Maxille ಇ ça pue la testostérone ici.

Ouais ben t'avais clairement le don d'enfoncer le truc fois mille. Le mieux, ça aurait été carrément que tu ne dises rien à ce sujet mais bien sûr, fallait que t'en rajoutes une couche. Stupide toi. Tu poussais un soupir consternée par ta propre manière de faire. Si tu continuais sur cette lancée, t'allais juste lancer une nouvelle dispute et bordel, tu détestais te prendre la tête avec lui. C'était la chose la plus affreuse au monde quoi. Et non, tant que tu pouvais l'éviter, c'était le mieux. T'avais absolument pas envie que le tout se finisse dans des cris et des larmes. Parce que ouais, toi t'allais sûrement pleurer. Bref. Il était peut être plus judicieux de se concentrer sur la soirée que vous alliez passer plutôt que sur qui était team qui. Parce que très franchement, qu'est ce que ça changeait hein ? Il passait son bras autour de ta nuque te collant contre lui et toi, tu passais ton bras autour de sa taille glissant ta main sous son tee shirt. Bah ouais, t'allais chercher de la chaleur là ou tu le pouvais hein. « T'as envie de quoi ? Chinois ? Japonais ? Italien ? Peut-être même que mademoiselle a envie d'une touche française ? » Tu prenais une mine réellement partagée essayant de faire ton choix à travers toute ses propositions. Mh, difficile. « Mh, j'dirais Italien. Rien de mieux qu'une pizza non ? » Puis t'étais une reine de la malbouffe. Vraiment. Tu bouffais tout et n'importe quoi tout le temps. Tant que c'était gras, ça t'allais de toute façon. T'étais pas du genre à faire la mijorée en commandant des salades pour surveiller ta ligne quoi. « Je t'aime. »

Bien sûr que j'évitais le sujet Trung, j'étais vraiment pas à l'aise avec et elle le savait pourtant. Ou alors, si elle ne le savait pas, elle le savait à présent. Et je ne le cachais pas du tout. J'veux dire, elle l'avait choisi à ma place quand on savait pertinemment tous les deux qu'elle me préférait. Enfin, je pense, sinon on n'en serait pas là tous les deux. Quoiqu'il en soit, on venait de sortir du vestiaire pour aller se chercher à manger et je voulais savoir ce qu'elle préférait pour avoir une idée d'où se diriger en sortant d'Harvard. Parce que non, tous les restos ne se trouvent pas tous au même endroit malheureusement. « Mh, j'dirais Italien. Rien de mieux qu'une pizza non ? » Je me mis à rire, avant de frissonner en sentant sa main froide sur ma peau sous mon t-shirt. « Parfait, va pour la pizza ! » Du coup, on se mettait à marcher vers OTTO, mon bras la collant à moi et ses bras s'étant enroulés contre mon corps. J'étais bien, vraiment bien, malgré la froideur omniprésente de ce presque début d'hiver. « Je t'aime. » finissait-elle par dire, genre sortant de nul part. Et là je me sentais... stressé. Genre totalement. Mon rythme cardiaque venait d'augmenter considérablement et je ne savais pas quoi répondre. Alors pour dire un truc, je venais lui répondre « Merci..? » Okay c'était pas top, mais c'était toujours ça. Je m'attendais malgré tout à me prendre des représailles dans la gueule. Ce qui serait quand même pas étonnant.

Wait.. Tu venais de dire quoi là ? Sérieusement ? Déjà, pourquoi ? Tu faisais les gros yeux comme si t'étais choquée par tes propres paroles. Non mais sans déconner, pourquoi t'avais osée lui dire ça ? Que ce soit vrai ou non n'était pas important, c'était juste trop tôt pour dire des choses pareil. D'ailleurs, est ce qu'il y avait une date meilleure qu'une autre ? T'en savais trop rien. Tu savais pas vraiment et t'étais pas douée pour ça non plus. Tu pouvais même pas expliquer pourquoi les mots avaient franchit la barrière de ta bouche mais c'était fait. Et t'appréhendais sa réaction. Parce que tu pouvais le faire flipper. Merde. Tu restais contre lui mais tes yeux, eux, étaient rivés sur le sol. T'avais encore merdé. Faudrait vraiment qu'un jour quelqu'un pense à te décerner une médaille d'or dans ce domaine. « Parfait, va pour la pizza ! » Vous vous dirigiez vers OTTO mais toi, tu n'attendais que de savoir ce qu'il pouvait dire. Parce qu'il allait te répondre non ? Il pouvait quand même pas te laisser comme ça à attendre pour rien. Mine de rien, tu venais de dire un truc super important. Il était obligé d'avoir une réaction vis à vis de ça.« Merci..? » Ew. C'était ça la réponse ? Merci ? Sérieusement ? T'inspirais profondément mais ne disait rien. Tu pouvais dire quoi de toute façon. T'avais juste pris le vent le plus magistral de toute ta vie.

