KENYA ▬ Le début du reste de notre vie...

J'étais au téléphone avec Priape qui comprenait pas vraiment la situation, je lui mentais juste un peu que je me sentais mal que j'avais besoin de me reposer à cause d'hier et que je m'en excusais. Au bout de quelques secondes, il croyait à mon mensonge parce que ma voix était complément fébrile, triste, même pas de l'agacement. "Je nous laisserai pas sombrer Anya." Dis-je en la regardant allongé. Alessia jouait seule, pour une fois, ça nous arrangeait. Je cachais de mon corps le soleil qui tombait sur la peau de mon épouse. "Je sais pas ce qui t'arrive, j'ai toujours été comme ça on dirait que tu me découvres mais… je nous laisserai pas tomber, je ferais tout pour qu'on aille mieux et ce soir je t'invite à sortir." Devant mon apparence sur de moi, en vrai je flippais totalement, j'avais peur qu'elle dise non mais on avait besoin de prendre du temps pour nous, vraiment, l'erreur était bien la venue d'Alessia au Brésil. Fallait qu'on se retrouve, qu'on je sais pas qu'on trouve un truc, on avait déjà tester ensemble la distance et on était souvent fourré ensemble quand on était censé être entrain de faire une pause.

Après que Kenny soit aller sur sa serviette après son long monologue, je me laissais tomber dans le sable. Je ne savais pas ce que j'avais, je ... je m'ennuyais, j'avais besoin de retrouver la flamme, de m'amuser avec Kenny mais nous n'en avions jamais l'occasion pleinement. Je n'ai que 24 ans, mère et mariée et l'impression de passer à côté de ma vie commençait à se faire sentir, tout doucement mais surement. Il était là, me disant qu'il ne nous laisserait pas tomber, je tournais ma tête vers lui, je m'en voulais tellement de lui infliger tout ceci. Ce soir, on doit aller boire un verre avec Priape et sa femme ... dis-je en me tournant vers lui, ouvrant doucement les yeux. Je sais pas Kenny, je ... je trouve, j'ai l'impression qu'on est un vieux couple, je m'amuse pas, je ... c'est pas comme avant. Je veux dire, tu te souviens, quand nous n'étions pas ensemble, la façon qu'on avait de se séduire, de jouer l'un avec l'autre, même au début de notre relation et tu peux pas savoir à quel point ça me manque, alors oui, j'ai l'impression d'être transparente, enfin, c'est peut être mal dit, mais j'ai l'impression que notre relation est transparente ... enfin je sais pas, mais y'a quelque chose là dis-je en posant ma main sur mon coeur qui déconne et je sais pas quoi et je m'en veux tellement de te faire souffrir

"On reportera, on passe avant." Bien sur j'en revenais pas qu'elle me sorte ça à moins que ce soit une manière de me dire qu'elle ne voulait pas de moi ce soir. Cependant son silence n'eu pas lieu, ça me soulageait je pense qu'on devait parler vraiment alors je me posais à coté d'elle en hochant la tête. "Y a un truc Anya, tu sais pourquoi on ne se chamaille plus? Parce que notre relation est sérieuse tout simplement, toi tu vois cet aspect, celle ou on ne cessait pas de s'embêter, moi j'ai aussi la vision d'une relation ou on terminait pas se jeter dans la piscine, s'engueulait devant tout le monde, à l'époque on n'avait pas de filtre, on était persuadé qu'il ne se passera rien entre nous alors on se disait les 4 vérités souvent blessante, on s'en foutait. On a passé des semaines à ne plus se parler aussi maintenant on peux pas se chamailler, du moins j'ai du mal parce que j'ai pas envie que tu prennes les choses mal, je refuse de faire souffrir ton cœur." Tout simplement, dans mes blagues j'avais souvent été loin, très loin, ce n'était plus réellement possible entre nous bien qu'on pouvait trouver d'autres jeux. "Après en deux ans on a vécu tellement de chose aussi, les mariages, Alessia, on a aussi grandit plus vite que la normale, toi par ton éducation, moi aussi, on nous a toujours demandé d'être plus âgé qu'en réalité puis y a moi, ma maladie, elle te bouffe tellement je le sais." Dis-je en la regardant. "Je le vois tous les jours quand je prends mes médicaments, je suis moins énergique, plus… enfin tout ça, tu as encaissé, tu t'es montré si combattante, si vaillante pendant deux ans et tu verras que dans quelques temps tout ira mieux et je serais là pour te dire que contrairement à ce que tu dis, les comtes de fée existe, on peux finir heureux avec la personne que l'on aime." Souriais-je en la regardant. "Tu es fatiguée et ce n'est pas une raison ce soir c'est toi et moi, on sort c'est décidé Kovalevski." Je lui déposais un bisou sur sa main que j'avais pris dans la mienne. "Et tu sais quoi, tu me fais pas souffrir si tu me dis tout ceci."

