KENYA ❄ Si on s’en sort, fais moi penser à te dire merci.

Il t'as sérieusement dis ça ? demandais-je un peu surprise avant de relever le menton, l'air fière, pour finalement poser mes mains l'une contre l'autre, position prière. Avé maria Je suis pure et chaste monsieur et vous n'arrivez pas à prendre ma vertu lui dis-je d'un air totalement angélique mais aussi sérieuse. Puis nous parlions d'une vidéo qui n'existait pas. Une blague, rien qu'une blague. Tu veux vraiment que je me cache ? demandais-je en faisant voler mes cheveux d'un seul côté d'une de mes épaules, pour descendre la fermeture éclaire de ma veste en cuir, lui laissant apercevoir mon soutient gorge en dentelle noir, le regard provocateur et félin Moi aussi je trouve qu'il fait chaud dis-je en me penchant au dessus de son visage, lui donnant une belle vision avant de remonter rapidement la fermeture éclaire et lui dire que j'avais envie de faire un bonhomme de neige. Chose dite, chose faite, je me changeais, mettant le pull bleu de Kenny et prendre ma doudoune blanche à fourrure. Oui, c'est un peu comme des catacombes, puis dans le temps, pas mal de noble et mes ancêtres étaient venu se cacher ici quand Grigori Raspoutine à jeté le déshonneur sur ma famille, venant ici avec des soldats pour tuer tous le monde .. c'était une part de mon histoire, de ma famille. Par contre, t'as intérêts à rester auprès de moi, j'ai toujours eu peur de cet endroit, quand j'étais plus petite, j'y suis allé et ... tu vas te moquer de moi dis-je en secouant la tête pour ne pas lui raconter l'histoire. Allez vient on y va dis-je en tirant sur sa main, aujourd'hui j'étais avec Kenny, avec mon époux, je sais bien que j'étais en sécurité avec lui. Nous descendions les marches, allant à l'extérieur pour prendre une petite porte qui était caché par de la verdure gelée.

Des catacombes. Je faisais des gros yeux, j'avais pas peur mais j'étais méfiant. "C'est sympa votre famille." Dis-je en souriant, je réajustais mon gros gilet gris et noir que je terminais par boutonner. "Et quoi? Ah non tu continues sinon je te laisse dans le noir et tout, les araignées qui vont t'attaquer." Je riais un peu en passant mes petits doigts sur son dos. Je voulais l'entendre, je croisais les bras jusqu'à ce qu'elle me tire dehors. "Attend!" dis-je en prenant mon écharpe, on descendait les marches, téléphone à la main pour nous servir de lampe torche je passais la petite porte en la poussant avec toute mes forces pour casser la verdure gelée. "Allons-y ma chérie, je t'en prie passe en première." Je souriais, je la poussais un peu d'ailleurs avant de la suivre et me coller contre son dos, la porte fit un grand BOUM. Je rigolais légèrement, je l'avais fais exprès je reconnais que je la cherchais. "Ta peur?" sifflotais-je alors que mes dents agrippaient son oreille, cette endroit me plaisait bien surtout depuis que je savais qu'Anya avait peur.

C'est notre histoire, c'est l'histoire de la Russie dis-je en haussant une épaule. Oui, ma famille faisait partie de l'histoire même de ce pays. Pouvait-il dire que sa famille a fait partie de l'histoire de son pays ? Non. J'étais fière. Tu vois, je me sentais en confiance, en sécurité, je me suis dit que tu me protégerais, mais je suis plus certaine là .. dis-je, légèrement méfiante. Quand j'étais petite, Romane s'amusait à me faire peur dans cette endroit, alors un jour j'y suis allée seule pour vaincre mes peurs, je devais avoir 10 ans et je suis resté coincé dedans et je sais pas j'avais l'impression d'entendre des bruits , c'était assez ... flippant dis-je en me frictionnant les bras. Aujourd'hui, je sais bien que ce n'était que le vent, la base température et la tuyauterie du palais mais quand même, je n'étais pas rassurée. Nous descendions dans le palais, je faisais part à un domestique que nous allions dans les catacombe pour prendre des vêtements et les mettre à nos bonhomme de neige. Arrêtes de me pousser ! lui dis-je en fronçant un peu les sourcils, le visage tourné vers lui, l'éclairant même pour qu'il puisse voir que ça ne me faisait pas rire. Il venait se mettre derrière moi pour me conduire dans les catacombes, je regardais partout autour de moi, soudainement, j'étais envahis de frissons, je n'aimais pas être ici, comme avant, comme lorsque j'étais petite. Il me demandait si j'avais peur en me mordillant l'oreille Non j'ai pas peur du tout lui dis)je en secouant un peu la tête pour qu'il lâche mon oreille. Je regardais autour de moi, nous arrivions au fond. Allez vient on se dépêche, j'ai pas envie de rester ici. dis-je en tirant sur la porte que je n'arrivais pas à ouvrir.