On se dirigeait tranquillement vers la pizzeria OTTO quand elle m'a dit les mots qui font flipper. Enfin, en soi, ils faisaient pas tant flipper que ça, c'est juste que j'avais l'impression que c'était trop tôt, qu'on allait trop vite et cette rapidité était tellement effrayante. Je me souviens d'une relation si.. entrainante. C'était mon premier amour, au lycée. Et ça a mal terminé. Et j'avais pas envie que ça termine mal avec Vanille, vraiment pas. Alors je savais pas quoi lui dire et je me mis simplement à la remercier. C'est pas la bonne réponse, mais que dire de plus ? Est-ce qu'elle espérait que je réponde ? Mon dieu c'était horrible. Je la gardais collée contre moi et elle n'avait pas bougé d'un pouce, si ce n'est qu'elle a inspiré assez fort et c'était tout. Elle m'en voulait, c'est sûr et certain. Déglutissant alors qu'on continuait de marcher, je me mis à m'arrêter en plein milieu du trottoir, me mettant alors face à elle tout en cherchant alors des traces sur son visage qui indiquait qu'elle n'était pas déçue. Sauf que non, j'en trouvais pas. « Hey.. je.. » Je ne savais pas quoi dire sérieux, putain j'aimais vraiment pas cette situation.

Tu ne savais même pas si t'étais triste ou pas. Parce qu'au final, tu savais que t'aurais pas du dire ça et tu savais aussi qu'il était probable qu'il ne réponde pas. Alors non, t'allais pas lui faire un scandale ou quoi que ce soit. T'avais pas le droit. T'allais juste le garder pour toi. T'étais consciente que les choses allaient trop vite et que ça pouvait être terrifiant. D'ailleurs, toi aussi tu avais peur. Toi aussi t'avais la sensation que tout était beaucoup trop rapide mais tu pouvais rien faire contre ça. Tu pouvais rien faire contre tes sentiments. S'il fallait plus de temps à Max et bien.. Tu ferais avec. Tu pouvais pas le forcer à quoi que ce soit. Alors ouais, tu disais juste rien continuant à marcher mais il avait du sentir qu'au fond, t'étais attristée par sa réponse. Il l'avait sentit puisqu'il s'arrêtait pour se mettre face à toi et te regarder. Toi, tu plongeais ton regard dans le sien sans trop savoir quoi faire. « Hey.. je.. » Ahem. Tu savais que cette situation était bizarre et t'avais pas envie de repartir dans une énième discussion houleuse. « Laisse tomber. Y a pas de souci. » Pas de souci ouais. Tu voulais juste pas en reparler. T'esquissais un sourire le contournant pour continuer à marcher. Ouais, parfois t'étais la reine pour éviter ce genre de truc.

Si je me sentais pas prêt aujourd'hui pour lui avouer ces deux mots, je savais que je le serai un jour et c'était qu'une question de temps. Alors il fallait que je la réconforte mais les mots étaient loin d'être mon domaine. J'étais un Winthrop, obsédé par le sport, le basket pour être plus précis et les études étaient loin d'être mon dada. J'en faisais pour avoir un bagage au cas où, mais mon rêve restait d'être un pro en basket, rejoindre la NBA et percer dans ce milieu. Des fois, on a pas tout ce qu'on veut, mais l'espoir fait vivre n'est-ce pas? « Laisse tomber. Y a pas de souci. » Elle me contournait et se remit à marcher en direction du restaurant où nous voulions récupérer une ou deux pizzas et je me mis simplement à secouer la tête avant de la tourner pour la regarder et la rattraper pour la stopper. Ce que je fis d'ailleurs, en tenant sa main dans ma mienne. Plongeant mon regard dans le sien, c'est le coeur palpitant que je venais poser mes lèvres contre les siennes pour lui montrer, en un baiser, à quel point je pouvais être attacher à elle, à quel point je pouvais l'aimer. Alors oui, ce n'étaient pas des mots, mais c'était bien plus. J'agissais, je lui montrais de cette façon et je n'avais pas envie d'arrêter ce moment.

Puis c'était mieux comme ça non ? Au moins, t'étais pas en train de lui faire un scandale ou quoi que ce soit. Il pouvait s'en estimer heureux. Même si au fond, ça te blessais un minimum, t'essayais de pas vraiment le montrer alors là, il pouvait absolument pas te catégoriser comme la fille chiante. Puis tu préférais repartir en direction de la pizzeria comme si de rien était pour passer à quelque chose de plus joyeux. T'aimais pas les drames, les disputes et les malaises. Sauf que t'avais à peine fait quelques pas que Max t'attrapais par la main te tournant vers lui. « Laisse tomber j'ai.. » T'avais pas le temps de finir ta phrase qu'il posait ses lèvres sur les tiennes. Un baiser un peu spécial. Passionné. Qui faisait passer des tonnes d'émotions. Et à ce moment précis, t'étais comblée. C'était moins bien qu'un "je t'aime" mais c'était toujours mieux que rien. Alors tu le lui rendais bien évidement, accrochant tes bras autour de sa nuque pour lui montrer que t'étais réceptive et que tu n'étais absolument pas fâchée contre lui. Puis tu lâchais doucement ses lèvres un petit sourire empreint sur le visage. « Allez on y va, il fait froid et j'vais finir par devenir un glaçon comme Alaska. » Tu souriais à nouveau posant un dernier baiser sur ses lèvres avant de lui attraper la main pour l'entraîner avec toi.

