finally, it's happening ☼ olirren.

Pas question! Comment ça, pas question ? C'est pas comme ça qu'on dit oui nom d'un Shark ! Ses chatouilles continuaient de torturer ton ventre que tu serrais le plus possible. Aïe, tes abdos. T'étais prête à tout pour qu'il arrête tellement tu n'aimais pas ça. Finalement, il s'arrêta et t'aida à te redresser. Thanks God. Son regard se planta dans le tien et rapidement, il dégagea les cheveux qui traînaient là et parsema ton cou, ton épaule de doux baisers qui brûlaient ta peau. Il ne s'arrêtait pas, il adorait ce qu'il était en train de faire. Toi, tu étais comme paralysée par l'horrible mais agréable sensation que cela procurait. Ce frisson qui te traversait de la tête au pied t'électrisait. Stop. murmures-tu pour te donner bonne conscience alors que ta tête se penche déjà sur le côté pour l'aider à accéder à ton cou, les yeux à moitié clos.

Stop. Encore une fois, un rire s'échappe du fond de ta gorge. Parce que tu ne peux empêcher cette envie, ce désir, ce besoin de proximité soudain avec elle. Avec ta petite-amie. Toi non plus, tu n'es pas doué dans les histoires de couple, parce que tu n'as jamais vécu de véritable histoire d'amour. "Non..." Non, pas maintenant que vous pouviez le faire sans que quelque chose ou quelqu'un vous interrompe. Tantôt, c'était l'éléphant et sa bave. L'autre fois, c'était autre chose, maintenant... Y'avait rien, ni personne. Vous étiez peut-être dans une piscine, but who cares? En plus, tu la sens s'offrir, pencher sa tête, t'offrant un peu plus son cou. Tu y mets plus d'ardeur, d'amour, de passion. Elle doit certainement sentir tes baisers chauds qui montent et descendent... Toi, tu adores. C'est tellement bien. Tellement parfait. Tu entoures sa taille et la serre contre toi, puis entre deux baisers, tu fermes les yeux, prenant une grande respiration, comme pour t'empêcher de faire grimper toute cette ardeur et cette fougue que tu refoulais depuis longtemps... C'tait tellement difficile. "Désolé...", souffles-tu, comme pour t'excuser d'avoir du mal. C'était tellement précieux, tout ça, et surtout Olive, que tu ne voulais pas briser la douceur du moment.

Non... Tant mieux, tu n'voulais pas que ses lèvres quittent ton cou. Tu voulais qu'elles restent là à tout jamais, glissant dans ton cou comme toi tu pouvais glisser sur l'eau avec Jumper. Il te serre fort contre lui, comme jamais il te t'avais serré contre lui. T'avais le coeur au bord des lèvres, t'étais prête à lui crier combien tu l'aimais mais tu te contentas de soupirer doucement sous ses lèvres qui te brûlaient le cou. Désolé... Quoi, t'avais loupé un épisode ? De quoi était-il désolé ? Il n'avait pas à l'être, tout était parfait. Non. C'est parfait là. Tu glisses tes mains dans ses cheveux pour l'attirer contre toi et plaque tes lèvres contre les siennes, commençant une douce et lente danse avec vos langues. C'était la première fois que tu l'embrassais comme ça, c'était la première fois que tu donnais un baiser amoureux.

Non. C'est parfait là. Gardant toujours les yeux fermés, tu souris à ses paroles rassurantes. Y'a encore un mois et demi, tu la trouvais dans son propre lit, avec un autre mec, alors qu'tu avais cru lui faire une surprise. C'en avait été toute une, c'est vrai. Et là, tu avais peur de tout ça, car tu n'voulais pas la perdre, maintenant que vous étiez ensemble. Pour vrai, cette fois. "T'as raison.", dis-tu dans un espèce de soupir de soulagement. Tu la laisses t'embrasser, car... C'est divin. C'est ta déesse, celle de ton coeur, celle de ta vie, celle de tes espérances, de tout. Sa main joue dans tes cheveux au même moment que vos langues se déclarent leur amour. Elles dansent, virevoltent ensemble, et c'est délicieux. Tu ne romprais ce baiser pour rien au monde, même pas pour respirer une fraction de seconde, pour reprendre ton souffle. Tu glisses une main sous ses fesses, puis viens l'autre, alors que tu mets le pied dans le fond pas trop creux de la piscine. Tu la soulèves doucement, sans rompre votre contact, afin d'l'asseoir sur le rebord de la piscine. "Si on s'fait prendre, on va nous renvoyer d'ici pour indécence..", dis-tu finalement dans un rire, rompant le baiser à contre-coeur, posant ton front contre le sien, venant caresser son épaule du bout des doigts.

