucis comme si elle n'avait rien fait de mal. "C'est méchant de faire ça." Dis-je en haletant un peu. Je caressais ses cuisses sur son jean que j'avais envie d'arracher puis ses fesses sur mes jambes me mettaient encore plus mal à l'aise, ce qui me réjouissais? Oui carrément, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu ce genre de réaction si naturel, si poussé aussi, pour un homme comme moi c'était compliqué sauf que là depuis aujourd'hui j'avais l'impression de revivre totalement. Les yeux posés sur Anya je tendais ma main pour caresser sa joue, qu'est-ce que je pouvais l'aimer, je m'en rendais compte à chaque moment passé avec elle, ce n'était pas que physique c'était une alchimie entre nous. Le film se déroulait, ma main glissait sur sa peau depuis tout ce temps alors que je regardais avec intérêt l'histoire de cette saga. La fin était pire que triste, marqué par la disparition tragique d'un des acteurs, un bel hommage à la dernière scène alors que le générique se déroulait. "On devrait dormir, grosse journée demain." Je me redressais un peu, m'étirant puis agrippant ma femme dans mes bras comme une princesse pour l'emmener dans notre chambre. Ça serait mentir que de dire que j'avais oublié l'histoire des chaussures, je cessais pas d'y penser une fois que mon cerveau n'était pas trop occupé comme quand je la posais sur le lit, que je la regardais, savoir qu'un homme pouvait la désirer au point d'offrir ce genre de cadeau était… Je sais pas ça me dérangeait. partant dans la salle de bain, je me changeais rapidement pour un jogging seulement en bas, je me brossais les dents aussi regardant l'état de notre pièce avec toutes les valises qui trainaient, un vrai bazar.

Je m'étais légèrement assoupie pendant le film, sous les caresses de Kenny. C'était apaisant. Je m'étais réveillé avant la fin. Heureusement, je faisais même mine d'être attristé par la fin, du moins j'essayais. Si tu veux ... dis-je en haussant les épaules. Il me portait, je posais mon visage contre son torse dénudé étant donné que sa chemise était ouverte. Je trouve ça vraiment sexy dis-je en mordillant sa peau avant d'y déposer un baiser dessus comme pour apaiser l'éventuel douleur que je lui avais causé. Il me déposait sur le lit pour finalement aller dans la salle de bain se changer. Je me relevais, parce que je n'allais pas dormir habiller et que j'avais aussi besoin de me brosser les dents. Une fois dans la salle de bain, j'attrapais ma brosse à dent pour me les laver, posant même mon visage dans le dos de Kenny, mon bras gauche autour de son ventre. Cependant, je ne pouvais décemment pas rester ainsi définitivement puisque je devais cracher le dentifrice et me rincer les lèvres. Au fait on part à quel heure demain ? demandais-je en retirant mon jeans pour le mettre dans la panière à linge sale avant de retourner dans la chambre dans mon petit body. J'allais dans mon dressing, puis finalement, j'allais prendre le tee-shirt à Kenny qui trainait sur une chaise. Retirant mon body, j'enfilais le tee-shirt, passant un string au passage pour aller me mettre dans le lit. Peut être qu'ainsi, en faisant ce genre de chose, ça le rassurerait. Personne n'allait m'enlever à lui. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète.