TOPIC DE GROUPE ✱ Prise d'otages #3

Isaac tente, tant bien que mal, de saisir l'occasion de prendre son portable mais les coups de feu patent dans tout les sens. Il voit Maureen en étant de choc. Ne bouge pas, ça va aller.. tente-t-il mais même lui, il ne sait pas ce qui peut se passer. Tout peut empirer, en une fraction de seconde. Il tente de garder son calme mais difficile. Il ne veut pas se sentir impuissant face à la situation, il veut aider les victimes, comme Haley touché au bras. T'EN AS PAS EU ASSEZ ?! dit-il à l'intention du fou car bordel, trop de blessés et la liste va s'allonger, si ça continue à tirer. Il tente d'aller vers Haley pour l'aider, du mieux qu'il peut. Non, aps de mot, s'il vous plait, par pitié pas encore !!

• J'avais foutu mes écouteurs dans mes oreilles et j'avais préféré le laisser péter son putain de câble tout seul. Dans deux minutes, ça serait finit, il se mettrait à pleurer comme une grosse tafiolle de mes deux après que quelqu'un lui ai balancer un je t'aime où je ne sais quelle connerie, et tout serait rentrer dans l'ordre. C'est comme ça que ça se finit normalement, c'est toujours comme ça que ça se finit de toute façon. C'est juste un gosse en manque d'affection, un petit branleur qui a besoin d'attirer l'attention sur lui, rien de plus, alors ouais, j'en ai rien à foutre, et je leur demande de faire moins de bruit. Sauf que... J'pense que ça a pas plus au monsieur, je sent quelque chose me piquer le bras, et, ça fait mal. J'enlève mes écouteurs et j'me rend compte que ce fils de pute m'a tiré dessus. "Putain mais t'es un malade !" avais-je gueulé. Le gars, il vient de me tirer dans le bras, genre normal c'est la fête, et, j'vois qu'en fait, j'suis pas le seul, putain, c'est vraiment un malade en fait. Swan arrive vers moi, et, un sourire aux lèvres, je la salue. "Qu'est-ce que tu fous là toi?" Bah ouais, si elle pouvait éviter de crever, ça serait cool... •

C'était plutôt inusité de retrouver plusieurs personnes tous réunis au meme endroit. Déjà avec tous ce qui se passait dans les infos, jamais j'aurais crue me retrouver en prise d'otages. J'étais concentrée sur ma saleté de dissertation, jamais pas vu immédiatement ce qui se passait mais je retournais la tête vit les autres filles de la Cabot House allait au centre comme l'avait demander Nathan. On était nombreux à la bibliothèque, comble du Malheur. Je regardais ce que les autres faisaient en espérant qu'il allait pas trop avoir de Iron Man ou n'importe quel super héros. Je tentais de rester derrière et me faire discrete. ''Taisez-vous les mecs...'' eux et leur égo démesuré. Le preneur d'otages ouvra le feu et faisait plusieurs blesses, mon premier réflexe fut de me déplacer pour aller voir si c'était pas trop grave. Je me déplacais lentement et discrètement, je voulais surtout pas attirer l'attention. La plus près était Silvia.

Maxine était soulagée que Tate l'écoutait, ça ferait déjà peut-être un blessé en moins. Quand il parla de sa soeur, son coeur s'accéléra. Oui, mais où était-elle ? Maxine tremblait tellement qu'elle ne pouvait pas lui envoyer un message pour savoir où elle est, elle tremblait bien trop. Elle serrait la main de Tate, fixant le tireur qui commença à tirer sur plusieurs personnes. La blonde lâcha la main de l'Eliot pour mettre ses deux mains sur sa propre bouche pour étouffer un cri en voyant la scène. Elle ne connaissait aucune personne qui était blessée. Mais la scène était digne d'un de ses pires cauchemars. Son coeur s'accéléra encore, comme s'il allait sortir de sa poitrine. Elle recula, instinctivement, fixant le tireur avec horreur. C'était que le début d'après lui.

