What did you expect? ft; nemethan

J'aimais bien rigoler avec lui sur tout et n'importe quoi, je crois que depuis ce retour à Cambridge c'est ce qui me manque le plus. Surtout au début de ce rendez-vous où nous ressemblions vraiment à deux pots de fleurs en train de prendre racine. Pourtant à chaque fois que je posais les yeux sur lui, je devais retenir ce petit sourire béat et spontané. Comme là en ce moment où il me répondait que le style pilleuse de tombe aventurière sexy m'allait assez bien. Han tu dis ça alors que tu ne m'as même pas encore vu dans mon mini short et mon top moulant blanc?dis-je alors qu'un franc sourire venait illuminer mon visage. Oui bon d'accord il m'avait vue en tenue d'Eve déjà mais, bon. Je l'aidais alors à se lever. Lui tendant mes mains. Baliverne, je ne t'ai pas traité de lourd, mais vu tes muscles je pense que j'en paierai pas large en dessous de toi même si j'ai les air-bag. J'éclatais alors de rire tout en l'aidant à marcher vers la piste. Il me tenais si fermement les mains que j'esquissais une petite grimace, on pouvait voir mes mains blanchirent dans les siennes malgré mon superbe bronzage de l'été. Une fois à l'entrée je lâchais une main pour m'avancer sur la glace. Doucement un pied après l'autre. Ne lâche pas ma main d'accord? Il franchit alors l'entrée.

Décidément, cet environ et l'air froid me donnait mal à la tête, mais ça allait certainement passer après quelques minutes à faire un peu de patinage. Tu étais entrain de me chercher en quelques sortes, tu me faisais vraiment tourner la tête en me faisant penser à toi dans de belles tenues. « Arrête de me donner envie de te voir dans de petits tenues comme ça, sinon on va finir par se prendre la tête » Tu me faisais rire avec tes blagues à deux balles, c'est vrai que je t'écraserais certainement sous mon poids, même si ta poitrine amortirait pas mal le choc. « En parlant de ta poitrine, n'importe quel mec rêverait de foutre sa tête entre tes seins, j'y mettrais ma main à couper » Tu me faisais entrer sur la glace en me tenant par la main, c'était une sorte de tête à tête, nous pouvons en effet considérer ça comme un rendez-vous et c'était pas vraiment dérangeant. « Non je ne lâche pas, mais fait gaffe je veux pas arriver la tête la première sur la glace » Le pire, ça serait vraiment une chute et terminer à l'hôpital avec un gros bandage à la tête, ça serait vraiment gag. Néanmoins, je me débrouillais pas trop mal sur la glace, même si je venais à faire un faux mouvement et quasiment coller mon corps au tien, puis sans me contrôler, je t'éternuait en plein visage, tu avais la tête recouverte de ma bave et mes postillons. Je te regardais alors un peu mal, venant faire une grimace qui devait pas être très jolie à voir. « Vraiment désolé, le froid et tout, j'ai du attraper un coup de froid et c'est sorti tout seul » Je n'allais pas t'essuyer la tête avec ma main, ça éparpillerait tout alors je te tendais simplement un mouchoir.