T'as raison. Tu avais toujours raison, mais quand tu avais tord tu avais raison de toute façon. Ce moment était plus parfait que n'importe lequel que tu avais pu vivre jusqu'à aujourd'hui. C'était mieux que la première fois que tu avais pris l'avion, mieux que la première fois que tu avais réussi un back flip en skate, mieux que la première fois que tu avais gagné une compétition de natation en Ohio, mieux que les tagliatelles aux petits légumes, mieux que de nager avec Jumper - en fait ça, ça s'vaut. Vous l'aurez compris, ce moment était l'un des plus beaux à tes yeux et jamais, ô grand jamais, tu n'aurais pensé vivre un truc pareil. T'étais amoureuse, putain, t'y croyais pas. Personne ne pourrait le croire, en fait. Ce baiser était si passionné, si amoureux, si parfait, si délicieux que tu en aurais redemandé encore et encore. En un instant, tu te retrouves assise sur le bord de la piscine, les pieds battant doucement dans l'eau. Si on s'fait prendre, on va nous renvoyer d'ici pour indécence.. Tu souris à cette idée, courbée pour garder ton front collé contre le sien. Warren, lui, était toujours dans l'eau. Tu penses ? Combien d'temps il nous reste avant ça, alors ? dis-tu avant de faire glisser le bout de tes pieds sur sa taille, jouant avec la ceinture de son boxer. Olive, calme toi. Calme tes ardeurs.

C'vrai qu'en pleine piscine publique, d'un hôtel en plus de ça, c'était peu décent de s'embrasser de la sorte. Déplaisant pour les témoins à regarder, mais si agréable pour les participants. Tu l'aurais volontiers emmenée à ta chambre, mais la demoiselle semblait avoir d'autres idées en tête... Tu penses ? Combien d'temps il nous reste avant ça, alors ? Tu hausses les sourcils en plongeant ton regard dans le sien, te demandant si elle est sérieuse. Alors que ta tête pivote à gauche et à droite pour observer si quelqu'un vient, ou si quelqu'un semble être près de se pointer, tu sens un contact froid et doux sur... toi. Plus précisément, autour de l'élastique de ton boxer, ton faux costume de bain. Tu frissonnes. Dangereux frisson. Tu prends les deux petits bras légèrement musclés de ta copine, que tu entoures facilement de tes grandes mains. Du bout des doigts, tu débutes du creux du bras, jusqu'aux bout de ses doigts. "T'as envie d'me torturer en jouant la désirable, c'est ça?" Elle l'était tellement toujours, que c'était difficile de ne pas lui sauter dessus là, tout de suite, sur le bord de la piscine. Mais vous pouviez pas ; tes principes, ou plutôt la peur d'te faire prendre te poussait à retarder ce moment. On vous prendrait certainement pour de gros pervers qui n'peuvent pas se retenir vis-à-vis de leurs ardeurs. Tu sentais ton désir monter en toi en flèche. Dangereux jeu... "Tu n'oserais pas, n'est-ce pas?", dis-tu, affichant un sourire en coin.

