La première réponse d'Amalric jeta un petit froid sur l'humeur joviale de Mallory. Great ! Pourquoi est-ce que son faux petit-ami avait tenu à les faire venir à cette soirée si ce n'était pas pour pleinement participer à l'ambiance ? Et, en parlant d'ambiance, il fallait dire que Zakhar avait mis le paquet. Il faudrait qu'il essaye de le trouver avant la fin de la soirée cette fois-ci pour lui dire que sa fiesta était mortelle. Entre la peinture et les accessoires phosphorescents, tout le monde avait l'air plus beau et plus mystérieux. Il était complètement fan.
Mallory sortit de ses pensées en sentant qu'Amalric l'attirait dans ses bras. Surpris mais heureux, il ne chercha pas à savoir pourquoi. Il n'avait pas vu que Nemo se trouvait plus loin dans son dos et que son petit-ami voulait l'empêcher de s'en rendre compte - ce qui était assez drôle parce qu'il ne savait même pas que son rouquin et le prince monégasque avait couché ensemble un mois avant Noël. Et puis, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire d'abord ? Amalric et lui n'étaient même pas vraiment en couple... Cela n'empêcha pas ses joues de teinter de rose quand son prétendu petit-ami lui donna le feu vert pour commencer à dessiner sur son corps. Sans oser le regarder dans les yeux, Mallory déboutonna la chemise de son partenaire pour l'ouvrir. Il avait déjà vu ce torse bien taillé le weekend où ils étaient allés chez les Prince et sa réapparition ici faisait flageoler ses genoux. Passant sa langue sur ses lèvres sans s'en rendre compte, il attrapa un feutre de peinture blanche et commença son oeuvre promise. Il dessina le logo de Superman sur le torse de son petit-ami - il le réussit d'ailleurs plutôt bien - puis compléta de quelques traits rectilignes aux endroits où il aurait aimé pouvoir laisser traîner ses lèvres : dans son cou, sur ses pommettes et le long de sa mâchoire. Amalric était magnifique. Se souvenant soudain qu'ils étaient en public et donc qu'il avait le droit de l'embrasser, il plaqua une main sur sa nuque pour venir dévorer sa bouche. Diable ! C'était vraiment de la torture de sortir avec un canon pareil mais de devoir rester en première base. Mettant le feutre dans la main de son petit-ami, il recula d'un pas en écartant les bras de chaque coté de son corps : "A ton tour, babe."