finally, it's happening ☼ olirren.

J'te l'avais dit qu'il te voulait autant que moi j'te veux! La main pleine de bave d'éléphant - qui aurait cru que ça t'arriverais un jour, en beau milieu de la Thaïlande ? - tu avais du rompre ce contact presque trop intime avec Warren, à contre coeur étrangement. Personne ne me veux autant que toi, Cooper. dis-tu amusée, levant les yeux au ciel avant de le rejoindre dans un même éclat de rire. Tu viens? Faudrait peut-être aller s'laver les mains, tu crois pas? Tu regardes ta main, puis le tee-shirt de Warren, puis de nouveau ta main. Non, ça s'fait pas. Non, tu n'le ferais pas. Non, tu allais faire mieux que ça. Tu laisses tomber le balais brosse que tu n'avais finalement pas utilisé puis attrape - de ta main pleine de bave, of course - la main du Winthrop. Allons-y, monsieur Cooper. dis-tu en balançant délicieusement ta crinière blonde, avançant tous deux d'un pas joyeux vers... le petit cours d'eau. C'était pas c'qu'y avait de plus propre mais c'était la seule source d'eau la plus proche. Agenouillée, tu trempas tes mains dans l'eau et frottas doucement pour enlever cette bave qui avait décidé d'être récalcitrante. Ca colle, c'est pénible. Il t'a plu ce séjour en Thaïlande ? finis-tu par demander, brisant le silence qui s'était installé.

Personne ne me veux autant que toi, Cooper. Alors avec ça, elle avait probablement raison. Rares étaient les fois où elle pouvait se vanter d’avoir raison sur toute la ligne, face à toi. Tu étais probablement le plus sage des deux, celui qui réfléchissait le plus sans trop se torturer. Mais chacun sa manière de voir et de vivre les choses, non?  «Ça doit être vrai…», glisses-tu en laissant un certain suspense dans ta réponse vis-à-vis de son affirmation véridique. Ah… Les femmes, hein ! Toujours aussi surprenantes et étonnantes… Surtout que là, tu ne t’attendais certainement pas à rencontrer la main pleine de bave d’éléphant d’Olive, ce qui te fait froncer les sourcils d’étonnement et de surprise. Allons-y, monsieur Cooper. Tu t’apprêtes à dire quelque chose, mais la blondinette semble trop fière de son coup, et c’est dans un sourire qui se dessine sur tes lèvres que tu te diriges avec elle, sans refuser. Toi qui croyais que vous retourneriez à l’hôtel ou un truc du genre pour vous laver les mains, t’avais tout faux. C’était trop loin et puis… Bon, inutile, puisque ça ruinerait entièrement votre journée d’activités rien qu’à vous. En plus, c’était la toute dernière journée passée en Thaïlande (me semble ?) Tu te frottes les mains sous l’eau du lac, grand gamin de ville que tu es, ça ne t’écoeure pas vraiment, mais tu n’es pas habitué à avoir de la bave d’animaux sauvages sur les mains tous les jours, hein ! Il t'a plu ce séjour en Thaïlande ? Bien sûr que si, il t’a plu. Vraiment, d’ailleurs! Même si tu n’avais pas passé tout le temps en sa compagnie, ça t’avais permis de décompresser un peu, de te sortir dans une nouvelle ambiance et puis… de passer ce moment précisément, plus que bien, avec ta Livette. Tu hoches la tête en sortant enfin les mains de l’eau. «Plutôt, oui! C’était génial! Et toi, tu as aimé, Livette?», répliques-tu alors pour la taquiner. Ça faisait bien longtemps que tu ne l’avais pas appelée de la sorte. (a) Qu’est-ce que c’était tentant de la prendre par la taille et de recommencer ce dans quoi vous aviez été perturbés, tout à l’heure. Ou bien… c’était tout aussi tentant de la pousser dans ce lac, mais tu te retins, puisqu’il n’était pas très propre. Rah! Coup de malchance.

