let's be perfect together (trung)

Oui le Spring Break m’avait au moins appris que ça ne servait à rien que je me morfonde, alors que le Monde m’ouvrait les bras. Je voulais profiter de la vie comme j’avais toujours eu l’habitude de le faire autrefois, avant que je ne me détruise psychologiquement comme-ci ça avait été une nécessité. Pas besoin de faire comme-ci rien ne s’était passé. Tu n’as juste qu’à dire fuck au monde. Je souris alors tendrement, replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille. Puis j’haussais les épaules suite à sa question. Comment j’avais fais ? Je me posais moi-même la question. Quelqu’un qui comptait vraiment pour moi, à décidé de disparaître du jour au lendemain sans me prévenir. Je me suis juste dis que j’en avais marre de passer pour la victime et que me morfondre n’allait rien m’apporter. Je souriais alors de nouveau. Oui, une prise de conscience après plusieurs mois de dépression, ça faisait du bien de pouvoir respirer de nouveau. Puis j’allais jeter mes papiers alors que je revenais vers lui, il me disait qu’il avait une gueule de déterrer. Rien n’est irrécupérable. Ce n’est qu’une passade. Je posais alors de nouveau mes prunelles chocolat sur lui.

Copyright Clochette

Elle semblait tout de même sûre d’elle quand elle me dit qu’il fallait que j’emmerde le monde, ce n’est pas comme si on m’avait jugé pour mes actes car à Harvard, le niveau de couple stable est minime. C’était plutôt moi qui me voyait comme un con, devrais-je me dire fuck à moi-même ? On ne m’a pas encore jugé mais j’imagine que tout le monde va vite le savoir quand cela va apparaître sur le CS. dis-je en haussant les épaules. Cela allait sûrement paraître, après tout CS est friant de ce genre d’histoire tout le monde le sait. Quelqu’un était donc parti de sa vie et au lieu de pleurer dans son coin, elle a décidé de vivre sa vie à fond… C’était bien, j’aimerai faire cela sauf que je n’étais pas du côté de la victime mais bien du coupable. J’ai retouché à la drogue et ce soir là, j’ai trompé ma petite amie avec celle qui m’a vendu cette drogue. dis-je en regardant en face de lui. Cela faisait de moi, le vrai coupable et j’imagine que son point de vue va totalement changer. J’eus un léger rire en l’entendant dire que cela ne serait que passager, mais je sais que cela durera un petit moment tout de même. Il va falloir que j’essaie de me calmer mais vais-je réussir pleinement ? Je sais que je ne suis pas seul mais ce n’est pas pareil.

Copyright Clochette

J’avais passé trop de temps à me morfondre, aujourd’hui c’était terminé et je n’avais pas peur de le dire au monde entier. J’avais recommencé à monter la pente et c’était ce qui m’importait, rien de plus et rien de moins. On s’en fiche de Cambridge Secret. Il faut assumer et ne jamais donner aux gens le pouvoir de te détruire. Parce qu’il n’y a que toi qui peut le faire. Je souriais doucement, alors que je ne le lâchais pas du regard. Je savais que Vanille était sortie rapidement avec lui, et aujourd’hui je me demandais s’ils se parlaient toujours ou avait décidé de perdre contact. Je l’écoutais alors me dire, ce qu’il avait fait, fronçant les sourcils. Est-ce que j’allais le voir autrement ? Non, en tout cas je n’en avais pas envie. Et j’avais appris à arrêter de juger les gens pour les actes qu’ils avaient fait. Je plaquais alors d’un coup mes mains sur mes cuisses, en inspirant profondément. Tu sais quoi ? J’ai envie d’un gros donut et d’un bon chocolat chaud. Et vu que l’avion n’est même pas encore là, je te conseille vivement de me suivre. Je souriais alors grandement, en me redressant pour finalement me placer face à lui. J’espérais vraiment qu’il vienne, j’aurais pas l’air con sinon.

