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If we hold on together ▬ Apple

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Ces sms me rappelaient tellement de choses, Apple ne le réalisait sans doute pas. Ils étaient tellement significatifs, ils représentaient notre couple, celui qu'on voulait elle comme moi faire durer et auquel on ne voyait pas de fin. Si seulement je n'avais pas eu tous ces doutes, si seulement j'arrivais à lui faire confiance. C'était tellement idiot, Elia n'avait pas cessé de me le faire comprendre, parce qu'il était évident qu'Apple m'aimait, elle avait sacrifié beaucoup pour moi. Elle avait tout donné pour que notre couple puisse fonctionner, et j'avais purement et simplement tout détruit parce que j'avais peur, parce que je me sentais mal, ce qui était plutôt ironique dans la mesure où j'avais souffert d'autant plus après cette rupture. J'avais besoin d'Apple, besoin d'entendre sa voix, besoin de la serrer contre moi, de passer du temps avec elle, elle me paraissait être la seule qui me faisait du mal en me faisant du bien. C'était vraiment étrange, mais elle était la seule avec qui je ne faisais pas que souffrir. Pourtant je l'avais rejetée par peur que tout empire et j'avais moi-même rendu la situation catastrophique. Je posai les yeux sur la jeune femme lorsque celle-ci retira sa main et se glissa devant moi, posant ses mains sur mes genoux pour me parler, me dire en quelques sortes qu'elle comprenait. Comment le pouvait-elle ? Elle réalisait que j'allais mal mais elle n'imaginait sans doute pas à quel point. Elle me pardonnait. Elle me donnait le pardon malgré la souffrance que je lui avais faite ressentir et sans savoir ce que j'avais, elle me faisait confiance en se disant que je n'allais pas bien et que ça suffisait à excuser mon comportement déplorable. J'étouffai mon sanglot et fixais Apple, les yeux humides et la gorge serrée, me demandant pour la énième fois comment elle pouvait m'excuser et par quel miracle elle décidait de me soutenir, d'être là pour moi. Je lui avais fait du mal, peut-être plus que n'importe qui et pourtant elle était toujours là, véritable ange tombé du ciel, protectrice et bienveillante. Je ne la méritais définitivement pas et pourtant, pourtant... putain c'que ça fait du bien de se sentir aimé par une personne aussi merveilleuse.


Et plus que me soutenir, elle n'abandonnait finalement pas. Elle croyait à nouveau en nous et avait compris que je ne l'avais pas rejetée parce que je ne ressentais plus rien pour elle, au contraire. J'étais fou d'elle, j'avais été idiot de l'abandonner. Encore un agissement stupide de ma part mais elle m'offrait la chance de me rattraper, de faire machine arrière pour réparer mes erreurs. Et puis, elle prononça ces deux mots. J'ouvris de grands yeux, la fixant toujours. Sans doute aurais-je du avoir envie de pleurer encore, mais ce ne fut pas le cas. Sans dire que j'allais bien, je me sentais soudain bien plus calme, reposé, comme si ces simples mots avaient pu repousser mes pensées noires pour quelques temps au moins. Je ne la lâchais pas des yeux, sans doute par peur qu'elle ne disparaisse si je regardais ailleurs et que je me réveille après une nouvelle nuit trop longue causée par mon hypersomnie nouvelle. Je me redressai et me glissai dans ses bras, enfouissant mon visage dans le creux de son cou et la serrant doucement contre moi. Ça me faisait du bien de la sentir à nouveau dans mes bras, après tout ce temps. Je respirais son parfum en silence, sentant les battements de mon cœur retrouver un rythme plus régulier et l'envie de pleurer s'éloigner. Je finis par me redresser après de longues secondes, passant un revers de mes sur mes joues pour effacer les dernières larmes avant de poser une main sur la joue d'Apple, la caressant avec le pouce et déviant à ses lèvres que je fixai un moment.


« J'm'en veux tellement de t'infliger tout ça Apple, de te faire souffrir. »


La culpabilité refit surface et humidifia mes yeux une nouvelle fois alors que je relevais le regard pour accrocher le sien. Puis de ma main sur son visage qui se plaça sur sa nuque, je l'attirai à moi et l'embrassai doucement avant de poser mon front contre le sien, les yeux clos.


