HAPPY BIRTHDAY MAELYS !!! ▲ (everyone)

Ca a toujours été ca entre nous enfaite. Fuis moi je te suis concrètement ! A la base je suis sorti pour fumer une clope, laisser ma sœur en plan parce que c’est question me saoulait, et aussi un peu parce que j’ai vu Alexys passé carrément blasée. Au final on s’est encore engueuler mais bon ca c’est pas bien nouveau mais elle m’a embrassé. Et puis je l’ai embrassé, comme si c’est tout à fait normal. Elle s’est retrouvée contre le mur et moi toujours contre elle. Elle a même déclarée me détester. C’est fou comme je suis pas étonné, combien de fois elle me la dit hein ? Elle est repartie pour re rentrer en me laissant planter la. J’ai mis mes mains dans mes poches de mon jean et j’suis moi aussi re rentré un p’tit sourire aux lèvres gentiment adressé à Alexys que je viens de doubler à l’entrée. Ouais j’sais pas si j’dois être fier de moi ou pas.. En tout cas ca ma promis de retrouve un peu de gaieté enfin pas pour longtemps. J’me dirige vers Oriana qui se trouve au bar. J’suis arrivé à côté d’elle j’ai même pas pris la peine de la saluer. Faut qu’on cause j’crois.

Oui t'aurais pu me le dire officiellement que t'étais enfin avec lui. Aux côtés de Warren, tu regardes Maxime le regard tout aussi noir. C'était si important pour tout l'monde de savoir que tu étais en couple maintenant ? Alors quoi, maintenant on te poserait mille et unes question parce que tu étais en couple ? Ce venait à peine de commencer que t'en avais déjà marre. On dirait qu'Warren s'en ai chargé. crâches-tu en plantant tes yeux sur Warren. Finalement, Skyler et Maxime vous quittèrent pour aller danser, te laissant seule avec ton cher et tendre. Tu t'en serais réjouit quelques temps plus tôt si tu n'avais pas vu ton homme aussi proche de Skyler. T'as les mains baladeuses avec la première nana qui passe, Cooper ? finis-tu par lâcher, impossible de te contenir plus longtemps. Tu le tiras par le bras pour l'entraîner avec toi vers le bar, tu avais besoin de quelque chose à boire, t'avais besoin de sentir l'alcool dans ton p'tit corps.

On dirait qu'Warren s'en ai chargé. Putain, tu bouillais de l'intérieur. Y'avait pas qu'elle, qui s'contenait et qui affichait un regard noir et durcit. Tu comprenais pas sa réaction, bordel. Maxime était son ami, Skyler la tienne, et visiblement, les deux filles se connaissaient aussi. Alors pourquoi tenait-elle tant à garder ça secret? Ça t'foutait en rogne, mais tu te contenait. Donc, pour ne pas dire n'importe quoi, tu te fermas la gueule, en ne pensant rien qu'au fait que tu avais terriblement envie de fumer, que ça te calmerait, tout ça... Et que t'en avais besoin. Dès le moment que Sky & Max furent disparus, c'est là qu'Olive t'exposa la raison de sa mauvaise humeur. T'as les mains baladeuses avec la première nana qui passe, Cooper ? Tu levas les yeux au ciel, sans pouvoir te retenir. Ça y est... Première crise de jalousie. Et merde, elle t'entraîne vers le bar. Tu sais qu'elle a envie d'boire ; c'est sa façon à elle d'se calmer, comme ta clope t'aurait calmé toi aussi. "T'es sérieuse, là?" Sans lui laisser trop le temps d'répondre, tu rappliques encore : "Sky c'est ma meilleure amie. Alors ça signifie rien. Fait moi pas le même truc que pour Jenifael, Olive. Fais-moi donc confiance, un peu.." Tu te radoucis un peu, avec difficultés faut dire, et tu viens glisser tes doigts le long du bras de ta copine. Faut qu'elle se calme, elle aussi. Parce que tu allais pas cesser d'être comme t'étais avec tes amis pour l'empêcher d'être jalouse. Cette p'tite claque sur le cul, c'était pour rigoler.

