I'LL GO TO THE END OF EARTH FOR YOU ◈ JOSHUAN

Elle hocha la tête plusieurs fois pour confirmer ce que le jeune homme pouvait bien dire. Elle allait même ajouter une question con du genre 'de quel ex tu parles ? Aucun ex n'a jamais posé problème', un petit air innocent, un câlin, deux bisous et c'était reparti comme en 40. Sauf que c'était tellement pas Joan, et probablement tellement pas Joshua. « J'ai pas dit que je t'aimais en l'air, on oublie tout ça, enfin non on oublie pas, il faut qu'on s'en rappelle pour se rappeler de plus le faire tu comprends ? » Il s'approcha, il devait lui dire un truc, ok ok, elle était prête. Elle croisa les bras, le regarda, prête à touuuut entendre, elle lui faisait confiance, ils étaient honnêtes l'un envers l'autre, ils pouvaient se dire des choses, Lindley ne réagirait pas excessivement. Même si honnêtement les j'ai un truc à te dire c'est comme les j'ai quelque chose à te demander. Ça donne la frousse, en plus il prenait son temps pour lui dire son fameux truc, maintenant elle allait se mettre à échafauder des scénarios de dingues, Steven Spielberg sort de ce corps. Du coup comme elle s'impatientait, elle demanda, au cas où il ait oublié en … deux secondes. « Tu devais me dire quelque chose ? »

Joshuan ★
Even if jealousy tears us apart, we'll find our way back to each other

« J'ai pas dit que je t'aimais en l'air, on oublie tout ça, enfin non on oublie pas, il faut qu'on s'en rappelle pour se rappeler de plus le faire tu comprends ? » Elle vient de redire qu'elle m'aimait. Bon, pas directement mais quand même. Gad elle m'aime et je l'aime aussi. C'était un peu plus long à venir chez moi ce genre de choses, Holly peut en témoigner. Mais c'était vrai. J'étais amoureux de Joan et j'étais prêt à le lui avouer. Enfin prêt est un grand mot mais je pense que c'était ce qu'elle attendait et puisque je me suis rendu compte de mon attachement pendant ces quelques jours où notre couple ne ressemblait plus vraiment à un couple, c'était l'occasion de la rassurer. « Tu devais me dire quelque chose ? » Proche d'elle, je hochais la tête positivement, n'hésitant pas alors à faire un petit bruit d'accompagnement. « Mh mh. » Je passais ma langue rapidement sur mes lèvres pour les humidifier avant de rapprocher mon visage du sien. Je fixais mon regard sur le sien et d'une petite voix, et d'un sourire en coin, je lui avouais « Je t'aime aussi Joan. » Voilà c'était dit. Mon coeur battait la chamade et je savais pas du tout comment elle allait réagir mais je lui avais enfin dit. Gaaaaad. Je me sentais bien et j'avais envie de capturer ses lèvres là tout de suite maintenant, mais je préférais la laisser répondre. Après tout, c'était mal poli de pas écouter les gens.

Là tout de suite elle avait envie de crier, lui arracher les tympans. C'était comme réussir à attraper une peluche dans les machines à pinces des fêtes foraines ou gagné au jeu qu'il y a à la fin de téléfoot, avec un chèque à gagner. Vous voyez ce genre de choses qu'on croit arriver qu'aux autres, qu'il y a peu de chances que ça nous arrive, et quand par bonheur on y arrive, on sait plus trop quoi faire. On fait quoi avec cinq mille euros ? On doit offrir la peluche ou la garder ? Joan se sentait glisser dans les tréfonds de l'amour, sauf qu'elle ne savait pas quoi lui répondre, elle restait plantée là, en face de lui, incapable de sortir quelque chose. Bouge. Lindley fit d'abord un pas un peu hésitant vers lui, puis elle passa ses bras autour de son cou avec un peu plus de détermination avant de l'embrasser pour la première fois … depuis dix jours ou un peu plus. Elle se détacha à regret de lui, pour le fixer. « Tu m'aimes. Wahou, je m'y attendais pas, pas tout de suite, je m'étais préparée mentalement tu sais. Mais, je suis contente que tu l'aies dit, te gêne pas pour recommencer c'était bien. »

