TG DUNSTER ∞ Quand la DH se prend pour les All Blacks

Oh putain on allait enfin commencer les choses sérieuses, on dirait bien ! En effet, le Président Dunsty disait à tout le monde se mettre en ligne afin d'entonner le Haka Dunster que j'avais spécialement écrit pour l'occasion ! Ouais n'était-ce pas moi le Défenseur de la Dunster ?! Le Patriote par excellence ?! Eh bien oui, je m'étais appliqué pour écrire les paroles de ce Haka et je l'avais transmis à notre président ! Maintenant il était l'heure de l'entonner avec tout le monde ! On s'était donc tous mis en ligne et c'était parti ! Jasper entonna le premier vers alors tout le monde s'était mis à beugler le reste !

« Frappons des mains sur les cuisses
Que nos poitrines soufflent
Plions les genoux
Laissons nos hanches suivre le rythme
Tapons des pieds aussi forts et crions haut et fort
C'est la Dunster ! C'est la Dunster !
C'est nous les Meilleurs ! C'est nous les Meilleurs !
Voici John Harvard
Qui est allé chercher le soleil, et l'a fait briller de nouveau
Unis pour faire face !
Unis pour faire face !
Soyons humbles et justes devant le soleil qui nous guide !»

Bien entendu nous accomplissions les mouvements comme il se devait bien entendu, on avait l'air de vrais Guerriers quand même et lorsque le haka fut terminé, je ne prévins personne et je me mis à entonner d'une voix claire et nette – une meilleure voix que pendant la fameuse soirée des Dunsters pour célébrer la réouverture de la Maison – l'hymne national des Etats-Unis comme si j'étais un vrai patriote :

Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof thro' the night that our flag was still there.
O say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore dimly seen thro' the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream:
'T is the star-spangled banner: O, long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That the havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has wash'd out their foul footsteps' pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave:
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
O, thus be it ever when freemen shall stand,
Between their lov'd homes and the war's desolation;
Blest with vict'ry and peace, may the heav'n-rescued land
Praise the Pow'r that hath made and preserv'd us as a nation!
Then conquer we must, when our cause is just,
And this be our motto: "In God is our trust"
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave!

Je me tus finalement tout en regardant mes copains de la Dunster qui devaient être un peu choqués de me voir chanter l'Hymne des Etats-Unis mais je m'en fiche. « Ben quoi ? Il faut toujours chanter l'hymne de son pays avant une rencontre sportive non ? »

Aujourd'hui, j'avais prévu une petite activité surprise pour les Eliots. J'assumais mes premières journées en tant que Président de la maison et j'avais eu envie d'organiser une match de rugby et j'avais trouvé l'endroit idéal quand on m'avait informé que l'Eden Park le stade avait été loué à une autre confrérie de Harvard, les Dunsters. Sourire sur les lèvres, j'avais chargé à tous les membres de ma confrérie de rêvetir des maillots et de l'équipement pour jouer au rugby. J'avais l'air d'un guerrier bleu, j'enfilais mon maillot et quelques pièces de mon équipement de football, entre Eliots on se peinturait le visage, se faisant des lignes comme au football et on allait à la rencontre des jaunes. Ils n'étaient pas au courant de notre arrivée et j'espérais qu'on les surprenne. Moi et les Eliots ont s'assuraient de ne pas être vue par les jaunes surtout Jasper. Le stade était tout simplement divin, on avait l'impression d'être dans une arène des gladiateurs à Rome et on allait se battre pour l'attention de la belle Hélène de Troie. Les Dunsters avaient crées leur propre haka? C'était génial comme idée. On était assis dans les gradins et je réussis à attrapper mon téléphone pour filmer la scène, c'était trop chouette que les Dunsters faisaient un Haka, comme la tradition néo-zélandaise. Je fis signe aux Eliots de me suivre pour descendre à la hauteur.Soudainement, on pouvait entendre Chase se mettre à chanter l'hymne national américaine, normal avant un match sportif. Je mis ma main sur mon coeur et après, on allait sur le terrain, rejoindre les Dunsters avec notre plan de match en tête, je filmais la fin de l'hymne du pays et rangea mon téléphone: ''Et bien et bien, les Dunsters qui vont jouer au rugby, votre haka était super bien sérieux, j'ai tout filmé pour faire des souvenirs de voyage! On peut se joindre à vous? Même si vous le voulez pas, on reste, on veut s'amuser nous aussi.'' .

J'aime bien le sport, mais les sports de combats ? Mmmmh, pas pour moi. Je suis pas fragile, je n’ai juste pas envie de me fouler quelque chose. Je suis venue au spring break pour m'amuser, pas pour finir à l'hôpital. Je pouvais très bien m'amuser depuis le banc de touche, à les regarder se foncer dedans dans la saleté, courir après la baballe. Le rugby est un sport assez... Intéressant. Oh ouiiii, jouons ! Enfin moi je vous regarde, il faut bien des jolies cheerleaders pour vous encourager. Enfin, si mon président avait besoin de moi, je ne dirais pas non. On ne dit pas non quand le président vous dit de faire quelque chose. Quand le président te demande de servir, tu sers. Faut le dire, ce n’est pas le président des Etats-Unis, mais quand même, Tate Murray c'est moi qui l'avais bizuté, ça serait comme me contredire de lui dire non. Et j'ai toujours raison.

(Invité)