(HOT) Night Changes { Madisson

Nous étions à présent tous les deux au même stade. Et même en simple sous-vêtements je trouvais encore le moyen d’avoir chaud. Si il y a quelques heures de cela je me les gelais à l’extérieur, ce n’était plus du tout le cas. Mes lèvres appuyées contre les siennes, je prenais plaisir à l’embrasser, toucher son corps s bien foutu, laissant glisser mes doigts dans sa culotte afin de caresser légèrement son sexe du bout des doigts. Mes lèvres ne quittèrent pas une seule seconde les siennes tandis que je m’amusais à l’exciter. S’il y avait bien une image que j’adorais chez elle, c’était Madisson en totale sueur à essayer de se retenir de gémir. Une très belle image qui me donnerait probablement de beaux rêves ce soir.

J’avais fini par lui enlever son dît sous-vêtement au bout de quelques minutes avant de finir par son soutien-gorge. Me décalant légèrement d’elle, je l’observais à l’aide de mon regard rempli de désir. Voilà depuis bien trop longtemps que je n’avais pas couché avec Madisson alors qu’elle était censé être ma petite amie. Ce n’était pas normal et je comptais bien très vite y remédier, car nous venions de prendre une très mauvaise habitude qu’est l’abstinence. Je me défaisais alors de mon boxer pour pouvoir rentrer mon sexe bien dur en elle. Enfin. Avant de reposer mes lèvres sur les siennes.

Lui résister ? Oui, c'était totalement impossible. Je me laissais aller à l'embrasser, le toucher et juste ne plus rien penser d'autre. Pendant un court instant, je me rappelais l'année précédente. Une longue année à ne pas pouvoir être si proche de lui – sauf cas extrême, je l'admets. Maintenant que nous étions en couple, je pouvais à nouveau être si proche de lui. Ça faisait un bien incroyable et je ne m'en lasserais jamais. Je pourrais encore penser sans cesse qu'Austin reste Austin et que rien n'est jamais acquis avec lui, mais au lieu de m'en faire sans cesse, comme avant, je voulais avancer et avec lui, c'était le mieux de tout. Il resterait toujours un petit con immature, mais si ce mec tout à fait agaçant était mon petit ami, ça me convenait parfaitement. Des doigts très aventureux dans mon sous-vêtement me déconnectèrent totalement. Mon cerveau venait d'être réduit en miette alors que mon dos se cambrait contre ses attouchements. Je ne résistais pas à gémir entre nos lèvres qui ne cessaient de s'embrasser. Je me rendais aussi compte que cela faisait un petit moment que nous n'avions pas couché ensemble. Cela promettait d'être une nuit dont je me souviendrais, dans ce cas.

Mon pauvre sous-vêtement disparut rapidement, ainsi que mon soutien-gorge. Nos lèvres se séparèrent alors que son regard brûlant me détaillait. Une légère rougeur se glissait sur mes joues face à son regard, alors que je caressais ses épaules du bout des doigts. Cet homme me rend vraiment dingue. Son boxer rejoint le reste de nos affaires, et je pouvais un très court moment le mater avant qu'il vienne en moi, m'emportant dans un léger gémissement de bonheur avant qu'il ne me fasse taire de ses lèvres. Je prolongeais avec passion, écartant un peu plus les cuisses pour le faire venir au plus profondément en moi. Cette sensation est tellement délicieuse que j'en oubliais le reste. Entre nous, si mes parents savaient que je couchais avec Austin, ils me tueraient. Mais alors s'ils savaient que l'on ne mettait pas de protection.. Je crois que mon petit ami n'aurait plus rien pour me faire l'amour et qu'il serait enterré vivant à six pieds sous terre. Une chance que je prends la pilule, sinon il aurait sûrement été papa de noooooombreuses fois. Petit con chéri.

Mon cerveau c’était totalement déconnecté. Je ne pensais qu’à faire l’amour avec Madisson quitte à en oublier de mettre un préservatif, mais elle m’avait déjà laissé sous-entendre qu’elle prenait la pilule, alors j’osais espérer qu’elle la prenait toujours. Au pire du pire, je lui poserais la question plus tard dans la soirée. En attendant, c’était loin d’être ma préoccupation numéro un. Ma plus grande préoccupation était ce qui se passait sur ce lit, la magnifique vue qui s’offrait à moi. Rien qu’en y pensant, je m’en léchais les lèvres. En elle, je commençais tout d’abord de long et doux mouvements afin de faire monter le plaisir, sentant sa peau monter de quelques degrés. Je pouvais observer sa peau virer très légèrement au rouge, surtout au niveau des joues, ce que soit dit en passant, je trouvais ça adorable.