Plutôt, oui! C’était génial! Et toi, tu as aimé, Livette? Ses mains s'agitaient sous l'eau, nettoyant chaque centimètre de bave sur ses mains. Tu avais envie de rire, pleinement, joyeusement, sans te soucier de rien autour. Juste vous deux, seulement vous, ici, pour toujours. C'était tellement utopique. Je crois. dis-tu en faignant une légère mou. Ce n'était pas le séjour le plus parfait. Ta cuite de l'avant veille et ta gueule de bois de la veille en étaient la preuve. Heureusement, cette journée en la compagnie de Warren avait vraiment donné une bonne fin au séjour, et t'en était plus qu'heureuse. Heureusement que tu es là quoi. dis-tu en secouant doucement tes mains au dessus de l'eau pour enlever les gouttelettes avant de t'entourer dans tes bras. Ce n'était pas comme si tu étais aimée de tous les Mathers. D'ailleurs, vous n'avez pas tiqué un truc ? Tu n'avais même pas réagit au surnom Livette. Peut-être commençais-tu à t'y habituer ? Tu te mordilles la lèvre, réfléchissant rapidement à ces dernières semaines. Ca défilait, à une vitesse. J'aimerais qu'on retourne à l'hôtel. J'ai envie de profiter d'la piscine avant de repartir. dis-tu en tournant la tête vers Warren, non pas sans une idée qui en rendrait fou plus d'un. Surtout Warren, en fait. Olive, qu'étais-tu donc entrain de préparer ?

Je crois. Tout simple, bien direct. Elle croit avoir aimé? C’tait pas génial comme réponse, ça! Beh quoi? C’était pour elle, ce voyage. Enfin, pour les Mathers, et elle en était une, donc elle aurait dû en profiter au maximum. Tu ne sais pas trop ce qu’elle a fait les deux premiers jours, toi tu as découvert l’endroit, puis t’as dormi. Beaucoup. Ça t’a bien reposé, quoi. Enfin… Heureusement que tu es là quoi. Étrangement, ça t’étonne vraiment de l’entendre te dire ça. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te balance ça, surtout que tu la connais comme étant toujours sur ses gardes. Pourtant, tu apprécies. Littéralement. Ça te remplit d’un bonheur inattendu. « Je ne sais pas ce que tu aurais fait sans moi! », dis-tu pour taquiner cette belle tête blonde qui fait battre ton cœur. Tu finis par serrer ta belle contre toi, puisque… heureusement qu’elle était là aussi, elle! Elle égayait ta journée en Thaïlande comme elle ne le savait même pas. Rien que de la voir de si bonne humeur pouvait faire ta journée toute entière. Tu n’en demandais pas beaucoup pour être heureux. J'aimerais qu'on retourne à l'hôtel. J'ai envie de profiter d'la piscine avant de repartir. Tu hoches la tête, d’accord avec elle. Puis, tu te tapes le front, comme un con. «Merde, j’suis con! J’ai oublié mon short.» T’avais vraiment pas fait exprès, tu n’avais pas réellement pensé qu’vous pourriez vous baigner, quoi. Enfin… Si, mais pas vraiment. T’es un mec, hein. Tête en l’air, t’oublies tout, tout l’temps. Sauf ton amour pour Olive. Tu n’as même pas idée de ce qui se trame derrière la tête de ta blondinette préférée. Hum.. «J’te regarderai nager, au pire. À moins quuuuue… pas de maillot, ça le fasse aussi?», dis-tu en riant, un sourire en coin, alors que vous marchiez maintenant côte à côte de nouveau en direction de votre hôtel.

