finally, it's happening ☼ olirren.

Tout était sorti. Non, pas tout. Il t'en aurait fallu des heures entières pour lâcher ce que t'avais sur le coeur à Warren. Mais le principal était dit : tu l'aimais, et tu voulais un nous. Le romantisme ta gagnait et déjà ça te donnait mal à la tête. Ça prenait l'exotisme de la Thaïlande pour que tu me rendes si bête, d'un coup? Nichée dans son cou, tu pouffes de rire. Il t'aura fallu des kilomètres pour comprendre ce que tu voulais. Et ce que tu voulais, c'était Jay Warren Cooper. Je t'aime, Olive Bambi Shark. Je t'aime comme j'ai jamais aimé. Tu n'oses pas dire un mot, de peur de tout gâcher. Finalement, tu t'y résigne. Je t'aime aussi, comme c'est pas permis putain. ronronnes-tu dans son oreille avant de reculer ta tête, entrainée par la main glissante dans tes cheveux de Warren. Arrête de cacher ce si joli visage tout rouge. J'aime bien les tomates, tu sais? Tu trempes ta tête dans l'eau histoire de rafraichir un peu tes joues en feu, affichant ce sourire heureux sur les lèvres. Une tomate. Il te comparait vraiment à une tomate ? T'as la gueule d'une tomate ? T'aimais pas cette comparaison et s'il fut un temps où il se serait fait rembarrée, tu fus bien surprise de voir que tu ne répliquas même pas. Putain. J'espère que tu aimes ça aussi... Tu relèves la tête, plantant tes yeux dans les siens. Oh oui, Cooper. Par contre.. Tu te mords rapidement la lèvre inférieure, soudainement tendue. Je n'serais surement pas la.. petite amie.. Tu grimaces légèrement. ..parfaite. Il m'faudra un peu de temps. Non mais Olive, tu t'entends ? Niaise, tu deviens niaise ! Olive, une petite amie. C'est contradictoire, ça va pas ensemble. Et pourtant, ça arrivait et tu avais une confiance aveugle en Warren pour qu'il te montre la bonne direction.

Je t'aime aussi, comme c'est pas permis putain. Parce qu'elle aussi, elle t'aime à ce point? Qu'est-ce que ça fait chaud au coeur, d'entendre ces paroles sortir de la bouche de cette fille. Pourtant, tu comprenais le sens, puisque tu l'aimais tout autant, merde. Était-ce vraiment possible? "Alors permets-toi le!", dis-tu en l'observant s'enfoncer dans l'eau, sous ton regard amusé. Oh oui, Cooper. Par contre.. Bon, qu'allait-elle te balancer? Ton coeur ne fit qu'un tour, paniqué à l'idée qu'elle te sorte un truc qui briserait tous tes rêves une nouvelle fois. C'était si parfait, fallait-il vraiment gâcher ça? Ce qu'elle te dit pourtant t'arrache un soupir, rassuré, et c'est un sourire amusé qui se dessine sur tes lèvres, plutôt qu'un triste visage. Ses peurs la suivraient toujours, n'est-ce pas? Tu serais là pour l'apaiser, au moins. Pour la rassurer. Pour lui montrer qu'elle pouvait te faire confiance, mais surtout, croire en vous deux. C'était possible, et ce n'était qu'un rêve enfin réalité. Rêve? Non, simplement... juste une évolution des choses qui datait depuis l'Ohio, qui t'en avais fait voir de toutes les couleurs et qui se réalisait maintenant. Bon, peut-être un rêve aussi, oui. Je n'serais surement pas la.. petite amie...parfaite. Il m'faudra un peu de temps. Ton sourire se transforme en un faible rire. Tu ne veux pas qu'elle pense que tu te moques d'elle et de sa réflexion, mais ça t'amuse tout de même un peu. Tu l'attires donc de nouveau à toi, pour plonger ton regard dans le sien. "Olive, j'veux qu'tu restes comme tu es. C'est comme ça que je t'aime. Enfin, j't'aimerais peu importe comment t'es, mais tu comprends le principe? Moi aussi, j'ai peur. Je suis effrayé, si tu savais. J'ai pas besoin d'une petite amie qui m'fait le petit-déj, qui m'susurre des mots d'amour à longueur de journée ou qui s'habille sexy tous les soirs pour faire plaisir au mâle en moi. J'ai besoin de toi, de toi tout simplement, et de personne d'autre. Ne cherche pas la perfection, tu l'es déjà à mes yeux."