T'as envie d'me torturer en jouant la désirable, c'est ça? S'il savait ô combien c'était tout aussi insupportable pour toi. Tu désirais Warren comme tu n'avais jamais désiré un autre homme et pourtant, tu hésitais. Olive Bambi Shark qui hésite à se jeter dans les bras d'un gars, ça aussi c'était du nouveau. Qu'est-ce qui te faisais si peur, Shark ? Les sentiments. C'côté nouveau qui faisait que t'avais l'impression de revivre une première fois. Oh putain, c'que c'était con. Et pourtant.. Parce que c'est d'la torture pour toi, ça ? pouffes-tu de rire, continuant de jouer avec tes petits petons sur son bas ventre. Tu n'oserais pas, n'est-ce pas? Bien sûr que si. Seulement, tu n'oserais pas aller plus loin. Mais tu avais encore toute ta tête pour flirter avec un gars. Tu l'faisais avec d'autant plus de plaisir puisqu'il s'agissait là de Warren. J'ai comme une impression de déjà vu.. murmures-tu contre ses lèvres, te laissant doucement glisser dans l'eau pour te coller contre lui. Warren ? Me dit pas que c'que je sens, c'est bien c'que je crois.. Les mêmes mots, mots pour mots, que tu lui avais sortis il y a exactement quatre mois et 20 jours. Vous en aviez fait du chemin depuis. Tes jambes s'enroulent autour des siennes tandis qu'un rictus déchire des douces lèvres qui ne cessent de réclamer cette du beau Cooper.

Parce que c'est d'la torture pour toi, ça ? Tu souris, replaçant à l'aide de tes doigts l'une de ses mèches de cheveux mouillés derrière son oreille. "C'est un vrai supplice." Tu t'retenais, de toute tes forces. C'était difficile. Putain c'que c'était difficile. Faudrait qu'elle arrête de faire ça, tu ne tiendrais pas longtemps avant de devenir ce sauvage qui lui enlèverait son maillot sans gêne en plein dans le piscine, rien que pour pouvoir enfin parcourir les courbes parfaites de son corps de tes doigts, comme tu avais souvent espéré pouvoir le faire. Cette histoire, ce n'était pas que du cul. C'était une véritable histoire d'amour, pour toi. Mais comment ne pas être tenté? Comment ne pas la désirer? J'ai comme une impression de déjà vu.. Tu ne comprends pas tout à fait, au début. Mais lorsqu'elle vient dans l'eau, se collant contre toi, et te balançant ensuite : Warren ? Me dit pas que c'que je sens, c'est bien c'que je crois.., alors tu ne peux t'empêcher de te mordre la lèvre inférieure, d'avoir les yeux brillants de désir. Cette fois à la pool party... Ça avait commencé là, en fait. Le vrai jeu. La vraie tentation. La vrai histoire. Tu ris, un rire nerveux, car c'est si difficile d'empêcher ton désir de se pointer le bout du nez... Tu fermes les yeux pour respirer, puis tu glisses ta main dans le dos d'Olive. "Pas tout à fait..." Non, il manquait un truc. Tu tires sur l'élastique de son maillot, s'trouvant en plein milieu de son dos, afin de le détacher. Puis, tu tires d'un trait dessus, pour qu'elle se retrouve poitrine à l'air. Et là... Là, tu baisses les yeux pour l'admirer. Pour apprécier ce que tu as sous les yeux. "Magnifique.." Tu en as vues, des paires de seins dans ta vie. Celle d'Olive? Tu ne l'avais jamais vraiment regardée, à la pool party. Tu l'avais sentie, mais... c'tait pas pareil. Tes doigts se posent sur ses hanches, et ceux-ci remontent lentement. Très lentement, le long de son corps, de sorte à caresser le côté de ses seins. Elle te suppliera d'arrêter, t'en es sûr...