Les balles se sont soudainement mises à fuser et je m'étais retourné pour prendre Milena et Robyn dans mes bras, cachant leurs oreilles pour éviter que la petite soit traumatisée par tout ça. Le truc, c'est que personne n'était à l'abri, sauf peut-être ceux qui étaient cachés. Quels chanceux putain. « Je mourrais pas okay ? Elle grandira avec son père ET sa mère, t'en fais pas. Restons calme, faut qu'elle arrête de pleurer... juste ça, qu'elle arrête de pleurer. » avouais-je à la mère de ma fille, tentant de ne pas me faire remarqué par le tireur fou.

Voilà pourquoi il faut se la fermer, bande de crétins. Jasper ferme les yeux, coupant sa respiration jusqu'à ce que les tirs s'arrêtent. L'odeur de poudre gagne ses sens, et il met un certain temps à oser les rouvrir. Quelques corps couchés parterre, ceux qui ont parlé, trop parlé. Ca sert à rien d'essayer de le comprendre, y a rien à comprendre. Il veut rien, on est dans une putain de bibliothèque. Tout ce qu'il souhaite c'est la peur, et une vengeance. Il étouffe un hoquet de terreur en voyant une dunster blessée au bras (Haley), mais ne bouge pas pour autant. Il sait pas faire, soigner. Il connaît rien en dehors de son ordi en fait, c'est d'une tristesse. Et Isaac qui semble vouloir aider leur amie. Jasper essaye d'attraper son bras pour le retenir, question de survie. Ce cinglé tire sur tous ceux qui se rebellent, et ça y ressemblait grandement. Il était pas question qu'il perde un bizut aujourd'hui, ni jamais d'ailleurs.

Y'a trop de monde que tu connais. Trop de monde que tu voudrais ne pas voir ici. Comme ça, ils seraient sains et saufs. Eugène en fait partie, ta cousine Neva, aussi. Mais surtout, il y a Swan, que tu aperçois enfin dans tout ce troupeau de monde; des moutons effrayé. Tu sèches tes larmes qui ne cessent de se pointer du revers de la main, comme pour te donner de la crédibilité. Du courage. T'essaies, au moins. Tu ne sais pas comment Nathan va réagir aux réactions de chacun et chacune des victimes, des otages, dont tu fais partie. Tu vois Swan qui s'effondre par terre en larmes. Putain, avec son hospitalisation récente, ce n'est pas l'endroit où être. Putain, tu paniques plus pour elle que pour toi, d'un coup. Entre temps, y'a Misha qui fait le con, qui reste assis à sa place et qui provoque le mec. Il veut s'prendre une balle en plein dans la tête, ou quoi?! Tu es avec Eugène, dans ses bras, tu trembles comme une feuille... [color=#000000]"Putain, Swan est à terre..."[/b] Comment ne pas attirer le regard sur soi de cette façon? Elle a peur, tu le sais. Tu ne peux pas rester là à rien faire, malgré la forte menace qui pèse sur tous et chacun. Tu ne peux PAS laisser Swan toute seule dans cet état. Tu pousses des cris à chaque fois qu'tu vois des blessés. Personne que tu connais personnellement, à part "Misha!", cries-tu. Putaiiiin. T'as tellement peur. Il est vraiment, vraiment, vraiment fou! Tu t'adresses à Eugène : "Je... Je reviens. Swan elle va pas bien.. Misha non plus." Heureusement qu'elle n'est pas blessée. Tu fonds en larmes en la voyant, incapable de te contrôler. Swan rampe vers Misha, tu en fais pareil. Tu la prends dans tes bras en la serrant bien fort, au sol. "Ça va aller, chhhhht... J'suis là. C'est qu'un con, ce mec. Il va rien nous arriver." Tu n'en étais pas si sûre, vu la tournure des choses. "Ça va aller? Faut qu'tu restes éveillée. Reste avec moi.", dis-tu dans une plainte presque douloureuse de la voir dans cet état. Tu la berces, te contrefichant de l'ordre de reste immobile et silencieux. C'est Swan, tout de même. Tu ne vas pas la laisser toute seule. Jamais. "T'as bientôt fini de tirer tout le monde, oui? Tu vois bien qu'on a tous peur. Ça sert à rien!", dis-tu d'une voix faible et tremblante, tes genoux repliés sur toi-meme. "Misha, fais pas le con, tu restes avec nous, hein? T'es trop bon au lit pour mourir.", chuchottes-tu pour vous détendre. Il perd beaucoup de sang, alors discrètement, tu tire de toutes tes forces sur le bas de tes pantalons, le déchirant ainsi, et tu fais un noeud autour de son bras pour arrêter le sang.