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Ca faisait du bien mais c'était quand même stressant pour la simple et bonne raison que fuck quoi, elle avait pas l'air de réagir tout de suite. Elle devait être dans sa tête en train de faire tout plein de trucs, sans prendre la peine de me montrer ce qu'elle pensait, ressentait ou whatever. Puis finalement, elle avait décidé - avec hésitation, ça se voyait - de se rapprocher de moi, de passer ses bras autour de mon cou et, délivrance, de m'embrasser. God ça faisait du bien, ça m'avait manqué et voilà, ouais. Elle m'aime, je l'aime, nous nous aimons. Nous nous embrassons et on était bien. Les exs n'étaient plus sur le tableau, c'était juste elle et moi. En Jamaïque. « Tu m'aimes. Wahou, je m'y attendais pas, pas tout de suite, je m'étais préparée mentalement tu sais. Mais, je suis contente que tu l'aies dit, te gêne pas pour recommencer c'était bien. » Je me mis à sourire avant de l'embrasser de nouveau, sans retenue. Elle me manquait, elle était là et on était amoureux. Pourquoi se retenir alors ? « Y'a les cabines supérieures.. elles sont libres. On y va et j'pourrai te le redire autant de fois que tu veux. » avouais-je à ma petite amie, avec qui je n'avais rien fait du tout depuis le début du Summer Camp. C'est long ? Oui, je le sais. Je le sais très bien même.

La jeune femme se décolla à regret avant de croiser les bras sur sa poitrine. « Hum une soirée pyjama ! Mais j'ai pas pris mon pyjama, il est dans ma cabine, il faut qu'on y retourne. » dit-elle en sortant ses plus grands talents d'actrices du placard. Jeu qui ne dura pas longtemps vu qu'elle se jeta littéralement sur les lèvres du jeune homme. Elle en mangerait. Bien évidement, elle avait tout à fait compris où il voulait en venir en lui proposant de rejoindre les cabines supérieures, vides et équipées d'une serrure. Bien sur elle en avait envie, enfin elle croyait, comment être sure de ça ? Après une période d'abstinence aussi longue, elle se demandait si elle en avait envie où si elle s'était trop habituée. Seulement, trop prévisible, quand elle l'embrassa de nouveau, elle était certaine de vouloir rejoindre les cabines supérieures. « Non je déconne je te suis, mais je vais chercher mon pyjama quand même … non je déconne pour ça aussi. Mais c'est du chantage en fait, j'aimerai bien que tu le redise avant qu'on soit trop occupés, si tu oublies je vais pas m'en remettre. »

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« Hum une soirée pyjama ! Mais j'ai pas pris mon pyjama, il est dans ma cabine, il faut qu'on y retourne. » Soirée pyjama, c'était pas vraiment le bon terme en fait, je ne dirais pas vraiment ça à sa place. Son pyjama, qu'elle veut aller chercher, ne tiendra pas longtemps. Ni même ses vêtements qu'elle a sur elle. Sans vraiment m'y attendre, elle s'est mise à m'embrasser, ce que je ne critiquais absolument pas, au contraire. Moi adorer ma petite amie dans ces moments-là. « Non je déconne je te suis, mais je vais chercher mon pyjama quand même … non je déconne pour ça aussi. Mais c'est du chantage en fait, j'aimerai bien que tu le redise avant qu'on soit trop occupés, si tu oublies je vais pas m'en remettre. » J'avais l'impression d'être complètement niais et c'était sûrement le cas. Mais tant pis, rien à faire. J'étais amoureux d'elle, je le lui disais et puis on allait se trouver une chambre pour faire l'amour parce que my god, ça faisait une éternité qu'on avait rien fait et ça devenait quand même compliqué à tenir. Surtout quand on avait une petite amie qui traînait en maillot de bain sur les plages. « Je t'aime. » Je venais l'embrasser une nouvelle fois avant d'entrelacer nos doigts ensemble et je l'attirais avec moi vers le port, vers notre bateau afin de pouvoir monter dans les cabines libres supérieures. J'avais envie de partager un moment avec elle, intime, loin de tous nos soucis, de nos

Un large sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme. Elle était clairement le cliché même de la fille amoureuse, elle se sentait complètement abrutie, les butterflies dans le bide, les yeux qui pétillent comme une bouteille de Badoit, et la vague impression d'avoir chaud. Elle avait totalement chaud et par parce qu'ils étaient dans les Caraïbes, pas non plus parce qu'il venait de lui proposer de rejoindre les cabines supérieures pour faire ce que font les couples normaux, mais parce qu'elle se sentait fondre, il avait réussi à dégivrer Joan Lindley, à la faire sortir de sa torpeur. S'en était fini des dramas, du climat pots-apocalyptique, il l'aimait. Elle grimpa sans rien dire avec lui dans les cabines supérieures. Joan se laissait guider pour une fois, elle commençait par apprécier avoir quelqu'un pour prendre les décisions pour elle. C'est elle qui se chargea de verrouiller la porte derrière eux. Ce n'était pas la première fois, ce n'était même pas la première fois qu'ils faisaient ça en tant que couple, mais c'était la première fois qu'elle faisait ça en étant aussi sure de vouloir être avec lui et personne d'autre.