"Bien sur que si je vais te protéger, attend je suis ton homme quand même." J'essayais de ne pas rire, je me pinçais seulement un petit rire et surtout un gros sourire sortait d'entre mes lèvres. "Bon j'arrête, je te jure que je serais sage." Comment tout ceci sonnait faux, je regardais mon épouse qui me racontait l'histoire, si j'oubliais Romane, je n'oubliais pas le fait qu'elle avait eu peur. "Oh mon bébé." Dis-je en l'attrapant dans mes bras. "Bien sur que c'est un fantôme." Je lui faisais un bisou avant de lever les yeux au ciel. "Je me battrais contre eux pour toi." Je me faisais passer pour le héros en savant pertinemment qu'il n'y avait aucuns monstres. Désormais face à la porte, je poussais la porte, je cassais le coté gelé assez facilement avant de pousser un peu Anya qui ronchonnait. "oh ça va !" dis-je en fronçant les sourcils. Elle ne riait pas et rendait ce moment un peu lourd même si je venais contre elle que j'éclairais notre chemin, Anya était sur les nerfs elle poussait même mes dents de ses oreilles. Je ne disais plus rien avançant derrière elle jusqu'à la fameuse porte qu'elle n'arrivait pas à ouvrir. Se fut dur, très dur, je n'y arrivais pas simplement parce que j'en faisais qu'à ma tête. "Fais chier." Dis-je finalement. Je pourrais mettre toute ma force mais fallait la voir me tirer la tronche à trois kilomètres et quand je ressayais cette fois je réussissais soulagé, je prenais mon téléphone pour voir les cartons juste derrière la porte. "On prend lequel?" demandais-je en tournant les yeux vers elle.

Kenny me répondais sèchement. Je soufflais devant sa réaction, il savait que je n'aimais pas y aller, même que je n'étais pas friande de ce genre d'endroit et il me poussait en première dans le noir complet, pour ensuite venir me mordre l'oreille. Non je n'avais pas envie de m'amuser, je voulais qu'on parte rapidement d'ici. J'allais vers la porte de droite au fond du couloir, en prenant garde de ne pas tourner dans l'autre couloir à gauche. Je tentais d'ouvrir la porte, rien. Je n'y arrivais pas. Kenny tentait, il n'y arrivait pas non plus jusqu'à ce que la porte ne s'ouvre enfin. Je le laissais entrer dedans pour qu'il puisse éclairer la pièce, je regardais autour de moi, je tombais nez à nez avec un crâne , je reculais, mais je me prenais l'autre mur ou il y en avait un autre incrusté dedans, je lâchais un petit cri, en me reculant et en heurtant Kenny. Vite j'aime pas dis-je en le regardant un peu paniquée. je sais pas celui que tu veux dis-je en hochant la tête pour sortir rapidement, sauf que là, dans le couloir de gauche, j'avais l'impression d'avoir vu quelque chose. OH PUTAIN TU L'AS VU dis-je en attrapant le bras de Kenny et en faisant tomber le carton au sol, finalement j'allais dans ses bras, cet endroit, m'avait réellement traumatisé lorsque j'étais enfant. Pourtant je savais que ce n'était pas rationnel, que ce n'était rien, qu'il n'y avait rien, de nombreux historiens, experts étaient venu ici pour retracer l'histoire et il n'y avait rien mais c'était liée à mon enfance.

