KENYA ♥ ça fait 4 fois que tu vas au petit coin aujourd'hui. Pourquoi d'instinct t'essayes toujours de t'échapper

 Je faisais asseoir Kenny et a me faisait plaisir de faire ce geste à vrai dire. Je tapotais même ses épaules avant d'aller à ma place Tu vois que tu peux me faire confiance, je sais être gentleman moi aussi je sais pas vraiment s'il existe un mot pour les femmes dans ce genre de contexte, éduquée peut être. Kenny était de nouveau envahi par ses pulsions, par ses testostérone. Je ne répondais pas à ce qu'il me disait, parce que le serveur arrivait et en vu de son regard, j'étais persuadé qu'il avait tout entendu. Je me sentais gênée, je dois l'avouer. Alors, je tentais de rattraper le coup en parlant de vin, cependant, je ne laissais pas tout tomber. Notre rendez vous de tout à l'heure m'avait appris qu'il voulait que je me lance, que je lui montre que j'avais envie de lui et il était avide de petit geste. Alors je faisais des efforts, pas que, lui faire du pied me coûtait, mais j'avais un de mal dans ces circonstances. Mon pied remontait à l'intérieur de sa jambe, mon talons faisait des vas et viens contre sa cuisse alors que Kenny me caressait la jambe. Je souriais, mes coudes sur la table, le menton posait dessus tout en le regardant. ça m'a l'air, j'aime bien l'ambiance en tout cas et ce n'était pas un jeu de mot, j'aimais réellement l'ambiance de ce restaurant, j'avais l'impression d'être dans un petit village italien, dans une ruelle de Naples. Kenny continuait avec ses avances, alors qu'il me parlait de vêtement, mon pied remontait pile au centre, pile sur cet endroit dont il avait fait part tout à l'heure Un par un ? T'es certain que tu vas arriver à ... le serveur arrivait, je plaquais ma main contre mes lèvres parce que ça me faisait rire tout ça. On tentait de se chauffer, mais le serveur revenait sans cesse à croire qu'il voulait nous écouter te contenir terminais-je par dire en le regardant avant de répondre au Serveur quant à l'eau. Je demandais de la plate. Je rêve ou il essaye de nous écouter ? demandais-je à Kenny alors que le serveur était parti, mon pied quant à lui redescendais pour remonter d'avantage sur l'autre jambe. Il avait l'air d'apprécier ce petit geste anodin.

Un gros geste pour moi, rien que de me faire du pied me mettait dans un état pas possible, Anastasiya était le genre de femme un peu réservé, elle n'avait pas l'habitude de se laisser aller si je puis dire j'avais envie qu'elle se lâche. J'en avais même besoin, je voulais entendre des avances, savoir ce qu'elle me ferait, ce qu'elle avait envie que je lui fasse cependant elle commençait bien très bien surtout quand son pied tombait au centre de ma jambe, j'eu un petit gémissement étouffé qui sortait de moi, ça me surprenait tellement et j'avais chaud, tellement chaud. Mes lèvres étaient posés sur sa bouche qui me parlait, j'avais envie de lui tirer dessus, de fusionner avec les miennes, de la faire taire, je la voulais maintenant ici sur cette table et alors que je l'écoutais encore le serveur venait. Non mais oh ! Je commençais à en avoir marre clairement. Je prenais de l'eau aussi, je gardais le vin pour la pizza sachant que j'essayais de me restreindre un peu niveau alcool. Le serveur partait, je le fixais avec des yeux qui voulaient le tuer sur place, comme si mes pupilles étaient dotés de pouvoir magique capable de l'empêcher de le faire revenir. "On dirait… ça me tue, j'essaye de te chauffer depuis tout à l'heure ça gâche tout." M'amusais-je à dire en la regardant. Je tendais la main vers elle pour nouer mes doigts autour des siens, mon regard n'était pas plus doux, il était plus intense, toujours aussi chaud et dévorant, j'avais envie de me pencher pour l'embrasser et je le faisais lentement mes lèvres contre les siennes. "Je t'aime…" murmurais-je soudain très mélancolique. Il se passait un truc depuis hier, Anya avait eu la décence de ne rien me demander ou alors elle ne l'avait pas remarqué, j'aimais penser que c'était la première option dans tous les cas. "mais je t'aime jusqu'à une certaine limite parce que le talon de ta chaussure est… assez planté dans mes parties, si tu pouvais ne pas m'émasculer mon amour, ça serait adorable."