J'étais surprise par la réaction de Kenny. Je le regardais, me redressant un peu, de mes grands yeux bleus, hypnotisée par ce qu'il disait. Je ne pensais pas qu'il prendrait aussi bien le fait que je lui dise que je m'ennuyais dans notre relation, que celle que nous avions avant, me manqué. En l'écoutant parler, je sentais les larmes me monter aux joues, je me sentais minable de penser qu'entre nous deux, quelque chose s'était fissuré et qu'on s'essoufflait l'un avec l'autre, tandis que lui, y croyait encore, en vain et contre tous ou plutôt, en vain et contre moi. [color=firebrick] Ah parce que t'envisageais pas de relation avec moi et tu te fichais de me faire du mal ? riant doucement, alors qu'une larme roulait sur ma joue, rapidement effacé pour qu'il ne puisse pas la voir. Je n'avais jamais cru au conte de fée et pourtant, il avait réussi à m'y faire croire, bon nombre de fois. Je l'écoutais encore, sans prendre la parole, laissant juste sa voix emplir mon être tout entier.[color=firebrick] On peut être nous avec tes amis tu sais, je veux pas qu'ils se disent quoique se soit, on les a invités et on se doit de les accueillir, on ne laisse jamais des invités à la dérive et ça va me faire du bien, j'ai envie de rire, j'ai envie qu'on puisse s'amuser et avec d'autre personne c'était des amis à Kenny et je ne voulais pas qu'on les laisse tomber, c'était malpoli et je n'étais pas ainsi en société, encore moins avec les gens qui compte pour Kenny - outre sa mère et encore, j'avais fait des efforts au départ - tout à l'heure, quand tu m'as dit que t'avais l'impression d'avoir affaire à une femme enfant, ça me rappelle ce que tu m'as dit à Miami, que j'étais qu'une gamine et que t'avais l'âge d'être mon père dis-je en haussant les épaules, me demandant toujours comment il aurait pu être mon père vu le peu de différence qu'on avait tu le penses vraiment, que je suis une gamine ? dis-je en levant mon regard à nouveau dans le sien, parce que ... je pense que je suis en manque de sexe Kenny, vraiment dis-je en riant finalement

Je serrais sa main alors que je parlais, je pouvais pas vraiment affronter son regard de peur de ne pas avoir le courage de lui avouer tout ce que je pensais de nous. "Tu peux pas savoir combien de fois je t'ai tué dans mon esprit parfois." Riais-je avant de reprendre. "J'ai toujours été lucide Anya, je te connaissais au bout de deux ans j'ai bien vu que j'espérais avoir une relation qui n'arriverait jamais, je me suis quand même accroché, un peu moins je reconnais, tu l'as bien ressenti à un moment surtout quand j'ai su que j'étais malade, je voulais pas que quelqu'un s'attache deux fois plus à moi et toi tu as choisi ce moment là d'ailleurs." Je levais les yeux au ciel, elle m'avait accepté dans un des moments les plus critique de ma vie, elle avait fait tellement pour moi que je croyais en nous. Quand elle parlait de mes amis, de la politesse, je tombais raid mort sur le coté. "C'est crédible ou pas si je fais ça?" riais-je en la regardant. "J'ai dis que j'étais malade, ça peux durer jusqu'à la soirée, à toi de voir mais si tu veux on va avec eux." Je crois que oui on allait bien s'amuser ce soir. Elle me rappelait Miami, je souriais parce que moi j'avais le souvenir de son dos dénudé que j'avais embrassé, de la manière dont on avait appréhendé l'opération que j'avais enfin accepté, de discuter et surtout de se disputer. "Moi je me souviens d'une dispute." Dis-je en regardant Anya avec un petit sourire, notre relation était explosive bien avant nos engagements. "Pas une gamine." Pas le temps de finir elle me balançait sa phrase qui me faisait parti dans un éclat de rire total. "Pour ça que je tiens à la nuance femme enfant." Dis-je pour la charriée, je lui volais un bisou sur la joue. "Ecoute s'il faut que ça pour te détendre, je me dévoue." J'écartais les bras comme si je me sacrifiais en rigolant. "Non sérieusement, pas une gamine le mot est fort, parfois je sais pas tu es forte, tu combats tout puis parfois tu pètes un câble pour un truc complètement surprenant." Comme là quoi, manque d'attention alors qu'elle ne l'avait pas été pendant à peine une heure c'était chaud. "Je crois réellement en nous, je me battrais encore et encore pour te prouver qu'on est fait pour être ensemble. Quand tu seras à la maison de retraite avec moi, que tu perdras ton dentier, je te le dirais: je te l'avais dis." C'était tendre, un peu moqueur pour le coup du dentier mais mes yeux étaient remplis d'étoile en parlant de l'avenir. "Tu fais parti de moi Kataieva, plus que tu ne le crois et quand tu seras moins triste je te ferais une remarque déplacée sur ton maillot comme mon volcan est en feu." sifflotais-je.