T'es sérieuse, là? Sky c'est ma meilleure amie. Alors ça signifie rien. Fait moi pas le même truc que pour Jenifael, Olive. Fais-moi donc confiance, un peu.. T'étais on ne peut plus sérieuse. T'étais prête à faire une crise de jalousie, parce que tes médicaments t'y poussaient. Fallait vraiment que tu retournes voir ce putain de doc', les médocs faisaient tout l'inverse que de te calmer. T'avais l'impression d'être plus irritable, plus à fleur de peau que d'habitude et ça t'faisais chier parce que tu ne voulais pas forcément t'en prendre à Warren. Sauf que.. tu n'arrivais pas à t'contrôler, à cause de ses putains de médocs, en partie. Ses doigts glissant le long de ton bras te font frémisser. Elle était là la solution : Warren. Il était à lui tout seul le remède à tes crises d'humeur, mais il en était aussi la cause. Pas facile à suivre tout ça. Tu plais Warren. Toutes les nanas se retournent quand elles t'voient. Alors ouais j'ai peur. J'ai peur qu'tu laisses tomber la sauvage pour aller avec n'importe qui. grognes-tu comme s'il s'agissait là d'une évidence. Et j'sais que j'm'en remettrais pas. termines-tu dans un chuchotement avant d'attraper un verre et d'le boire cul sec.

J'avais l'impression que ça faisait une éternité que j'avais proposé à Chase de m'accompagner en dehors du gymnase que je puisse fumer une putain de clope. Ouais, disons que revoir la tête de Jorden m'avait redonné cette envie de boire, de fumer, de la tuer et j'en passe. Il avait quand même demandé à l'une de ses cagoles de venir récupérer ma propre fille pour qu'il puisse l'avoir à ses côtés car je m'en occupais mal, soi-disant. Qui il était pour me juger sérieusement ? On était quasiment pareil lui et moi. Deux jeunes qui vivent leur vie comme bon leur semble, qui aiment s'amuser et surtout, qui aiment Dylane par dessus tout alors je n'acceptais pas, je ne supportais pas qu'il vienne, ou plutôt, que l'une de ses catins viennent pour emmener ma fille auprès de lui, auprès du mec qui vivait une vie aussi peu rangée que la mienne. Qu'il aille se faire voir. Le revoir m'avait mise en colère. Il venait de gâcher ma soirée, de foutre en l'air une soirée où je voulais m'amuser et ne penser à rien et surtout, ne pas penser à lui. Et c'était comme s'il lisait dans mes pensées, comme s'il avait décidé de me pourrir la vie jusqu'au bout. Il fit son apparition, se posant juste face à moi. Il puait la connerie et l'hypocrisie. Alors j'allai être hypocrite avec lui aussi. Bonsoir Jorden ! J'aimerai en effet discuter avec toi ! Ca m'allait tellement pas de parler comme ça. Mais me foutre de sa gueule, ça m'allait tellement bien. Allons discuter en privé de ma fille dont tu m'as privé sombre enfoiré de première ! Et là, honnêtement, j'étais restée vachement polie.

L'anniversaire de Maëlys, Maëlys était une fille que j'avais rencontré à la Cabot House et depuis plus rien. Mais bon j'avais reçu une invitation alors je me suis dis pourquoi pas ne pas y aller. Après tout c'était encore un bon prétexte pour s'éclater. Cela faisait un petit moment que je n'étais pas sortie, j'avais voulu rattraper mon retard dans mes cours, en plus de mon boulot en ce moment j'avais envie de prendre un petit peu de temps pour moi. La fête se déroulait au gymnase, la musique était à fond et en plus il y avait du monde. J'arrivais et je pris un verre d'alcool pour commencer à boire. Et bien au moins j'allais pouvoir picoler et après peut-être faire la fête. Mais bon je n'allais pas me rouler par terre, du moins pas comme la dernière fois avec Charline. Je pense que ce jour là j'ai un peu trop abusé, donc bon ce soir je n'allais pas être dans l'excès, mais tenter d'être dans la modération. Enfin bref que la fête commence !