Il essaye peut être de compenser en nous écoutant. De vivre par procuration dis-je en riant doucement, retournant mon regard vers le serveur qui nous jeté des coups d'oeil. En même temps, avec ce qu'il avait pu entendre des paroles de Kenny il devait limite s'imaginer que nous allions nous sauter dessus, ici et maintenant. Mon regard plantait de nouveau dans celui de Kenny, je souriais, surtout en le voyant s'approcher pour m'embrasser. Je le laissais venir vers moi, m'approchant un peu plus jusqu'à ce qu'il me parle de mon talon. Je faisais les gros yeux, enlevant rapidement mon pied d'où il est. Comment voulez vous que je prenne des initiatives après de pareil moment qui venait me faire honte. Tu t'es levé, j'ai pas suivis, j'attendais de sentir tes lèvres dis-je en riant un peu. Notre repas arrivait, je souriais, regardant ma salade, puis la grande Pizza de Kenny et comme d'habitude je voulais gouter aussi son plat, mais ça, c'était évident, il me connaissait maintenant. Kenny, je me suis retenue de ne pas te demander, j'attendais que tu m'en parles .. mais... comment ça s'est passé tes examens ? oui, il ne m'en avait pas parlé, j'attendais que ça pour ma part, mais maintenant que je pouvais voir son pansement, je n'arrêtai pas de me poser des questions, de vouloir savoir tout simplement.

"Promet moi de me refaire du pied." Murmurais-je amusé. Je la regardais, je voulais pas qu'elle s'arrête à ce détail, je la connaissais assez pour savoir qu'elle pouvait se bloquer sur ce sujet. Me remettant à ma place, je la dévisageais toujours autant amoureux jusqu'à ce nos plats arrivaient, machinalement je retroussais mes manches pour attaquer la pizza et éviter de me tâcher sauf que je n'avais pas pu cacher le pansement que j'avais oublié de retirer, je le gardais souvent après, une manière pour moi de ne pas voir l'hématome qui se créait en dessous. "Tiens…" dis-je en lui coupant une part de pizza assez conséquente. "Tu verras comment elle est bonne franchement ici c'est les meilleurs pizzas au monde et j'en ai pas mal mangé même en Italie, tu peux pas rivaliser avec elles." Je lui posais dans son assiette jusqu'à ce que la sentence tombe. Elle me demandait mes examens, mon visage se fermait un peu, Anya était en droit de savoir mais moi j'en avais pas envie, j'avais encore les mots coincés dans ma gorge. "Bien." Dis-je en mordant dans ma pizza. "Bien t'inquiète pas." Sauf qu'elle me connaissait en règle générale, je développais mes réponses et je ne disais pas de s'inquiéter quand il n'y avait rien, je savais qu'elle le verrait pourtant je sais pas je m'enfonçais. "J'ai pas les résultats…" avouais-je. "Ils ont voulus les garder pour les étudier et ça me prend la tête… Je pouvais pas te le dire hier, tu étais tellement triste que la psy pense ça… puis je peux pas en rajouter…" J'étais paniqué, ma voix se brisait totalement, mes pensées s'assombrissaient de plus en plus, si j'avais une rechute? Si c'était grave? J'avais même plus faim, je regardais ma pizza et tout ce que je ressentais c'était la nausée, ça me coupait l'appêtit.