J'éclairais enfin la pièce de mon téléphone, y avait des tonnes de cartons, des cranes aussi c'était bizarre comme endroit enfin personne n'avait jugé bon de nettoyer et d'entreposer des restes humains dans un endroit qu'ici? J'étais surpris, j'avais pas peur, ça me faisait rien du tout, par contre Anya poussait des cries, je me retournais, c'était la première fois que je la voyais comme ça, j'étais choqué. Je riais pas mais je souriais. "Ok attend je choisis." Je prenais mon temps, je regardais tous les cartons jusqu'à me décider d'en prendre un au pif. "Anya !" pestais-je quand elle faisait tomber le carton au sol. "Non j'ai rien vu." Par contre, elle était en plein délire, elle venait même dans mes bras, je tournais la tête vers la sortie, y avait rien. "Mais les fantômes existent pas tu le sais bien ma puce." Je lui caressais la tête. "Je prend le carton et on sort." Dis-je en la lâchant, je l'attrapais dans mes mains, je passais même le premier pour enfin sortir de la pièce puis là il eu un énorme bruit dans le couloir. "Bon ok je me suis planté, je crois qu'il vient te chercher ça fait presque 14 ans qu'il t'attend, il va pas louper sa chance." Riais-je en continuant d'avancer vers la sortie jusqu'à ce qu'on mon téléphone s'éteigne. "Plus de batterie, file moi le tiens."

Je voulais partir de cet endroit, je voulais retrouver la lumière de l'extérieur. Kenny prenait son temps, je regardais autour de moi, cet endroit me fasciné autant qu'il me faisait flipper. Alors que j'étais face à des crânes que j'avais pu déjà voir, je ne pouvais m'empêcher de crier et finalement faire tomber le carton pour me cacher dans les bras de Kenny, moi qui pensait que cet épisode était derrière moi. Mais je sais que les fantômes n'existent pas ! Y'a autre chose ici ... j'en suis sûre dis-je en faisant les gros yeux. Oui, enfin c'est ce que m'avais toujours dit Romane pour me faire peur, peut être pour que je me blottisse dans ses bras lorsque nous étions adolescent. On ne peut pas dire le contraire, cet endroit fait froid dans le dos quand même. Un bruit se faisait entendre à l'intérieur d'un mur, je marchais un peu plus rapidement, Kenny s'arrêtait pour me dire qu'il y' avait bien quelque chose qui m'attendait depuis 14 ans. Je ne trouvais pas ça drôle, se jouer des peurs des autres, enfin, j'aimais le faire avec autrui mais pas avec mon mari. J'aurais jamais dû te dire tout ça par moment, il m'arrivait de regretter de lui confier des choses. Je croisais les bras contre ma poitrine, mon téléphone, ... je ne l'avais pas pris. Il faisait soudainement noir. Je l'ai pas ... mais t'es où ? KENNY t'es où ? paniquais-je en tournant sur moi même, j'allais finir par avoir le tournis si ça continus.

"Autre chose? Surement des rats oui." Je rigolais, c'est vrai, je voyais pas de quoi elle parlait enfin fallait être censé à un moment donné, les fantômes n'existaient pas, les esprits non plus. Portant le carton, je m'amusais, je lui faisais peur, bon c'était pas gentil mais drôle, très drôle, je riais avant de lever les yeux au ciel. "Oh ça va, tu t'es foutu de ma gueule pendant des semaines quand tu m'as vu avec ma grenouillère, il y a deux ans presque ou qu'on m'appelait Kenou alors je profite." Après tout j'avais eu le droit à des rires, des yeux moqueurs aussi, pourquoi est-ce que moi je n'aurais pas le droit de m'amuser aussi. Mon téléphone me lâchait, je le rentrais dans ma poche de mon pantalon avant d'entendre Anya crier. "Je suis là." Dis-je en lui attrapant l'épaule avec ma main. "Accroche toi à mon gilet, on va droit devant." Je pouvais pas porter ce gros carton d'une seul main y avait des tonnes de vêtements et il était trop encombrant, il prenait trop de place. On sortait sans encombre, la porte était dure mais j'arrivais à me débrouiller c'est le froid qui s'emparait de moi, qui me congelais sur place même vu que je n'avais pas mis mon manteau. "Tu vois t'es vivante."

