KENYA ♥ ça fait 4 fois que tu vas au petit coin aujourd'hui. Pourquoi d'instinct t'essayes toujours de t'échapper

Je n'ai pas bien compris. Oui ça doit être ça je n'ai pas bien compris ce qu'il voulait dire. " pardon ? J'ai pas compris de quoi 17 ? " oui je préfère le faire répéter parce que si c'est bien ce que j'ai entendu il se fourre le doigt dans l'œil je suis pas une poule pondeuse. Mon pauvre corps. Pauvre de moi. Bien sur que je n'allais pas partir. Pourquoi le faire quand on trouve l'amour de sa vie ? Cependant, ce qu'il venait me dire ensuite me fit grimacer. Je le stoppais en mettent pas un doigt sur ses lèvres mais carrément ma paume " ah oui mais t'es vraiment atteint toi ! Je vais pas te quitter. Malade ou pas. Tu crois que ça se trouve a tous les coins de rues des hommes qui me supportent comme toi ?!" Dis-je en riant légèrement. Je préférais qu'il me voit comme la plus pénible a vivre, qu'il ne se considère pas comme un fardeau. Je sentais une petite larme contre ma main. Je l'enlevais pour déposer un baiser sur sa larme et l'emprisonner entre les lèvres. Monsieur de levait, inquiet. Je le regardais la bouche en cœur. " babe t'inquiètes pas. Je suis là et je suis certaine que c'est fini " lui dis-je en me redressant. A genoux derrière lui, je passais mes mains sous son tee-shirt pour venir caresser son torse, mon front contre son dos. " décales toi ou je serais capable de te sauter dessus " dis-je en riant légèrement.

Sa paume. Elle me faisait taire avec sa paume, me quitter n'avait pas l'air de lui frôler l'esprit alors que moi je voyais déjà Anya partir sous prétexte qu'elle en avait marre de me voir malade. Je pouvais comprendre, je serais détruit et anéanti mais si ça la rendait heureuse alors j'étais prêt. Rien que d'y penser je commençais à devenir fébrile. Mes nerfs lâchaient même si ce qu'elle me disait me faisait bien sourire, j'étais malade de penser ça, non peut être réaliste tout simplement. "Je te supporte par amour." Dis-je après qu'elle est retiré ma larme, elle était douce, j'avais pas l'impression qu'elle me jugeait comme j'aurais pu le croire, ni même que sa vision changeait sur moi. Je me levais quand même inquiet, restant au pied du lit, passant ma main dans mes cheveux, c'était un supplice, je me souviendrais de la fois ou j'avais juste fais un petit contrôle qu'on m'avait dit la même chose que la dernière fois, qu'ils devaient voir de plus près mes résultats et qu'ils avaient annoncés ma rechute, je n'avais pas été inquiet, là je l'étais totalement. Anya se posait derrière moi, je fermais les yeux, pas à cause de ses câlins, juste pour me retenir de ne pas exploser, elle avait surement raison, tout était fini puis elle était là, fallait la voir réussir à me faire sortir mon rire. J'aurais jamais pu croire que je serais ainsi dans une telle situation. "Je suis peut-être pas contre." Dis-je en tournant la tête vers elle, je lui déposais un baiser sur le nez. "Tu te Kennyétise." Lâchais-je un peu plus amusé à cause d'elle et ses avances, ses câlins, ses mots c'était inhabituel de la voir ainsi, ça me changeait bien les idées. "J'aime bien en tout cas."