Portable dans la main, j’avais d’abord dans l’idée de composer le numéro des urgences, mais au final, j’avais en tête d’écrire un message à l’un de mes frères. Cela pouvait paraître ridicule, ils étaient loin, mais j’avais au moins l’impression qu’ils étaient là, avec moi. Je tapais alors lentement le SMS, ne lançant que des coups d’œil rapide à mon écran pendant que les autres n’arrêtaient pas de dire des conneries, ils essayaient de comprendre les motivations du dingue alors que ce n’était pas utile. Le gars semblait presque trop sûr de lui et j’étais certaine qu’il ne dirait rien du tout. Il s’en fichait bien des femmes enceintes et des mioches. Je tentai de finir mon texto lorsque j’entendis les coups de feu. Je relevai la tête, mais trop tard. L’arme était pointée dans ma direction et quelques secondes plus tard, j’avais une balle dans le bras. Un cri m’avait échappée alors que j’avais reculée, sous le choc de l’impact. Le portable m’avait échappée et je reculai encore et encore, jusqu’à ce que mon dos heurt une table ou je ne savais quoi encore. Je portai une main à mon bras droit alors que le sang coulait et cette vision me fit froid dans le dos. J’avais mal et des larmes me brouillaient déjà la vue. Je me retenais, il ne fallait pas que je hurle, que je cri, que je me plaigne, mais putain, ça faisait un mal de chien et merde, je ne voulais pas mourir.

La situation empirait, les gens se prenaient la tête pour pas grand chose. Eugene avait effectivement lancé une critique sur le bébé, mais avait-il vraiment tort ? Du moins, sa présence ferait que déjà l'attention du tireur sera affaiblie, sauf s'il décide de la descendre à force de l'entendre pleurer. « C'est bon, j'me tais » concéda-t-il, les mains levés, il agissait toujours de manière très théâtral. Il aurait bien ajouté quelque chose sur la leçon que ses parents pourraient en tirer mais il sentait bien que les têtes s'échauffaient et s'il ne se prenait pas une balle, il se ferait frapper par ses camarades otages. Il garda Dixie dans ses bras, la serra fort comme s'il s'agissait du contact humain qu'il pourrait avoir le droit. « Pense à autre chose ma belle, comme à ta pire partie de jambe en l'air » se mit-il à pouffer de rire, nerveusement. Causer de cul était la seule chose qui valait le coup dans cette situation, non ? Il pensait que la situation se serait calmé, surtout que Camille essayait de jouer les diplomates. Mais cela n'a pas suffit et c'est choqué qu'Eugene vit le tireur s'en prendre à tous ces gens. La scène était surréaliste, comme au ralenti, Eugene avait pu être témoin de toutes ces balles. Un carnage. Dieu, il allait s'évanouir. « Oh putain, il rigole pas du tout, il rigole pas » se dit-il à voix haute. mais dans un coin de sa tête, il remercie ce Dieu en lequel il ne croyait pas pour ne pas faire partie des victimes. Tout s'accéléra, Dixie le laissa pour rejoindre des gens qui en avait vraiment besoin, comme Swan. « Fais attention » Eugene ? Lui il resta là. Il devait regagner ses esprits avant d'agir et faire quoique ce soit. Merde, quel pote pourri il faisait quand même.