Je te le promet lui dis avec un petit sourire, sauf que je n'avais pas dit bientôt, peut être bien qu'à 70 ans, à la maison de retraite, je me lancerai de nouveau, du moins si j'arrive toujours à lever la jambe. Nos repas arrivés, l'énorme pizza de Kenny me faisait de l'oeil. Je n'avais pas envie de manger une grosse part, mais juste d'y gouter. J'avais toujours du mal à faire mon choix au restaurant, alors Kenny prenait souvent quelque chose qui me plaisait, pour que je puisse y gouter. C'est lorsqu'il relevait sa manche que je fus confronter à son pansement. Je ne lui avais pas demandé, pour la simple et bonne raison que je n'avais pas envie de l'embarrasser, je voulais qu'il puisse prendre le temps de trouver ses mots afin de me l'expliquer. Calmement et posément. Je voulais aussi qu'il puisse prendre le temps d'avaler la nouvelle, bonne ou mauvaise soit-elle... sauf que là, j'avais besoin de savoir. J'avais tenté d'y faire abstraction, mais c'était sous mon nez maintenant. Kenny me disait que tout allait bien, que je ne devais  pas m'inquiéter.  J'avais du mal à y croire, je n'y croyais pas et au fond, ça me blessait quelque peu. Je lui avais laissé le temps de me le dire sans que je ne pose de question et maintenant il se mettait à me mentir.   Je vois dis-je simplement en prenant une gorgée de vin et en posant mes couverts. Ça voulait dire, ce que ça veut dire. Je lui faisais comprendre par ces mots que je n'y croyais absolument pas. Il se déridait, me parlait enfin. Je ne disais rien, sa voix, je la connaissais assez pour savoir qu'elle était brisé et son regard s'était bien rapidement assombri. Me mordillant un peu l'intérieur de la douche, j'appelais le serveur.   On pourrait emporter notre repas, on ne va pas manger ici dis-je en me levant  Mets ta veste, on y va dis-je à Kenny, déposant un baiser sur le sommet de sa tête. J'allais l'emmener dans un endroit que j'aimais, un endroit ou nous pourrions être rien qu'à deux, à manger une pizza qui allait surement froide, mais ce n'est pas grave, on s'en fou.

Tout ceci me coupait l'appêtit. J'avais du mal à m'y faire, après autant de mois passer avec la maladie à l'affronter ça ne devenait pas plus facile, j'aurais aimé être comme certaines personnes, penser que c'était la vie, que c'était limite normal ce qui m'arrivait et que j'allais survivre mais j'étais pessimiste sur le sujet parce que j'avais eu de la chance dans ma vie. L'argent, l'amour, une petite fille, je persistais à penser que le carma allait changer et j'avais raison, si on ne m'avait pas donné les résultats tout de suite c'était pour une bonne raison. Les yeux beaucoup plus sombre, je n'avais même pas mangé qu'Anya demandait à ce qu'on nous emballe le tout. "Non mais…" Je voulais lutter, lui dire que ça allait, elle me connaissait tellement que je crois qu'elle serait capable de me crier dessus rien que pour j'obéisse, c'est ça que j'aimais chez elle, j'avais pas à m'étaler, elle lisait en moi, comprenait tout de moi. Je me levais, prenant ma veste quand elle me faisait un bisou. "c'est mon truc le bisou sur la tête." Râlais-je juste pour l'embêter seulement à l'heure qu'il est tout ce que je voulais c'était une soirée avec Anya dans mes bras, juste penser à ce qu'on avait accompli et ce qu'on allait encore faire, je voulais me projeter pour avancer, cette idée noire, cette maladie n'aurait pas raison de moi, elle ne gagnerait pas, ça faisait trois fois que je la combattais, trois fois que j'arrivais à la vaincre et définitivement un jour, je l'espérais. Le serveur revenait, les paquets, je les prenais pour régler la note quelques secondes plus tard. Je saluais mon ami le gérant de ce restaurant en lui disant que ce n'était pas de sa faute, qu'on repasserait ici bientôt en famille, cependant au regard qu'il me lançait, il savait que ce ne serait pas tout de suite, mes yeux me trahissaient tellement par moment. "On va ou?" dis-je en sortant dehors. "On rentre… J'ai pas envie d'aller à la maison…" Je voulais au lac, elle le savait, dans notre cabane en haut des arbres.