Nos salives se mélangèrent toujours autant et non, je ne trouvais pas ça dégoûtant, c’était une preuve d’amour et de passion apparemment et entre nous, j’adorais les lèvres de ma petite amie. Sentant ses cuisses s’écarter en me sentant venir un peu plus profond en elle, je ne me fis pas prier pour accentuer mes coups de bassin, faisant glisser mes deux mains jusqu’à son fessier. Je la soulevais légèrement, ses jambes autour de ma taille tandis que j’approfondissais encore plus mes mouvements en elle, mon corps en sueur, mon corps contre le siens.

Ses mouvements me rendaient dingue. Autant je n'avais personne avec qui le comparer – enfin si, mais.. oublions – autant je savais que c'était le meilleur amant au monde. Il savait comment me faire sourire, rire, rougir, gémir ; tout en un rien de temps ! Je pourrais affirmer que, de mon côté en tout cas, c'est mon âme sœur. Plus jeune, on faisait toujours tout – ou presque – ensemble et.. Je n'arrivais pas à me décoller de lui. Lui non plus, même si je sentais qu'il ne faisait pas tout avec moi. Heureusement, sinon je crois bien que je serais devenue une toxico-alcoolique. Enfin, mes parents l'auraient tué bien avant, en fait. Soit, il n'y avait toujours eu que lui dans ma vie et c'est bien assez. Il prenait de toute façon toue la place qu'il voulait et j'avais toujours eu beau essayé de le repousser – il n'y a que voir l'année précédente – je n'y arrivais pas. C'était plus fort que moi et même si je trouve que je me suis relativement bien débrouillée, je finissais toujours pas revenir près de lui. Peu importe ce que les gens disent, je ne peux pas m'écarter de lui ad vidam eternam. Aussi difficile soit-il à comprendre pour les autres, je suis bien ainsi. Je peux passer pour une idiote, je m'en fiche. Du moment que je suis heureuse, c'est le plus important. Le jugement des autres me fasse à des kilomètres au-dessus de la tête. Je ne pensais bientôt plus à cela, alors qu'il se trouvait en moi, que son regard me captivait tant alors qu'il commençait déjà à bouger. Je ne suis même pas heureuse, c'est bien plus que cela en réalité.

Mes lèvres ne quittaient les siennes que pour rapidement prendre une bouffée d'air avant de revenir tout contre. Lui laissant plus de place entre mes jambes, il venait plus en moi, pour notre plus grand plaisir à tous les deux, sûrement. Ses mains sur mes fesses, je souriais dans notre baiser. Je touchais sa peau tatouée sans relâche, aimant sentir ses muscles se contracter à intervalle régulier. Il n'y a pas à dire, il est foutrement sexy mon petit copain et j'ai une chance incroyable. Mon bassin légèrement soulevé, je restais collée contre lui, alors que mes lèvres quittèrent les siennes brusquement. « Oh Austin.. » gémissais-je sous ses vas-et-viens. J'avais l'impression que nous nous trouvions dans un désert tant j'avais chaud en ce moment-même. Ce n'était pas désagréable, mais j'avais de plus en plus de mal à respirer convenablement sous ses assauts. J'avais failli oublié à quel point coucher avec lui était un instant si magique, mais.. Je crois bien qu'avec cette prise de conscience, il viendrait plus souvent chez moi.. (a)

L’entendre gémir mon prénom était une incroyable satisfaction personnelle. A croire que je savais toujours bien me démerder, même si entre nous je n’en avais jamais douté. Je tenais juste à mettre l’accent sur le fait que malgré ma réputation qui me précède, je n’étais pas parti voir ailleurs depuis que je sortais avec Madisson. Je n’étais pas ce genre de mec. Je m’étais toujours répété que j’avais des valeurs et je ne comptais pas les trahir. Vous savez le genre de promesses qu’on ne rompt pas comme ne pas coucher avec la petite amie de son meilleur pote ou le crush de son pote ou encore une ex, ne pas tromper sa petite amie, aller voir ailleurs. La seule chose à laquelle je pourrais m’amuser ce serait la rendre jalouse, car j’aime voir les filles se battre pour moi. J’aime tout spécialement la voir se battre pour moi et c’est bien l’une des choses qui va me manquer maintenant que je suis officiellement en couple avec elle. Il n’y a rien de mal à vouloir se sentir désirer. C’est tout à fait naturel.