Copyright Clochette

Elle était mature, cela se voyait qu’elle avait déjà vécu ce genre de chose. Après j’avoue ne pas lire ce genre de chose, ce n’est pas vraiment de mon genre. J’eus un léger sourire, c’était facile à dire mais assez difficile à mettre en œuvre, j’allais pourtant essayer de faire de même. Il fallait aussi que j’évite de me plonger un peu plus dans le trou noir de la drogue, si je replonge vraiment je ne sais pas si je pourrais m’en sortir comme la dernière fois, cela m’a tout de même affaibli au point de vue physique. Je finis par lui expliquer brièvement le pourquoi de mon état, j’espérais vraiment qu’elle n’allait pas me juger… Et elle ne le fit pas, elle me proposait au contraire d’aller manger un bon gros donuts et boire un bon chocolat chaud. J’avoue que manger ce kinder bueno a remis mon appétit en route en espérant que cela reste dans mon estomac après. Je finis par me lever également en soupirant doucement. Autant commencer par manger convenablement… Ou plutôt reprendre du poids. dis-je avec un léger sourire. Je lui fis alors un signe de tête lui faisant signe de me suivre. On se dirige tous les deux vers le petit café planté dans l’aéroport et commande un donuts et un mokaccino comme j’aime en boire. Tu veux quoi ? Je te l’offre. dis-je avec un léger sourire. Elle m’a un peu remonté le moral après tout.

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Oui fallait avouer que j’avais vécu pas mal de trucs qui finissent par changer une personne. Notamment un kidnapping, un accident mortel, j’étais un peu comme une miraculé. J’avais de la chance, d’être encore en vie, et je m’étais fais tiré dessus pendant une prise d’otage par des jeunes fous. En bref, j’avais eu une vie de merde, mais justement ces épreuves devraient me faire aimer la vie d’avantage, mais j’avais fais tout le contraire. Alors j’étais loin de juger Trung pour ce qu’il avait fait, parce que tout le monde avait ses faiblesses et que c’était un comportement, tout ce qu’il y avait de plus humain. Je me redressais d’un coup, alors que je lui proposais d’aller manger un morceau, espérant qu’il n’allait pas me rembarrer, au risque de paraître super con. C’est exactement ce que je me dis. Je ris amusé, alors que je le suis finalement jusqu’au petit café de l’aéroport, alors qu’il commande ce qu’il voulait. C’est plutôt moi qui devrait te l’offrir. C’était lui qui était mal après tout. Je souriais alors doucement. Un Donuts à la fraise et un chocolat chaud. Tout ça, m’avait l’air bonne enfance tout de même.

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Elle n’avait pas tord, il fallait que je me rebooste et même si j’ai merdé pour le coup, cela n’empêche pas le fait qu’il faut tout de même que je continue à vivre. La chose que je crains le pire c’est que je redevienne accro à cette poudre blanche, cela ne serait pas bon pour moi. Je finis par me lever à mon tour pour aller manger quelque chose de gras comme je devrais le faire depuis un moment pour reprendre du poids. Je suis trop maigre, je sais. dis-je avec un sourire au coin. Je me dirige ensuite vers le petit café avec Poppy et commande ce que je voulais, je lui demande ensuite ce qu’elle veut. C’était normal que je l’invite après tout. J’eus un petit sourire à ses paroles et secoue la tête. Tu me remontes le moral, je te dois bien cela. dis-je en lui faisant un clin d’œil avant de commander pour elle. Je finis par payer et je remercie le serveur me dirigeant vers une table avec le plateau. Tu comptes faire quoi une fois revenu à Cambridge ? lui demandais-je en commençant à boire mon moka qui était un peu trop chaud à mon goût, j’allais devoir attendre un peu avant d’en boire.

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Oui il fallait juste reprendre sa vie en main et sourire à ce que le Monde peut nous apporter. Et encore une fois, j’étais bien placé pour penser ce genre de chose. Nous nous dirigions alors jusqu’au café, et je riais amusé quand il disait qu’il était trop maigre. On est deux. Je souris en coin alors qu’il me propose de payer ma consommation. Je n’aimais pas trop qu’on me paye des trucs, mais je ne voulais pas débattre une éternité sur le sujet, alors je le laissais faire avec un large sourire. Merci c’est gentil. Je le suis jusqu’à la table, alors que je prends place sur une chaise en face de lui, alors qu’il me demande ce que je comptais faire de retour à Cambridge. J’attrapais alors mon donuts, croquant dedans une bonne bouchée, j’haussais finalement les épaules. Avoir une vie d’étudiante ? En réalité, je ne sais pas trop. J’avale déjà mon premier bout de gâteau, alors que je redressais mon regard vers lui, curieuse. Et toi ? T’es de la Dunster pas vrai ? J’pourrais te kidnapper pour m’aider à réviser à la bibliothèque. Je souriais amusé, alors que je croyais une nouvelle bouchée de mon donuts.