« J'ai besoin que tu sois à mes côtés. »
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Bien sûr que je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il vivait. Ce n’est pas parce que je ne l’avais jamais vécu, mais plutôt parce que je n’avais pas la moindre idée de ce que c’était. Andy gardait le silence là-dessus et ça me va, tant qu’il me laisse l’approcher pour le au moins tenter de le consoler sans me repousser comme si j’étais un déchet. Je m’en voulais désormais de l’avoir laissé de côté, j’aurais dû porter plus d’attention aux signes.

Je me rendis compte des mots que je venais de prononcer seulement après les avoirs dit. Andy gardait les yeux grands ouverts et c’était le parfait silence pendant plusieurs minutes. Puis pour une première fois depuis le début de nos retrouvailles Andy se redressa et je le regardais me prendre dans ses bras. Le stresse que j’avais accumulée depuis notre dernière dispute s’était lâchée, j’étais beaucoup plus détendu. J’avais de nouveau droit à ses bras, d’ailleurs je passais mes bras à sa taille pour me coller à lui. Mon cœur battait à la folie, tellement je me sentais rougir, trembler et mes mains s’humidifier. J’avais attendu ce moment depuis bien trop longtemps déjà.

Il se redressa après un long moment, je n’avais pas envie de quitter ses bras… Son odeur, son étreinte m’avait tellement manqué. Il me regardait en passant le revers de sa main sur ma joue pour effacer mes larmes à son tour. Je le regardais avec de petit yeux, j’étais fatiguée, de pleurer. J'm'en veux tellement de t'infliger tout ça Apple, de te faire souffrir.

Je le regardais pendant un moment avant de descendre mon regard à ses lèvres, sentant qu’il faisait de même. Puis à même temps que lui, je levais les yeux pour le regarder. Je l’avais vraiment sous la peau. Malgré la douleur qu’il m’avait imposée j’arrivais à m’enflammer qu’à l’entente de ces belles paroles. Mon cœur battait très vite et très fort, mais ce n’était rien jusqu’à ce qu’il coupe cet espace entre nos lèvres. Nous étions à Cambridge, sur Charles River, un endroit plutôt fréquenté bien qu’aujourd’hui c’était calme. Tout le monde pouvait s’introduire à tout moment et nous voir, mais… c’était si agréable de le sentir à nouveau contre moi. Je prolongeais ce baiser délicatement, avant qu’elle y trouve fin.

- J’ai besoin que tu sois à mes côtés. mon front contre le sien, je refermais aussi les yeux en acquiesçant d’un petit sourire timide. Ce moment était tout simplement beau, rien ne pourrait bien décrire le bonheur que j’éprouvais. Je gardais le silence pour profiter de ce moment un peu plus longtemps… je voulais savourer chacune de ses paroles comme si c’était les derniers, parce que cette rupture m’avait fait peur et j’avais désormais encore plus peur de le perdre.

- J’ai besoin d'être à tes côtés. lui répondis-je, avant de simplement poser ma main sur sa joue. Je la caressais avec mon pouce et ouvrit les yeux. Je me demandais à quoi il pensait, je me demandais quel était son « problème », je me demandais si nous étions de nouveau un couple… Hum... je me mordais la lèvre inférieure. Tu m'as embrassé dans un endroit public, tu sais. je le regardais un moment avant de baisser les yeux en souriant.
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Je n'avais franchement pas réfléchi en embrassant Apple mais il y avait une chose dont j'étais certain, enfin... c'était que je ne le regrettais pas, et que ces regrets-là ne viendraient pas. L'effet que ce baiser me faisait était indescriptible, je serais bien incapable de mettre un mot dessus. C'était comme si j'avais toujours attendu ça et qu'enfin je vivais un peu, pour la première fois depuis des semaines je me sentais vivant et j'avais envie de me battre, vraiment. Loin de moi toutes les pensées sombres qui pouvaient tant me hanter ces derniers temps, loin de moi toutes ces ondes négatives qui me pourrissaient de l'intérieur. Je m'éloignai d'elle pour poser mon front contre le sien, gardant les yeux fermés en priant pour que ce bien-être dure longtemps, même si je savais pertinemment que ça ne serait pas le cas. Rien qu'à cette pensée, je sentis mon cœur se serrer à nouveau et je rouvris les yeux, fixant droit devant moi avant de regarder Apple qui elle aussi me fixait, le sourire aux lèvres. Je me redressai un peu pour mieux la voir, appréciant de sentir sa main sur ma joue. A nouveau, ses mots me permirent de me sentir mieux. Nous voulions la même chose, elle et moi, au final. Être ensemble... qu'est-ce qui nous en avait empêché, au final, au cours de ces dernières semaines ? C'était moi et uniquement moi. Je ne savais pas comment Apple allait gérer ma crise, mes peurs et mes doutes, mais j'osais espérer qu'elle tiendrait jusqu'à ce que mon traitement fasse effet et alors, j'irais mieux.