Maintenant c'est le notre et si tu râles encore, je vais devoir t'en faire encore plein dis-je en riant doucement tout en mettant mon manteau. Kenny allait payé, le serveur nous donnait notre repas pour que nous puissions l'emporter. Vive l'Amérique, c'est des choses qui se font ici. C'est une fois sortie du restaurant, en allant vers la voiture que Kenny me demandait ou nous allions. Je prenais levais la bouteille de vin pour la lui donner tout en cherchant les clés dans mon sac. Je comptais t'amené dans un endroit que j'aime beaucoup, c'est pas loin d'ici mais c'est pas à la maison je n'avais pas pensé à la maison du lac, mais s'il me disait clairement que c'était là qu'il voulait aller, nous changerions de destination. Tu sais pas ou j'ai mis mes clés ? j'avais complètement oublié que je les avais glissé dans la poche de Kenny et c'est lorsqu'il me les tendait que je levais les yeux au ciel. Idiote. Je sais pas si t'es déjà aller sur les toit d'Harvard, mais quand j'étais présidente, j'ai fais faire le double de toute les clés ... histoire de pas perdre mon privilège j'aimais pouvoir aller ou bon me semble, comme si tout m'appartenait ici. A Harvard, à Cambridge. Une fois dans la voiture, je tendais les coupes que j'avais demandé au serveur, je les donnais à Kenny pour qu'elle ne se brise pas pendant le voyage. C'était rapide, 10 minutes plus tard nous arrivions dans le parking sous terrain de la faculté, qui était pratiquement désert. J'amenais Kenny dans l'assenceur privé des professeurs, enfonçant la clé qui le mettait en marche pour aller jusqu'au plus haut niveau qui était d'ordinaire inaccessible aux étudiants. Fermes les yeux dis-je une fois dehors. Rien n'était encore allumé, il ne voyait rien. Je prenais la bouteille et le sachet pour aller les poser sur la petite table, le vent soufflait doucement, il faisait légèrement froid, mais rapidement nous allions être bien. Je le faisais avancer vers le petit canapé en forme de U, j'allumais toutes les petites lumières ( sans toute les tables hein ) avant de lui dégager la vue Tadaaaaaam .. les profs gardent cet endroit secret, je suis sûre que certain d'entre eux, s'organisent des petits rendez vous ici dis-je en riant. C'est vrai que c'était magnifique, nous avions une vue panoramique sur toute la ville.

"Ok." J'étais curieux, je la regardais du coin de l'œil, je ne savais pas à quoi réellement m'attendre, est-ce que c'était un plan tordu ou non, de la part d'Anya rien ne pouvait m'étonner. Dans la voiture, je tenais tout dans mes mains, les verres, le vin, je ne savais plus ou donner de la tête, j'avais pas envie de renverser la pizza ni même de faire tomber la salade de mon épouse. "Si là." Dis-je en lui montrant devant les yeux. Les toits d'Harvard? Je pensais pas qu'elle m'emmènerait sur le campus, je pensais plus à un endroit intime comme la cabane, oui je voulais aller que là, pas ailleurs mais je n'allais rien dire, elle avait l'air contente de me le montrer en plus. "J'y suis jamais allé." Je parlais peu, j'étais un peu ailleurs même durant le trajet, je ne savais pas quoi penser de cette vie, est-ce que je voulais bosser pour cette entreprise? Et si je perdais mon temps? Je marchais en compagnie de mon épouse, le campus était calme, j'étais jamais venu ici à une heure si tardive et c'était regrettable, fallait voir le silence, c'était reposant. Anya me faisait monter dans un ascenseur, elle passait la clé à l'intérieur et quand j'arrivais en haut, je fermais les yeux pour les ouvrir une fraction de seconde ensuite. J'en revenais pas, c'était beau. La ville brillaient, face à mes yeux l'endroit était parfait, intime, romantique, quelques petits fauteuils dispersés, des petites lumières, on avait pas le droit d'être ici et je crois que c'était le plus excitant dans l'histoire. "Ça m'étonnerait pas." Dis-je un peu ailleurs. "C'est si reposant." Je prenais la main d'Anya pour l'attirer à moi, juste quelques secondes, je voulais la serrer bien fortement alors que je regardais l'horizon. "Tu m'as emmené ici pour me dire qu'on a un rendez-vous ce soir?" demandais-je curieux. Le vent soufflait, je l'attirais sur l'un des canapés pour qu'elle vienne plus contre moi.

