KENYA ❄ Si on s’en sort, fais moi penser à te dire merci.

Je vais allé voir .. je savais que mes parents n'étaient pas rentrés, je les aurais vu par la grande baie vitrée derrière le fauteuil de Kenny. J'attrapais la veste de Kenny, je la serrais à la taille pour aller ouvrir la porte. je voyais ce même domestique, qui était là devant et que je faisais vite rentrer pour mettre les choses au claires. C'est une blague ?! T'as bien vu que c'était occupé, qu'il y avait du monde, c'est quoi du voyeurisme , t'as du mal à te trouver une nana alors tu vis par procuration ? Si tu parles de ce que tu as vu, je te promet de faire de ta vie un enfer. Je raconterais à mon père, comment je t'ai vu entrer avec la cuisinière dans son bureau, des bruits que j'ai pu entendre, de ma bague de fiançailles et mon alliance que tu as volées et qui sont dans ta poche .... à toi de choisir. Tu restes là, à nous écouter, à nous espionné ou tu vaque à tes occupations en oubliant tout ce que tu as vu ? Je te laisse 5 secondes pour réfléchir je le regardais droit dans les yeux, je levais mes doigts l'un après l'autre, jusqu'à ce qu'il s'excuse, qu'il parte en me disant qu'il viendrait faire cette pièce plus tard, qu'il n'avait rien vu, sans oublier la révérence. Je fermais la porte en me plaquant contre celle ci tout en levant les yeux au ciel Le personnel de nos jours, c'est plus ce que c'était dis-je à Kenny avant de courir vers lui à nouveau tout en ouvrant la veste. Kenny était toujours installé sur le siège, je venais à nouveau m'asseoir contre lui, dans la même position que tout à l'heure, avant que nous soyons dérangés. Un de mes bras venait de loger autour de son cou pour me maintenant, alors que je me penchais en arrière pour attraper des douceur dans le tiroir à mon père. Je savais qu'il cachait quelques chocolats français qu'il offrait à ses amis les plus gourmand, aujourd'hui, il les offrirait à son plus grand ami, mon mari qui venait de me faire l'amour sur son bureau et dans son siège. ouvres la bouche dis-je en avançant le chocolat devant ses lèvres, je le reculais une voir deux fois pour le lui donner. Il croquait dedans, je le retirais. Oui, j'étais bel et bien en train de lui donner à manger. Au fait, t'as toujours aussi froid ? lui demandais-je en riant.

"Jouissif !" riais-je. Clairement tout ceci l'était, Anya avait même prit son pied à deux reprises et elle savait que j'avais tendance à vouloir plus la combler que moi dans ce genre d'instant. Les yeux dans les siens, mon cœur s'arrêtait, gros boum quand j'entendais du bruit. "An…" Pas le temps, elle partait comme une furie attrapait ma veste pour l'enfiler quant à moi, je cherchais mon caleçon père noel que j'enfilais, si c'était Igor, j'étais dans la merde même avec Irina ou Olga car elle avait beau être une alliée, je suis sur qu'elle ne camouflerait pas ce genre d'acte. Anya faisait rentrer le domestique, je faisais des gros yeux jusqu'aux menaces. Punaise qu'est-ce qu'elle était sexy, je la regardais sur le gros fauteuil en cuir et je me mordillais l'ongle, j'avais clairement envie d'elle, c'était chaud comment le son de sa voix pouvait me donner des frissons de partout, pouvait aussi re déclenché toute la machine, elle abusait, même les cheveux décoiffés, ses sourcils froncés et tout. Le domestique partait, clairement apeuré et moi je voyais Anya, ma mâchoire serrée mes yeux qui la dévorait sur place. "J'adore comment tu t'énerves… Dans cette tenue là… C'était…" Je soupirais rêveur alors qu'elle était contre moi, je lui caressais les fesses sans complexes alors qu'elle prenait les chocolats français de son père. "Attend il va pas voir?" dis-je avant d'ouvrir la bouche. Jouons, de toute manière on pouvait pas faire pire, on venait de mettre son bureau en bazar alors un peu plus ou un peu moins. "Mais." Je croquais finalement dans le bout de chocolat, rieur, je mâchais pour avaler, mince c'était bon ce truc. "Ouais j'ai un peu froid, tu crois que tu pourrais me réchauffer un peu." Demandais-je faussement innocent, je la mangeais toujours des yeux, elle contre moi, je déposais un baiser en dessous son menton puis aussi sur le bout de son nez. "Le service après-vente du père noel fonctionne tu sais, si y a des réclamations." Sifflotais-je en passant mes mains le long de sa silhouette avant de voir l'étendu des dégâts au sol. "Ah ouais quand même ta tout jarreté, on est pas dans la merde pour tout remettre nous."

