(HOT) Night Changes { Madisson

Son léger sourire lorsqu'il s'était arrêté de fumer, juste deux secondes après mes paroles voulaient tout dire. Ah, quand on touche la fierté d'Austin, tout à coup, ce n'est plus la même chose, hein. Ça me plaît de jouer de cette façon, parce que nous aurions tous les deux ce que l'on souhaite. Largement plus équitable que manger tous mes sushis ! Soit, je me penchais donc pour attraper une canette mais.. Je sentais sa présente derrière moi, avant que son corps se colle contre moi. N'empêche que c'est injuste, fais comme ça. Ses paroles si proches de mon oreille me faisaient sourire. Il ne pouvait pas le voir, mais il devait bien savoir que j'étais bien contente de sa réaction. En même temps, titiller mon petit ami en sachant qu'il allait aller dans mon sens.. Il devrait s'en rendre compte, à force ? Du moment qu'il ne commence pas à faire l'inverse, tout irait bien. Je défaillis totalement quand je sentais ses mains sous mon t-shirt, me caresser la peau. Résister, oh dieu, impossible. Je souriais de plus belle, me mordant la lèvre pour essayer qu'il ne soit pas si grand. Des frissons caressaient ma peau comme ses gestes et mon corps commençait à prendre dangereusement en température. Mon cerveau semblait totalement hs et je voulais juste succomber à ce garçon. Me tournant vers lui, je le fixais, les yeux pétillants. « Il est fort probable que tu ais raison mais.. Il va falloir que tu me le montres plus.. Et jusqu'au bout.. » soufflais-je contre ses lèvres. Que l'on soit clair, je ne le chauffe pas.. Je fais juste en sorte de flatter sa fierté pour qu'il fasse ce que je voulais réellement. Dire l'inverse pour qu'il fasse ce que j'aimerais, voilà comment il fonctionne. Mais ça me va, je m'y suis habituée depuis toutes ces années.

Je souriais contre ses lèvres. Je savais ce qu’elle voulait –exactement la même chose que moi- et elle savait comment arriver à sa fin. Je n’allais pas lui dire non, car dans tous les cas nos désirs à nous deux seront satisfaits. L’attrapant par la taille, je faisais passer ses jambes autour de ma taille alors que je me retournais pour le faire tomber sur le lit. Je remontais une nouvelle fois mes mains sur sa peau pour pouvoir enlever son t-shirt et le jeter je ne sais trop où dans la chambre. Mes lèvres sur sa peau, je la suçotais de toute part, prenant plaisir à pouvoir lui faire de l’effet. « Je n’aurais pas trop de mal je pense… » Disais-je mes lèvres contre sa peau avant d’atteindre ses lèvres.  « Tes meilleurs que les makis quand même » Je léchais mes lèvres devant elle, un petit sourire sur le visage.

Rien qu'avec un sourire, il pourrait me faire ce qu'il désirait. Ça avait toujours été comme ça, en même temps. Lors de notre toute première rencontre, rien que ses yeux et son sourire (et ses boucles aussi, c'était si adorable !), il m'avait conquis. En le voyant dans la rue, quand il ne fait pas le con, on lui donnerait une confiance aveugle. Il a un charme incroyable et mes parents lui ont toujours accordé leur confiance. Avec le temps, ça s'est énormément dégradé, quand ils se sont rendu compte que mon adorable bouclé n'était pas un saint, mais ça fait aussi son charme. Mes pensées furent brusquement coupées alors que je me sentais soulevée. Je me tenais à lui, enroulant mes jambes autour de sa taille alors que mon dos heurtait le matelas. Déliant mes jambes, je le laissais être entre sans aucune gêne. Comment lui résister ? Bon, j'étais censée le faire, mais c'était peine perdue. Puis.. Je n'avais pas franchement envie de faire mine d'être désintéressée par mon petit ami si sexy. Ses mains m'électrisaient alors que je l'aidais en les plaçant en l'air pour qu'il me retire mon t-shirt. Ses lèvres sur ma peau me rendait folle, même si je me mordais violemment la lèvre pour ne pas gémir. Ma respiration haletante devait totalement me trahir, mais je tenais bon (a) Ses paroles me chatouillaient de l'intérieur et ce fut une fois son visage en face du moi que je sentais mon cœur et mon cerveau ne plus répondre de rien. Son putain de geste venait de m'hypnotiser complètement. Son compliment était à la hauteur de son intellect – ne lui dites jamais, hein, c'est une blague – mais je ne pouvais que sourire, amusée. « Prouve-le » dis-je pour répondre à ses premières paroles, jouant – je le conçois – un peu sur la provocation. Le détaillant du regard, je tirais doucement sur son t-shirt pour le rapprocher de moi. « Et tes lèvres sont largement plus délicieuses que mes sushis préférés » lui murmurais-je avant de venir l'embrasser avec passion, mes doigts allant s'aventurer sous son t-shirt pour toucher sa peau tatouée. Refréner mon envie pour lui n'a vraiment aucun intérêt. Je l'aime, j'ai envie de lui et de passer toute la nuit avec lui. Et plus, mais ça, c'était un autre sujet dont je ne voulais pas penser pour le moment.

