What about our baby? ♡ TORRYATT

« Et toi ? » Je souris en secouant la tête. « Non, je l’adore déjà, mais je préfère attendre d’avoir une réelle photographie pour la faire encadrer. » Wyatt nous conduis à la Winthrop House où il s’empressa de descendre, ne me laissant malheureusement pas le temps de lui dire de se prendre des vieilles fringues. J’en profitai néanmoins pour prendre mon téléphone et appeler ma nounou. « Nandita? C’est Torrey… Oui, tout s’est bien passé. Tu es seule à la maison avec Cadence? Parfait. Oui. J’arrive avec Wyatt. Oui… non, ne t’en fais pas. Non, pas besoin... Ok à tous d’suite. » Je raccrochai, un léger sourire aux lèvres. Cette femme était trop bonne pour moi. Toujours présente quoi qu’il arrive, elle était à la fois notre nounou, notre femme de ménage et en plus elle s’occupait souvent des repas. Le tout, en étant une très bonne conseillère et une oreille attentive. Une femme en or, c’est moi qui vous le dit. Enfin, du coup, elle s’inquiétait un peu que je ramène Wyatt à la maison, mais j’en avais marre de trop penser avant d’agir. J’avais besoin d’être un peu spontané. De plus, je n’avais aucune envie de lui en vouloir encore. C’était lourd et ça brimait mon moral. Il revint finalement avec ses paquets. « Il va falloir que tu m’indiques la route. Je ne sais pas où tu habites » Oh, c’est vrai. Il n’était encore jamais venu à la maison. « Mmh oui, tout droit et ensuite vers la gauche.. » Il démarra la voiture et je lui indiquai le chemin jusqu’à la maison.

« Mmh oui, tout droit et ensuite vers la gauche.. » Je suivais les indications de Torrey. Au bout de plusieurs minutes, nous arrivions devant une grande maison. C’était plutôt causi. Me garant sur une place prévu pour cet effet, je coupais le moteur. « Pas mal comme maison » disais-je à la jeune femme en me tournant vers elle. La maison était dans un coin paisible. Ce qui me rassurait. Au moins, mon fils pourrait profiter de l’air frai ici. En même temps, je me demandais comment allait se passer son futur. Avec mon travail, j’allais moins le voir. Actuellement, j’étais pris au piège entre deux avenirs : la natation et l’archéologie. Que choisir ? Lequel était le mieux ? « Les filles sont là ? » demandais-je. Je n’avais pas vraiment envie de voir du monde. Passant un bras à l’arrière, je récupérais les offrandes prévu pour mon fils.

« Pas mal comme maison » Je souris largement, comme fière qu’il la trouve sympa. Après tout, on avait mis un petit moment à la trouver et j’en étais plutôt contente. « Pas mal? Tu parles d’une maison avec six chambres là.. » J’eu un sourire en coin, attendant sa réaction. Wyatt n’était pas particulièrement riche et quand nous avions parlé de nous trouver un appartement, c’était tout juste s’il avait accepté qu’on paie plus de 3 chiffres par mois. Heureusement, il n’avait aucune idée du prix que nous payions pour cette maison. « Les filles sont là ? » Je secouai la tête de gauche à droite. « Non, rien que Nandita, Cadence et nous. » Il attrapa ses sacs à l’arrière et j’en profitai pour sortir de la voiture, m’étirant un peu les jambes. J’avais déjà mal partout et nous avions été dans la voiture moins d’une demi-heure. Je montai les quelques marches qui nous séparaient de la porte d’entrée à une vitesse plus que lente –je me sentais comme une baleine. Putin, faite que j’accouche bientôt!