Tu continuais de glisser doucement, délicatement, gentiment tes doigts le long de son bras, et tu sentais les frissons sous sa peau, sous tes doigts. T'appréciais, et tu te concentrais là-dessus et pas sur ta clope pour t'aider à te calmer. Tu plais Warren. Toutes les nanas se retournent quand elles t'voient. Alors ouais j'ai peur. J'ai peur qu'tu laisses tomber la sauvage pour aller avec n'importe qui. Tu lèves la tête vers elle, des yeux intrigués, fronçant par le fait même les sourcils, comme incrédule face à ce qu'elle te dit. Et j'sais que j'm'en remettrais pas. Avant de répondre quoi que ce soit, tu viens chercher sa joue d'une main, afin de pivoter son visage vers toi, et tu l'embrasses gentiment. Tu t'recules en souriant, mi-triste, mi-ravi de l'embrasser, car ça t'rendait toujours bien de sentir ces lèvres contre les tiennes. "Pourtant y'a aucune nana qui m'intéresse, à part toi. Alors tu n'as aucun soucis à t'faire. J'aime cette sauvage-là.", disais-tu en parlant d'elle, bien évidemment. T'espérais que ça la rassurerait... Tu pourrais la rassurer toute ta vie pour la même raison que tu ne te lasserais jamais d'elle et de sa panique qu'elle tentait tellement de cacher...

J’ai bu mon redbull imaginaire je sais pas. J’ai eu des ailes qui ont poussées. J’suis aller voir Oriana pour lui parler. Impossible de revenir en arrière maintenant, elle est en face de moi. Toujours la même gueule cette meuf. Enfin, avec des traits un peu vieillis quand même hein. Faut pas abuser ouais. Elle m’a répondue avec son ton de meuf au dessus, j’ai roulé des yeux vers le ciel, j’suis déjà emmerdé d’elle alors que ca fait trente secondes. J’ai pas répondu, j’me suis contenté de sourire en allant vers le petit coin reculer avec des chaises, des tables, bref y’a personne quoi. J’ai croisé les bras en regardant partout sauf elle. Donc je suppose que tes la pour récupérer ta fille ? Qui au passage est la notre. J’ai ricané en pensant à l’ironique de la chose. Faut quand même rappeler que tu la pas faite toute seule tu vois ? Elle aurait pu me parler de Dylane, me dire qu’elle était enceinte y’a quatre ans j’sais pas !

Jorden ouvrait la bouche et voilà, une migraine monstre faisait soudain son apparition. Il me parlait de Dylane, bien sûr que j'étais la pour "notre" fille, si ça l'amusait de l'appeler ainsi, qu'il se fasse un petit kiff, tranquille. Ouais, je trouve pas ça tellement juste la façon dont tu m'as enlevé "notre" fille ! J'accompagnais cette phrase des guillemets qui allait avec. J'étais qu'un coup d'une nuit, qu'est-ce qu'il pouvait bien en avoir à foutre de savoir comment j'allai, de savoir que j'attends un mini lui. J'espérai juste qu'elle ne serait pas aussi conne que Jorden. L'horreur sinon, la pauvre ! Je crois que t'étais là quand elle a été conçue ouais ! J'étais qu'un plan cul, on se connaissait à peine. Je me voyais pas débouler dans ta vie et te dire que t'avais une gosse, que j'étais enceinte, que j'allai sûrement détruire ta vie, que nous allions sûrement la détruire. Excuse moi d'avoir pensé au mal que ça pourrait te faire d'apprendre ça. Après, d'un côté, je comprenais aussi sa réaction. En faite, ça partait en total live dans ma tête, j'étais perdue. Je lui donnais raison et tord. C'est à cause de ces satanés anges d'épaules. D'un côté t'as le diable et de l'autre, l'ange et putain, que c'est dure de se décider enfin entre les deux camps.

J’pense pas qu’elle est réussie à faire un gosse toute seule putain. J’sais pas, elle aurait pu facilement me retrouver, elle connaissait mon nom, mon prénom. C’quoi le problème.. En même temps son excuse est bidon. Détruire ma vie ou pas, j’suis son p’tain de père. J’sais pas j’serais toi j’me serais même venger en essayant de détruire ma vie avec cette histoire. J’avais vingt ans, tout comme elle, j’aurais très bien pu prendre mes responsabilités, ca aurait même été ma chance de changer, j’aurais peut être jamais été aussi con que j’le suis ou que j’lai été. J’ai soupiré en levant les yeux aux ciels. Ecoutes, j’trouve ca dégelasse que t’es dû gérer tout ca toute seule alors que normalement ca ce fait à deux, plan cul ou pas. Elle a dû galérer j’sais pas.. Surement même de ce qu’on ma dit. C’est clair ! J’suis désolé de te l’avoir prit comme ça, aussi brutalement.