Nous étions enfin arrivé sur les toits. En deux ans, je n'avais jamais amené Kenny ici. En fait, je ne venais pas ici souvent, par le passé un peu plus. J'étais pleinement comblée et heureuse maintenant. J'allumais toutes les lumières, pour finalement lui dire d'ouvrir les yeux. Il aimait cet endroit. Je ne regardais pas la vue quant à moi mais Kenny. Quand bien même je l'avais à mes côtés tous les jours, tous les soirs, regarder son visage, ses émotions, je ne m'en lassais pas. Je suis contente que t'aime l'endroit lui dis-je avec un grand sourire, je me laissais attirer contre lui, sans rechigner d'ailleurs. Si tu savais Kenny à quel point je me sens bien quand je suis dans tes bras. J'aime me blottir dedans, doucement, tendrement. Me coller contre ton corps qui me réchauffe à chaque fois. J'amène toutes mes gonzesses ici, c'est magique, elles fondent à chaque fois je lui faisais un clin d'oeil, en me mettant la main au paquet, comme pour le remonter avant d'éclater de rire. Je voulais qu'il pense à autre chose, je voulais qu'il pense juste à moi, à nous. Maintenant dans le canapé, il m'enlaçait d'autant plus. J'allongeais mes jambes, légèrement pliaient sur la longueur du canapé, alors que mon dos était posé contre son torse. Je soulève son pull pour y déposer un baiser. Une sensation magique me transperce, qui change complètement l'air qui nous entoure, transformant nos moments de tendresse en une fine pluie de caresse. Un rire s'échappe de mes lèvres, un autre baiser contre sa peau, pour finalement laisser mes lèvres remonter sur la longueur de sa torse. Une fois en haut, je sors la tête à travers le col, en riant un peu. J'ai toujours tendance à oublier que c'est pas pratique oui parce que je me retrouvais la tête collé contre la sienne, bien trop pour pouvoir profiter de son visage, de ses lèvres. J'ai faim moi dis-je en sortant finalement ma tête de son pull, lui remettant ses vêtements convenablement pour qu'il ne prenne pas froid. puis peut être qu'on peut parler de ce qui te tracasse, si t'en as envie, c'est pas une obligation, je te fais confiance et je sais que tu me cacherais pas quelque chose de grave alors libre à toi. je n'avais pas envie de le bloquer, de le forcer, puis si jamais il voulait passer une bonne soirée, ne pas penser à ses résultats pour une soirée, pourrais-je lui en vouloir ? Non

Il suffisait d'un geste pour me faire oublier un peu. Je me sentais bien contre elle, j'avais l'impression d'être invisible, de voir la vie différemment, j'étais même entrain de me dire que s'il arrivait quelque chose de grave alors je l'affrontais, c'est ça que j'aimais en l'amour, c'était vouloir me battre pour profiter des moments comme ça avec Anya car fallait la voir se prendre pour un mec, rire, et se remonter le paquet, fallait me voir faire des gros yeux puis partir dans un énorme fou rire ou mes larmes roulaient sur mes joues. "Oh merde." Lâchais-je en essuyant mes larmes. "C'est ça ! Ta faute après tout toi qui me dit pourquoi je t'appelle Antonio et tout, c'est à cause de ce que tu fais !" Je rigolais encore et encore même sur le canapé, je ne pouvais pas me calmer, je fourrais ma tête dans son cou pour y déposer un baiser posait ma main sur ses longues jambes, elle soulevait mon pull, je frissonnais. La fraicheur, l'attente de ce qu'elle allait faire, je la regardais amoureux, voilà c'est exactement ça dont j'avais besoin penser à autre chose, penser à nous deux, pas à moi. Elle continuait, je jouais avec ses cheveux puis plus rien, je tirais sur mon col puis sa tête apparaissait. "En même temps, tu crois que c'est fait exprès?" rigolais-je en déposant un baiser sur son front. Je voulais la serrer plus quand elle partait. "Déjà? Tu me laisses pour de la nourriture, même pas tu viens pour moi, pour profiter de mon corps et tout, tu sais pas ce que tu perds." Je refermais mon manteau, je souriais juste une fraction de seconde car après mon sourire partait dans la nature. Je croisais les bras, mon visage perdait de son éclat, mes yeux redevenaient sombre, elle voulait que je parle de quoi? J'avais rien à dire, elle savait, j'avais juste peur de craquer, je le faisais pas, parce qu'elle n'aimait pas les hommes faibles mais au fond ça me soulagerait, j'en suis sur. "Je veux manger un bout de salade." Dis-je en l'attrapant, je retirais le bout de plastique autour, prenait une des fourchettes en plastique et en manger un peu. "Tiens goute cette merveille." Je sais, je devais pas ignorer les efforts d'Anya mais c'était au dessus de mes forces.