C'est un vrai supplice. Et ça l'était tout autant pour toi. Etait-ce réellement possible de résister à Jay Warren Cooper ? Etait-ce seulement humain de lui résister ? Tu l'avais déjà fait des mois auparavant, les sentiments ne devraient pas rendre ça plus compliqué. Vous deux, dans cette piscine, ça te rappelait étrangement cette soirée que tu avais fait organiser par tes bizuts l'été dernier. Une pool party et les choses avaient pris une drôle d'allure avec Warren. Un peu comme en ce moment.. Pas tout à fait... Tu arques un sourcil, attendant une quelconque action de sa part qui ne tarda d'ailleurs pas à montrer le bout de son nez. Il glissa doucement ses mains dans ton dos et dénoua la cordelette qui retenait le haut de ton maillot de bain et l'envoya valser sur le côté. Est-ce que t'y attendais ? A vrai dire, oui. Tu te souvenais de tout de cette soirée - héhé, merci les archives que j'ai tout relu - et pour rien au monde tu n'oublierais cette épisode. C'est d'ailleurs bien à cause de se lâcher de maillot que tu avais senti ce que tu sentais actuellement sous tes fesses. Magnifique.. Ses yeux étaient rivés, en avant toute, sur ta poitrine. L'avait-il déjà regardé de la sorte ? Pas dans tes souvenirs. Il cherchait plutôt à l'éviter, semblait-il. Là, t'appréciait qu'il te regarde et te complimente ainsi. Ton corps répond d'un frisson au simple contact de ses doigts qui remontent le long de tes courbes, s'arrêtant finalement sur le côté de ta poitrine. C'est un vrai supplice.. murmures-tu en reprenant ses mots. Si on s'fait attraper, cela sera entièrement ta faute Cooper. grognes-tu sensuellement en te cambrant délicieusement, collant plus ton bassin contre le sien et lui offrant ta poitrine qu'il semblait tant convoiter. Comment résister aux mains expertes de Jay Warren Cooper ? C'était impossible.

C'est un vrai supplice.. Elle reprend tes mots, et tu es entièrement d'accord avec elle, évidemment. Comment faites vous? Comment avez-vous fait, plutôt? Les gens qui se détestent ou se cherchent des noises sont ceux qui, normalement, ressentent une plus vive attraction et tension sexuelle. Alors comment avez-vous fait pour ne pas vous sauter dessus jusqu'à ce jour, bien avant aujourd'hui? Sûrement que c'est parce que l'amour était plus fort et qu'il vous incitait à bien faire les choses? À prendre votre temps pour ne rien ruiner? Eh bien il avait eu raison, si c'tait le cas, car tu étais prêt, tu avais envie d'elle, tu l'aimais plus que tout, et dieu que tu remerciais le ciel pour l'avoir dans ta vie, cette fille. Si on s'fait attraper, cela sera entièrement ta faute Cooper. Cela te fait sourire. Tu réponds, d'une voix douce, mais emplie de malice : "J'prendrai mes responsabilités, alors." Maintenant, tu n'en avais plus rien à foutre, que vous puissiez vous faire prendre ou pas. Il n'y avait plus que toi, et Olive. Olive et toi. Olirren... C'était ça, enfin. Tu la sens se serrer contre toi, ce que tu apprécies et déteste à la fois, puisque ton désir ne fait qu'augmenter d'intensité à chaque instant. Ça te tiraille de partout, c'est horrible. Mais tu te concentres sur elle, sur le plaisir que tu veux lui donner, lui faire ressentir. Alors, tu glisses tes lèvres dans son cou ; c'est le point de départ. Sans vraiment déposer de baisers concrets, tu fais plutôt glisser tes lèvres le long de l'épaule, mordillant à un endroit ou deux la peau. Puis, finalement, ta tête plonge dans le creux de sa poitrine déjà si agréable à regarder. Certainement tout aussi délicieuse au toucher. Tu l'aimes comme un fou, cette fille. Et tu veux le lui faire comprendre par ta douceur. Tu parsèmes sa poitrine de plusieurs chauds petits baisers, montant et redescendant, caressant en même temps ses hanches, ses courbes, son corps. "Oh, Olive..." Pas Livette. Pas Shark. Juste Olive. Tu es si bien, tu espères qu'elle apprécie, qu'elle aime ce que tu lui procures comme petits soins. Ouais... tant pis si vous vous faites prendre. T'en avais plus rien à faire, maintenant.