Je crois que j'ai choisis ce moment, parce que je t'ai vu toi, dans ton ensemble, avec tes faiblesses et que tu m'as laissé entrer, totalement. Tu t'es reposé sur moi à ce moment, j'avais l'impression que t'attendais de moi que je te dise que tu te fasses opérer, t'attendais de voir que je le veuille vraiment enfin je sais pas ... je me souviens de ce moment, ou le médecin t'a dis que tu devais te faire opérer pour survivre et que t'es parti et je sais que le vide que j'ai ressentie était tellement profond et il m'a anéanti sur le moment, que j'ai pas pu continuer à me cacher ce que je ressentais pour toi dis-je en fronçant les sourcils légèrement. Non c'est pas crédible dis-je en lui tirant le peu de poil qu'il lui restais sur son bas ventre. ça me manque juste qu'on ne sorte plus avec nos amis dis-je en haussant une épaule, d'ailleurs, rare était les fois ou nous sortions nous amuser à des fêtes ou dans des bars comme on le faisait jadis. une dispute qui avait lieux d'être parce que t'as essayé de me corrompre et que je ne voulais pas fléchir dis-je en riant doucement, j'étais fiancé à cette époque et je ne pouvais pas me le permettre. Rigoles pas, j'ai besoin qu'on se sente connecté, j'ai besoin d'une sexday ou d'une nightday même les deux je crois que c'était une grande partie de notre couple et ces derniers temps, c'était le calme intersidérale. Je sais, je suis bizarre, je peux même pas prendre l'excuse que j'encaisse, bien que si je le fasse, mais en générale, je dis ce que je pense, mais je sais pas, je suis à fleur de peau, j'ai besoin qu'on se retrouve, toi et moi je ... tu sais, j'avais plus l'impression que c'était toi, je veux dire, j'ai besoin de toi, de mon Kenny, du vrai Kenny. Celui qui est enjoué, qui mange du chocolat, qui blague à longueur de temps, mais qui me cherche aussi ou qui tente de me séduire, qui me dis de drôle de paroles dans le creux de l'oreille, qui ne peux pas se passer du contact de mon corps ... je reprenais enfin ma respiration, en laissant ma tête tomber contre l'épaule de Kenny Je suis nouée là dis-je en lui montrant ma gorge, j'étais juste entrain de craquer, encore une fois. J'crois. Tu seras sénile et vieux avant moi, je crois pas que t'auras l'occasion de me le dire dis-je en riant doucement Je suis moins triste dis-je avec un petit sourire, me laissant finalement tomber contre lui, ma tête contre son torse, en me cachant un peu le visage. tu me manques Kenny, c'est bête, parce que t'es là, avec moi sans cesse, mais tu me manques