Je ne sais pas ce que tu aurais fait sans moi! Si Warren n'aurait pas été dans les parages, tu aurais certainement replongé quelques jours plus tôt. T'aurais pris le premier mec venu pour t'envoyer en l'air avec lui. Mais tu ne l'avais pas fait, parce que Warren. Oui, Warren était une raison. Il ignorait tout et pourtant c'est pour lui que tu faisais tout ça, alors que tu ne lui devais rien merde. Mais tu avais pris un décision, et elle allait considérablement changer ta vie. Tu ne dis pas un mot, profitant de l'étreinte qu'il t'offrait, à nouveau. Putain, ce qu'il pouvait sentir bon même après une balade à dos d'éléphant. Merde, j’suis con! J’ai oublié mon short. dit Warren alors que vous commenciez à remonter vers l'hôtel. Warren, tu crains. soupires-tu, croisant les bras contre ta poitrine. J’te regarderai nager, au pire. À moins quuuuue… pas de maillot, ça le fasse aussi? Tu le regarda, surement aussi amusée que lui. Non. Non, non, non. Pas de Warren à poil dans une piscine dans laquelle n'importe qui pouvait entrer. Tu garderas ton boxer, ça ira. dictes-tu en haussant les épaules, comme s'il s'agissait d'une évidence. Y'avait toujours une solution à tout, tu connaissais bien ça. Mon maillot est dans ma chambre. Attends moi là-bas, j'serais pas longue. dis-tu avant de quitter Warren pour regagner ta chambre, à la hâte. Ton coeur battait à une vitesse incroyable, tes mains étaient moites. C'était comme si tu t'apprêtais à faire quelque chose d'interdit. Pour toi, ça l'était. Il t'avait fallu du temps. Des jours, des semaines, et même des mois. Oui, ça remonte à si longtemps ces putains de sentiments pour le Cooper. Devant le miroir de la salle de bain, tu souris. L'Olive que tu étais il y a quelques semaines encore semble loin et s'en est presque bizzare. D'une main, tu attrapes le maillot de bain dans ta valise et l'enfile rapidement avant de repasser ton tee-shirt et ton jean. A l'eau Cooper ! dis-tu en débarquant comme une hystérique dans la piscine, ôttant à une vitesse tes vêtements que tu lanças sur un banc de soleil avant de sauter dans l'eau, éclaboussant tout autour de toi. La bombe, ça pardonne pas. Remontant à la surface, tu dégages ton visage des mèches mouillée dégoulinante et nage jusqu'au bord afin de regarder Warren avec un sourire.. amoureux ? Bordel. Alors, passe la seconde !

Warren, tu crains. Évidemment, tu te mets à rire de bon coeur. Toi, faire la moue pour une réplique dans le genre? Ça t'en prenait plus que ça. Et dire qu'auparavant, avant de connaître Olive, tu veux dire, beh pas que tu étais réservé, mais tu préservais tout le mystère te caractérisant si bien en toi, et tu parlais peu. Faut croire qu'une fille comme elle peut changer un homme. Oui, elle a ce pouvoir constant sur toi, mais c'est loin d'être déplaisant. Tu garderas ton boxer, ça ira. Elle te dit ça comme si c'était un ordre, ce qui t'arrache une gentille grimace. Bien sûr, comment ne pas résister à la tentation de répliquer? "Pourquoi? Elle n'appartient qu'à toi, cette partie de mon corps? C'est ça?", tu la laisses s'en aller pour aller se changer. Toi, tu n'aurais qu'à retirer tes vêtements - gardant le boxer, selon ses volontés, mais elle avait tout de même un maillot à récupérer et à enfiler. Quoique... tu pourrais toujours le lui retirer comme à la pool party, non? Bonne idée qui mijotait dans cette tête de mâle idiot. Pendant son absence, t'en profita pour aller à la réception. Non pas pour draguer l'hôtesse, mais pour lui demander un petit service. Ce ne fut pas long pour qu'elle te sourisse, un sourire jaloux, probablement. Ou peut-être pas, tu te faisais des idées, mais.. Il y avait de quoi. Les femmes rêvaient toutes d'avoir un peu d'attention véritable de la part d'un homme et... tu traitais Olive comme une vraie femme. Puisqu'elle en était une. C'est bien pourquoi tu t'étais décidé à lui faire encore une petite surprise. Beh quoi? Elle était partie trop tôt, à son anniversaire chez toi, pour que tu puisses lui offrir tous ses cadeaux... Donc t'étais peut-être en Thaïlande, ça ne t'empêchait pas de la gâter un peu. Elle verrait bien plus tard. A l'eau Cooper ! Tu n'as que le temps de retourner où se trouve la piscine avant qu'elle n'apparaisse, trop contente de pouvoir se baigner. C'est son élément, quoi. Tu ne lui arrives pas à la cheville en natation. C'est pas ton élément à toi. Mais de la voir si heureuse, ça te comble. Tu t'esclaffes alors que tu es aspergé d'eau provenant de la bombe de la blondinette. Alala, on a bien le droit de retourner en enfance, parfois! Non? Tu observes autour de toi, l'incitant ensuite à s'ôter du chemin, puis, en enlevant ton jean et ton t-shirt, tu te mets à courir - faut pas courir autour d'une piscine -, avant de sauter et... de te retrouver dans l'eau, en boule. Une grosse boule de muscles qui a dû bien faire des ravages autour de toi. Tu sors la tête de l'eau, cherchant Olive du regard et tu la voies. Alors, tu te rapproches d'elle, lui offrant un sourire charmeur, ravageur... "Contente, mademoiselle?" Contente d'être ici? Contente d'être dans l'eau? Contente d'être... avec toi?