« Pas mal? Tu parles d’une maison avec six chambres là.. » Six chambres…C’était plus grand que ce que j’aurais pu lui fournir. En même temps, elles avaient chacune leur chambre. Néanmoins, je ne pouvais que m’inquiéter du fait que mon fils évolue avec autant de femmes avec lui. J’allais devoir le prendre de temps en temps pour éviter qu’il devienne un adepte de froufrou et de rose. « Rien que ça… » Je n’étais vraiment pas habitué à voir d’aussi grande demeure. Même celle de mes parents étaient plus petite ! Sortant de la voiture, je prenais le sac qui contenait les deux cadeaux, tandis que la jeune femme sortait de la voiture à son tour. Elle me rassurait en me disant qu’il n’y avait que sa nounou et sa fille. Ouf. Alors que je verrouillais la voiture, je vis de dos Torrey qui marchait vers la maison. D’ici, je pouvais voir à quel point sa grossesse était à un stade avancée. Je rattrapais mon retard en la rejoignant, alors qu’elle poussait la porte de la maison. Les lieux étaient assez luxueux et très féminin. « Vous avez fait les choses en grand » Je regardais autours de moi comme si je n’avais jamais vu pareil endroit. Pourtant, je devrais être habitué. La plupart de mes amis vivaient dans le luxe. « Tu me montres la chambre de Devyn ? » Cadence devait être en train de jouer avec la nounou.

Ouvrant enfin la porte de la maison avec Wyatt sur les talons, j’eu droit à un vent de cookie fraichement sortis du four et j’esquissai un sourire. « Vous avez fait les choses en grand » Je tournai la tête vers Wyatt avec ce même sourire. « Oui, on peut dire ça comme ça. » Après, c’était normal je crois. Lorsque trois filles riches habitent ensemble, il faut ce qu’il faut, pas vrai? « Tu me montres la chambre de Devyn ? » J’hochai la tête. « Oui, suis-moi. Nanditaaaa!? On est rentré! » dis-je à l’intention de ma nounou histoire qu’elle ne nous tape pas une crise cardiaque si elle croisait Wyatt. Elle ne l’avait encore jamais rencontré et je dois avouer que je redoutais légèrement de ce qui pourrait arriver. Il n’y avait pas cinquante-six mille possibilités… Elle l’apprécierait ou lui passerait un savon. C’était Nandita après tout. Guidant Wyatt dans la demeure, je montai à l’étage en me tenant à la rampe –putin d’escalier, j’vous jure! Une fois-là haute, je bifurquai à ma gauche me dirigeant au fond du couloir. Là, nous arrivions devant une chambre de taille moyenne, ses murs peints en vert olive et un en brun chocolat, le tout pas exactement terminé. Une bâche recouvrait le sol et le mobilier était entassé contre un mur, tout en morceaux. « Voilà, c’est ici. » Je me tournai vers Wyatt, un léger sourire aux lèvres. Je ne pouvais m’empêcher de me demander si ça lui plaisait.

La jeune femme prévenait sa nounou, avant de m’emmener dans la pièce qu’elle avait réservée à notre fils. Je me demandais à quoi elle ressemblait. « Voilà, c’est ici. » Ouvrant la porte, elle me faisait entrer dans une pièce au ton vert et chocolat. Les meubles non-assemblés étaient positionnés dans un coin de la pièce. J’étais impressionné et ravis. « T’as pas pris du bleu. C’est bien » J’entrais un peu plus dans la pièce, tournant un peu dans tous les sens pour observer les moindres recoins. « Vu que j’suis là, je peux peut-être t’aider avec les meubles » lui disais-je en les lui montrant d’un signe de tête. Cela serait certainement mieux que de se regarder dans le plan des yeux et de ne rien se dire.

« T’as pas pris du bleu. C’est bien » Je souris, contente de voir que ça lui plaisait. Après tout, c’était aussi son fils alors, ouais, j’avais envie que la chambre où il passerait le plus clair de son temps plaise aussi à son père. Wyatt entra dans la pièce et je le suivis, regardant autour en jouant avec mes mains. « Vu que j’suis là, je peux peut-être t’aider avec les meubles » J’hochai lentement la tête, songeuse. « Oui, c’est une bonne idée… Par contre, j’aurais peut-être besoin de toi pour autre chose avant.. » J’eu un petit sourire mi mystérieux, mi joueur avant de me mordiller la lèvre. « Il y aurait bien une dernière couche de peinture à mettre si tu veux bien. » J’agrandis mon sourire, prenant un petit air angélique. Les chances qu’il accepte étaient plutôt mince, mais qui ne tente rien n’a rien, pas vrai?