Je revenais vers mon mari pour m'asseoir de nouveau à califourchon sur lui. Je riais à ce qu'il disait, je lui faisais même un clin d'oeil en caressant sa lèvre de mon index. Je peux m'énerver contre toi aussi dis-je en jouant un peu avec la veste pour la faire glisser sur mon épaule . Puis finalement, je prenais un paquet de douceur française que mon père avait dans son bureau, pour en donner à la becté à Kenny Si il va le voir dis-je en avançant un peu plus le chocolat de ses lèvres. Mon homme a besoin de force, alors mon homme aura tous mes chocolats qu'il veut. goutes lui dis-je en faisant les gros yeux, je sais bien qu'il allait aimer. Ils étaient délicieux, mon père les faisait venir spécialement de France pour être plus exacte. Il avait une petite attention pour chacune des personnes qui venait ici. Il avait à les cerner en une fraction de seconde, pour savoir quoi leur offrir, chocolat, cigare, truffe ... c'était de la manipulation pure et dure. Savoir donner un petit quelque chose pour avoir ce qu'il veut en retour. Je crois que c'est possible riais-je doucement en passant mes deux bras contre ses épaules, ce qui avait tendance à faire gonfler ma poitrine. Je crois que je lui ai assez réclamé cette année, après s'il veut encore me gâter je frottais mon nez contre le sien, j'étais tellement bien dans ses bras, dans la chaleur de cette pièce jusqu'à ce qu'il me ramène à la réalité en me parlant du désordre du bureau. Je te signal que tu m'as aidé et ... je regardais le côté du fauteuil, en l'essuyant un peu,je riais en regardant Kenny qui avait laissé d'son ADN, à croire qu'il avait voulu marquer son territoire. On a le temps, j'ai envie de rester là, comme ça .. encore un peu. Je regardais Kenny, je lui retirais de nouveau son caleçon, juste pour l'équité de la situation et finalement, je m'allongeais sur lui. Mes fesses sur ses jambes, les miennes qui pendaient du côté gauche posaient sur l'accoudoir et je laissais même tomber mon dos contre l'autre accoudoir. Mes cheveux et mes mains touchaient le sol tandis que je fermais les yeux. Tu m'as complètement vidé dis-je faussement en ouvrant un oeil

"Et tu me fais manger?" je faisais des gros yeux, non je voulais pas gouter seulement Anastasiya me connaissait, elle savait que mon estomac avait la capacité de prendre le dessus sur mes pensées alors j'en mangeais un puis un second que je piquais. "Attend." Je prenais le paquet que je le fourrais dans la poche de la veste de mon épouse. "Je camoufle les preuves tant qu'à faire autant qu'il pense qu'il y en avait plus, je m'occuperais de me débarrasser d'eux dans notre chambre." D'eux, en gros des chocolats quoi, ils étaient divins, je faisais pas venir des choses de France mais je commençais à penser que c'était une sacré erreur. "je t'ai pas aidé…" dis-je en regardant les dégâts. "Pas de ma faute si tout est tombé parce