Brother and sister or something like that |DELILARON

Nous étions comme des enfants qui se cherchent sans oser s'aventurer sur une pente glissante. Aaron vint se positionner au dessus de moi et me poser une question à laquelle je n'avais pas la réponse. Je montais doucement ma tête des plus sérieusement possible jusqu'à venir frôler ses lèvres et lui souffler : " Je crois qu'on saura pas avant de l'avoir franchi... " Puis je relâchais ma tête pour qu'elle retombe dans le coussin en éclatant de rire. C'était tentant ouai mais non ce ne serait pas moi qui craquerait la première, cela lui ferait bien trop plaisir par contre le chercher ça c'était mon job.

Mon éclat de rire s'était tu lorsqu'Aaron était venu déposer ses lèvres sur les miennes. Etait ce bien raisonnable ? Mais depuis quand une mather cherchait ce qui était raisonnable et ce qui ne l'était pas. Et puis nous étions deux dans cette pièce et personne ne pouvait rien voir ni même entrer alors tout ce qui se passerait ici resterait surement ici. Je le laissais m'embrasser répondant même à son baiser, ce n'était pas un baiser de cinéma, non il n'y avait rien de faux dans l'attirance physique qui se ressentait dans la fougue qui se dégageait de tout cela. Je passais finalement ma main derrière sa tête, dans son cou pour ne pas qu'il recule. Mais tout baiser a une fin et lorsqu'il vint à décoller ses lèvres des miennes je reste silencieuse, un sourire taquin aux lèvres et un regard qui en dit long. Hum... Comment s'en arrêter là en connaissant tous les deux notre nature désinvolte et volage... ?

Malgré ce court instant de silence, de questionnement, Aaron ne réfléchit finalement pas et descend le long de mon cou puis vers ma poitrine et plus bas en me couvrant de baiser. Là il fallait arrêter de réfléchir et se laisser aller aux envies de la chair tout simplement. J'étais en sous vêtements n'ayant pas bien eu le temps de m'habiller plus que cela avec les conneries d'Aaron alors que lui avait réussir à enfiler un short et un tee shirt sur son boxer. Je ne tardais pas de tout lui enlever avant de lui dire avec un sourire : " On n'était pas à égalité. " Et puis c'était tellement plus agréable de sentir sa peau contre la mienne et de pouvoir balader mes mains sur son corps sans trouver un bout de tissus à part à l'endroit où se cachait justement la bête qui était restée au repos depuis tout à l'heure. Finalement ça allait peut être changer. J'arrêter de repenser à toutes nos allusions et repondis à son baiser lorsqu'il vint reprendre mes lèvres cambrant légèrement le dos pour bien me coller contre lui et venant poser mes mains sur son joli fessier musclé que j'avais pu admirer tout à l'heure dans la douche. " Le mâle a craqué, un point moi. " Je me jouais de la situation tout en en profitant, c'était plutôt plaisant de voir qu'il n'avait pas su résister même si c'était un homme, juste un homme...