Je l'admirais en silence, constatant qu'elle avait l'air songeuse après avoir longuement détaillé les traits fins de son visage. Son "hum" me le confirma et je baissai les yeux vers ses lèvres en la voyant se mordre celle du bas. Elle avait raison, je l'avais embrassée dans un endroit public. Très fréquenté par les étudiants d'Harvard, qui plus est. Je finis par baisser les yeux aussi, prenant l'une de ses mains entre les miennes.


« Je sais... ils vont devoir s'y habituer. »


Je ne souriais pas ; ça me faisait plaisir de lui dire ça, de me dire que ce que nous voulions depuis le début était enfin vrai. Je m'étais débarrassé de mon mariage, elle n'était plus avec Ocean, on s'était retrouvés et plus rien ne nous empêchait de nous aimer en public. Mais j'avais aussi tellement peur. Premier couple, première fois que les autres me verraient au bras d'une fille. Le connard au bras de la fille la plus appréciée d'Harvard, ça sonnait faux et je craignais franchement de ne pas être à la hauteur. Je relevai les yeux vers Apple, pinçant les lèvres et ne parvenant pas à masquer ma gêne malgré tous mes efforts.
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Peut-être que Dieu était de mon côté, finalement ? Je trouvais ma promenade ici bien insignifiante, je me trouvais même pitoyable de me recueillir sur le bord de la rivière. Mais j’étais désespérée… et le campus était trop bondé de monde pour que je puisse faire le vide. En tout cas, finalement, je ne regrettais rien. Le fait de lui avoir laissé son espace quelques temps l’avait peut-être aidé à réfléchir… se rendre compte qu’il me manquait ? Je n’en sais rien. Je ne sais même pas ce que ce baiser voulait dire, en réalité. J’osais croire qu’il n’était plus question de coucher avec moi, pour découvrir ce tatouage, pour me jeter ensuite.

Quoi qu’il en soit, maintenant j’étais prête à tout pour le garder auprès de moi. J’essaierai de trouver les moyens pour effacer complètement cette horreur à ma nuque maintenant que je m’en rappelle. Et pour m’en rappeler, je m’en rappelle ! Je me pinçais les lèvres, regardant les siennes après lui avoir rappelé que notre relation était secrète et que maintenant, il m’avait embrassé dans un endroit « risqué ». Ça me faisais bizarre, parce qu’on était chez nous… pas comme à Thaïlande. Et puis… vraiment, faudrait vraiment que j’arrête de me faire des idées, peut-être que ce baiser ne voulait rien dire.

Andy me prit par la main, entrelaçant nos doigts. Je sais... ils vont devoir s'y habituer. je sentais mon cœur se serrer, puis manqué d’un battement. « S’y habituer »… s’ils ont une habitude à se faire, c’est que j’aurai droit de l’embrasser encore plusieurs fois à l’avenir. Bonne déduction Sherlock, je sais. Je me sentais tellement bien, tellement heureuse que j’aurais pu me jeter à l’eau à poil en criant victoire. Mais… je me retenais. J’eus les larmes aux yeux, mais cette fois c’était loin d’être de peine. Au contraire, j’étais totalement, totalement rassurée. Je ne me serais pas vue passer encore plus de temps toute seule alors que mon cœur n’avait jamais cessé de battre pour lui.