" dis tout de suite que je suis invivable " je riais légèrement, me penchant sur le côté pour lui donner un petit coup de tête. Je savais que je n'étais pas facile a vivre , ce n'était pas nouveau pour moi. Mes parents me le disaient bien assez même durant mon enfance. " t'es pas contre ... T'es jamais contre " dis-je en déposant un baiser sur sa tempe avant qu'il ne me dise que je me kennytise. En effet, je l'avais remarqué. " tu trouves aussi ? Il va sûrement falloir que je me fasse soigner. J'ai du mal a le vivre" et sur ces mots je posais ma main contre mon front pour me laisser tomber en arrière allongeant les jambes de chaque conte de Kenny avant de les laisser retomber sur les siennes lorsque mon dos toucha le sol. " justement, si t'aime bien faut pas que je te donne de mauvaise habitude" je regardais ma montre avant de voir que l'heure avancé. " allez mon lapin on y va, on part un peu plus tôt comme ça on prend notre temps " et je voulais dire par la que j'allais le détendre moi. Je déposais un bisous sur sa nuque avant de me redresser pour enfiler mes vêtements de la veille. Kenny restait assis, sur le lit, alors je me décidais a l'habiller. Je le poussais sur le matelas pour lui retirer son bas de pyjama et lui mettre son jeans. " c'est décidément plus facile de te le retirer, on dirait une larve. Come on, soulève au moins tes fesses " une fois fait je le redressais il se laisser faire comme une poupée. Une fois prêts, nous partions vers la voiture en faisant un bisous a Alessia que nous viendrons récupérer plus tard. Je voyais la mère de Kenny inquiète et je pouvais la comprendre. J'étais sa femme je l'étais tout autant mais j'étais aussi une mère et mon dieu s'il devait arriver une chose comme ça Alessia je ne sais pas si je pourrais garder autant de " contenance " que meredith

"Bizarre moi je vis bien." Dis-je en la regardant faire son cinéma. "Nan mais attend estime toi heureuse que je te Kennytise, ai un peu de reconnaissance envers ton maitre." Je lui touchais les jambes, Anya regardait la montre, je comprenais vite que l'heure approchait surtout qu'elle commençait à s'habiller soudain je devais silencieux. Je me taisais, je restais assis sur le lit, ne bougeant pas d'un pouce même quand elle me poussait. Je rigolais un peu, elle essayait de m'habiller, elle tirait sur mon pantalon alors que moi je restais allongé. "J'ai pas envie." Lâchais-je en la regardant. Je cédais finalement soulevant les fesses pour terminer de m'habiller tout seul. Un bisou à Alessia et à ma mère qui me regardait avec un air grave et on montait dans la voiture, ma mère était pâle, pire qu'une feuille de papier, je regardais ailleurs, je pouvais pas affronter ses yeux, je sais qu'elle était morte d'inquiétude, qu'Anya aussi d'ailleurs, elle ne montrait rien mais je le voyais quand elle conduisait. Silencieux, je me raclais un peu la gorge, limite je préférais qu'on se dispute plutôt que laisser ce silence morbide s'installer entre nous. "J'ai faim." Lâchais-je en voyant la sandwicherie au coin de la rue. Après on dit que j'étais potentiellement malade alors que je me goinfrais? Je le faisais jamais d'habitude, j'avais vraiment faim en plus mon ventre se manifestait.

Après avoir réussi a habiller bébé Kenny, nous partions pour son rendez vous avec un peu d'avance histoire de lui changer les idées. La mère de Kenny le regardait comme si il allait a l'abattoir heureusement qu'elle ne vivait pas tous ses rendre vous, elle ferait certainement une crise cardiaque ... Peut être bien que je l'appelais a chaque fois pour le coup (aa) le silence était de mise dans la voiture, il avait un air grave que le visage et j'avais beau tenter de lui changer les idées. Musique et compagnie rien n'y faisait. Cependant il venait a me parler de nourriture. La je le retrouvais. Je riais en le regardant posant mon visage contre le volant étant donné que nous étions a un feu. " je comptais prendre une pizza dieu seul sait a quel point je suis heureuse d'avoir échapper a ce que ta mère a fait. Ça vais l'air ignoble. " tu veux qu'on s'arrête dans une pizzeria ou au camion de Luigie ? " demandais avant que le feu ne passe au vert.