Sa manière de me dire tout ça me comblait, je ne l'avais jamais entendu, c'est vrai à l'époque j'avais attendu un signe qui me dise qu'elle tenait à moi et je l'avais eu bien que la suite était différente. "Tu as lutté quand même quand j'ai embrassé ton dos, tu es partie." Dis-je en souriant tendrement puis je faisais mon cinéma, elle me tirait sur les poils je rigolais en me vengeant la main en l'air cherchant aussi des poils mais en vain. "Pff." Lâchais-je totalement enjoué encore plus quand on parlait de nos anciens plans comme les sexday, olala c'est journée avait été mais parfaite, fatigante mais une excellente fatigue."Tu auras les deux." Dis-je fièrement, je faisais le coq alors que je remontais peu à peu vers elle pour la voir au mieux. Elle venait contre moi, je ne disais rien la laissant totalement parler jusqu'au bout, j'encaissais parce que je n'avais pas eu l'impression d'avoir changé comme ça mais à regarder de plus prêt c'est vrai que j'étais plus morose, les médicaments, ma maladie me rongeait tous les jours. "Moi aussi je me manque." Dis-je en caressant le dos dénudé de mon épouse. "J'ai tellement envie de me lever tous les jours sans souci, de courir comme ce matin, de ne pas avoir la nausée, mangé des tonnes de cochonneries." Je me perdais énumérant toutes mes difficultés, mes larmes roulaient, je sais que c'était aussi de ma faute sa tristesse parce que je me laissais submergé par autant d'émotions. "Je fatigue aussi je crois, pas de nous, de ça." Je tapais un peu sur ma tête, j'étais au bout presque deux ans que je m'abattais, premier coup de moue, c'était bien. Je serais ma femme dans mes bras, mon nez se nichait dans ses cheveux. "On est deux baleines sur la plage à se plaindre alors que regarde." Je pointais du doigt Alessia. "Notre plus belle réussite est là à s'amuser avec un coquillage." Les chiens trainaient à coté d'Alessia, je souriais, cette manière de la protéger était adorable. "C'est ta fille ça, manger du sable, c'est pas de mon coté, de toute manière tous les mauvais cotés, je propose que ce soit les tiens." Riais-je avant de pousser un petit rappel à l'ordre à Alessia qui reprenait sa recherche de je sais pas quoi dans le sable.

Oui parce que j'avais peur que le piège se renferme sur moi dis-je en riant doucement, oui, si je n'étais pas partie, j'aurais surement succombé ce jour là. Je levais les yeux au ciel, amusée, lorsqu'il me disait que j'aurais les deux, parce qu'intérieurement, je savais que ce n'était pas possible, on peinait déjà à le faire une fois, mais je ne le disais pas, parce que cette pensée était assez négative et quelque peu méchante, même si réaliste. Sa main caressait mon dos, tout en me disant qu'il se manquait lui , même, je levais la tête vers lui, lorsqu'il énumérait ce qu'il faisait auparavant, lorsque des larmes roulaient sur ses joues. Doucement, je grimaçais tristement, c'était de ma faute ça, alors de mes pouces j'essuyais ses joues. mais ça va bientôt s'arranger ... et j'espérais que se soit rapidement, parce que quand bien même je tentais de le " réconforter " en disant ces mots moi même, j'avais besoin d'être réconforté. Parce que j'étais au bout du rouleau. Lorsqu'il me montrait Alessia, je la regardais avec un grand sourire, je riais un peu même. Moi je vois qu'une baleine et elle est derrière moi dis-je en riant encore un peu, jusqu'à ce qu'Alessia mange du sable, j'allais pousser de la voix mais Kenny le fit avant. vivre dans le mensonge n'est pas la meilleure façon de s'épanouir bébé dis-je en penchant la tête en arrière pour déposer un baiser sous son menton avant de voir Alessia revenir avec des coquillages. Elle avait l'air heureuse, elle se dandinait dans son petit maillot de bain une pièce, toute mignonne. Elle nous tendait les coquillages, avec ses grand yeux puis je l'attrapais rapidement contre moi pour la serrer dans mes bras, quand bien même, pour ma part, je fus toujours dans ceux de mon mari T'as raison, c'est notre plus belle réussite j'attrapais les brassard pour les gonfler rapidement et les mettre autour de ses bras Allez vient, on va lui faire prendre son premier bain comme une grande dis-je en me relevant, oui, nous l'avions déjà mené dans la piscine, dans la mer, mais jamais en la laissant toute seule