Je le regardais pendant un long moment avant de déposer un court baiser sur ses lèvres, puis sur sa joue avant de le serrer fort contre moi pour exprimer ma gratitude. Merci Andy, merci d’être revenu. Merci de ne pas faire ma vie d’un véritable enfer. Je l’allongeais sur la pelouse en me mettant sur lui, je riais de joie, rien n’était drôle mais… c’est le seul son qui arrivait à exprimer ce que j’éprouvais. Je l’embrassais un peu partout sur le visage avant de me redressée, mes avant-bras étaient appuyé de chaque côté de son corps. Ne me quitte plus jamais.
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Si j'étais gêné, Apple ne sembla pas s'en apercevoir tant la nouvelle la réjouissait, la faisant sourire, même rire alors qu'elle m'allongeait dans l'herbe avant de grimper à califourchon sur moi. J'étais surpris par un tel débordement ; pourquoi, d'ailleurs ? Je la connaissais très bien et je savais au fond de moi qu'elle aurait été du genre à réagir ainsi puisqu'elle était extrêmement expressive. Je fermai brièvement les yeux alors qu'elle m'embrassait les lèvres, les joues, le cou, exprimant le bonheur que ma décision lui procurait et je tâchais de partager sa joie bien qu'il me soit difficile d'éprouver un tel sentiment dans ma situation. Je rouvris les yeux alors qu'elle se redressait un peu, un bras de chaque côté de moi et mon regard accrocha le sien tandis qu'elle me demandait de ne plus la quitter. Je la dévisageai quelques secondes avant de baisser les yeux vers ses lèvres, déglutissant.


« Hum... avant tout... tu dois savoir ce que j'ai. Parce que... ça va pas être facile à gérer... »


Et si elle n'y arrivait pas et que c'était elle qui me laissait, finalement ? Ne nous voilons pas la face, on sait tous que c'est difficile de soutenir quelqu'un qui traverse une passe difficile et qui se plaint quotidiennement, alors un dépressif ? Peut-être même que j'allais faire peur à Apple, elle tenait tellement à moi. Je ne voulais pas que ma maladie, puisque c'en était une, interfère dans notre relation et pourtant ça le ferait, je le savais. Ça tarirait l'image forte que la jeune femme avait de moi, la confiance ne s'installerait pas. Je n'avais déjà pas confiance en moi, alors comment pourrais-je avoir confiance en elle, malgré tout l'amour qu'elle me portait et cette liberté que je voulais lui laisser ? Je savais que j'aurais besoin d'être rassuré souvent... un peu trop à son goût sans doute. Je fermai les yeux, soupirant et me passant une main dans les cheveux. Je voulais lui dire, et j'allais le faire... mais avec quels mots ? J'étais si nul pour exprimer ce que je ressentais, pour parler de moi, de mes problèmes. Je détestais tellement ça que je n'avais pas la moindre idée de la manière dont je devais m'y prendre. Je rouvris les yeux et fixai Apple, pinçant les lèvres et baissant les yeux à nouveau. Je ne me sentais pas capable d'affronter son regard, sa déception, quand elle saurait la vérité.


« C'est... pas facile à dire. Je... je vais chez le psychologue. Depuis un mois. Et je... enfin... mon psychologue a récemment pris contact avec un spécialiste. Je souffre de... dépression. »
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Peut-être que je lui faisais peur en m’excitant autant… mais j’avais tellement espérée, tellement rêvée d’avoir une deuxième chance. Maintenant que je savais que je l’aurais, qu’en plus on n’aura pas à se cacher, je ne cessai de penser que j’avais de la chance. Je l’embrassais un peu partout où je le pouvais à la condition que ça restais en haut de ses épaules. Je le remerciais intérieurement, de croire en moi, suffisamment pour me laisser l’aimer librement.

- Hum... avant tout... tu dois savoir ce que j'ai. Parce que... ça va pas être facile à gérer... je le dévisageais à mon tour. J’étais curieuse de savoir ce que c’était, pour que ce soit si « difficile » à gérer. Pour que ça ait affecté autant notre relation… Quoi qu’il en soit, pour un dépressif je ne sais pas si vraiment c’était un problème pour moi. J’avais tellement, tellement entendu Jude se plaindre. J’ai dû le ramasser à la cuillère plusieurs fois, je l’ai empêché de se suicider en lui présentant Roxanna. Aujourd’hui j’ose imaginer qu’il a trouvé l’amour et qu’il est heureux. Je ne souhaite la mort de personne, bien qu’entre lui et moi ce n’est pas totalement rose.

Puis Ocean. Il n’était pas en dépression, mais j’ai dû supporter beaucoup de sa colère et tristesse à propos de la mort de sa mère et tout ce qui a trait. Bref, j’avais tout vu. Et on ne parle pas de Kaleigh qui déprime et qui m’en avait également fait part. Plus grand-chose ne m’impressionnait. Du moins, je pense être capable d’arriver à le supporter tant que ça ne touche pas notre couple. Tant qu’il ne me quitte pas en pensant que c’est le mieux à faire… comme il l’avait fait.