Je le regardais et je ne savais pas du tout comment prendre cette remarque qu'il m'offrit. Je ne comprenais pas du tout son allusion sur le fait qu'on se prenne la tête. C'était limite si ma langue ne me démangeais pas de lui demander pourquoi on se prendrait la tête pour une chose pareille. Alors je crois que j'ai froncé les sourcils. Je me suis alors contenté de lui répondre un. Hum ok, si tu le dis... J'ai pas envie qu'on se la prenne. J'étais un peu brève c'est vrai mais, pour le coup je ne trouvais vraiment rien d'autre à dire qui n'aurait pas eu l'air d'une question. Moi qui tentait de faire de l'humour, je me sentais soudainement encore plus guindé que devant l'entrée. Je le menais alors sur la glace quand mon regard rencontra le sien, oui c'est vrai j'avais parlé d'airbag faut dire que sur le moment j'avais trouvé ça un peu marrant. Là j'étais un peu entre l'envie d'en rire ou de m'outrer. Je le regardais presque avec une bouche en "o" car je ne m'étais pas attendue à cette remarque là. Je ne tiens pas à ce que tu ne perdes la main, je sais pas tu sais généralement si un mec tente d'y mettre sa tête sans mon accord, c'est lui qui risque la décapitation. Je fini par rire même si en fait ça me blessait quelque peu, j'avais toujours en horreur qu'on ne me remarque pour les attributs un peu trop prononcé que m'avait accordé mère nature. J'accrochais alors ton regard fermement, te fixant un long moment. Tout en avançant sur la glace, doucement. Non promis je ne te laisserais pas t'écraser sur la glace je te garde pour moi. dis-je avec un petit sourire en coin. Juste avant que tu n'éternues gracieusement au visage. Je me stoppais alors en fermant les yeux aussi vite. Je venais de lâcher tes mains, puis d'un seul coup alors que tu t'excusais poliment de ne pas l'avoir fait exprès en me tendant un mouchoir, je l'arrachais de tes mains pour m'essuyer. D'un coup impulsif je te renvoyais le mouchoir dessus presque avec dédain. Je ne sais pas pourquoi mes hormones venaient de ne faire qu'un tour et je me mis à crier. T'es con ou quoi? On t'a jamais appris à mettre ta main devant, c'est bien les mecs ça aucune manières... Je me rendis alors compte de la manière dont j'avais parlé et je me mordillais la lèvres inférieure comme une petite fille prise en faute. Désolée Nathan... Je me sentais toute bizarre d'un coup, je me tournais alors voulant partir patiner un peu à mon rythme en le laissant seul sur place. Qu'est-ce qui m'avait prit de m'emporter comme cela. J'étais en train de faire des cercles sur la glace et je lui lançais des regards par moment et puis soudain ce fut le black out total, j'ai plus vu que du noir avant de m'évanouir et de tomber sur le sol si froid...

Chacune de tes phrases laissaient imaginer tout un tas de chose, on pourrait très bien nous prendre pour un couple, comme pour des meilleurs amis comme de simple pote, voir des sex friends et il faut dire qu'on ne savait pas trop où on en était justement dans tout ça. Je m'excusais de la chose pas très polie que j'avais fait à éternuer en plein sur ton visage. Je ne mettais pas contrôler et l'avait pas fait exprès du tout, voilà pourquoi je m'en étais excusé aussi rapidement, mais ça se voyait que tu l'avais mal pris, t'énervant même dans tes paroles vis à vis de moi. « Un homme et fier de l'être » Je ne me laisserais certainement pas faire vis à vis de toi et je n'aimais pas perdre ou laisser le dernier mot à l'autre personne.« Moi aussi, j'étais désolé » Puis tu partis faire du patin seule, me laissant en grand débutant seul sur la patinoire, j'hésitais à rebrousser chemin et partir en te laissant en plan, mais je n'étais pas comme ça, je te regardais patiner alors que je voyais ton regard se diriger vers moi quelques fois. Sauf que je venais de te voir chuter et tu restais allongé à terre sur la glace, je m'approchais tant bien que mal, je faillis même me retrouver moi même à terre, quand j'étais suffisant proche, je me mis à croupis, te tournant vers moi, j'empoignais alors ton haut et te secouait un peu avant d'interpeler quelqu'un qui passait à coté. « Amène moi un verre d'eau, stp » Il fallait bien utiliser les méthodes dont je pensais l'efficacité assez bonne, il n'y avait pas grand monde et c'était un simple malaise, rien de grave.