Je me sentais juste ... ridiculisé. Je sais bien que c'était n'importe quoi, mais ça m'avait tellement fait peur lorsque j'étais enfant, que j'en avais fait des cauchemars des nuits entières, je n'avais plus jamais remis les pieds aussi, je pensais être guéris de cet endroit mais apparemment non, surtout par ce temps là. Kenny se justifiait en me disant que je m'étais bien moqué de lui pour sa grenouillère et Kenou. C'est ça alors ? La vengeance est plat qui se mange froid ? Avec moi ? T'attend le moment opportun pour me faire mal ? Kenny, essayes de voir la différence entre une petite moquerie et ce que t'es en train de faire.. dis-je déçu. J'avais peur et jouer avec les peurs de sa femme, c'est pas correct. Je lui avais dis que j'irais parce que je me sentais capable avec lui, qu'il serait là pour me protéger, mais j'avais tord, bien au contraire, il ne prenait pas le temps de me montrer qu'il n'y avait rien, de me sécurisé en me prenant contre lui et en m'adressant des gestes tendres et rassurants. Je m'accrochais cependant au gilet pour sortir de là et une fois dehors, je m'essuyais le visage, peut être bien que j'avais laissé quelques larmes s'échappés. Oui je suis vivante dis-je en reniflant un peu et en tournant rapidement mon visage pour qu'il ne puisse pas les voir. Tu devrais aller prendre un manteau et Alessia, je vais commencer à aplatir la neige ça sera mieux je prenais un petit chariot dans l'abris de jardin pour poser le carton et des petites pelles pour aller au milieu de l'immense jardin, enfonçant mon bonnet sur la tête.

"T'es sérieuse? Te faire mal? Parce que je rigole? Tu… Quoi?" J'étais surpris, blasé complètement elle se moquait de moi, pour le coup je peux vous dire que je le prenais très mal, je la regardais à travers ma lampe torche, elle avait le don de retourner la situation, c'était ridicule. "N'importe quoi, tu sais parfois je sais pas si tu réfléchis à tes paroles parce que si on joue sur ce terrain là je peux te dire que le nombre de fois ou tu as dis que j'avais une sale tête quand j'étais malade, j'aurais pu te sortir la même chose, hors non ça venait de toi mais je suis un méchant mari, je pensais que tu le savais." Pourtant la seconde d'après, je la faisais passer derrière moi, elle tenait ma veste, je la regardais pas, je la voyais pas de toute manière. On sortait, je posais une question, elle disait que oui, se retournant pour ne pas que je la vois. "Ok, je vais aller voir." Dis-je en posant le carton au sol. Je faisais quelques pas, montant les marches pour rentrer au palais en laissant la russe seule, je sais que j'aurais du peut être allé la voir mais j'avais l'impression qu'elle ne se rendait pas compte de ses paroles, je n'étais pas de la merde, on ne me traitait pas comme une vieille chaussette, on me disait pas ça j'avais des sentiments, j'étais aussi blessé, elle avait un caractère assez dur. Alessia était préparée, dans mes bras, moi en manteau on venait au moins 5 bonnes minutes plus tard. "Regarde ce que maman à préparé on va faire un super bonhomme de neige !" dis-je en la voyant s'agiter. Je l'avais blindé, deux pantalons plus sa couche, son bonnet, ses gants, son gros manteau, elle pouvait gambader sans avoir trop froid. "Tu nous aide à ramasser la neige?" dis-je en la posant sur la neige pour faire un gros tas. Alessia se hissait et faisait ses premiers pas devant nos yeux justes pour mettre un gros tas de neige sur la petite boule que l'on avait commencée avant de laisser ses fesses tombé au sol. J'en revenais pas.