que tu m'as fais des avances avec tes yeux et tout et tout." J'haussais les épaules, regardant les dégâts, on était un peu dans la merde mais Anya avait la force tranquille, ça la dérangeait pas du tout, du moment qu'on restait comme ça. "Et donc tu me déshabilles, attend. Roh." Pestais-je en me lançant quand même faire, elle prenait place, faisait sa princesse, ses jambes sur l'accoudoir, ses fesses sur mes cuisses sans compter sa manière de se courber, je levais les yeux au ciel avant d'éclater de rire en faisant du tamtam sur son ventre. "Je pourrais dire la même chose." La blague de merde mais en même temps fallait pas me dire tu m'as vidé c'est nul obligé que j'allais lui sortir moi aussi et dans un sens c'était plus vrai de mon coté que du sien. "En fait tes parents sont partis présentés Alessia comme si c'était une bête et nous même pas on est là. On est des mauvais parents." Lâchais-je en caressant de long en large le corps de mon épouse. "En plus j'ai trop envie d'aller à Rio, la plage et tout, le nouvel an ça va être super, j'ai demandé à ce qu'on nous prenne du champagne, qu'on nous installe un petit truc sur notre plage, tu vas adorer."

Peut être bien que j'aurais du m'abstenir, peut être que je n'aurais pas dû lui faire gouter ses chocolat, surtout lorsqu'il mettait la boite, qui ne rentrait d'ailleurs pas dans la poche de sa veste de père noël. Je sui vraiment intenable, c'est fou, c'est toujours de ma faute répondais-je en claquant des doigts pour finalement me laisser tomber sur lui après lui avoir enlevait son bout de tissus. J'étais bien, tellement bien qu'un peu léthargique. Sauf que lorsqu'il se mit à faire du tamtam sur mon ventre, je riais un peu en bougeant, mais mon rire se fit d'autant plus entendre à sa blague. Je suis certaine que tu l'as préparé depuis longtemps celle-là et que t'attendais ce moment depuis un bout de temps. je levais les yeux au ciel en attrapant son menton entre mes doigts pour le secouer doucement. Tu sais qu'elle est nulle ta blague ? lui demandais-je alors que bon dieu, je riais encore un peu. Non, ils sont pas allés la présenté, ils sont chez ce couple d'ami des barons, ceux de la dernière fois, ils ont fait un cadeau à Alessia pour Noël et du coup ils sont allés le prendre cela aurait été mal polie qu'elle n'y aille pas elle aussi. Je frissonnais sous les caresses de mon mari, de partout, alors je décidais de prendre la veste pour me la poser dessus histoire qu'il arrête de me rendre aussi faible. Tu veux aller à Rio même ? Je pensais plus à Salvador , c'est tellement beau là-bas lui dis-je en bombant mes lèvres mais t'as des projets pour le jour de l'an ? On le fait sur l'île ? moi en tout cas j'en avais bien envie, j'avais un projet pour nous ce soir là. J'ai hâte d'y être, j'ai perdue de mon bronzage, on part quand au fait ? j'avais envie de profiter d'Alessia encore un peu.