Je pouvais pas la laisser si.. déçue. Non. Je ne pouvais pas alors je m'étais rapproché d'elle, la tenant par la main pour la retourner afin qu'on se fasse face, prêt à l'embrasser. Surprise, elle n'a pas pu s'empêcher de lancer « Laisse tomber j'ai.. » Et voilà, mes lèvres se retrouvaient sur les siennes afin qu'on puisse partager tous les deux un baiser passionné. Non, il était hors de question qu'elle sache pas ce que je ressentais en ce moment précis. J'étais amoureux d'elle, j'avais été frappé par le coup de foudre et j'arrivais juste pas à ralentir l'évolution des sentiments que j'ressentais pour elle. Alors ouais, je l'embrassais pour lui montrer que c'était réciproque mais que je ne me sentais juste pas prêt à dire ces fameux mots. Un peu de patience mon coeur, et tu verras que je te comblerai enfin. Doucement, nos lèvres se séparaient et en voyant le sourire qu'elle arborait sur le visage, je ne pus m'empêcher d'en faire de même. « Allez on y va, il fait froid et j'vais finir par devenir un glaçon comme Alaska. » Je me mis à rire avant de l'embrasser une nouvelle fois rapidement et la suivre, main dans la main jusqu'au restaurant qui se trouve être notre destination. « Au pire, je me ferai un plaisir de te réchauffer tu sais » disais-je en me collant à elle. Voyant le restaurant non loin de nous, je cherchais à savoir ce qu'elle préférait comme garniture, histoire de voir si je payais pour une ou deux pizzas. « Tu prendras quoi toi ? »

Gosh, en fait son baiser c'était mieux que tout le reste. Il t'avais peut être pas dit les mots que tu voulais entendre mais il te l'avais fait comprendre et tu pouvais très franchement t'en contenter. De toute manière, t'étais heureuse comme ça. T'avais pas besoin de le brusquer en lui en demandant beaucoup trop d'un coup. Puis de toute manière, ça finirait par arriver tout seul alors pas besoin de paniquer. Tu le tirais donc en direction du restaurant pour éviter de mourir de froid en restant sur place. Sans déconner, vous étiez en décembre et t'étais proche de devenir un glaçon. Il t'embrassais encore une fois te suivant finalement. De toute manière, vous étiez juste à côté. « Au pire, je me ferai un plaisir de te réchauffer tu sais » Tu riais bêtement avant de secouer la tête. « Réchauffe moi alors, j'attends que ça. » Tu lui adressais un clin d'oeil amusée de la situation alors que vous finissiez par vous arrêtez devant la pizzéria. « Tu prendras quoi toi ? » Oh. Dur choix. Toutes les pizzas te faisais envie la plupart du temps. Enfin toute sauf celle avec des poivrons, des champignons -parce que c'était particulièrement pas bon- et au chèvre. Après, t'étais pas trop chiante non. « J'en veux une au saumon tiens. » Parce que ouais, c'était grave bon les pizzas au saumons. « Et toi ? »

J'étais un peu long à la détente et je me rendais compte que j'aurais du l'embrasser de cette façon dès le début. Sauf que non, j'étais Max Florès et je m'y prenais comme un pied. Seulement voilà, je m'étais rattrapé et maintenant qu'on avait échangé ce baiser tout plein de sentiments et d'envie et d'amour, et bien j'avais du mal à quitter ses lèvres. Non pas que j'étais accro mais... si, j'étais accro. Putain, j'étais dingue de cette fille bordel. Main dans la main, nous nous dirigions vers ce restaurant qui ne se trouvait plus si loin de nous et je me mis à la taquiner sur le froid ambiant, taquinerie qu'elle prit assez bien quand même. « Réchauffe moi alors, j'attends que ça. » Je me mis à sourire avant de glisser dans son oreille « Quand on sera dans ma chambre alors, je ferai péter le thermomètre » avec un sourire sur les lèvres, espérant quand même genre énormément qu'Avery ne soit pas là. Putain Avery, sois pas là s'il te plait dude. Puis une fois qu'on était devant le resto, je m'étais mis à lui demander ce qu'elle voulait, par curiosité. « J'en veux une au saumon tiens. » Mh, bon choix quand même, surtout si y'a du citron dessus. « Et toi ? » Je me suis mis à réfléchir sur la question, trouvant donc que mon choix se portait plus sur une simple « Pizza aux pepperoni » Ouais j'veux de l'épicé, du caliente. « Allons commander alors, et c'est moi qui t'invite » Évidemment. La tirant avec moi dans la boutique, on prenait donc nos pizzas, patientant pour repartir avec notre butin.