- C’est... pas facile à dire. Je... je vais chez le psychologue. Depuis un mois. Et je... enfin... mon psychologue a récemment pris contact avec un spécialiste. Je souffre de... dépression. puis le silence tomba. Je restais silencieuse pendant un moment et me redressai, en l’invitant à se rasseoir. Je repensais à tous ces moments où Jude passait son temps à m’appeler complètement bourré, à me philosopher sur tout et n’importe quoi. Je repensais à ces aveux sur l’envie de se pendre au bout d’une corde. Je n’avais pas envie de vivre ça avec Andy, mais je ne voyais pas en quoi ça pouvait ressembler… Jude avait perdu toute sa famille, de ses parents, son ex copine à son enfant. Pourquoi Andy était comme ça ?

Au moins, il consultait un psychologue. C’était rassurant. Un spécialiste était sur son cas alors que Jude n’avait que moi pour le ramener à coup de fouet. Je me pinçais les lèvres en regardant Andy, ne sachant pas trop comment réagir. C’était une mauvaise nouvelle apprise avec du bon mélangé. S’il était suivit, c’est qu’il sera traité. ... Explique. Je le lâchais complètement pour me rasseoir à côté de lui. Je pris une grande inspiration. Peut-importe. Je ne comptais pas l'abandonner.
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Je venais de lancer le sujet, voilà. Il ne me restait plus qu'à attendre sa réaction, attendre qu'elle me demande des explications, parce qu'il était évident que ce n'était pas un aveu qui lui conviendrait sans qu'il soit développé, et pour cause. Oui j'étais dépressif... mais pourquoi ? Qu'est-ce que j'avais exactement, à quel stade en étais-je ? J'avais peur. Je ne devrais pas, je pouvais me dire qu'avec Jude elle avait sûrement tout vu ou presque mais... au final ? Ils n'étaient plus en bons termes, Jude exaspérait Apple, il la décevait. Jusqu'où j'irais, moi ? Après avoir justement supporté l'état dépressif de Jude, n'en avait-elle pas marre justement d'entendre les gens se plaindre de tout et rien ? Je me redressai après qu'elle se soit assise à côté de moi en me demandant de lui expliquer davantage. Voilà nous y étions, je ne pouvais plus marche arrière. Et rien qu'à cette idée, je sentais que j'avais du mal à respirer, je me ressentais l'envie de hurler et partir en courant pour conserver ma liberté. Je jetai un coup d’œil à Apple, cherchant mes mots avant que mes yeux ne se perdent sur la surface de la rivière.


« Hum... comment dire ça ? »


J'avais tellement et si peu à lui dire à la fois. Est-ce que je devais seulement lui dire vaguement ou est-ce que je devais rentrer dans les détails ? Si je lui disais allait-elle prendre la fuite ? Mais était-ce correct de ne pas lui dire clairement à quoi elle devait s'attendre ? Je sentis ma gorge se serrer et je fixai l'herbe.


« On m'a expliqué que j'étais maniaco-dépressif unipolaire... C'est une dépression à un stade avancé, seulement contrairement aux gens bipolaires, je n'ai que la phase dépressive. Ça comprend à peu près tout... Perte de confiance en soi, de l'intérêt pour tout, fatigue, angoisse et envie de pleurer constantes, idées suicidaires... cauchemars toutes les nuits. »


A cette pensée-là je rebaissai un peu plus les yeux, fixant mes pieds. J'en faisais deux en particulier. Les deux concernaient Elysia, je la voyais soit dans la baignoire, soit debout dans ma chambre... de dos. Je l'avais vue une fois de face, je ne voulais plus que ça arrive, jamais. Je sentis les larmes me monter aux yeux au rappel de ces cauchemars mais je me forçai pourtant à continuer, la gorge serrée.


« Mon hypersomnie a commencé un peu avant l'anniversaire de ta cousine. Mon thérapeute m'a mis sous-traitement mais ça ne devrait être efficace que d'ici plusieurs semaines, et il est à vie... J'me supporte plus Apple si tu savais... ! J'me reconnais pas, je... J'serais jamais venu ici avant, je n'aurais jamais pensé me jeter dans cette rivière, c'est pas moi, je sais plus qui je suis, de quoi je suis capable... »