"Mais trop ! ça fait trop longtemps fallait que je la sorte." C'est vrai ma blague elle était au fond de mon cerveau depuis bien même moi je m'en souvenais plus mais j'attendais tellement cet instant, même Anya riait malgré le fait qu'elle prenne mon menton entre ses doigts. "Je sais mais tu rigoles, du coup je sais pas trop quoi penser de ton humour." Riais-je en m'amusant à faire le tour de son nombril avec mon index. Alessia n'était pas avec nous, elle était partie avec ses grands-parents très heureux de l'avoir pour aller chercher un énième cadeau, je disais rien cependant Anya me connaissait parfaitement pour savoir qu'un jour ou l'autre j'allais exploser, je ne voulais pas que notre fille soi le genre de petite fille qui avait tout enfin si mais j'avais envie qu'elle est la notion de l'argent. "En même temps elle a 10 mois, elle peut pas dire merci mais bon s'ils ont envie d'entendre un…" Attention imitation. "gagiufak. C'est leur souci." M'amusais-je à dire. Anya se recouvrait et à votre avis qu'est-ce que je faisais? Bien oui je passais ma main sous la veste pour m'amuser autour de son nombril, mon coude sur le peu d'accoudoir qui me restait, je posais ma main dessus, les yeux rivés sur ma puce qui voulait, essayait même de me convaincre d'aller à Salvator. "J'ai pas le choix c'est ça?" dis-je avant de reprendre. "Non pas des projets mais sur notre île si on le fait à deux en amoureux, j'ai prévu du champagne et une espèce de petite tente protégé pour dormir sans moustiques, profiter de la vue après si on va au centre ville ça me dérange pas non plus, tu m'as donné la permission de mater." Petit sourire angélique, je regardais ailleurs, prêt à me faire taper, c'était qu'une blague, j'espère qu'elle avait saisie. "Normalement le 29 au soir comme ça on se repose puis on peut aller acheter à manger et tout si tu veux qu'on reste à deux, je ferais le repas." Dis-je en passant mes mains sur son visage pour lui voler deux baisers d'affilés, court mais bien présent. "Je vais ramasser un peu sinon on va se faire tuer." Je me défaisais d'elle en la portant dans mes bras pour la remettre dans le fauteuil. Je ramassais les stylos, l'agrafeuse, un peu tout, j'avais aucunes idées du vrai emplacement avant notre passage. "m'aide pas surtout fait ta flemmarde." Dis-je en remettant les cadres en place. "J'AI UNE IDEE !" m'écriais-je. "On laisse ça comme ça et on ouvre la fenêtre comme ça Igor va croire que si c'est papiers sont tous par terre c'est à cause du vent et nous…" Je croisais les bras en faisant la fameuse danse russe ou on faisait bouger nos jambes. "On est sauvés !" dis-je en continuant de faire la danse. "Vas-y je suis un génie."

Mon humour s'est transformé depuis que je suis avec toi je te signal dis-je en levant les yeux au ciel, pauvre de moi. J'allais finir complètement cinglé. Je frissonnais en sentant son index faire le tour de mon nombril, j'aimais lorsqu'il laissait trainer ses doigts contre mon épiderme. Je prenais la veste pour la mettre sur moi, histoire qu'il arrête de me rendre fébrile. Sauf qu'il passait ses mains en dessous. Intenable, mais au moins il ne voyait pas le résultat de son passage Tu m'as postillonné dessus dis-je en essuyant mon visage, les sourcils un peu froncé, il ne devait plus imiter Alessia, c'est un fait. Nous parlions ensuite du Brésil, j'étais heureuse de savoir qu'il ne voulait pas qu'on sorte, qu'il avait prévu quelque chose à deux en amoureux. J'étais même un peu surprise d'ailleurs. C'est exactement ça, y'a trop d'étranger à Rio, c'est pas le vrai Brésil comme si nous, nous n'étions pas des étrangers. Cela va de soit. Je suis totalement partante pour qu'on le fasse à deux, sur notre île c'était mignon. Je me relevais un peu pour embrasser ses lèvres rapidement. Mon mari, c'est le meilleur des maris. L'homme parfait que toutes femmes sur terre rêverait d'avoir. Je t'ai autorisé à ME MATER nuance dis-je en lui donnant un petit coup sur le torse. On fait comme ça alors, j'ai hâte qu'on se retrouve là-bas dis-je en levant une jambe en l'air en riant avant que monsieur ne se lève pour ramasser les affaires de mon paternel. Je restais