La voir jouir, l’entendre crier et tout ça pour moi. J’étais un incroyable chanceux. N’importe quel gars aurait pu l’a vouloir et à mon avis elle en avait eu des propositions, mais elle était resté accrochée à moi. J’avais senti qu’elle s’éloigner de plus en plus de moi juste avant que je lui demande de me laisser une seconde chance, c’est bien pour ça que je m’étais jeté à l’eau. Je savais que si je ne sautais pas le cap de lui avouer mes sentiments, j’aurais fini par la perdre et entre nous –même si je ne lui dirais jamais, moi vivant- je ne pouvais pas vivre sans elle. Elle avait été mon pilier depuis mon enfance, avait été là quand j’allais mal, dans mes emmerdes, mes cuites, mes conneries et mes embrouilles familiales, c’était la seule qui me connaissait mieux que quiconque sur cette planète. Nous avions tout partagé et encore maintenant, nous acceptions de faire qu’un et c’était un moment excitant et vachement bon, car il ne s’agissait plus de baise comme nous l’avions fait à nos retrouvailles. Nous faisions l’amour comme un couple et dieu seul sait qu’il m’était difficile d’y penser. Je ne comptais pas le dire à voix haute d’ailleurs, mais je n’en pensais pas moins. C’était bon, c’était tout ce qui comptait.

Mentir était quelque chose que je détestais, mais alors cacher une information à une personne que j'aime me semblait d'autant plus compliqué. Ne pas dire à mes parents que je sors avec Austin était finalement assez facile.. mais garder pour moi que j'ai couché avec son meilleur ami, je ne savais même pas comment j'en étais capable. Je me sentais mal parfois de l'avoir fait, comme de ne pas lui dire, mais.. Je ne pourrais rien changer au premier et le second me fout une trouille assez grande pour garder cela pour moi. Personne ne le savait, même pas mon chien, alors il n'y avait qu'à oublier. De toute façon, je voyais simplement Konrad en temps qu'amis et rien dans notre comportement pourrait laissé croire quoique ce soit. Vu que ce n'est plus trop l'amour fou avec Austin.. Et bien, il n'y aurait pas de gaffe. De toute façon, il avait l'air d'être une tombe et je ne pensais pas qu'il utiliserait cela pour lui. Ça n'avait pas l'air d'être son genre de se venter d'avoir coucher avec une fille. Pourvu que ça dure. En tout cas, c'était bien mit de côté dans ma tête depuis que je me retrouvais collée contre mon petit ami et qu'il me faisait l'amour d'une manière qui me rendait totalement folle. Il était le seul et l'unique à pouvoir me faire ressentir cela et même si mes expériences étaient limitées, il était le meilleur sans l'ombre d'un doute.

Mes gémissements résonnaient dans ma chambre et je tentais de faire au mieux pour pouvoir encore respirer tout en me délectant comme jamais de ses mouvements en moi. Depuis un an, on avait du coucher ensemble quelques fois et.. C'était bon. C'était toujours excellent avec lui, mais là.. C'était meilleur avec lui de cette façon. « Encore » lui soufflais-je chaudement au creux de l'oreille alors que je faisais en sorte de caler mon bassin pour que lui comme moi prenions le plus de plaisir possible. « Han » murmurais-je en le sentant appuyer contre mon point de plaisir. Mon cœur s'affolait de plus en plus et je sentais mon corps commencer à trembler. Autant dire que je refusais d'avoir mon orgasme tout de suite. Évidemment, il serait capable de m'en faire avoir deux d'affilés, mais.. Je trouvais que c'était trop tôt pour le premier déjà alors j'essayais de faire en sorte de moins trembler. Ça faisait un moment que nous n'avions pas couché ensemble alors j'avais très envie de lui, mais mon corps n'avait plus l'habitude donc ça semblait très rapide. Trop rapide alors que ça commençait seulement !