Est-ce qu’elle allait accepter mon offre ? Je ne voulais qu’aider, mais je pouvais comprendre si elle ne voulait pas que je reste trop longtemps chez elle. « Oui, c’est une bonne idée… Par contre, j’aurais peut-être besoin de toi pour autre chose avant.. » Qu’allait-elle me demander ? Suspicieux, je regardais la jeune femme se mordre la lèvre, le regard pétillant d’une lueur malicieuse. « Il y aurait bien une dernière couche de peinture à mettre si tu veux bien. » Elle voulait vraiment que je l’aide à ça ? Cela signifiait que j’allais au moins devoir rester une heure. Etait-ce une bonne idée ? D’une certaine manière oui. Ainsi, je pourrais participer à la chambre de mon fils. C’était on ne peut plus juste. « Envoi le pot de peinture ! » Sur moi, je portais un vieux jean. Aussi, je préférais enlever ma veste par mesure de précaution. La posant délicatement sur un des cartons, je me mettais en condition pour la peinture. Alors qu’elle trainait le pot, j’ouvrais la fenêtre pour éviter d’étouffer avec les futures odeurs de peinture qui allaient embaumer la pièce. Puis, Torrey était enceinte. Sur le côté, j’apercevais un bac à peinture avec deux rouleaux et quelques pinceaux. « T’as fait tout ça toute seule ? Je vais avoir du mal à te croire »

Wyatt semblait méfiant et je cru pendant un moment qu’il allait refuser le coup de main que je lui demandais. Puis, il me répondit plutôt : « Envoi le pot de peinture ! » Je souris largement, me tournant pour trainer le pot jusqu’à une panne où on pourrait en verser un peu et ainsi y tremper facilement les rouleaux. Je ramener le tout au centre de la pièce en prenant mon temps pour ne pas me faire mal alors que Wyatt retirait sa veste, restant en simple t-shirt qui découpait ses muscles. Seigneur, aurais-je oublié si rapidement de quoi son corps avait l’air? Non, certainement pas…. Allez, ressaisis-toi Torrey! « T’as fait tout ça toute seule ? Je vais avoir du mal à te croire » Je me redressai en posant les mains sur les hanches. « Quoi? Tu doutes de mes talents de peintre ou bien tu crois simplement que parce que je suis enceinte je suis bonne à rien? » Je pris un air faussement contrarié, souriant tout de même sans être capable de garder mon air sérieux. C’était bon de se détendre un peu franchement. À force d’avoir des tensions avec lui, j’allais finir par avoir mal aux muscles.

Elle se redressait, les mains sur les hanches. Visions amusante qui m’arrachaient un sourire. « Quoi? Tu doutes de mes talents de peintre ou bien tu crois simplement que parce que je suis enceinte je suis bonne à rien? » Est-ce que je remettais en doute ses talents ? Un peu oui. Je ne l’avais jamais vu peindre. « Aller me dit pas que t’as atteint le plafond avec ton ventre » me moquais-je avec gentillesse. Me rapprochant d’elle, je prenais le mot pour l’ouvrir et découvrir la couleur verte. « Sur quel mur tu veux remettre une couche ? » Je tournais mon regard vers l’un des murs qui me semblait être plus clair, mais cela était peut-être dû aux rayons du soleil. Une fois qu’elle me le désignait, je tâchais de rapprocher le pot et les pinceaux. C’est de cette manière que je remarquais l’escabeau dans un coin. Je m’empressais d’aller le chercher et de le déplier correctement. Puis, je trempais le rouleau dans l’espèce de bac que j’avais remplis de peinture. « Je me charge du haut, c’est plus prudent »