sur la chaise, je croisais les jambes tout en me couvrant de la veste. Je regardais les affaires, je tentais de me remémorer l'emplacement. Et le vent étai tellement puissant qu'il a réussi à faire valser la statuette en bronze, le presse papier en or, l'aggrafeuse, je regardais Kenny danser la polka et là, j'éclatais de rire mais d'un rire qui emplissait la pièce, un rire qui ferait rire un mort. Bébé, si tu veux danser ce genre de chose, tu peux au moins t'habiller parce que ... là, ça bouge de partout , ça te fais pas mal ? dis-je en baissant un peu le regard sur son trésor pour rire encore. Je vais tout remettre en place. enfin , je tentais. J'enfilais la veste, je posais le cadre, la statuette, les feuilles, le stylo en or dessus. Je tournais un peu le cadre ... Là, c'est bon... enfin je crois puis si y'a un soucis, je dirais que c'est le domestique et je n'aurais aucun scrupule à le faire. La voiture de mes parents arrivés, je voyais le chauffeur leur ouvrir la porte. Okay GO GO GO on retourne dans la chambre, ils sont là dis-en attrapant sa main, pour aller vers la porte. Merde mon déshabillé dis-je en voyant le petit body que je portais au départ, Kenny était nu, nous n'avions plus de temps, je le prenais entre mes doigts pour sortir de la pièce et aller directement dans la chambre, je tentais de cacher en même temps Kenny, sait-on jamais. Ouuuf sauvé ! lui dis-je en fermant la porte et en me plaquant derrière celle-ci avec lui et c'est là qu'on toquet à la porte. Mon père. Anya, Kenny ... nous sommes rentrés, je vais dans mon bureau   dit-il en partant, je regardais Kenny avec de grands yeux, espérant que nous n'avions rien oublié.

"Que toi?" dis-je en faisant un peu la moue. "Vas-y c'est nul !" Menteur, elle savait que j'adorais la regarder, c'était la seule que je regardais même quand on était au Brésil, j'avais mes yeux constamment posé sur sa petite personne alors que des femmes étaient en maillot juste à coté de moi, je ne voyais qu'elle. "Bien possible si je dis que… Roh ! C'est possible." Dis-je en me mettant à danser la célèbre danse russe et vas-y que je rigole, je chantonnais même la chanson jusqu'à ce qu'Anya éclate de rire, là elle allait littéralement mourir si elle ne respirait pas. "Nan mais cherche pas je suis sur que le mec qui a inventé cette danse il était nu, il devait le faire pour sa femme puis le même mec à du inventer le coup de l'hélicoptère." Dis-je en le reproduisant, rieur, je lâchais tout, les mains en l'air. "Mais si tu es contre toutes cette agitation, arrête moi, met moi les menottes, cette fois j'apprécierais plus." La première fois, j'étais attaché à un radiateur, je peux vous dire que je m'en souviendrais toute ma vie, le jour de mon anniversaire. Anya se mise à tout ranger, je me posais sur le fauteuil, le regardant avant d'essuyer un peu les marques éventuelles. "Mauvaise Kataieva." Dis-je coquin. "Ça va mériter une…" pas le temps de finir, j'entendais la voiture des parents de la russe arrivé et là se fut la course, déjà parce qu'Anya avait d'abord oublié son déshabillé puis surtout courir à moitié nu jusqu'à notre chambre c'était pas facile. "VITE !" dis-je en tirant la main d'Anya, arrivé, je tombais sur le lit. "J'ai cru qu'on allait se faire prendre en…" Pas le temps quelqu'un frappait. Igor. Je faisais des gros yeux dire que tout ceci se jouait seulement à quelques minutes, j'avais un peu peur, ça se trouvait il nous avait vu courir. "D'accord." Dis-je en lui répondant, je me crispais un peu. Silencieux, on attendait, encore et encore, personne n'osait bouger encore moins quand Igor revenait frappé. "Anya." Déclara-t-il. "J'aimerais te parler." Ça sent le roussi me disait-je. Enfilant un pantalon et un débardeur, je décidais d'ouvrir pour l'affronter, c'était mon idée après tout. "Elle est sous la douche, on se sent pas bien, le pudding avait un gout étrange. C'est important?" Demandais-je innocent. Igor me regardait de haut en bas puis mes yeux totalement rouges me sauvait surement la mise, dieu merci, j'avais pas mis mes lentilles de contact ce matin. "Non non rien." Lachais-t'il avant de partir. Je fermais la porte.