Les larmes se remirent à couler sur mes joues alors que je relevai les yeux vers Apple en lui prenant la main. J'étais terrifié, je ne savais pas ce qui allait m'arriver. J'essayais de rester fort, mais comment pourrais-je me battre contre ça toute ma vie ? Comment, même, pourrais-je continuer à me battre jusqu'à ce que le traitement fasse effet ? Ça me paraissait si loin !
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Avec Jude c’était totalement différent. Si je m’étais lassée de lui… c’est uniquement parce que, quoi ? Parce qu’il s’est foutu de ma gueule quand je lui ai dit que j’étais plus vierge. Parce qu’il avait frappé Andy. Parce qu’il m’a traité de pute et ainsi de suite. J’avais réussi à supporter toutes ses petites crises. C’est sûr que parfois ça me plombait le moral mais à mes souvenirs je ne lui avais jamais refusé une visite, j’ai toujours été là pour l’épauler en cas de besoin.

- Hum... comment dire ça ? je le regardais attentivement, me demandant ce qu’il comptait me dire. Ça me faisait juste mal de savoir qu’il n’allait pas bien, mais j’étais prête à tout pour faire partie de sa réhabilitation. On m'a expliqué que j'étais maniaco-dépressif unipolaire... C'est une dépression à un stade avancé, seulement contrairement aux gens bipolaires, je n'ai que la phase dépressive. Ça comprend à peu près tout... Perte de confiance en soi, de l'intérêt pour tout, fatigue, angoisse et envie de pleurer constantes, idées suicidaires... cauchemars toutes les nuits. tout ça me faisais beaucoup trop mal à entendre. Andy ne méritait pas ça et je me demandais comment s’était arrivé subitement. Je me pinçais les lèvres et le regardait avant de fixer la rivière. Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Je ne pouvais qu’être là pour le soutenir, le convaincre qu’il est malade mais que ce n’était pas pour toute la vie.

- Mon hypersomnie a commencé un peu avant l'anniversaire de ta cousine. Mon thérapeute m'a mis sous-traitement mais ça ne devrait être efficace que d'ici plusieurs semaines, et il est à vie... J'me supporte plus Apple si tu savais... ! J'me reconnais pas, je... J'serais jamais venu ici avant, je n'aurais jamais pensé me jeter dans cette rivière, c'est pas moi, je sais plus qui je suis, de quoi je suis capable... il m’avait eu à « je n’aurais jamais pensé me jeter dans cette rivière » et je me pleurais parallèlement à lui. Andy me prit la main et je la serrais. Je refuse de l’abandonner désormais, même si les temps seront difficiles. Je ne voudrais vraiment pas le retrouver pendu au bout de son lit ou flotter sur l’eau de la rivière. Me pinçant les lèvres je le regardais. Tu m'as soutenu après l'accident. C'est à mon tour maintenant et ça me ferais vraiment plaisir d'être ta compagne de vie, Andy. lui lançais-je, avant d’émettre un léger sourire. Je me sentais rougir et lâchai sa main pour me masquer le visage. Mes joues étaient brûlantes et mes mains si froides.

Une fois le calme revenue je tournais la tête vers Andy et déposai un délicat baiser sur sa joue. J'te promets que ça ira mieux. Tu peux m’appeler à n’importe quel heure du jour et même de la nuit si t’as besoin… tu ne me dérangeras jamais.


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Je fixai Apple après lui avoir tout avoué, puis détournai rapidement les yeux, mal à l'aise... mal, tout simplement. J'avais mal au coeur d'admettre tous mes problèmes et je savais que la garder près de moi revenait à la mettre en première place pour constater l'ampleur des dégâts. Elle me verrait louper les cours, ramener de sales notes, dormir longtemps, pleurer souvent et me réveiller en sursaut, paniqué... tout, elle verrait tout. J'avais tellement besoin d'elle, de sa présence, de la chaleur de ses bras et du réconfort qu'elle pouvait m'apporter. Elle avait un effet bénéfique sur moi ; elle me calmait. Ce n'était pas total ni durable, mais au moins je me sentais un peu mieux en sa présence. Je regardai à nouveau la rivière puis mes pieds, songeant que je ne devais pas penser à tout ça, je ne devais pas me tracasser encore plus et encore moins à m'enfuir, à fuir la vie à cause de ce qu'il m'arrivait. Je m'insupportais, tout m'insupportait, je crevais d'envie de baisser les bras et me laisser couler au fond de l'eau et pourtant je ne bougeais pas, je restais là, assis dans l'herbe et relevant la tête lorsqu'Apple prit la parole pour m'annoncer que quoiqu'il arrivait, quoiqu'il se passerait, elle resterait avec moi, elle m'accompagnerait. Je pinçai les lèvres et sentit mon cœur battre la chamade, menaçant de me déchirer le torse pour retrouver sa liberté. Puis je sentis les lèvres de la jeune femme sur ma joue et je fermai les yeux en me concentrant sur ce doux contact, chassant les possibles larmes qui pouvaient menacer mes joues. Je rouvris les yeux et scrutai l'horizon en silence, écoutant la jeune femme m'expliquer qu'elle serait toujours là pour moi et disponible n'importe quand. Je la regardai à nouveau puis je lui tournai le dos avant de m'allonger, posant la tête sur ses cuisses en soupirant et me passant les mains sur le visage.