Olive, j'veux qu'tu restes comme tu es. C'est comme ça que je t'aime. Enfin, j't'aimerais peu importe comment t'es, mais tu comprends le principe? Moi aussi, j'ai peur. Je suis effrayé, si tu savais. J'ai pas besoin d'une petite amie qui m'fait le petit-déj, qui m'susurre des mots d'amour à longueur de journée ou qui s'habille sexy tous les soirs pour faire plaisir au mâle en moi. J'ai besoin de toi, de toi tout simplement, et de personne d'autre. Ne cherche pas la perfection, tu l'es déjà à mes yeux. Tu n'arrivais pas à défaire tes yeux des siens, ils y étaient comme aimantés. Pourtant, tu avais envie de fuir, de cacher cette montagne de sentiment que t'avais au fond de toi. Est-ce que tu serais capable de supporter tant d'amour au quotidien ? D'un autre côté, tu mourrais d'envie de rester là, pour toujours, juste vous deux. Warren était de loin le seul homme qui te connaissait mieux que quiconque, mieux que tes frères, mieux que tes parents. Il avait vu de toi des choses que tu avais caché au monde entier. Il s'était donné la peine d'apprendre à te connaître, lui, ce gars chiant que tu calculais si peu il y a encore quelques mois. Tout changeait si vite, la vie était pleine de tournants que l'on ne soupçonnait même pas. Alors.. On est un couple ? grimaces-tu avant de secouer la tête et poser ton index sur bouche. Non, en fait ce n'est pas une question. On est un couple. dis-tu avant de venir capturer ses lèvres pour un baiser bourré d'amour et de passion, entourant sa taille de tes jambes.

Avant de rencontrer Olive, en Ohio, tu te répétais sans cesse que tu ne te remettrais pas à chercher l'âme-soeur avant un bout. Pourtant, avec elle, tu ne l'avais pas cherché : il était venu à toi. Olive, c'était l'ange de tes rêves auquel tu ne te permettais pas de sincèrement croire. Serait-ce une relation banale, ou bien un amour véritable dans lequel tu pourrais mettre tes efforts le reste de tes jours? C'est une question à laquelle tu ne pouvais répondre actuellement, bien que tu espérais bien que la deuxième option soit celle qui te correspondrait le mieux. Alors.. On est un couple ? Alors elle se posait cette question? Toi-même, tu ne savais pas trop, même si c'était plutôt évident. Vous aviez bien le droit de vous la poser, après tout. Elle ne te laissa même pas le temps d'y répondre qu'elle répondait par elle-même. Non, en fait ce n'est pas une question. On est un couple. Clair, net et précis. Cette réflexion t'arracha un rire, puisque beh... "Et c'est toi qui dit ça, Shark?", fais-tu pour plaisanter. Mais en à peine quelques secondes, elle se jette à tes lèvres et t'embrasses. Cette fois, c'est clair : ce baiser est plein de significations que tu comprends enfin et qui te rendent si heureux, que peu de gens pourraient vraiment le comprendre. Tu la laisses entourer ta taille de ses jambes, tu prolonges le baiser comme si ta vie en dépendait, glissant ta main dans son dos, remontant afin d'agripper sa nuque gentiment. Tu l'embrasserais partout, si tu pouvais. Partout, vraiment partout. Mais dans une piscine publique, ça ne se fait pas... Pourtant, chaque seconde, ta fougue ne faisait que s'amplifier. C'en était dangereux.