J'avais souvent eu l'impression que le monde s'écroulait autour de moi, je me souviens encore de ma vie d'avant, le basket, les filles, les soirées, j'étais un jeune comme les autres désormais j'étais marié, papa et surtout malade. Si Anya se retrouvait dans cette position de détresse c'était de ma faute, je le savais, ma tumeur l'a rongeait et m'épuisait encore et encore. "Oui." Dis-je en la laissant balayer mes larmes. Je n'avais pas craqué depuis deux ans maintenant, là je crois que c'était un tout, on avait besoin d'une pause, d'un moment pour qu'on puisse être ensemble mais la maladie était jamais loin, j'aurais aimé boire deux verres de vin dans le même repas c'était impossible ou encore faire des sexday avec Anya mais je peinais déjà à le faire une fois. Je me sentais nul, je sais qu'elle suffoquait en plus ce qui me rajoutait de la pression en plus. Serrant mes bras autour de mon épouse, ma vision fut troubler par notre beauté, on ne voyait rien de tout ça, sur l'instant on était plongé dans notre malheurs mais fallait voir notre fille, cette petite source de vie qui apprenait des choses face à nous, comment est-ce qu'on pouvait se montrer si triste face à elle? "Dis donc Kataieva, si tu continues je me recule et tu te mange le sable." Dis-je en fermant les yeux sous son bisou que j'appréciais. "Je vis pas dans le mensonge, c'est toi." Je lui mettais du sable dans la main. "Regarde en plus tu en as dans les mains et tu trouves le moyen de me dire que je mens." Je fis un air faussement blasé, en fait j'étais amusé mais aussi émerveillé. Emerveillé face aux yeux brillants d'Alessia, elle avait l'air tellement heureuse de nous donner ses coquillages qu'elle avait trouvée." Merci." Dis-je en prenant celui qu'elle me tendait. "Ne l'étouffe pas, je veux pouvoir tuer son premier copain moi." Je ne plaisantais pas vraiment, je sais que le jour ou elle viendrait nous présenter un homme, je l'intimiderai. "Attend !" Je me levais, Alessia avait ses brassards, Anya était prête à aller dans l'eau. "La caméra je vais la chercher, bougez pas !" Je trouvais ça super mignon de filmer tout ceci, je n'avais pas eu la chance d'avoir ça dans ma jeunesse encore moins Anya et j'avais envie que notre fille découvre sa manière de marcher, d'appréhender l'eau quand elle était bébé. Courant jusqu'au sac, je prenais la caméra étanche que j'allumais. "Le premier bain de notre petite princesse." Dis-je en revenant vers Alessia et Anya. "Vous êtes prêtes les filles?" Moi j'étais un peu fébrile, peureux qu'il lui arrive un truc, notre couple avec Anya avait beau avoir des hauts et des bas mais quand on prenait nos rôles de parents on se comprenait et se complétait. D'ailleurs j'échangeais un regard remplit d'amour avec ma femme, mes yeux brillaient tellement.

Le premier bain d'Alessia, j'enfilais les brassards d'Alessia, des brassards roses de princesse quand Kenny nous demandait d'attendre On attend papa dis-je à Alessia en mettant le deuxième brassard et voilà, prête à affronter l'océan je lui refaisais sa queue de cheval pour que ses cheveux ne soient pas emmêlés en sortant de l'eau salée et une fois que Kenny fut présent, je me levais, attrapant Alessia par les mains, qui marché à son rythme, entre mes jambes. C'est une fois arrivé devant l'eau, qu'elle reculait en se cachant derrière ma jambe. Je crois pas qu'elle soit prête dis-je en riant doucement, tournant la tête pour voir son visage, cachait contre ma jambe, pour regarder de temps en temps l'eau et dès que l'eau revenait sur le banc de sable, elle se cachait Je crois qu'elle va avoir besoin de son super papa dis-je en regardant Kenny, faisant un petit coucou à la caméra. Je me baissais à sa hauteur, la prenant dans mes bras pour m'asseoir sur le sable mouillé, là ou l'eau revenait et partait sans cesse, je la posais entre mes jambes, elle tapotait des pieds en pleurant Oui, là, y'a vraiment besoin de papa Kenny arrivait, je prenais la caméra pour le laisser prendre en charge Alessia qui se cachait maintenant derrière la grande jambe de Kenny.