What about our baby? ♡ TORRYATT

« T’es tellement sûr de toi » J’arquai un sourcil, incertaine de la suite. Qu’est-ce qu’il comptait faire là? J’aurais dû me méfier un peu plus si vous voulez mon avis. Il posa la main sur le pinceau et le prit tout bonnement avant de m’en mettre sur la joue. J’ouvris la bouche, outré par son geste. Il n’avait tout de même pas osé me mettre de la peinture sur la joue!? Il recula de quelques pas, mon pinceau toujours en main. « T’as pas honte de tâcher mon t-shirt » Oh, parce que c’était ma faute sûrement? Il se dirigeait vers le pot de peinture et je voyais déjà ce qu’il comptait fait. « Tu n’oserais pas…? » dis-je m’avançant vers lui les mains devant moi comme pour me protéger. S’il le trempait, je n’avais plus qu’as espérer pouvoir courir plus rapidement que lui –ce qui était impossible dans les conditions actuelles. « Wyatt, pose ce pinceau tout d’suite! »

« Tu n’oserais pas…? » A mon tour d’arquer un sourcil amusé. Pensait-elle vraiment que j’allais rester sans rien faire. Je me rapprochais un peu plus du pot, tout en rapprochant ma main du rouleau en échange du pinceau. « Wyatt, pose ce pinceau tout d’suite! » Pensait-elle que j’allais l’écouter ? « Sinon quoi ? » Tel un prédateur, je me rapprochais d’elle, le rouleau plein de peinture en main. « Tu vas avoir du mal à t’enfuir » Autant démasquer ses intentions avant. Rapidement, je venais bloquer son chemin, la faisant reculer contre le mur, tout en appuyant le rouleau sur son t-shirt. Puis, je le faisais glisser sur le tissus jusqu’en bas, frôlant son corps au passage.

« Sinon quoi ? » Franchement? Je n’avais rien contre lui. Il s’approcha de moi, m’obligeant à reculer. « Tu vas avoir du mal à t’enfuir » Certes. Il me bloquait déjà le chemin et je n’avais plus d’autre choix que de reculer. J’allais heureusement vers un mur qui était bien sec et il s’arrêta seulement lorsque mon dos y fut appuyé. Je le fixai bien droit dans les yeux alors qu’il appuyait le pinceau sur moi, le faisant descendre jusqu’au bas, touchant ainsi ma poitrine –sans soutif- et mon ventre bien rond. Me mordillant la lèvre, je le fixais droit dans les yeux, posant la main directement sur le rouleau pour m’enduire la main de peinture à mon tour avant de la poser doucement sur sa joue. Un sourire s’installa lentement sur mes lèvres. « Oups…» je laissai glisser mes doigts dans son cou en m’attardant sur son épaule. C’était plus fort que moi, j’avais envie de le toucher… juste un peu.

La trace fraiche s’étalait sur son ventre rebondi. Pressant sa main sur le rouleau, je me demandais ce qu’elle allait faire. Elle répondait très vite à ma question en étalant la peinture sur ma joue, puis mon cou pour finir sur mon épaule. Elle m’arrachait une série de frissons. « Oups…» Je connaissais le regard qu’elle me lançais. Je le connaissais par cœur. Je ne devais rien faire. Je devais rester clean et être respectueux. « C’est malin » A mon tour, je venais toucher le rouleau pour enduire mes doigts de peintures. Entourant le côté droit de son cou, je venais dessiner l’ossature fine de son visage. Toujours ce même visage fin quoi que légèrement plus rougissant. Sans doute était-ce dû à la grossesse.

Je sentais les frissons naitre sur la peau de Wyatt alors sur j’y passais les doigts, ce qui m’obligea à déroger vers son épaule où, au moins, un bout de tissu le recouvrait. « C’est malin » J’hochai la tête, incapable de sourire cette fois. Bien trop absorbé par ce qui arrivait. La main pleine de peinture, il glissa les doigts sur mon cou, dessinant la forme de ma mâchoire. Je déglutis difficilement, mon regard alternant entre le siens et ses lèvres. Si proches…. Il n’en faudrait que peu pour que je les atteigne. Je pressai mes doigts sur son épaule, le tirant inconsciemment vers moi. Au diable la rancœur et ma frustration. J’avais envie de lui…. Là, tout d’suite.