Et c'est toi qui dit ça, Shark? Putain, il parlait pour toi. Cette phrase, tu te l'étais dites quelques instants plus tôt et voilà qu'il te la sortait comme ça, tout riant. Ton regard se durcit légèrement. Tu n'étais toujours pas habituée à ce qu'il te connaisse autant, même si c'était un fait. Finalement, tu t'étais jetée à ses lèvres, comme si ta vie en dépendait, toi aussi. Ce n'était pas un baiser volé, ce n'était pas un baiser hésitant. C'était un vrai baiser d'amour, celui qui te retourne l'estomac tellement il est bourré de sentiments. Ne me fait pas regretter d'avoir dit ça, Cooper. ricanes-tu en collant ton front contre le sien, lui dérobant un baiser avant de détacher tes jambes de sa taille, te défaire de ses mains et filer à l'autre bout de la piscine en une ridicule poignée de seconde. Tu te mis sur le dos, bras et jambes tendus. Tu étais une étoile dans ton élément et tu flottais, la tête vide et le coeur étrangement léger.

Ne me fait pas regretter d'avoir dit ça, Cooper. Tu ricanes, lui offrant une grimace digne de ce nom, alors que vos visages sont à proximité. Tu aimes cette odeur, ce parfum qui émane d'elle. Es-tu le seul à le remarquer? Probablement pas... Mais le seul à en faire un cas, et à l'apprécier à sa juste valeur, certainement! "Maintenant que je peux t'avoir rien que pour moi? J'serais fou d'te le faire regretter!" Et cela mais fin aux baiser tendres, d'un coup. Tu fais la moue, alors qu'elle s'éloigne de toi, mais cette fois, tu la laisses s'éloigner sans trop de craintes. Beh quoi, vous étiez dans la même piscine, hein. Pas dans un État différent. Olive s'éloigna pour... faire l'étoile. Tu te mis à rire, t'adossant à l'un des petits murs de la piscine qui l'encadraient, puis tu l'observas flotter. Elle était douée. Toi, tu calerais. Tu ne sais trop que faire, tu attends, patiente, la laisse profiter du moment présent, puisque tu n'es pas en reste non plus sur ce bonheur inexplicable. Mais... tu réfléchis. Oh, qu'un truc mijote dans ta tête. Ce n'est même pas une idée élaborée encore que tu es déjà tout fier d'y avoir pensé. "T'es bien là?", demandes-tu, en souriant.

Maintenant que je peux t'avoir rien que pour moi? J'serais fou d'te le faire regretter! Ouais, et toi aussi tu serais folle de le regretter. Mais n'est-ce pas de la folie que de se mettre en couple avec Warren ? Ce n'était pas Warren qui clochait, mais bel et bien toi. Tu semblais ne pas avoir ta place dans cette équation qu'était l'amour. Olive + Warren = Amour ? C'était tellement.. improbable. Et pourtant.. les mathématiques sont parfois bien surprenants. T'as raison. murmures-tu en songeant à tout ça en même temps. Puis tu t'étais éclipsée au milieu du bassin, faisant l'étoile. C'était reposant. Quand tu faisais ça au milieu du bassin de Jumper, il finissait toujours par venir sous toi et te faisais décoller sur son dos. Tu n'avais qu'à tendre les bras au dessus de ta tête pour t'accrocher à son aileron et vous voliez tous les deux sur l'eau. Jumper, il te manquait ce gros bébé. T'es bien là? La voix du Winthrop te parvenait difficilement de part l'eau qui était dans tes oreilles. Depuis combien d'temps t'étais là ? Quelques secondes, minutes ? Ouaip. dis-tu simplement, fermant les yeux. L'eau regagnait peu à peu son calme, seul Warren créait des ondulations à la surface de l'eau.

