Invité
est en ligne
Invité
What did you expect? Némésis feat. Nathan |
|
(Invité)
What did you expect? Némésis feat. Nathan |
|
Le summer camp avait été agréable, mais pas aussi bien que celui de l'année précédente et je pense ne pas être le seul à penser cela. Cela faisait plusieurs jours que l'on était rentré à Harvard et il fallait dire que je ne pensais pas à reprendre contact avec les gens rencontrés ou retrouvés lors de cet été. Ce qui s'était passé au summer camp, restait au summer camp, c'était ma logique et c'était très bien ainsi.
Mais le retour à Harvard s'était bien passé et ça faisait quelques jours que nous étions là, aujourd'hui par contre j'avais eu des nouvelles de toi avec qui ça avait dérapé pendant quelques journées. Tu m'avais donné rendez-vous à la patinoire, je ne savais pas vraiment patiner, mais ce n'est pas ça qui me faisait le plus peur, c'était le fait de te revoir je ne savais pas comment tout allait se passer entre nous. Tu venais me dire un petit bonjour tout en restant plantée face à moi, tu étais tout aussi gênée que moi visiblement. « Salut petite Ném, ben rien le retour a été tranquille et toi ? » Ce n'était pas une situation simple puisque nous étions tout les deux gênés ne sachant pas vraiment quoi faire et surtout vraiment parler l'un avec l'autre. Je te faisais alors un petit sourire pour essayer de détendre un peu l'atmosphère.
C'est un peu bizarre, je me sens moins à l'aise que dans les îles. Je suis restée droite comme un i à lui balancer un pitoyable et pathétique salut toi. J'aurai pu lui faire la bise non après tout on a fait bien plus que ça. Deux fois. Mais, bon je sais pas le concept est étrange. C'est bien la première fois que je suis aussi rigide devant un gars. Un peu de gêne sans doute. Petite Nem' qu'il me dit. Me prend-t'-il pour une enfant? Je devrais peut-être lui rappeler que je le devance d'un an... Non bien sûr que non. Pareil, ça fait du bien de retrouver mon appartement, même si c'est le retour à la routine. Au moins je ne partageais plus la cabine avec des nanas qui piaillent dans tous les coins. A vrai dire ce petit trouble qui semblait s'immiscer entre nous ne me plaisait pas trop. Je ne voulais pas que les choses deviennent difficiles et compliquées entre nous.
En fait ça me ferait carrément chier et ça pourrait me rendre aigre avec lui. Je tentais pourtant de lui rendre son sourire. Je sais la patinoire c'est un peu enfantin mais, j'avais pas envie d'aller nous enfermer dans un banal café. Tu en as déjà fait? Il fallait que je me lance et que je lui fasse la conversation. Que je me décoince un peu aussi après tout par le passé on s'était confié bien des choses l'un sur l'autre, des choses pas faciles. Cela devait bien compter un peu encore non? Je lui fais signe de me suivre, on ne va pas rester là planté à se regarder dans le blanc des yeux car ça deviendrait encore plus bizarre.
Je ne savais pas tellement où me mettre, je ne me sentais clairement pas à mon aise en face de toi. Était-ce suite aux aventures que l'on avait eu ensemble lors du summer camp qui procurait ce mal être entre nous ? Le feeling et nos discussions, ainsi que notre proximité n'était plus la même et c'était un petit regret, sauf que l'on n'est plus au summer camp et que les choses sont souvent différentes. « Oui, mais il fallait bien revenir au calme un jour ou l'autre toute façon » Tu semblais vraiment déçue d'être revenue au calme, même si en dehors de ça tu étais bien. C'est une autre habitude de vie à reprendre et il faut vite si faire pour replonger la tête dans les études, chose qui n'est pas simple. Nous étions à la patinoire et c'était une chose que je n'avais jamais tenté, trop peur de prendre des gamelles et me taper la honte devant tout un tas de personnes je présume. « Non, je veux pas me casser le coccyx sur la glace qui est dure comme du béton et encore même le béton ferait moins mal » Je te fis alors un sourire en te faisant une petite tape sur l'épaule, je pouvais être un homme, mais le sexe de la personne ne changeait rien au fait que personne n'aime souffrir de douleur.
