Maxille ಇ ça pue la testostérone ici.

Gosh, t'allais finir ruinée en moins de deux si tu continuais à te permettre des extras comme ça. Est ce qu'il savait au moins que tu faisais partie des pauvres ? Aucune idée. Mais t'avais pas vraiment envie de lui dire de toute façon. Parfois, t'avais l'impression qu'il n'y avait que des bourges à Harvard. Des bourges qui pouvaient tout se permettre. Alors ouais, tu te sentais forever alone en sachant que t'étais ici seulement grâce à une bourse et que la moindre mauvaise note pouvait tout te faire perdre. Ahem. Bref, t'étais pauvre et tu te faisais des films à cause d'une pizza. « Quand on sera dans ma chambre alors, je ferai péter le thermomètre » Il venait de le murmurer à ton oreille et fidèle à toi même, tu devenais rouge tomate. Mais pour pas faire coincée, tu finissais par le regarde déposant un léger baiser sur ses lèvres avant de mumurer à ton tour. « Me tarde de voir ça. » Ahem, ça devenait chaud dans le coin. Fort heureusement, vous veniez d'arriver à destination. Le fait d'avoir du monde autour de vous était un plus pour éviter de vous faire des avances du genre. « Pizza aux pepperoni » Ouais bah il était chaud de tout les côtés le Max en fait hein. « Allons commander alors, et c'est moi qui t'invite » Oh. C'était un peu gênant non ? Quoi que non si c'était considéré comme un rendez vous. Mh. « T'es sûr ? J'peux payer hein ? » Il te tirais à l'intérieur et en attendant d'avoir enfin vos pizzas tu te réfugiais dans ses bras respirant son odeur à plein poumon pour passer le temps. Puis on finissait par vous donnez vos commandes. Genre la pizza qui vient péter le moment trop mignon t'sais.

« Me tarde de voir ça. » Je me mis à sourire, clairement satisfait de la tournure de la situation. Après tout, on s'est limite engueulé puis on est parti du gymnase pour ensuite frôler la catastrophe - heureusement que j'avais réussi à rattraper les choses avec un baiser qui n'en équivalait aucun autre - et maintenant on était en train de se chercher par des mots qui faisaient de l'effet, quand même. Ouais, je me sentais clairement chaud pour passer la soirée avec elle là, genre vraiment bien. Une fois qu'on avait décidé ce qu'on voulait, on pouvait pénétrer dans le restaurant mais je lui indiquais avant que c'était moi qui payait. Après tout, j'étais assez bien financièrement et je pouvais la laisser en profiter. Genre je pouvais la nourrir quoi. « T'es sûr ? J'peux payer hein ? » Je me mis à sourire avant d'embrasser sa tempe « Sûr et certain » Et puis on entrait dans la boutique, prenant commande. Et le temps que nos pizzas soient préparées, on restait l'un dans les bras de l'autre et mon dieu que j'étais bien. J'avais ma copine dans mes bras, j'avais son odeur juste sous le nez et j'étais paisible, tout simplement. Un moment parmi d'autre, mais qui restait naturel. Mais il prit fin quand nos pizzas étaient prêtes et je me mis donc à régler la commande avant de remercier le pizzaïolo. De retour à l'extérieur, il était temps de rejoindre la Winthrop House afin de se poser au chaud pour manger et passer du temps ensemble, surtout.

Non mais pour le coup, tu haïssais vraiment la pizza. Sans déconner. Pourquoi est ce qu'elle venait péter ce moment juste parfait ? Parce que sans mentir, t'aurais pu rester des heures et des heures dans ses bras sans que ça te ne gêne. Après tout, tu serais jamais gênée par cette situation. T'étais juste trop bien avec lui pour vouloir rompre ce genre de moment. « Sûr et certain » Ouais bon ben.. T'allais pas te battre non plus parce que quelque part, ça t'arrangeais. Mais d'un autre côté, ça te gênais vraiment. Parce que t'aimais pas être pauvre comme ça, ne pas être capable de payer des tonnes de truc. Au final, c'était vraiment gênant. Tu voulais même pas qu'il connaisse tes difficultés financières. C'était carrément la lose ce genre de truc alors si tu pouvais, tu allais le garder pour toi. Ouais, c'était mieux comme ça. J'inspirais une nouvelle fois son odeur avant qu'il n'attrape les pizzas et règle le tout. Il était maintenant temps d'affronter à nouveau le froid de l'extérieur pour se diriger vers la Winthrop House. Et franchement, il te tardais d'arriver. Premièrement parce que tu avais faim et deuxièmement parce qu'avec les mots que vous aviez échangés, il y avait fort à parier que les choses prennent une tournure plutôt intéressante. Ouais. Un beau programme en provision. Et vous finissiez par arriver devant la maison des mâles d'Harvard. Tu priais juste pour pas tomber sur Elio histoire d'éviter le moment akward mais tout devrait bien se passer, y avait pas de raison. « Ton coloc est là ? »