« Merci... tu devrais pas te donner autant de mal pour moi, j'ai pas envie d'être un poids ou que tu te fasses un sang d'encre dès que je quitte ton champ de vision. »


Je fixai le ciel puis baissai les yeux vers le bracelet que je tenais toujours, relevant une main d'Apple pour lui passer le bijou autour du poignet, mon regard accrochant le sien à nouveau.


« C'est à toi. »


Je fermai les yeux un instant, repensant à Apple et moi, aux moments que nous avions vécus ensemble dans l'espoir de retrouver un semblant de sourire. Mais cela m'amena à repenser au bébé qui grandissait dans son ventre et je rouvris les paupières en sentant mon ventre se tordre. La décision me revenait, à moi, je lui avais dit que je réfléchirais. A moins qu'elle soit toujours décidée à avorter ? Je n'en savais rien et je n'étais sans doute pas en mesure de prendre une décision tout de suite. Pourquoi est-ce que trois mois, ça passe si vite ? Il nous restait à peine plus d'un mois et encore, au cas où nous prenions la décision de ne pas le garder, il valait mieux ne pas attendre le dernier moment...
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Pour moi ce n’était pas grand-chose, de le soutenir. Si j’étais à sa place j’aimerais aussi qu’il soit là pour moi, ce serait encore plus désespérant si je me retrouverais seule. Et puis, franchement, pourquoi je l’abandonnerais ? Je l’aimais, comme il est et cela implique aussi les défauts. Ce n’est même pas un défaut, c’est une maladie. Andy se retourna afin de pouvoir s’allonger, la tête sur mes cuisses. Je me pinçais les lèvres en passant ma main dans ses cheveux, ça me faisais vraiment étrange d’être à nouveau près de lui « comme avant ». Mais ce qui était vraiment étrange c’était que ce soit à la vue de tout le monde. « Ils devront s’habituer »… moi première.

- Merci... tu ne devrais pas te donner autant de mal pour moi, je n’ai pas envie d'être un poids ou que tu te fasses un sang d'encre dès que je quitte ton champ de vision. je craquais un sourire, pensant à comment je réagirais si j’étais plusieurs jours sans avoir de ses nouvelles, maintenant. Avant je trouvais ça limite normal, puisque nous n’étions pas censés être autant « intéressé » à la vie de l’autre, mais maintenant que je savais à propos de son état, je ne pourrais pas rester plus de deux jours sans nouvelles avant d’être inquiète.

Alors que j’étais perdu dans mes pensées, Andy passa le bracelet à mon poignet avant de me regarder. C'est à toi. je baissais les yeux et regardai le bijou avant de regarder Andy de nouveau, le cœur battant à la chamade. Je ne sus quoi dire, ne serait-ce qu’un Merci... je me demandais ce que le futur nous réservait, maintenant que nous étions de nouveau ensemble. Je regardais mon copain et lui sourit délicatement, étirant les jambes sans pour autant le déplacer. L'été arrive bientôt. J'ai hâte. j’appuyais mes mains sur le sol derrière moi et regardai le ciel. Je repensais aussitôt à comment les choses se déroulerait si on décidait de garder l’enfant… J’aurais du mal à suivre les cours correctement, du moins les derniers mois. Puis je commençais à calculer… Si je suis tombée enceinte au mois de Mars, alors il naîtra au mois de Décembre. Probablement avant Noël. Je déglutis, posant ma main sur mon ventre et m’allongeais finalement sur l’herbe à mon tour alors qu’Andy avait toujours la tête posée sur mes cuisses. Parfois je pense à comment on pourrait l'appeler... je n’avais pas pris la peine de lui préciser de quoi je parlais, j’étais convaincu qu’il le devinerait.

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