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C'était officiel, j'étais dingue de cette fille. J'étais jaloux, possessif et amoureux. C'était d'ailleurs pour cette raison que je lui avais avoué mes sentiments. Après tout, elle m'avait confié les siens quelques jours auparavant et j'étais incapable de les lui dire à mon tour. Ce qui, ajouté au fait que je me perde avec Holly, avait complètement bouleversé notre fin de Summer Camp. Jusqu'à maintenant. Lui avouant les mots qu'elle souhaitait, on s'était enfin mis en route vers le bateau des Skullers, à l'étage des cabines supérieures qui étaient verrouillable. Et bien au moins comme ça, on ne sera pas dérangé. Je la laissais s'occuper du verrou alors que je la regardais se retourner vers moi. Le sourire ne quittait pas mes lèvres, comment pouvais-je ? La femme que j'aimais se tenait juste devant moi, femme que je dévorais des yeux. Deux mois d'abstinence - ou presque - c'était long. Très long. Et là j'avais juste besoin de me sentir contre elle et de laisser nos corps parler pour nous. Je venais alors m'approcher d'elle pour m'emparer presque immédiatement de ses lèvres, me laissant complètement aller cette fois-ci. Rien ni personne ne nous empêchera de faire quoique ce soit.

Se passa ce qui devait se passer. On va pas faire un dessin hein, ça on verra quand Joan sera chez les Lowells, elle aura tout le temps de montrer ses talents d'artiste. On va dire qu'il y avait un lit au milieu de la chambre, genre king size, matelas avec de l'eau dedans qui chauffe ou alors un bultex qui prend la forme des corps. C'était peut-être juste un lit en fait. Brefouille, à un moment donné, BAM, Joan et Joshua sur le lit, dessapage, Lindley profita de son petit ami au moins pour combler deux mois à se frôler sans rien faire. Ensuite on va continuer de jouer aux Sims, on ajoute une table de nuit à côté du lit, sinon c'est pas drôle, on sort les préservatifs du tiroir parce qu'on a acheté la table de chevet avec le tiroir à quelques centaines de simflouz et ensuite voilà. Ça fait des galipettes (RIP mon chat). Tout ça pour dire que Joan préférait éviter de se retrouver avec un polichinelle dans le tiroir – le sien pas celui de la table de chevet – ils avaient déjà suffisamment d'emmerdes comme ça. Elle embrassa le brunet avant se s'allonger à côté de lui et de retrouver une respiration régulière.

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Les cabines supérieures sont supposées être réservées aux personnes avec enfants ? Bah prétendons en avoir un alors. Sérieusement, on était enfin tous les deux, sans possibilité d'être interrompu par quelqu'un d'une de nos chambrées ou de l'équipage.. alors ouais, ne nous gênons pas et faisons notre vie. Un vêtement par ci, un vêtement par là. Au final, ils se retrouvaient tous, sans exception, sur le sol de la chambre. Nos deux corps s'étaient assemblés tels des Legos dans le lit et évidemment, la protection était de mise. J'étais surpris de voir qu'il y en avait dans le tiroir de la table de nuit.. Faut croire que ça doit être courant que les couples les utilisent pour faire le coït. Comme nous quoi. Ça avait été quand même une délivrance que de passer ce moment intime avec elle. Presque deux mois d'abstinence, c'était quand même quelque chose d'énorme quand on y pense et je sais pas pourquoi on a pas pris de chambre d'hôtel. Faut croire que je l'aimais assez pour respecter le fait qu'elle ne veuille pas le faire dans les chambres qu'on avait et.. j'sais pas, ça s'est juste pas fait. Mais on avait remédié à ça et maintenant on se sentait mieux. L'un à côté de l'autre, j'avais le sourire sur les lèvres malgré mon essoufflement. Elle est sportive cette fille mine de rien, faut pas croire. Je me mettais sur le côté, calant ma tête sur ma main et je la regardais. Sans rien dire, je me contentais juste de laisser mon regard la parcourir, imaginant ses formes à travers les draps qui la recouvraient.