Je m'étais énervée et je ne comprenais pas pourquoi, ce n'était pas moi ça. Je ne m'énervais que pour des choses en vaillant la peine, des choses sérieuses et là j'étais partie en vrille pour une petite indélicatesse non préméditée en plus. Je m'en voulais alors j'étais partie patiner histoire de faire redescendre la pression qui véhiculait dans mes veines tel un poison. Et puis tout d'un coup je n'y ai rien compris, j'ai vu des points danser, s'agrandir et tout est devenu noir. Je ne me suis pas sentie glisser ni même percuter de mon dos le sol gelé. Je venais de m'évanouir en plein milieu de la patinoire. J'avais perdu totalement conscience pour uneraison encore obscure, je n'avais pas conscience que Nathan venait de me rejoindre tant bien que mal, ni qu'il me secouait par mon haut, alors que je restais aussi inerte qu'une poupée de chiffon désarticulée. J'entendais vaguement sa voix au loin comme dans un rêve éveillé. Mais, je n'arrivais pas à m'extirper de cet état tellement étrange. Puis d'un seul coup, j'eus très froid.Comme si quelque chose de glacé venait m'envelopper. J'ouvris les yeux vivement, tout en sentant mon souffle littéralement se couper. Je m'étais quelque peu redressée soutenue par un de ses bras. Mais, j'avais tellement froid que je me mis à claquer des dents, ne comprenant pas ce qui m'arrivait, ni se que je faisais trempée sur le sol. Mes yeux cherchaient ceux de Nathan, j'étais comme dans un autre monde, choquée. Je me mis a trembler vivement... Nathan... Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui s'est passé? réussisais-je à peine à articuler. Je tentais de me rassoir mais, je me sentais faible, vidée de mes forces et surtout je crevais de froid.

Tu venais de faire un malaise sous mes yeux et je m'étais dépêché et comme je le pouvais de glisser avec mes patins sur la glace pour me rapprocher de toi, sans pour autant chuter moi même. J'avais réussi à t'attraper et était à genoux près de toi, je t'avais d'abord un peu secoué en empoignant ton haut, mais rien. C'est alors que j'avais demander un verre d'eau à un gars qui passait devant nous. Il tardait à venir et tu finissais pas ré-ouvrir les yeux, te redressant de moitié, ça me faisait déjà du bien de te voir les yeux ouverts, même si tu étais entrain de claquer des dents et me confirmer que tu avais froid. Je te laissais alors te recoucher doucement. « Attends » J'enlevais alors mon gros pull et me retrouvait là devant tous le monde en tee shirt, j'étendais celui-ci comme je le pouvais sur toi, remettant mon bras derrière ta tête pour te redresser un peu. « On va attendre un peu que tu reprenne bien tes esprits avant de s'écarter et bouger vers les vestiaires » Cela n'était pas vraiment grave, puisque tu venais de reprendre connaissance et ne semblait pas vraiment t'être blesser..

J'étais la assise inerte ou presque sur le sol, à le regarder ahurie ne comprenant pas ce que je faisais soudainement étalée ainsi. J'avais froid et je me sentais mal. Ma tête me tournait encore et tout autour de moi à part sa voix me semblait flou. Je compris que Nathan me dit vaguement d'attendre mais, attendre quoi? Couchée à nouveau sur le sol je sentis un truc plus chaud rencontrer mon corps. Puis c'est lovée et calée dans son bras que je le refixai de nouveau de mes yeux incrédules. Mon visage était blême comme si j'avais vu un fantômes et mes membres tremblaient encore. Mes esprits? Je me suis évanouie? Oui encore une question mais, j'étais hallucinée pourquoi diable étais-je tombée dans les pommes ainsi. Je devais bien avouer que je ne me sentais pas du tout dans mon assiette. Je posais ma tête contre le creux de son bras, ma main venant serrer son épaule. Je n'avais aucun honte à rester comme ça dans ses bras, attendant que tout cesse de tourner autour de moi. J'avais l'impression d'être montée sur un manège fou. Merci.dis-je d'une voix tremblotante. Je relevais alors mon regard clair sur celui de Nathan. Je pensais me sentir un peu mieux, je me relevai un peu assise. Je pense que je peux me lever avec un peu d'aide. dis-je en enfilant son pull sur mes épaules, le sol était froid sous mes fesses. Je tentais alors tant bien que mal de me relever.  

