let's be perfect together (trung)

Oui j’avais bien envie d’apprendre à le connaître, peut-être étais-ce mon côté curieux qui ressortait mais dans tous les cas, je me disais que ça ne pouvait être que bénéfique de faire une nouvelle rencontre. Même si j’avais tout de même cette phobie en moi qui me disait qu’il ne valait mieux pas faire rentrer une nouvelle personne dans ma vie, au risque de la perdre, comme j’avais perdue toutes les autres. On passait aisément à la douane, ce qui me rassura avant même que je mette en avant le fait que nous ne devions pas avoir des têtes de mafieux. On voit que tu as des origines. Mais je trouve pas que t’ai une tête de mafieux. Je souriais légèrement amusée, alors que je me remémoré le visage de Phoenix. Il avait disparu de ma vie, ce qui n’était pas plus mal dans le fond, mais surtout, il avait toujours été terrible avec les affaires. Un véritable mafieux qui se respecte et qui est terrifiant, je n’en pouvais plus de cette catégorie de gens. Je m’asseyais alors aux côtés de Trung, posant mon sac à mes pieds. Astrophysique et mathématiques appliquées. Et toi ? Je souriais grandement, j’étais une scientifique dans l’âme et j’adorais ce que je faisais.

Copyright Clochette

Je ne savais pas si c’était vraiment à cause de mes origines qu’on m’arrêtait à la douane, mais dans tous les cas, je me faisais pratiquement arrêté à chaque fois. J’eus un sourire au coin quand elle me dit qu’elle trouvait que je ne ressemblais pas à un mafieux mais avec tout ce qui se passe dans le monde en ce moment… Je peux comprendre qu’on doute. Mhh mais je me fais toujours arrêté donc j’imagine que c’est à cause de mes origines. Je finis par m’installer sur un siège décidant de continuer à faire connaissance en attendant l’avion. Je lui demande alors ce qu’elle faisait comme étude et je remarque tout de suite qu’elle était plutôt une scientifique dans l’âme, un peu comme moi en fait. Je fais des études de médecine. dis-je avec un grand sourire. On était tous les deux dans un domaine scientifique, deux cerveaux du même genre ne peuvent que s’accorder d’une manière ou d’une autre nan ?

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C’est vrai que des fois les gens avait tendance à beaucoup trop juger les apparences, alors qu’il n’y avait aucun mérite à faire ce qu’il faisait. Je trouvais ces gens particulièrement débile, mais après tout, je ne pouvais rien y faire. Je trouve ça débile de réagir comme ça. Je plissais le nez, et fronçais légèrement les sourcils, signe que je nageais en pleine perplexité, mais surtout que je n’étais pas d’accord avec ce style de comportement. Je mords alors ma lèvre inférieure, tournant mon regard dans sa direction, et penchant la tête sur le côté. Oh tu es un scientifique aussi, alors. Je souriais légèrement, ouais je trouvais ça vraiment fascinant les domaines de la science, mais le truc c’est que si on me demandait demain d’être docteur, je vous dirais tout simplement que j’en suis incapable. Oui, j’avais beau être douée en science, la médecine c’était pas mon truc, je préférais d’avantage les calculs, sachant que je voulais devenir chercheuse à la NASA, j’avais besoin d’être calée dans ce domaine.

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J’eus un léger sourire en l’entendant dire qu’elle trouvait cela débile de réagir ainsi. Elle n’avait pas spécialement tord mais maintenant l’être humain se méfit de tout le monde. Puis ce n’est pas comme si je passais un interrogatoire, j’étais juste fouillé. Je suis juste fouillé ne t’inquiète pas. dis-je avant de rire légèrement. Ce n’est plus un problème maintenant. On finit par changer de sujet et ce n’est pas plus mal, on était tous les deux scientifiques… On était forcément fait pour s’entendre n’est ce pas ? Oui, j’aime beaucoup les sciences mais j’avoue ne pas spécialement aimer les maths simples… Je préfère la physique, la chimie et tout ce qui se rapproche de la manipulation et du corps humains. ce qui m’a poussé à vouloir être docteur. Surtout le fait de travailler avec des enfants, c’est ce qui me plait le plus. Peut-être parce que je n’ai pas été assez aimé quand j’étais petit, il fallait que je donne de mon amour à des enfants malades… Je ne voyais que cela.

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Je souriais amusé alors que je posais mon regard sur Trung, oui je trouvais ça débile les gens qui jugeait sur le physique, mais le problème, c’est que de nos jours, il n’y avait plus que ça qui comptait. L’apparence et rien de plus. Posant mon regard sur lui, je plissais le nez en inspirant profondément, ne sachant pas réellement quoi répondre. Il riait légèrement et j’en fis de même, alors que notre conversation venait de dévier vers les études que nous faisions tous les deux. J’aime les chiffres. Je trouve ça réconfortant, même si pour d’autres personnes ça peut paraître débile. Alors qu’à l’inverse de toi, tout ce qui touche le corps humain, je suis vraiment nulle. Je riais amusée alors que je détournais le regard pour voir plusieurs élèves qui commençait à arriver en masse. Après tout, c’était bientôt l’heure du départ alors c’était compréhensif.