J'avais subitement envie de lâcher un gros soupir. On nous rabâche sans arrêt que les femmes sont difficiles à comprendre mais, à mon avis ce sont toujours les hommes qui ont besoin de tout compliquer. Il avait à la fois raison et tord, je le regardais quelques secondes avant de lui répondre le plus spontanément du monde. Le calme c'est plat et ce qui est plat n'a pas beaucoup d'attrait. Je n'aime pas ce qui est plat c'est certain. J'aime que les choses bougent, j'ai toujours eu un petit coté déluré, j'aime réagir dans l'action. Et je parle toujours beaucoup plus vite que je ne réfléchis. C'est loin d'être une tare pour moi c'est ce qui me rends authentique et sincère. Je me déride et je lui souris plus amplement.
J'dirais même que mon sourire se transforme soudain en rire. Faut dire je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me parle de son coccyx. Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher, qu'on me fustige pour cette petite maladresse. Décidément tu arrives encore à m'étonner. Je reprend mon sérieux et je me suis un peu rapprochée. Il y a une première fois à tout tu te souviens? dis-je les yeux pétillants de malice. La glace ne le mangera pas, elle le tuera encore moins lui l'ex soldat qui a du en connaitre tout de même bien d'autres. Je t'apprendrais si tu me fais confiance.Il faut bien parfois se laisser tenter par de nouvelles expériences non? Mes yeux sont venus chercher les siens, relèverait-il les nuances ou pas, telle était la question que je me posais.
Tu te plaignais un peu trop du calme, mais c'était une chose qu'il fallait dans al vie de tous les jours. Ce qui est plat n'est pas toujours attirant je l'admets, mais on ne peut pas vivre toujours en faisant quelques choses et en étant à deux cents à l'heure toute sa vie. « Moi, je préfère la vie avec quelques moments de calme, ça permet de réfléchir et respirer un peu » Tu pouffais ensuite de rire quand je parlais de mon coccyx, alors qu'il n'y avait vraiment rien de très drôle. Sauf que j'étais content de te voir sourire enfin sur la journée d'aujourd'hui. Car les débuts n'avaient pas vraiment été très fous et marrant, loin de là puisqu'on étaient restés debout comme des piquets. « Je te fais confiance, mais si tu viens à me casser les fesses en chutant, je t'en voudrais toute ma vie et tu viendras sur ma tombe, promis ? » Je faisais style de vraiment avoir peur de tout, c'est vrai que l'hiver, la neige je n'avais jamais eu l'occasion de vraiment en avoir et surtout d'aller au ski et tout ses sports d'hiver.
J'ai mon coté posée aussi quelque fois, en fait même bien trop souvent. En fait j'ai été trop sage trop longtemps. Pendant des années, j'ai voulu être parfaite mais, dans le fond qu'y ais-je gagné? Pas grand chose. C'est vrai on a besoin de se ressourcer un peu parfois. Moi ma source ça avait été ces vacances. Pour une fois je m'étais sentie libre, sentie vivante comme jamais auparavant. Et j'en avais eu besoin, c'est certain. Au moins on arrivait à discuter parce que je crois que si nous étions resté aussi pincés lui et moi, j'aurai mal supporté. Oh bien entendu, ce n'était pas encore ça. Mais, bon. Alors j'avais ris, même si sa phrase n'était pas une blague. Mais, il avait le don de me sortir des choses auxquelles je ne m'attendais vraiment pas. J'aimais bien ça chez lui, qu'il me surprenne et me fasse rire. J'espérais juste qu'il n'ai pas pris ce son cristallin trop mal.