Elle savait ô combien j’aimais relever les défis et là c’était tout comme pour moi, même si je savais déjà que c’était gagné d’avance. Je remontais mon visage vers elle afin de pouvoir coller mes lèvres sur les siennes, introduisant ma langue dans sa bouche à la recherche de la sienne. Au final, ce n’était même plus un jeu. J’avais envie d’elle, elle avait sans doute aussi très envie de moi, je me voyais donc déjà en train de coucher avec elle. Je souriais au contact de ses doigts sur ma peau avant de me défaire de mon t-shirt que je trouvais trop encombrant. Je sentais déjà l’excitation monter en moi, mes mains descendant tout doucement le long de ses côtes pour finir sur ses hanches avant de les ramener pour défaire le bouton de son jean. Je n’avais jamais aimer perdre mon temps, c’est pourquoi je faisais déjà glisser son jean sur ses cuisses afin qu’il finisse par terre. Me détachant légèrement d’elle, j’admirais son corps à moitié dénudée. Il n’y avait pas à dire, elle était canon ma copine. Mes parcouraient sa peau, l’une de mes mains atteignant alors son tatouage. Notre tatouage en commun qui remontait à presqu’un an. Une connerie au départ, elle m’en avait énormément voulu, on c’était même pris la tête pour sa ça –faut dire qu’elle m’en voulait pour tout et n’importe quoi à l’époque- puis maintenant elle avait l’air de l’accepter. Personnellement, je n’avais jamais regretté. Je ne regrettais jamais mes tatouages, c’était une partie de ma vie, de mon histoire et Madisson en faisait parti. C’est pourquoi je n’avais jamais cherché à le cacher. Et même maintenant.

Son baiser me faisait décoller de plus belle. J'avais beau le chercher, je savais qu'il aimait ça et que sans ça, ce ne serait pas si amusant entre nous. Je ne l'avais jamais trop fait, plus jeune, le suivant simplement dans ses grandes idées folles. Il m'avait toujours protégé au maximum, mais mes parents ne l'avaient jamais vu de cette façon. Dommage, peut-être qu'ils auraient pu comprendre pourquoi je tenais tant à lui et pourquoi il était devenu si important à mes yeux. Je ne leur avais pas encore dit pour nous. Enfin, ils savaient que j'étais en couple, mais.. Je ne leur avais pas réellement dit que j'étais retournée avec Austin. Ils devaient fortement s'en douter, mais je préférais ne pas avoir cette discussion avec eux pour le moment. Le baiser devenait de plus en plus passionné alors que ses mains me faisaient frémir de plus belle. Son t-shirt s'éclipsait rapidement, pour mon plus grand bonheur de pouvoir admirer sa peau. Ses tatouages me plaisaient énormément. Ils étaient comme une fascination et je me souvenais à quel point il était fier de chacun d'eux lorsqu'il revenait du tatoueur. Je n'avais jamais donné mon avis, enfin, juste que je les aimais.. Comme je l'aime quoi. C'était ses choix et je n'étais pas en mesure de critiquer. Il faisait ce qu'il voulait et vu tous les longs moments – comme celui-ci – où je pouvais les détailler avec minutie, je ne regrettais pas qu'il est fait ce que bon lui semblait. Ça lui va à la perfection.

Ses doigts débattaient avec mon jeans, m'amusant au passage. La patience n'était pas son truc, mais ça me convenait. Pas tout le temps, mais en ce moment présent, j'étais d'accord avec lui. D'ailleurs, mon slim disparu très rapidement, me laissant en simple sous-vêtement devant lui. Mes yeux brillaient, mon souffle était déjà tout sauf calme, je fondais sous son regard transperçant. Je sentais ses doigts sur ma peau et je détournais mon regard pour voir ce qu'il touchait. Notre tatouage commun. Je n'aurais jamais pensé que ça puisse arriver et cela avait fait débat. Enfin, je lui avais gueulé dessus et fais la gueule parce que, putain, sur le moment, j'ai cru que j'hallucinais. On avait trop bu, trop.. Dérapé. Et en plus, je me trouvais tatoué à moitié et lui avait l'autre. Je ne l'avais pas bien pris, mais.. Je l'aimais de toute façon trop pour qu'il soit loin de moi. Peut-être que lui y arriverait : S'éloigner de moi, voire m'oublier. Je ne préférais pas y penser, en fait. Je posais délicatement mes doigts sur sa joue en souriant, avant d'appuyer sur sa nuque pour l'embrasser passionnément, défaisant habilement le bouton de son jeans pour que nous soyons à égalité..