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Entre maigre, on allait pouvoir s’entendre n’est ce pas ? Un sourire assez timide ornait mon visage alors qu’on se dirigeait vers le petit café pour commande. Je lui offre volontiers ce qu’elle voulait simplement pour m’avoir redonné le sourire. Elle n’avait pas besoin de me remercier, c’était tout à fait normal que je lui offre cela. Et puis, j’avoue ne pas aimer quand une fille paye alors que c’est l’homme qui devrait payer pour elle. Je pris finalement le plateau pour m’installer à une table commençant par déguster mon café en premier mais il était bien trop chaud, je me repose alors sur le donuts que je commence à manger doucement. Je la questionne sur ce qu’elle allait faire une fois à cambridge, elle allait vivre sa vie d’étudiante. J’imagine que je vais faire la même chose, il faut aussi que je rattrape des cours et que je ne retouche pas à la drogue aussi. Je n’étais pas encore redevenu accro mais il fallait que je fasse tout de même attention. J’eus un sourire au coin quand elle me dit qu’elle pouvait me kidnapper pour que j’aille réviser avec elle à la bibliothèque. Je vais sûrement passer beaucoup de temps là-haut donc j’imagine que tu n’auras pas vraiment besoin de me kidnapper pour y aller. dis-je avec un sourire au coin. Je continue alors de manger mon donuts alors que je voyais quelques autres étudiants arrivé mais ce n’était pas encore l’heure.

Copyright Clochette

Il avait tellement l’air meurtri que j’avais eu envie de l’aider, de lui parler et de faire attention à elle. Une capacité Quincy qui venait de faire son apparition ? Oui probablement, mais ce n’était pas plus mal pas vrai ? Je souriais alors grandement lorsqu’il me paya ma consommation, avant de finalement le remercier. Dégustant presque comme une grosse morfale mon donuts, comme-ci ça faisait des années que je n’avais pas mangé. Ce qui n’était pas faux dans le fond, puisque c’est vrai que je m’étais laissé mourir à petits feu ces derniers temps. Tu n’y retoucheras pas si tu n’en as pas envie. Tu es le seul maître de ton destin. Je souriais alors tendrement, alors que je finissais d’engloutir mon donuts. J’avalais ma dernière bouchée, alors que j’attrapais mon chocolat chaud, l’entourant avec mes deux mains en appréciant cette chaleur réconfortante. Parfait, alors je sais que j’pourrais venir t’embêter souvent. Je souriais amusé alors que je m’adossais finalement contre le dossier de ma chaise, laissant mon regard parcourir les environs. Je déteste les vols en avion. Je plissais mon nez et tordis ma bouche en une drôle de moue en repensant au décollage et l’atterrissage des avions.

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Je mangeais tranquillement mon donuts tout en répétant ses paroles en tête, je ne suis pas le seul maître de mon destin et on parle tout de même de cocaïne. Même si l’envie d’arrêter est présente, on souffre tellement quand on est en manque que la plus grande volonté du monde est impossible, c’est pour cela que les centres de désintoxication existent. Tu as déjà touché à la drogue ? Enfin, tu as déjà été accro à la drogue ? Une fois que tu y touches, c’est difficile de t’en dégagé même si tu as la plus grande volonté du monde… Tu as besoin d’aide pour cela. dis-je avant de croquer une nouvelle fois dans mon donuts. Je pris mon moka pour en boire une gorgée avant de sourire quand elle me dit qu’elle pourra venir m’embêter souvent. Oui, tu sauras où me trouver si besoin. dis-je en reposant mon gobelet, souriant toujours un peu plus. J’arque un sourcil en entendant ses paroles avant de mordre une nouvelle fois dans mon donuts. Tu as la phobie de l’avion ? Je le prend tellement de fois quand je rentre en écosse ou en Angleterre qu’au final, c’est comme une voiture pour moi. dis-je en haussant les épaules. Et je dois être l’un des seuls à dormir convenablement dans un avion… Faut dire que je suis tout le temps en première classe.

Copyright Clochette