J'avais tellement faim. Je sentais mon ventre faire des siennes et dieu merci Anya n'était pas contre d'autres cochonneries. "Ma mère cuisine bien." Dis-je en haussant les épaules. Je passais ma main dans les cheveux blonds de mon épouse en la regardant tendrement, mon dieu ce que tout pouvait être plus facile avec elle. "Pizzeria !" J'avais pris le temps de réfléchir a tout et j'avais envie d'une vraie bonne pizza faite maison et non surgelé du camion de Luigi. Drôle de nom d'ailleurs. La pizzeria n'était pas très loin et quand la voiture fut garer, je sortais directement guider par mon ventre. Tendant la main vers mon épouse, je lui prenais pour aller jusqu'au restaurant avec elle, ce n'était pas pompeux, c'était plutôt tranquille, le même endroit ou on avait été la dernière fois. Le patron revenait me voir pour me prendre dans ses bras, il pensait pas me voir ici aujourd'hui après mon départ précipité d'hier avec ma tendre épouse puis il était très tactile, c'était affolant, un peu dérangeant d'ailleurs. "On vient manger…" dis-je en regardant voir la salle complète. "Et y a pas de place." Je faisais la grimace, rien n'empêchait le patron de prendre la meilleure table, annulant la réservation d'un pauvre couple qui n'allait pas comprendre ce qui allait leur arriver. "Mais si Kenny, il y a de la place pour vous et miss Anastasiya." Dit-il en nous guidant à travers le resto. Entre temps j'avais attrapé la main de mon épouse pour slalomer entre les tables, content de manger dans un de mes restaurants préférés après mcdonald, bien entendu. On arrivait devant une petite table, un peu intime, plus reculé, le patron nous y installait alors que moi je tirais la chaise à Anastasiya. Non promis, il n'y aurait pas du tout d'intention mauvaise derrière.

Je levais les yeux au ciel en l'étendant, oui en effet sa mère cuisinait bien mais je n'avais juste pas envie de le reconnaître. Kenny passait sa main dans mes cheveux je le regardais avec un petit rire " t'es en train de t'essuyer la main dans mes cheveux ou quoi ? " Kenny voulait aller a la pizzeria je tournais donc en faisant attention a la flaque d'eau pour ne pas arroser la vieille femme sur le trottoir bien que je le fasse avec un groupe de jeune qui m'insultait, je baissais la vitre pour les regarder et tout a coup leur air changé. Le charisme les enfants, le charisme. Prenant la main de Kenny nous entrions. Le patron prenait Kenny dans ses bras. Je le regardais un peu surprise. Je le regardais d'un air assez suspicieuse d'ailleurs. Il avait glissé sa main contre le creux des reins de mon mari ou je rêve. Je lui adressait juste un hochement de tête un peu refroidis pour la coup. Il nous arrangeait le coup, nous trouvais une table pour que nous puissions nous asseoir bien que le restaurant soit plein. Kenny me tirait la chaise une fois près de la table, je me posais dessus pour aussitôt me pencher au dessus de la table pour parler a Kenny. " il t'a mis la main au cul ou je rêve ? "

"Si maintenant je peux même plus te faire des câlins…" Je levais un peu la tête, je lui tirais même la langue de manière très enfantin je le reconnaissais et si Anya se comportait comme une adulte responsable, ça ne durait pas quand elle arrosait les jeunes. Ça c'est ma femme ! J'étais tellement fier d'elle, fier de voir qu'elle n'était pas le genre à dire oui à tout. "ça c'est ma femme !" lâchais-je en tapant des pieds dans la voiture, on se garait, j'avais un de ses sourires, je vous dis pas comment il était beau celui là. Mes yeux brillaient, je la prenais meêm dans mes bras quand on était encore dehors pour lui voler un baiser puis se fut autour d'une personne bien particulière que je prenais dans mes bras, le gérant, Anya trouvait ça bizarre parce que je ne lui avais jamais réellement parler de ce qui avait pu se passer ici avec cette famille qui tenait ce restaurant. Une fois la place réglée, Anya installée face à moi, ses petits yeux étaient tellement dilatée de surprise que j'en éclatais de rire. "Non il a juste mis sa main dans mes reins." Lâchais-je amusé. "Quand on est arrivé dans cette ville… Non je dis pas tu vas te moquer de moi toute la vie." Riais-je en posant mes mains sur mon visage, je regrettais déjà mes paroles alors que la carte était face à nous. "Je vais mourir avec ce secret."

