Brother and sister or something like that |DELILARON

" Surprise ? Je te connais comme si je t'avais fait ! " Je ne me décollais pas de lui gardant mon petit sourire. il avait voulu jouer avec le feu et me tester, c'était à mon tour de le faire et si j'étais plutôt résistante, je ne savais pas s'il l'était de son côté. En tout cas ce petit manège était plutôt drôle et cette situation assez inédite, enfin non, Aaron était un collectionneur de femmes, moi une croqueuse d'hommes, il nous arrivait de nous chercher mais cela n'avait jamais été aussi loin je pense. " J'ai dit que tu me prennes avec toi dans la douche pas que tu me prennes tout court dans la salle de bain... T'entends bien ce que tu veux Buckley ! " Je lui fis un petit clin d'oeil en lui donnant une petite tape sur la hanche avant de me décoller de lui. " Ouhhhh je suis sûre que tout l'hôtel sera enchanté de te voir à poil pour aller récupérer tes vêtements éparpillés de partout par la fenêtre..." Eh eh... A lui de voir !

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Ah oui ? Aaron veut revenir de là où il a pu sortir... Mais il s'abstient de dire une remarque de ce genre. Non, va falloir garder le contrôle. Il ne veut pas non plus gâcher cette amitié. Même si, passer le cap avec elle ne va pas changer grand chose, leur amitié sera tout autant présente. Oui mais s'il a envie de recommencer ? Oh ça serait un cercle vicieux, quand même. Aaron déteste se contenter d'une seule fois. Enfin, quand il est proche de la personne. Si je te prend dans la douche, ce n'est pas pour prier.. dit-il en levant les yeux au ciel. Sous la douche, nu avec une fille ? Non mais là, Aaron ne peut résister. Donc si je prend ma douche, tu vas te venger avec mes vêtements ? Faut vraiment réfléchir... Mais il prend le risque puisqu'il enlève son boxer avant d'entrer sous la douche, d'un sourire en coin.

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" J'aurais adoré te voir prié amour ! Dommage ! Et je vais me venger sur tout, toutes tes affaires, tu ne reconnaitras plus ta chambre plus ton lit, plus rien ! Bon doucheeee.... " Je sortis un sourire aux lèvres, en choppant tout ce qui était à lui et qui trainait dans la salle de bain. J'ouvris la fenêtre en grand et commençait à faire le ménage, op, les boxers, par la fenêtre, vers la piscine, quelques autres trucs aussi... et le reste ? Etalé dans le couloir de l'hôtel, après que j'ai eu retrouvé mon bas pour ne pas sortir à moitié nue, ayant toujours le tee shirt d'Aaron sur les épaules. Je revins dans la chambre après cela et penchais ma tête dans la douche alors qu'il était de dos. " Plutôt pas mal dis donc... Je suis triste je vais devoir partager avec tout l'hôtel ton corps de rêve. " Je levais les yeux aux ciel, mes affaires à moi étaient sous cadenas dans ma valise. Avant d'arrêter de l'embêter je pris le verre d'eau bien froide que j'avais préparé et lui lançais dessus. Drôle oui ça l'était même si il n'avait visiblement pas eu besoin de cela pour se refroidir. Je sortis de la salle de bain pour lui laisser le plaisir de savourer la fin de sa douche et j'allais m'habiller mieux que cela, un joli tanga, un autre soutien gorge que celui qu'il avait mis dans sa culotte et Aaron qui passe la tête par la porte de la salle de bain alors que je suis en sous vêtements, décidément le sort s'acharne pour nous montrer l'un et l'autre en petite tenue.

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Bien entendu qu'Aaron est totalement conscient de la vengeance de Delilah. Certainement qu'il la sous-estime un peu trop. Mais là, il a bien besoin de cette douche donc il en profite, ne pensant pas les proportions de cette vengeance qui se prépare en ce moment même. C'est ensuite qu'il arque un sourcil aux paroles de la brune avant de sautiller sur place parce qu'elle venait de lui balancer de l'eau froide, dans le dos. Ah la petite peste ! Quoique tu ais fais, je te jure que tu vas vite le regretter. Oh ça oui. Il termine sa douche pour en sortir et ne retrouver rien du tout dan la salle de bain. Il vient ensuite dans la chambre où il mate bien Delilah en petite tenue. Toi en sous-vêtement, moi nu. Il y a moyen de quoi faire. dit-il avant de se rendre compte qu'il n'y a plus aucun vêtement à lui dans la chambre. Ah la maline. Et il ne peut même pas lui piquer un vêtement puisqu'elle a prit ses précautions. Il est résigné à être à poil. Pas que cela le dérange mais bon. Tu me donnes un indice ? dit-il en faisant les yeux doux.

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" Fallais pas me tenter tu vois... " Dis je avec un petit sourire alors qu'il constatait qu'il n'y avait plus rien à lui dans la chambre, même sa couette et son matelas, bref presque tout son lit, étaient dans le couloir à prendre l'air, ou dans la piscine. " Paroles, paroles, y'a rien à faire du tout avec ce que tu as entre les jambes qui doit toujours être complètement au repos. " Je secouais doucement la tête lorsqu'il demanda un indice. Je me retournais vers lui en écartant les bras. " L'indice c'est : je crois que la fouille au corps n'est pas nécessaire au vue de ma tenue... " Je plantais mon regard dans le sien, et oui avoue que tu as perdu Buckley.