Ta copine... Ton amoureuse. Ton Olive. Livette. Olive et Warren. Shark et Cooper. Magique... En fait, tu ne l'avais pas suivie jusqu'ici pour rien. Elle t'aimait, elle aussi. Ça n'avait jamais été une fuite pour te passer un message, mais bien par peur. Maintenant, tu comprends. Maintenant, ça te rassure. Ouaip. Elle est bien ; tu le vois, tu le sens, c'est évident. Il ne manquerait plus que Jumper pour qu'elle soit parfaitement dans son élément. Ça t'attriste de voir qu'en quittant l'Ohio, elle a aussi quitté son orque, ses rêves, ses petits moments secrets de bonheur. Tu t'approches d'elle comme un requin, faisant le moins de bruit possible dans l'eau, même si c'est un peu difficile ; il n'y a que vous deux. Lorsque tu te trouves assez près d'elle, tu glisses tes mains sous l'eau pour... venir attraper ses hanches, et la chatouiller, dans le creux des reins. Tu te mords la lèvre inférieure pour t'empêcher de rire, ne cessant de la torturer de la sorte. Parce que t'en avais envie, eheh.

Après avoir pensé à beaucoup trop de choses en un si petit laps de temps, tu décides de faire le vide un instant, aussi court soit-il. Une bulle. Tu étais dans une bulle, incapable de savoir qui tu étais réellement. Où était l'Olive qui disait merde à l'amour ? Pas dans cette piscine en tout cas. Perdue dans tes pensées - finalement, c'est impossible d'avoir cette foutue tête blonde vide - tu n'entends, ni ne sent, Warren s'approcher de toi, tel un requin. Puis il s'attaque à ton corps, partout. Il te chatouille, te caresse, te dévore des yeux, tout ça en même temps. Putain, c'est un supplice, t'avais horreur des chatouilles, t'avais toujours un mal fou à te défaire de celui qui te les infligeait. Tu battais des jambes pour rester à la surface de l'eau et ne pas boire la tasse. En vain. AH. Non, stop. WARREN, arrête ça imméditament ! grognes-tu entre deux éclats de rire. C'était dur de se montrer persuasive alors qu'on riait aux éclats. C'que tu veux, mais arrête. Ahahahaaa.

Tu te souviens qu'elle a horreur des chatouilles. C'est bien pourquoi tu la tortures avec ça. Faut rigoler, dans la vie, on pourrait mourir demain qu'on en aurait pas profité assez. Oui, tu te plaît à l'entendre rire aux éclats, à se tordre dans la piscine et à ne plus avoir le contrôle sur tout, puisque t'es un vilain garçon (a) Pourtant, c'est tout gentil, c'que tu lui fais subir! AH. Non, stop. WARREN, arrête ça imméditament ! Toi aussi, tu te marres, face à ses réactions. Ahhhh, pauvre elle! Tu ne t'arrêtes pas tout de suite, malgré ses ordres, assez claires merci! "Pas question!" Tu glisses finalement une main sous son dos pour l'empêcher d'avaler trop d'eau, aussi, puis pour qu'elle ne plonge pas afin d'se sauver. C'que tu veux, mais arrête. Ahahahaaa. Ah ouaiiis? Vraiment n'importe quoi de ce que tu veux? Parfait! Tu la relèves alors, arrêtant toute torture, puis tu plonges ton regard dans le sien, sans un mot. Un regard machiavélique et plein d'idées démoniaques. Cette fois, ce sera encore de la torture, mais... plus douce. Plus agréable. Plus...délicieuse. Comme lors de votre activité de la journée avec les éléphants, tu dégages ses cheveux mouillés de sa nuque, caressant du bout des doigts son épaule dénudée, puis, tu poses tes lèvres contre celle-ci. L'embrassant, parcourant l'épaule, remontant vers la nuque, puis redescendant, en procurant des dizaines de petits baisers chauds bouillants. Tu l'aimes à un point fou, celle-là, que tu ne peux que vouloir toujours l'embrasser. Mais un jour va bien falloir que tu te retiennes. T'étais pas pour l'attaquer de baisers à tout bout de champ!