Je ne m'étais pas vraiment inquiéter quand je t'avais vu chuter un peu plus loin et j'avais directement penser à un simple malaise et depuis que je t'avais approché, ce que je pensais était de plus en plus la réponse à tant de question, ça semblait bel et bien être un malaise, puisque tu reprenais connaissance assez rapidement, même si je te voyais mal courir un marathon de suite. « Oui, tu as fais une sorte de malaise » Je t'avais alors couverte de mon pull, tandis que tu mettais ta tête dans le creux de mon bras, tu semblais chercher un peu de réconfort et semblait doucement aller mieux, tu me remerciais même, jusqu'à dire ensuite que tu te sentais capable de te relever, avec un peu d'aide bien sûr. « Te relever et tenir sur deux lames ? Moi j'aurais laisser glisser mon gros cul sur la glace si j'aurais été à ta place » Je pouvais pas m'empêcher de lâcher une petite vanne à mon sujet, alors que que je me relevais comme je le pouvais sur ces patins, en essayant de pas me tordre la cheville.

Mon regard perturbé cherchait le sien, un malaise? Pourquoi diable avais-je fais subitement un malaise. Je n'étais pas malade pourtant. Je m'accrochais à son regard cherchant à comprendre même s'il ne pouvait pas m'être d'une grande aide. Ayant les fesses gelées, je désirais me relever et je le lui dis. Mais, je ne pensais plus au fait qu'il ai lui-même du mal à tenir sur la glace tout seul. Je grimaçai alors. Tu sous-entends que j'ai un gros cul Nathan? dis-je en tentant de sourire un peu. Je me doutais qu'il parlait pour lui mais, je n'avais pas réellement pu m'en empêcher malgré la situation. Je le regardais alors se lever tant bien que mal, je passais moi même en position assise à genoux pour me relever comme je le pouvais. Je titubais un moment avant de me stabiliser mais, ma tête me tournait encore. Tes fesses ne sont ni trop grosses ni trop plates, rassures-toi. Ben quoi j'avais eu tout le loisir de les admirer et même de les palper non? Je pouvais donc facilement en juger. Je souriais bêtement encore une fois. Cherchant à tourner le moment en dérision. Mais, je devais bien avouer que ce malaise me taraudait l'esprit. J'aurai bien aimé prendre appui sur lui pour rejoindre le bord ou les gradins seulement j'avais peur de l'entrainer dans ma chute. Je patinais doucement alors vers les bancs et je m'asseyais dessus en m'assurant qu'il ai réussi à me suivre. Je levais alors les yeux sur lui. Je suis désolée, je sais pas ce qui s'est passé. Pas terrible comme rendez-vous... dis-je un peu confuse. Je voulais tellement passer un bon moment avec lui.  

Je t'avais en quelques sortes secouru et malgré l'incident, nous gardions un petit humour et c'était pas plus mal, tu venais même me dire que je sous entendais le fait que tu avais un gros cul et ça me fit sourire. « Je ne sous-entend rien, j'ai simplement constaté la chose » Tu me rassurais ensuite à propos de mes propres fesses et j'avais pas vraiment besoin de ça pour savoir si j'avais de trop petites ou trop grosses fesses, mais ce compliment était toujours bon à prendre. Tu te mettais debout tant bien que mal et j'avais suivi le mouvement en te suivant de près, même sur la glace pour rejoindre le bord qui n'était pas si loin finalement. Tu t'installais alors sur le banc, venant t'excuser et me dire que c'était pas un rendez vous comme tu l'espérais. « Pas terrible peut être, mais tu vas bien et c'est le principal en ce moment, même si j'ai pas pu taper ou pousser ton gros cul » Je ne pouvais pas vraiment m'empêcher de toujours te charrier à chacune de mes phrases.