Je sentais tous ses muscles se raidir à mes coups de bassins contre le sien alors qu’elle essayait de se contenir le plus possible pour ne pas jouir dans l’immédiat. Je savais l’effet que je procurais aux filles, mais avec elle c’était encore plus jouissif. C’était une fierté personnelle de voir ma petite amie satisfaite sexuellement parlant. Mes lèvres vinrent se sceller à elle tandis que je léchais ses dernières avant qu’elles se perdent dans son cou tandis que je sentais son bassin venir se coller encore un peu plus contre le mien. Je pouvais sentir sa peau brûlante sous mes doigts tandis qu’elle commençait à devenir toute humide de par la chaleur que prenait la pièce. Je prenais plaisir à l’entendre gémir et en redemander. Je n’étais pas prêt de m’arrêter et je ne comptais pas à ce qu’elle atteigne l’orgasme maintenant. C’était bien trop tôt et j’espérais qu’elle puisse se retenir encore un peu. Attrapant ses mains, je les plaçais au-dessus de sa tête tandis que je liais nos doigts, fermant doucement les yeux, continuant mes vas et viens en elle sans en oublier de respirer correctement.

Tout mon corps me hurlait de de détendre, de profiter et de me laisser aller dans un orgasme spectaculaire, comme il était le seul à m'en avoir fait ressentir de si puissant. Pourtant, mon inconscient refusait complètement cela et c'est pour cela que je faisais en sorte de me contenir au maximum. Avec ses lèvres sur les miennes, puis dans mon cou, ça devait compliqué. La tâche était d'autant plus difficile avec ses à-coups toujours si bien placés. Mon cœur s'affolait encore un cran lorsqu'il prit mes mains pour les lier aux siennes, avant de mes emprisonner au-dessus de ma tête. Je voyais un début d'étoiles et je savais que malgré toute ma bonne volonté, les minutes étaient comptées. Je ne cessais de lui faire comprendre à quel point j'aime ça et je ne pouvais même plus en redemander plus tant c'est parfait. Mes tremblements venaient et partaient, mais ils devinent de plus en plus présents et je fus contrainte de m'y laisser happer. Il avait cette façon si délicieuse de me faire prendre du plaisir et en étant sa petite amie, je me sentais encore plus heureuse. Je n'étais pas « une de ces filles » mais sa petite amie et bordel, qu'est-ce que cette situation me rendait joyeuse. Comme si j'étais la fille la plus heureuse et chanceuse au monde. Certains diront qu'Austin n'est pas un cadeau, mais à mes yeux, c'était le plus merveilleux des présents.

J'avais du réussir à tenir encore cinq minutes environ, mais je ne pouvais pas me retenir plus. Sinon il faudrait qu'il se retire de moi, mais ne pas le laisser finir serait la pire des conneries. Il ne le voulait pas et moi non plus donc.. Je venais de me laisser aller dans un orgasme somptueux. Accrochée à lui, je gémissais son prénom de plus belle, respirant un air si chaud que j'avais du mal à m'en contenter. Si monsieur n'était pas rassasié, je ne dirais pas non pour recommencer après avoir juste respirer une ou deux bouffés d'air frais. Malgré la fatigue – ça reste du sport hein – je ne lui refuserais jamais de coucher ensemble. Ou.. d'autres trucs hein. Physiquement, on se connaît par cœur donc ça ne me dérange pas. Je sais qu'il me respecte et même si ça reste un petit con, il a un bon fond, cet enfant (a) ♥

Mes coups de bassins étaient de plus en plus fort et plus j’y allais profondément, plus j’y prenais un certain plaisir. Malheureusement, je sentais peu à peu Madisson fléchir. Je détestais ce corps qui nous lâchait souvent bien trop tôt à mon goût. J’aurais pu contuinuer durant des heures, mais je sentais l’orgasme approcher et entre nous, je n’allais pas tarder à éjaculer en elle. Une liberation infime. Cela faisait tellement longtemps que nous n’avions pas couché ensemble, que je n’avais limite pas du tout envie de me défaire d’elle, mais ce serait un risque à prendre de rester en elle plus longtemps que prévu après éjaculation. Je savais qu’elle prenait la pilule, car après coup je m’étais rendu compte que je n’avais pas pris le temps de mettre un préservatif. Une habitude que j’avais malheureusement prise avec elle depuis le jour où je savais qu’elle avait un petit médicament en guise de contraception. Beaucoup moins contraignant et tue l’amour à mon goût.