Kenny était en train de danser la polka, complètement nu devant moi. Je m'enfonçais dans le siège pour rire encore et encore. Je n'en pouvais plus, c'était tellement drôle. Je me cachais même les yeux un instant alors qu'il continuait et surenchérissait même en levant les mains en l'air et en me faisant l'hélicoptère. Tu sais la polka .... c'est mon père qui l'a inventé .. dis-je en haussant une épaule, juste pour voir sa réaction, surtout après ce qu'il venait de rire, je riais encore plus avant de lui avouer que ce n'était pas le cas. Fait pas cette tête, je plaisante cet homme est fou, complètement fou Mais qu'est ce qu'il te prend d'un coup ? Puis les menottes la dernière fois que tu nous a attachés l'un à l'autre avec t'as paumé la clé tu te souviens ? je le regardais avec ce sourire en coin aux lèvres, sourire qui présagé que j'avais envie de rire encore. C'était une drôle d'après midi qu'on avait passé, à l'hôtel d'ailleurs, à jouer à un certain jeu de dé. Après avoir rangé les affaires, récupéré mon déshabillé et avoir couru dans le couloir rapidement pour aller dans notre chambre, mon père venait toquer à la porte pour nous prévenir qu'ils étaient là. Mon père partait, je soufflais, avant qu'il ne toque à nouveau, une minute plus tard. Il voulait me parler. Je faisais signe à Kenny de dire que j'étais sous la douche, d'ailleurs, j'allais rapidement allumer l'eau. La porte se fermait à nouveau, je revenais après avoir mit une serviette autour de moi. Qu'est ce qu'il voulait ? demandais-je avec un sourcil arqué

Son père avait inventé la polka. Je la regardais, je savais pas si c'était une blague et je crois que c'était pas une blague, je voulais même m'excuser ça se faisait pas seulement quand elle riait, je comprenais. "Vas-y c'est pas drôle après moi je vais me demander ce qui lui ai passé dans la tête, attend le mec il a décidé de croiser les bras et agité les jambes puis il a décrété que c'était une danse, normal." Après tout c'était au moins facile à la reproduire cette danse. Parlant de menotte, je souriais. "Ah oui les dès, j'adore ce jeu, faut… faut qu'on refasse." Ça me perturbait, les petits dès coquins, hum, je me voyais bien, non je me voyais pas menotté avec Anastasiya en fait vu comment on avait commencé à crié quand on avait voulu se détacher et qu'on avait égaré la clé valait mieux oublier cet aspect du jeu.
Désormais dans la chambre, le paternel d'Anya partait enfin pour la deuxième fois. Je posais mon dos contre la porte en aspirant, j'étais soulagé, j'avais vu ses yeux, je suis sur qu'il soupçonnait un truc, qu'il avait vu que ses affaires n'étaient pas en ordre, que nous avions peut-être fait des bêtises là-bas. "Te dire que la prochaine fois qu'on fait l'amour sur son bureau, tu pourrais évité d'ameuter le quartier." Dis-je le plus sérieusement du monde. "Apparemment les domestiques se sont plains et il est en colère, il veut que tu ailles le voir après ta douche." Je la regardais, air grave sur le visage avant d'éclater de rire. "Mais nan ! Enfin je sais pas il a dit c'était pas important, il est parti, je lui ai dis qu'on se sentait mal à cause du pudding et vu la tronche que j'ai sans mes lentilles, je crois qu'il a marché. Sinon, tu veux faire une bonne action." Dis-je en passant mes mains sur ses bras en la regardant sa serviette. "Pour la planète avec moi."