Pourquoi? Elle n'appartient qu'à toi, cette partie de mon corps? C'est ça? Tu lèves les yeux au ciel, un sourire désespéré et pourtant heureux sur le visage. Ton coeur ne demandait que ça, à ce que chaque partie de Warren t'appartienne. Ta tête, elle, c'était une autre histoire mais elle commençait à se faire à l'idée. Plutôt bien même. Trop, en fait. A moi, juste à moi. C'est ça ouais. dis-tu en ironisant la situation avant de t'éclipser dans ta chambre le temps de te changer et de réfléchir, encore. Comme si tu ne l'avais pas assez fait ces derniers jours. Finalement, tu étais arrivée en trombe dans la piscine et avais sauté dans l'eau sans prendre le temps d'attendre Warren, à quoi bon ? Le Winthrop - toujours Bêta à tes yeux - sauta dans l'eau, t'éclaboussa dans son plongeon ce qui eut la magie de te faire rire. Contente, mademoiselle? Son sourire, tu en étais éperdument amoureuse. Autant que ses yeux pétillants, que ses mains chérissantes, que son coeur battant, que n'importe quelle partie de lui. Tu étais éperdument amoureuse de Warren et si tu en étais effrayée quelques semaines avant, il semblait qu'aujourd'hui tu n'avais plus peur. C'était maintenant le fait ne de plus en avoir peur qui te faisait peur. Tu n'avais plus peur de Warren, tu avais peur de celle que tu devenais. Warren te changeait, c'était un fait. Heureuse conviendrait mieux, monsieur. dis-tu en l'éclaboussant d'une main avant de t'approcher de lui et passer tes bras autour de son cou. Ta bouche trouva bien vite le chemin de son oreille, mordilla gentiment son love avant de susurrer. Cooper ? Tu ne bougeais pas, laissant ton souffle chaud remplir son oreille. Allais-tu vraiment dire ça ? Peut-être.