C’est donc tout transpirant et la respiration saccadée que je me décollais d’elle, me posant juste à côté d’elle. Mes deux mains sur mon torse, je fixais le plafond. J’avais bien envie d’une bonne petite clope comme à mon habitude, mais j’avais la flemme de me relever et de partir à la recherche de ce paquet. Alors, je m’en passerais et me contentais de rester allongé à côté de Madisson, reprenant mes esprits et profitant de ce moment silencieux. Silencieux, car je n’avais rien à dire et pour une fois, je me la fermerais, car me connaissant, je serais capable de tout foutre en l’air.

Pouvoir le sentir me donner du plaisir me confiait un bonheur incroyable. Dire que je ne jurais que part lui depuis des années et qu'enfin, nous étions en couple et que l'on faisait l'amour. Vraiment, ça me rendait tellement heureuse que ne pas paraître pour une folle amoureuse était assez compliqué. Vous voyez, le genre de filles à tout le temps se coller contre la personne qu'elle aime, l'embrasser encore et encore, et tout ce qui paraît très souvent chiant pour les hommes. Austin faisait partis de ces hommes – je l'avais très vite remarqué quand nous étions ensemble pour la première fois – alors.. Je faisais en sorte d'être calme. Enfin, le plus possible sans l'être trop. Ne plus l'emmerder et être moi-même serait trop étrange. Pour lui – il ne me reconnaîtrait pas – et encore moins pour moi. J'avais changé – tout comme lui – mais certaines choses ne changent pas. Dommage, j'aurais aimé qu'il soit moins con (a) Je blague, je l'aime comme ça avec ses horribles défauts et ses belles qualités. Qui pourrait supporter un garçon comme lui, à part moi ? Ok ok, j'arrête de me lancer des fleurs. De toute façon, s'il était sorti avec une autre fille que moi – je parle de longs termes – à Harvard, ça n'aurait pas été sans conséquence. Le rôle de meilleure amie ne me va plus et ça, depuis très longtemps. Depuis qu'il est sorti avec Justine. Je ne comprenais toujours pas ce qu'il lui avait trouvé et encore moins pourquoi elle l'a quitté. Il fallait être insensé pour passer à côté d'un garçon comme lui, même si plus jeune, il était encore plus chiant que maintenant. Je le dis en tout amour, hein. Soit, de toute façon, elle n'était pas là et j'espérais qu'elle n'aurait jamais l'idée stupide de venir à Harvard. Je ne lui ferais rien si elle restait loin de moi mais.. Qu'elle ne touche pas à Austin. Même pas une parole.

Ce n'était pas elle qui avait eu le droit à un sublime orgasme made in Austin Da Silva et j'en étais encore toute troublée. Sincèrement, il recommencerait dès qu'il voudrait. Enfin, pas dans les cinq minutes sinon je n'allais pas tenir le rythme, mais.. ça m'avait manqué. Quand je m'étais imaginée que nous sortirions ensemble, j'avais pensé que le sexe aurait eu une place très importante. Au final.. Je ne sais pas, depuis que l'on est en couple, on n'avait pas couché ensemble. C'est carrément choquant, mais bon, je pense qu'avec le début des cours, il n'allait pas se gêner pour passer me voir plus souvent. Le souffle court, je le voyais rouler de côté et.. Se taire. Pas un mouvement, pas une parole. Autant dire que j'étais la fille la plus gênée du monde en ce moment-même. Ma réaction la plus spontanée fut de rire. C'était nerveux et mes paroles allaient lui faire comprendre. « C'était tellement nul que tu n'as rien à dire ? » lâchais-je, mal à l'aise et ne sachant pas vraiment quoi penser de la situation. J'avais pris du plaisir, personnellement, et lui aussi vu qu'il avait éjaculer mais.. J'sais pas, c'était super bizarre qu'il ne parle pas. Ou qu'il ne fasse rien. Sans savoir trop quoi penser, je ne bougeais pas d'un pouce. Pas que mes doutes soient confirmés..