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Faut croire que oui, il trouve bien plus fort que lui. Elle est très maline parce qu'il n'y a vraiment plus rien dans cette chambre. Elle est forte mais quand même. T'as tout dévalisé ? Genre toute seule en l'espace d'une seule douche ? C'est vrai qu'il se demande bien comme elle a pu faire tout ceci, toute seule ! Bon, va falloir se relever parce que là, ça ne va pas du tout. Il lâche un soupir en regardant autour de lui, une main sur son entre-jambe, finalement avant de se pencher par la fenêtre. T'as sortit le grand jeu. Moi j'ai été gentil avec toi, franchement ça me brise le coeur toute cette méchanceté. dit-il d'une petite moue. Ce n'est pas que, mais il doit vraiment trouver la solution pour se venger et ramener tout. D'abord, il constate que le couloir est rempli de ses affaires, autant commencer par le matelas et les draps !

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" Je t'avais prévenu... " Dis je en faisant un visage d'ange. " Tempête Delilah c'est moi ! " Avais je ajouté avec un grand sourire. Je finis par limiter comme un petit caliméro, comme un pauvre petit garçon qu'on a puni et qui est triste. Puis il se mit à vouloir rassembler ses affaires en allant dans le couloir. Il ramasse en premier la couette et l'enroula autour de lui. " Ca fait un peu dieu grec... Ca doit être mon fantasme numéro un je crois... Mais je vais laisser le plaisir aux filles d'admirer hein... " Je commençais à fermer doucement la porte tout en chantonnant : être coincé à poil dans le couloir c'est drôle non ? La vengeance de la vengeance allait être terrible.

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Un petit rire sortit de sa bouche, pour le coup oui, c'est la tempête Delilah. Franchement, là, il vient à lui faire la révérence enfin il lui montre son respect mais elle n'échappera absolument pas à une certaine vengeance. Une vengeance qui viendra soit dans la journée ou soit dans quelques jours. Faut trouver quoi et il ne compte pas réfléchir. Non, ça sera spontané, tout simplement. C'est ensuite qu'il sortit de la chambre pour découvrir certaines affaires dans le couloir et hop, le drap sur lui mais... Non, tu ne vas pas faire ça... Et si, elle l'enferme dehors. Oh le bordel ! Bon, pas le choix, faut récupérer les affaires. Aaron descendit jusqu'au hall où tout les regards se portent sur lui. Tant pis, tant pis ! Bref, le jeune homme retrouve ses affaires sur le sol et donc la fenêtre. Mais doucement ! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre ? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil ! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur, parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même ! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent: rejette-la ! Voilà ma dame ! Oh ! voilà mon amour ! Oh ! si elle pouvait le savoir ! Que dit-elle ? Rien... Elle se tait... Mais non, son regard parle, et je veux lui répondre. Oui oui, quelle belle citation de Shakespeare. Mais il faut attirer l'attention de Delilah, toujours dans la chambre.

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Un, deux, trois et bing la porte claque laissant Aaron derrière mais il ne perd pas le nord et descend tout en bas pour venir hurler sous la fenêtre, bordel que c'est humiliant. " Tais toi mais tais toi ! Dépêche toi de remonter plutôt que me foutre la honte de ma vie là tu vas voir ce que tu vas voir en remontant je te jure !" Aller que mon dieu grec remonte parce que là ça n'allait plus, puis Aaron qui me sortait de belles tirades comme cela, non ce n'était pas lui, cela n'allait pas. Je l'attendis à la porte, la tête dans l'entrebâillement de la porte un grand sourire aux lèvres. Est ce que j'étais décidée à ouvrir ? Je ne savais pas ! " C'était quoi ce cirque ? Tu sais que j'ai encore plus envie de t'en faire baver là ? "

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Le voilà à l'extérieur, nu mais avec un drap sur lui. C'est quand même la classe, il est certain qu'il va lancer une mode ici Bref, en dessous de la fenêtre, le jeune homme commence à faire un discours de la pièce Romeo et Juliette. Peu importe qu'on le regarde, lui, il trouve ça très drôle. Et puis, ça montre sa culture, hein. Et il fit alors un petit sourire, voir il rit rien qu'en voyant la réaction de Delilah. Oh ma Juliette, pourquoi tant de haine ? dit-il en levant le bras. Oh il est prêt pour une pièce de théâtre là. Il devrait songer à changer de voie, au retour de Cambridge. Finalement, il revient à l'intérieur pour rejoindre vite la chambre et voir Delilah, à l’entrebâillement de la porte. Quel cirque ? T'as pas aimé ? C'était romantique, chaque fille rêve qu'un homme lui fasse une telle déclaration. Oui, Aaron garde un sourire en coin, plaqué sur le visage.

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