A moi, juste à moi. C'est ça ouais. Qu'est-ce que ça fait du bien à l'orgueil masculin, d'entendre ça de la bouche d'une fille. Tu te serais bien gonflé les muscles, mais trop, c'est trop! Elle part, tu commandes un truc, elle revient, en un rien de temps, tu ne vois pas le temps passer. Et là, c'est le bonheur total, rien de mieux que de la voir te sourire, sans que vous n'aviez à vous engueuler. Mmh.. ça doit bien être un record, à bien y penser. Une journée entière sans vous chercher des noises, sans vous taquiner trop au point de vous taper sur les nerfs. Juste... parfait. Heureuse conviendrait mieux, monsieur. Tu souris, fermant les yeux alors qu'elle t'éclabousse. Tu t'apprêtes à faire de même, mais elle s'approche de toi dans l'eau, pour finalement entourer ton cou de ses bras. Vous n'avez pas été si proches depuis un bon moment. Enfin, sans compter tout à l'heure, près de l'éléphant. Toi aussi, tu es heureux. Tu frissonnes en sentant ses dents contre le lobe de ton oreille. Que cherche-t-elle à faire? T'aimes ça. Ta main se glisse dans son dos et remonte, de sorte à atteindre les cordes retenant le maillot. Oh que ça, ça te rappelle encore plus la pool party. Pourtant, tu ne la déshabilleras pas, cette fois. Pas ici, en tout cas. Cooper ? Tu ne peux voir ses yeux. Pourtant, le ton de sa voix t'arrache un sourire, quelque peu nerveux, mélangeant inquiétude et intrigue, que mijote-t-elle? Pourquoi semble-t-elle si mystérieuse, d'un coup? "Shark?", dis-tu, comme toute réponse.

Shark? Tu recules ta tête de la sienne pour mieux l'attraper entre tes deux mains, un geste protecteur comme tu pouvais le faire avec ton petit frère, Troy. Tes jambes battent l'eau afin que tu restes à la surface. Tes yeux brillent, autant angoissés qu'impatients. Je te veux. Que tu sois chiant, agaçant, détestable, cajoleur, amoureux, pervers, patient, adorable.. n'importe quoi, je te veux. Je te veux toi, je nous veux nous. Tu t'arrêtes une seconde pour reprendre ton souffle. Ton coeur explosait littéralement dans ta poitrine, il n'en pouvait plus. T'aurais nagé deux kilomètres que ça aurait été pareil. Je t'aime, Cooper. termines-tu avant d'enfouir ta tête dans le creux de son cou, espérant cacher tes joues rougissantes. Tu venais de sauter la tête la première dans l'inconnu, seul le temps te dirait à quoi tout ça mènerait.

Je te veux. Que tu sois chiant, agaçant, détestable, cajoleur, amoureux, pervers, patient, adorable.. n'importe quoi, je te veux. Je te veux toi, je nous veux nous. Tu n'en reviens tout simplement pas. Ton corps est pris d'assaut tout entier par des milliers de papillons qui menacent de prendre possession de toi pour la vie, tellement les émotions sont fortes, à l'instant. Comment résister à de si douces paroles? Si belles, venant d'une fille si parfaite, que tu aimes tant? Est-ce l'endroit pour une déclaration d'amour dans le genre, une piscine? Pourquoi pas? Même que oui, c'est l'endroit. Puisque c'est Olive qui te l'avoue, puisque c'est son élément. Puisque c'est elle, l'eau. Tu regardes ses yeux, ces yeux auxquels tu penses tous les soirs avant de t'endormir. Je t'aime, Cooper. C'en est trop, c'est trop beau, une si belle mélodie à tes oreilles. Tu ne sais même pas comment réagir, alors que c'est toi qui lui répète depuis des semaines, depuis des mois que tu es amoureux d'elle. Tu souris pourtant, te défigeant du réel, alors qu'elle enfoui sa tête dans le creu de ton cou. Tu glisses une main sous ses femmes pour la tenir contre toi, sans avoir à basculer tout entiers dans l'eau, puis tu déposes un long baiser sur son front. "Ça prenait l'exotisme de la Thaïlande pour que tu me rendes si bête, d'un coup?", souffles-tu, à moitié pour rire. Oui, tu avais probablement l'air con, là. C'est fou c'que tu l'aimes, cette fille. Putain. "Je t'aime, Olive Bambi Shark. Je t'aime comme j'ai jamais aimé." Et t'en avais eu, des copines. Jamais c'que tu cherchais, pourtant. "Arrête de cacher ce si joli visage tout rouge. J'aime bien les tomates, tu sais?", glisses-tu alors en rigolant, passant une main dans ses cheveux, l'incitant doucement à te regarder. "J'espère que tu aimes ça aussi...", maugrées-tu ; c'est sûr que tu étais un peu rouge, toi aussi!