J'avais jamais été du genre à lésiner sur les moyens, au contraire. Si je pouvais faire plaisir à une copine ou quoi, je sautais sur l'occasion. Du coup, et bien j'avais l'opportunité d'enlever la dépense d'une pizza à ma petite amie. D'ailleurs, les pizzas nous stoppaient dans un moment de complicité comme on avait jamais eu et j'étais un peu dégoûté. Mais fallait bien se douter que ce moment allait être réduit à néant à un moment donné. Quoiqu'il en soit, je payais le tout et nous pouvions quitter l'établissement pour retrouver ma chambre à la Winthrop House. Nous marchions donc main dans la main pour y accéder sans pour autant piper mot. Après tout, on était bien donc pourquoi tout gâcher en parlant. Enfin, je dois avouer que j'aimais bien le ton de sa voix donc ça ne me dérangeait pas tant que ça au final. La maison face à nous, j'espérais simplement qu'Avery ne soit pas là, sait-on jamais qu'il ait décidé de rester ce soir, ça serait con. « Ton coloc est là ? » me demandait ma petite amie et, faut croire que nos pensées sont synchronisées parce que je venais juste d'y penser. « Ca sera la surprise en fait.. et j'espère vivement qu'il ne soit pas là, pour une fois » disais-je avec un sourire en coin. Putain ouais, je voulais la chambre pour moi tout seul afin qu'on puisse passer le moment juste elle et moi quoi. Normal dirons-nous.

Non mais parce que s'il était présent, ce serait un détail légèrement embêtant. Non pas que tu rêvais de faire des trucs qui relevait de l'intimité -quoi qu'avec vos paroles échangés avant, peut être que si- mais tu préférais largement passer la soirée en tête à tête avec lui plutôt qu'avoir quelqu'un d'autre qui tiendrais plus la chandelle qu'autre chose. Puis ça te mettrais mal à l'aise, forcément. Et t'aimais pas être mal à l'aise même si au final, ça arrivait plutôt souvent. « Ca sera la surprise en fait.. et j'espère vivement qu'il ne soit pas là, pour une fois » Ew. T'aimais pas les surprises pour le coup. Parce que ça pouvait être une mauvaise surprise et t'allais pas être contente. Quoi qu'au moins, tu pourrais faire sa connaisance. « Croisons les doigts alors. » T'esquissais un sourire alors que vous rentriez finalement dans la maison vous dirigeant directement vers sa chambre. Pas d'Elio à l'horizon, ta vie était refaite. Tu l'aimais bien hein ? Mais tu voulais pas tomber dessus aujourd'hui. C'est tout. Et voilà, vous étiez devant la porte de Max et l'heure de vérité avait sonné. Gosh, t'avais presque l'impression de jouer ta vie là. Genre peut être que t'allais mourir, peut être pas. Ahem. « Tu passes en premier hein ? Genre s'il est là, j'vais pas faire YOLOOO quoi. » Bref. Voilà.

J'avais cette putain d'envie qu'Avery ne soit pas là, genre qu'il soit avec Holly ou un de ses potes, je sais pas. N'importe quelle raison qui le pousserait à ne pas être dans la chambre histoire que je puisse passer du temps avec ma copine qui avait l'air d'être encline à être aussi proche que l'autre soir. « Croisons les doigts alors. » Ouais, elle pensait comme moi en vrai et j'aimais ça. Sourire sur les lèvres, on accédait jusqu'à la porte de ma chambre et j'avais cette impression - assez vilaine je dois l'avouer - qui me dit qu'il est là mon meilleur pote et j'en avais vraiment pas envie quoi. C'était rare que je souhaite ce genre de choses mais c'était la triste réalité aujourd'hui. Come on Avery, don't be there. « Tu passes en premier hein ? Genre s'il est là, j'vais pas faire YOLOOO quoi. » Je me tournais vers elle, simulant alors un effroi encore jamais vu. « Tu veux que JE sois celui qui te fruste parce que mon meilleur ami est présent dans la pièce ?! » .. imaginons deux secondes qu'il est là. Il aurait tout entendu. Tristesse... mh. « Ouais bon okay, j'y vais » Je posais ma main sur la poignée et en voulant la tourner pour ouvrir la porte, je me rendais compte qu'elle était verrouillée. La porte j'veux dire. Sourire sur les lèvres, je regardais ma petite amie en lui avouant « On va être seuuuuls » Portant ma clé à la serrure, j'ouvrais la chambre et comme prédit, nous étions bel et bien seuls.