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Malgré qu’on soit tous les deux des scientifiques dans l’âme, il faut avouer qu’on reste tout de même très différent l’un de l’autre. Elle aimait plus les chiffres, j’aimais plus les expériences, la physique et la chimie. Ce sont les deux côtés de la science et au final, cela fini toujours par se reconnecter. Au final, on est assez différent l’un de l’autre. Nous sommes les deux voies de la science. dis-je en rigolant légèrement avant de voir des étudiants arrivés de plus en plus. C’était signe qu’il était temps pour nous de nous préparer à embarquer et d’ainsi dire au revoir à la Nouvelle-Zelande. On va bientôt quitter le sol de la Nouvelle-Zélande, est-ce que tu commences à stresser ? lui demandais-je en la questionnant du regard. Je pouvais toujours la détendre si c’était le cas, je connais des exercices qui aident… Faut dire avec ma mère adoptive, il a fallu qu’on en apprenne.

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J’aimais bien faire connaissance avec des inconnus, quoi que en l’occurrence Trung, n’était pas si inconnu que ça, puisque Vanille m’en avait parlé, donc bon. Mais oui on était assez différents, et pourtant pas tant que ça, puisqu’on était dans le scientifique tous les deux. Ces deux voies finissent toujours par se retrouver. Je souriais amusé, oï Poppy redescends d’un étage. Je riais amusé, alors que mon regard se posa finalement sur plusieurs étudiants d’Harvard qui firent leurs apparitions, peu à peu dans l’aéroport. On allait devoir embarquer, enfin je crois ? Je stresse de me retrouver à des milliers de kilomètres au dessus du sol, assez oui. Je tordis ma bouche en une drôle de moue, alors que je riais légèrement amusée une nouvelle, j’attrapais finalement mon sac, puis me redressait d’un coup. On y va ? Je souriais doucement à Trung, alors que je me disais que c’était cool si on pouvait s’arranger pour se retrouver à côté, fallait avouer qu’il était de bonne compagnie.

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Comme quoi, il y a plusieurs manières de voir un scientifique, il y en a deux en fait et on faisait tous les deux parties d’une de ces deux manières. J’eus un sourire quand elle me dit que les deux chemins se rejoignaient au final. Elle n’avait pas tord, c’était vraiment le cas. Tu n’as pas tord sur ce point, je l’avoue. dis-je avant de rire doucement. Les autres élèves finirent par arriver, signe qu’il était temps pour nous d’embarquer. Je me demandais si Poppy était stressée et à en croire ces dires, elle l’était tout de même un peu. Dis-toi, que tu n’es pas la seule à te retrouver à des milliers de kilomètre du sol. dis-je avant de lui faire un clin d’œil. On l’était tous et au pire des cas on mourra ensemble. Je pris également mon sac qui était coincé entre mes jambes et me lève pour la suite en direction du terminal pour pouvoir embarquer. Une fois les portes passés, on se dirigea vers l’avion et chercha nos places. J’attendis quelques minutes le temps que son voisin arrive et lui demande si on peut échanger nos places. Il finit par accepter. Parfait, merci beaucoup. dis-je en venant me poser à côté d’elle après avoir mis son sac au dessus. Au pire des cas, si tu fais une crise de panique… Je suis médecin. dis-je avec un sourire au coin moqueur.

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Les deux voies de la science finissaient toujours par se rejoindre, et moi je trouvais ça assez beau. Les mathématiques et la chimie, avait toujours été assemblées d’une manière ou d’une autre. Je souriais alors amusé, alors qu’il affirmait mes dires, oui c’est vrai que j’aimais bien avoir raison de temps en temps. C’est vrai que ça me rassure. Dire que si je meurs, je ne serais pas seule, et que plein d’autres mourront aussi. Je riais amusé, oui il fallait avouer que ce n’était pas tout à fait drôle dans le fond, et que ça me foutait encore plus les jetons. Mais j’étais persuadé, du moins c’est ce que j’espérais, que tout allait bien se passer. Nous entrons enfin dans l’avion, et Trung demande à celui qui est assit à mes côtés, si c’était possible d’échanger les places. Ce dernier accepta, alors que je m’installais finalement aux côtés de Trung. C’est très rassurant. Je souriais amusé, alors que je tournais un regard furtif vers le hublot, attendant que l’avion décolle pour finalement me faire la trouille de ma vie. J’espère que le vol passera rapidement… Je mordais ma lèvre inférieure anxieuse, alors que je reposais de nouveau mon regard sur Trung, affichant un fin sourire, légèrement inquiet.

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C’était le grand moment, il était temps pour nous de quitter le sol de Nouvelle-Zelande. Certains étudiants n’étaient pas très ravi de quitter cet endroit, ça aurait pu être également mon cas mais j’étais plutôt satisfait en fait. J’eus un léger rire en entendant ses paroles, ce n’était pas spécialement drôle non plus mais bon. Même si c’est assez triste à entendre, c’est pourtant le cas oui. dis-je en haussant les épaules doucement. J’ai tout de même réussi à échanger ma place avec le voisin de Poppy, je m’étais donc installé à côté d’elle. Au moins, je pourrais la soutenir pendant le vol. Comme on dit, la peur n’évite pas le danger. Essaye de te détendre. dis-je en venant poser ma main sur la sienne pour l’aider à se calmer un peu. Je continuerai à lui tenir la main jusqu’à la fin du décollage, cela l’aidera peut-être. J’hausse les épaules à sa question, elle arrivera sûrement à dormir où alors elle peut toujours regarder un film cela fait passer le temps. Regarde un film et dort, cela passera rapidement, ce n’est pas comme si on allait en Russie, là ça aurait été très long. dis-je en haussant les épaules doucement. Chose que j’ai déjà fait, en fait je pense avoir été un peu partout sauf en Australie.

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