A ce point? Pourtant je t'assures que je ne veux aucun mal à tes petites fesses Nathan. Mais, promis si tu en meurs je viendrais pleurer toutes les larmes de mon petit corps sur ta tombe. Je venais glisser ma main dans la sienne, peut-être que j'exagérais et que ce n'était pas mon droit. Mais, je m'en fichais j'ai toujours agis spontanément, je ne changerais plus maintenant. Je l'emmenais dans la patinoire allant chercher nos patins à la réception. Et si tu es juste blessé, je jouerai les infirmières pour me faire pardonner. J'esquissais un sourire taquin tout en prenant mes patins. M'asseyant sur le banc en lui demandant de m'y rejoindre.
Tu allais bien t'occuper de moi, de m'apprendre un peu les bases en ce qui concerne le patinage sur piste de place comme c'était le cas, aujourd'hui. Tu étais sportive dans l'âme quand même, tu aimais l'eau à ce que j'avais pu voir au summer camp, ici le patin à glace et c'était pas plus mal, question diversité. « Infirmière Zacharias... intéressant dans une petite blouse blanche » C'était assez drôle rien que d'y penser, mais je suis persuadé que cela t'irait à merveille. Je pris alors une paire de patin également à l'accueil et tout ça dans une pointure un peu près pareil que mes chaussures habituelles, je me mis assis à tes côtés quand tu me fis signe et commençait à défaire mes lacets pour enlever mes baskets et d'enfiler ses fameux patins. « Cela serait gag de déjà tomber dans le vestiaire, surtout qu'on est pas encore sur la glace » Je pouvais ne pas avoir tellement d'équilibre par moment et ça pourrait être drôle.
Je regardais Nathan et à vrai dire oui j'avais ris, non pas pour me moquer de lui parce que sérieusement c'était plutôt le fait qu'il me fasse rire et me surprenne qui me plaisait énormément. Je me sentais comment dire, vivante. Il amenait un petit vent de fraîcheur dans ma vie trop sérieuse. C'est vrai qu'il m'attirait toujours autant voir peut-être plus qu'avant. On avait changé nous n'étions plus des enfants. Comme là où il tourne mes paroles en sa faveur bon d'accord c'est ma faute. J'assume j'ai bien proposé de jouer aux infirmières. T'as raison j'ai du rater ma vocation au lieu de jouer les Lara Croft j'aurai du opter pour la blouse blanche sexy. Et je ris même si je dénote l'allusion.
Assis, mettant nos patins je laisse mes yeux couler sur lui. Je réfléchis, c'est vrai ce serait marrant de le voir tituber sur la tranche de ses patins, même s'il se ferait très certainement encore plus mal que sur la glace. Ah non interdiction de tomber avant, si tu fais ça je risque d'être écrasée sous ton poids et ce serait a toi de me soigner. Oui parce que je ne comptais pas le lâcher s'il n'avait pas l'équilibre sur ses pieds. J'avais fini de me préparer, me levant, titubant et chancelant un peu moi-même. Je me stabilisais et lui tendait les mains pour qu'il s'y accroche. Allez en selle, je te conduis sur la glace on restera près du bord pour commencer. le rassurais-je du mieux que je pu.
Toi, t'être tromper de vocation ? Est-ce que tu en doutais vraiment.. Je n'en avais pas la moindre idée, mais je pensais plus que tu disais cela pour rire qu'autres choses. « Peut être, mais le style Lara Croft te colle bien à la peau aussi » Tu avais terminé de mettre tes patins et t'avait mis debout, même si l'équilibre semblait difficile à trouver une fois sur les lames, mais tu rattrapais tout cela après quelques secondes et tenait mieux sur tes patins. « Dis que je suis lourd... » Je te faisais une tape dans l'épaule suite à ce que tu avais dis. Mais lorsque tu me disasi de me mettre en selle, j'avais peur de me mettre debout, même si je me sentais à l'aise dans mes patins à glace. Je te fis une petite moue accompagné d'un sourire, tu me rassurais un peu en me disant qu'on resterait au bord et non se lancer directement au milieu de la patinoire. Je me mettais alors debout, tout en essayant de trouver un bon équilibre pour marcher avec ces patins jusqu'à atteindre la glace, je te tenais vraiment fortement la main, au risque de t'écraser les phalanges.