L'heure de vérité avait sonnée. Tadadada. S'il était là bah.. Ça faisait juste un peu foirer vos plans en fait. Et c'était vraiment vraiment con. Parce que pour la peine, toi t'avais envie qu'il te réchauffe comme il l'avait dit et t'avais pas tellement envie de faire une croix dessus en fait. Après, fallait pas se méprendre non plus. T'étais pas devenue une accro du sexe ou un truc dans le genre mais.. C'était Max quoi. Comment pouvais tu résister à Max ? C'était juste impossible en fait. « Tu veux que JE sois celui qui te fruste parce que mon meilleur ami est présent dans la pièce ?! » Tu le regardais quelques secondes comme si t'étais soudainement en intense réflexion. « Bah.. Ouais ? J'préfère que TU me frustres plutôt que ce soit ton meilleur ami. » C'était logique non ? « Ouais bon okay, j'y vais » Tu secouais la tête alors qu'il posait sa main sur la poignée. Le suspense est à son comble les gars. C'était maintenant ou jamais. Sauf qu'il l'ouvrait pas la porte, à la place il me regardait en souriant. W-weird ? « On va être seuuuuls » Et comment pouvait-il le savoir alors qu'il n'avait même pas regardé à l'intérieur ? Ah ben ouais. Il sortait ses clefs. Ouais donc du coup, tu comprenais mieux là et pour la peine, toi aussi tu te mettais à sourire alors qu'il ouvrait enfin cette porte. « J'sens qu'on va passer une bonne soirée. » Vous sentez l'allusion perverse là ?

L'espoir qu'Avery ne soit pas dans la pièce était grand, très grand. J'avais de bons projets pour ce soir et sa présence n'était pas vraiment requise, au contraire. Cette envie d'être seul avec Vanille me bouffait et j'avais clairement envie qu'elle se réalise. Donc quand je remarquais que la porte était verrouillée, je me suis dit qu'il n'était pas là, parce que, dans quel monde on s'enferme dans une chambre ? Ouais bon, si on est accompagné.. mais pas quand on est en coloc. DONC il n'est pas là et j'suis soulagé quand même un peu. « Bah.. Ouais ? J'préfère que TU me frustres plutôt que ce soit ton meilleur ami. » Je lui fis une grimace avant d'ouvrir la porte et de la laisser entrer afin qu'on soit tous les deux bien dans la pièce. « J'sens qu'on va passer une bonne soirée. » Sourire sur les lèvres, je refermais la porte derrière nous dès qu'on fut entrés et je n'attendais pas longtemps avant de poser mon sac sur le sol et de poser les pizza sur la commode avant de m'approcher d'elle pour déposer mes lèvres sur les siennes, enroulant mes bras autour de sa taille. Mon dieu que j'aimais ça sérieux, c'était un délice de goûter à ses lèvres à chaque fois et je ne m'en lassais juste pas.

Gosh, c'était tellement pas toi. T'étais pas devenue après seulement deux fois le genre de fille à vouloir du sexe à tout bout de champs. Loin de là. Tu pouvais même clairement t'en passer mais.. Max avait ce genre d'effet sur toi qui faisait que.. Bah voilà, t'avais juste envie d'aller toujours plus loin. De lui faire plaisir. De lui montrer que tu n'étais pas qu'une enfant. Et haut delà de ça, t'en avais envie aussi. Tu savais pas vraiment ce qui c'était passé avec lui mais, t'étais complètement accro à sa peau, son odeur, sa voix. Tout en fait. T'étais accro à lui, t'avais besoin de lui et tu ne pouvais pas passer une seule journée sans le voir au moins un peu. C'était chaud comme dépendance non ? Et quelque part, t'avais peur que ça finisse par le lasser. Parce que clairement, toi tu ne te lasserais jamais de lui mais, il était possible qu'il finisse par en avoir marre de te voir toujours le coller. Peut être qu'il faudrait que tu le laisses respirer un peu. Mais pas maintenant. Vous étiez dans sa chambre et à peine avait-il posé les pizzas sur la commode qu'il venait s'emparer de tes lèvres. Baisers auquel tu répondais bien évidement puisque de toute manière, y avait pas meilleure chose au monde. T'enroulais tes bras autour de lui te mettant sur la pointe des pieds pour être à une hauteur convenable l'embrassant avec un peu plus d'ardeur. Toujours plus.

Moi qui pensait qu'aller doucement était la solution, je m'étais trompé. Ayant regoûté au plaisir de l'avoir intimement m'était devenu totalement normal. Ouais, c'était ma copine, j'avais des envies et je n'hésitais pas à les lui partager. Elle voulait que je la réchauffe ? Et bien moi j'allais la réchauffer, sans rechigner. Posant les pizzas sur le premier meuble qui venait et lâchant mon sac sur le sol, je venais récupérer ses lèvres qui m'avaient manqué.. bon, je les avais capturé quand elle m'avait avoué ses sentiments et que je n'ai pas été capable de les lui retourner, mais quand même, ça m'avait manqué. Je crois que je devenais un poil un peu trop possessif envers elle et, même si c'était assez flippant à quel point je m'étais attaché à elle aussi rapidement, ça m'donnait des ailes et j'étais incapable de m'arrêter comme ça. « J'crois que les pizzas seront froides... » disais-je entre deux baisers tout en la poussant vers le lit, sur lequel je nous faisais tomber tous les deux, dans le feu de l'action. Maintenant que nous étions là, j'arriverais pas à m'arrêter juste pour manger de la pizza, non. J'étais avide d'une autre sorte de nourriture maintenant, et seule Vanille pouvait me rassasier.