Nous jouons à un jeu dangereux. Une part de moi lui en voulait toujours et une ma conscience me disait se mettait en colère contre moi. S’il se passait quelque chose maintenant, elle allait me le reprocher, car je ne serais pas celui qu’elle attendrait. Je ne serais pas le Wyatt d’avant. Être en couple était pour moi quelque chose d’inconcevable. Je n’en avais pas envie et les choses étaient à présent différentes. Retenant mon souffle, je la sentie me tirer vers elle. Incapable de me débattre, je laissais ses lèvres s’approchaient des miennes. Un bruit sourd m’avertissait que je venais de lâcher le rouleau. Mes mains passaient sur sa taille pour l’entourer.

C’était une mauvaise idée et nous le savions tous les deux. Wyatt ne voulait plus être en couple et pour ma part j’avais terriblement peur des répercutions sur nous continuions de nous voir. Pourtant, je ne pouvais pas me battre contre mes instincts. J’avais toujours été attiré vers lui et j’avais longtemps cru qu’il était mon âme sœur. Et malgré tout ce qui nous avait éloignés ces derniers mois, je ne pouvais pas simplement chasser ces impressions du revers de la main. Surtout pas quand son corps était aussi près du miens. Je le tirai vers moi et avant que je ne réalise ce que je venais de faire, le rouleau tombait par terre –sur la bâche heureusement- et ses mains se trouvaient autour de ma taille, ses lèvres contre les miennes. Je le tirai un peu plus avant, pressant mes lèvres sur les siennes avant de finalement introduire ma langue dans sa bouche. Seigneur qu’il m’avait manqué.

Sa langue ce mêlait à la mienne dans un baiser plus passionné. Dire qu’elle ne m’avait pas manqué serait mentir. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable et d’entendre au loin l’alarme. Remontant une de mes mains vers sa joue, je frôlais sa poitrine, sentant ses pointes se dressés. Consciemment, je me retenais de ne pas perdre le contrôle et de ne pas être violent. En sa présence, mes pulsions avaient tendances à reprendre le dessus. Et dieu savait à quel point, je n’étais pas tendre durant l’acte. En fait, je ne l’avais été qu’une fois récemment. Quittant ses lèvres, je venais embrasser son cou, descendant jusqu’à la clavicule de cette dernière.

Je savais que Wyatt devait se contrôler comme pas deux présentement puisqu’il me touchait à peine. En temps normal, il m’aurait probablement déjà retourné en me tenant à la gorge ou alors il m’aurait déchiré mon t-shirt. Or là, il se contentait de caresser vaguement ma poitrine avant de m’embrasser dans le cou. Tous les deux, on allait avoir de la peinture partout! Mais qu’est-ce que j’en avais à cirer? Je rejetai la tête vers l’arrière, et soupirai, fermant les yeux pour profiter du moment. J’aurais largement la chance de regretter plus tard. Pour le moment, j’en avais bien trop envie. De ma main libre, je l’attrapai par la taille, remontant mes doigts sous son t-shirt pour caresser sa peau si chaude et familière. Tant pis si c’était mal, je le voulais. « Te retient pas… » lui susurrais-je avant de pousser un léger gémissement pour l’encourager.

Sa main glacée glissait lascivement sous mon t-shirt, caressant ma peau de son léger touché. Le regard baissé sur sa poitrine, ses quelques mots parvenaient à mes oreilles. « Te retient pas… » Comment faisait-elle pour deviner mes doutes ? Passant mes mains autours de sa taille, je la rapprochais un peu plus de moi. J’éprouvais quelques difficultés à cause de sa grossesse. Aussi, je ne pouvais pas me libérer entièrement. Je me savais parfois trop rude dans mes gestes et je ne voulais pas lui faire du mal. Pas avec le bébé. Relevant mon visage vers elle, mes yeux à la couleur cristalline croisaient ses pupilles marron à l’apparence glacée. Rapprochant mes lèvres d’elle, je capturais ses lèvres dans un baiser. Tout cela ne voulait rien dire. Ce n’était qu’un câlin. Pourtant, j’avais peur de lui faire du mal comme j’avais peur d’en souffrir. Pour elle, j’éprouvais toujours des sentiments et cela sera sans doute toujours ainsi. Elle était la mère de mon fils et elle était une de mes plus belles relations. Seulement, tout avait une fin et j'avais le sentiment que je devais avancer.. De sa taille, je glissais une main jusqu’à sa cuisse, la caressant avec douceur, avant de remonter sous son t-shirt pour toucher sa peau nacrée.