J'étais un peu choqué par le geste du patron. Pourquoi avait il posé sa main sur le bas des reins de mon mari ? J'étais la seule a pouvoir le faire. Une fois assise je me penchais au dessus de la table pour demander a Kenny si je n'avais pas rêvé. Il me disait qu'en effet il l'avait fait. " ah parce que c'est normal ? " j'étais d'autant plus surprise d'ailleurs. Je savais qu'il était assez macho alors se faire toucher comme cela par un homme .... Étrange. " bah dis moi " j'avais envie de savoir. Je voulais savoir surtout qu'il me disait vouloir garder ce secret jusqu'à sa mort. " allez dis moi " je croisais les bras sur ma poitrine, il avait aiguisé ma curiosité. Le serveur venait prendre notre commande, nous prenions une grande pizza pour deux avec une petite salade en accompagnement. Je prenais une bouteille d'eau, pas de vin, je n'étais pas certaine que se soit raisonnable pour le rendez vous que nous avions après bien qu'un petit verre de rosé avec un repas comme celui ci n'était pas de mauvaise augure.

"Normal non mais il est très tactile après voilà ça me dérange pas, tout dépend de qui ça vient en fait." Dis-je en haussant les épaules. L'homme, le gérant avait une bonne 60 ans d'année bien passée, rien de très méchant, il pourrait être mon père voir même mon grand-père, quoique. Non peut-être enfin voilà y avait rien de très spécial et puis j'avais envie de parler à Anya sauf que je faisais une erreur l'anecdote n'était pas forcément réjouissante pour moi enfin une partie de ma vie privé, très privé. "Nop !" On commandait, elle insistait. "T'es chiante avec ton regard sérieux." Dis-je en jouant avec mon verre. "Donc en fait je connais sa fille, c'est une ex à moi." Avouais-je en premier lieu. "Seulement…" Je grimaçais. "On a eu un enfant ensemble et j'étais fiancé avec elle, on a faillit se marier." J'étais sérieux jusqu'à éclater de rire. "Mais non en fait l'histoire est plus dramatique pour moi." Riais-je encore et encore fallait voir ses yeux. "Je suis vraiment sorti avec sa fille, en fait à l'époque quand je l'ai rencontré, je l'avais dragué pour emmerde un de mes potes, il s'avère qu'elle me plaisait bien et…" Non mais j'étais vraiment entrain de raconter ça à mon épouse? En même temps, maintenant elle allait réclamer la suite. "… on a couché ensemble après quelques rendez-vous et c'est là qu'elle m'a juste dit après qu'on est terminé, moi content tu vois, elle me sort: merci maintenant je sais que j'aime vraiment les femmes." Je posais ma main sur mon visage en rigolant. "Mais le truc c'est qu'en fait pendant… 3 mois ses parents étaient tellement heureux de la voir avec un mec qu'on est sorti ensemble, un peu comme une couverture et un jour, ils ont surprit leur fille avec une autre dans leur maison, on a du s'expliquer et puis on est resté en bon terme, son père m'a aidé quand j'ai su que j'étais malade pendant les premiers mois avant qu'on sorte ensemble et tout. Enfin." Voici mon histoire, j'avais rendu une femme convaincue d'être lesbienne, au top Kenny, au top.