Hide hide [Ioxie]

La voir si captivée et surprise me fit un bien fout. J'y avais été franc jeu avec elle et parfois, ce genre de conversation peu s'avérer troublante. Mais à en écouter ses dires, elle était bien contente d'entendre ses mots sortirent de ma bouche. J'esquissai un léger sourire lorsqu'elle m'avoua penser la même chose de moi, me laissant stupéfait. Je clignai des yeux sous le choc de la compréhension de son message. C'était, pour moi aussi, la première fois qu'une fille m'avouait ses sentiments. Je n'ai jamais, pour ainsi dire, eu véritablement de petit amie moi non plus. Des fréquentations sérieuses, deux! Des fréquentations non sérieuses, des tonnes. Alors ce genre d'aveu était touchant. Ensuite, elle fit allusion à mon erreur de l'envoyé à l'hôpital pour faire correctement sa rencontre. « Si j'avais eu la chance d'y allez moins intense, j'aurais sûrement opté pour une rencontre plus douce, mais ainsi va la vie! » dis-je en tirant la langue. Nous poursuivîmes notre chemin, côte à côte, et elle me demanda de parler un peu de moi à mon tour. « Mmh.. Par ou commencer? J'adore cuisiner de tout. Je n'ai pas vraiment de spécialité, mais j'aime bien créer de nouvelle recette! Je suis des cours de boxe, alors t'as plus à t'inquiéter maintenant, je vais te défendre contre n'importe quel lourdaud! » dis-je en riant. « Je fais de la moto depuis plusieurs années, c'est un moyen de me procurer un sentiment de liberté et avec ma famille, c'est le meilleur moyen de reprendre mes esprits. Disons qu'avec trois soeurs, ça triple les problèmes de mecs! » Je recommençai à rire avant de m'étirai les bras en l'air, expirant fortement. « Mis à part cela, contrairement à toi, je suis un peu trop fêtard. Il faut parfois que je calme mes envies, parce que je ne veux pas retomber dans mes vieilles habitudes. J'ai tout de même quitter les Mathers pour rejoindre les Winthrops, car il y avait beaucoup trop de fête et je n'arrivais pas à me concentrer pleinement dans mes études d'architectures... Fin bref. » Je lui décoché un sourire radieux pour ensuite avancer un peu pour lui faire face, marchant de reculons. « T'as envie d'allez souper quelque part? C'est moi qui t'invite! »

'' Crois-moi, j'ai bien aimé cette rencontre. '', dis-je à son intention, pour le rassurer et pour rigoler à deux un peu. Il est vrai que nous nous étions rencontrés d'une drôle de façon, mais comme il le disait si bien, ainsi va la vie. Et maintenant, nous nous revoyions au Summer Camp, dans un endroit paradisiaque, à se faire des confidences sur nous afin d'apprendre à se connaître, et tout ce qui va avec. Vraiment, c'était parfait. Sans vraiment savoir dans quelle direction nous nous dirigions, - l'on préférait peut-être se laisser aller comme bon nous semblait et l'on aboutirait où... on aboutirait, quoi. Il me parlait de lui, et de mot en mot, je ne faisais que devenir plus intriguée et intéressée encore, stockant dans ma tête chaque information pour ne jamais oublier. Wah, il cuisinait lui aussi? Il aimait la moto? L'adrénaline le rendait fou, sûrement. Fou de bonheur. Son cours de boxe lui serait utile pour me protéger, me dit-il, ce qui m'arracha un sourire, avant que je ne me mette à rire, bien heureuse. '' J'espère bien! Un garde du corps aussi sexy que toi... que rêver de mieux? '', fis-je avant de le laisser continuer. Je l'observais de mes yeux bleus, des yeux brillants et innocents, ne le quittant pas du regard une seconde. [color=#e539ee]'' Mon dieu... Quel jeune homme intéressant tu es, vraiment! Je m'attendais pas à...tout ça. T'es pas qu'un dragueur, t'es vraiment... unique. J'te jure! Tes soeurs doivent être toutes géniales, c'est bien pour ça qu'elles te mènent la vie dure, non? Elles t'aiment, c'est tout.. Vraiment, tu m'étonnes... ''/color] Pas que je ne l'aurais pas vu ainsi, mais j'étais surprise. C'était un Mather avant, et ça il faut dire que je m'y attendais encore moins. Winthrop, ça lui allait mieux. Les Mathers me faisaient un peu peur, parfois.. '' Mais une chose à dire... Tu m'réserves une soirée à Cambridge où on goûtera à nos spécialités... J'suis vraiment curieuse, là! '' Et le truc, c'est qu'il me proposa, par-dessus le marché, un souper en sa compagnie. Je me mordis la lèvre en attrapant une mèche de cheveux avec laquelle je jouais nerveusement. '' Avec toi? N'importe où.. '' J'avais dit ça? Vraiment...? Idiote! '' Mais.. j'suis même pas arrangée pour un souper. '', fis-je d'une maladresse exemplaire. Je n'étais pas l'une de ces filles imbues d'elles-mêmes qui se faisaient belles pour impressionner n'importe quel mec, mais... bizarrement, j'avais particulièrement envie de l'impressionner, lui.

Ce qui est plaisant avec Lexie, c'est lorsque je me confis à elle, elle semble réellement captiver par ce que je lui dis. Elle bois mes paroles et ça me touche profondément, car avec mes autres amis(es) j'ai pour habitude de leur parler alors qu'ils textent en même temps, m'écoutant d'une oreille sourde. Je ris lorsqu'elle sembla surprise de découvrir qui était caché derrière le Ioann qu'elle pensait connaître. Puis, aussitôt qu'elle me demanda une soirée ou nous pourrions nous faire goûter nos spécialités, un large sourire se logea sur mes lèvres. « J'accepte sans la moindre hésitation! » Sans suivit mon invitation pour souper, l'un attend pas l'autre comme on dit. Et lorsqu'elle me dit oui, jouant avec sa mèche de cheveux, je me sentis tout bizarre. Le fait de voir que je faisais autant d'effet à une fille me surprenait constamment. Ensuite, elle rajouta ne pas être arranger pour un souper, ce qui m'arracha un nouveau sourire. Nous nous arrêtâmes de marcher. Je déposai mes mains sur ses avant-bras avant de baisser à sa hauteur - car je fais au moins une tête de plus qu'elle. « Tu sais, tu n'as pas à t'inquiéter de se côté là... Tu es belle comme jamais en ce moment... » Je rougis légèrement tout en me redressant. « Mais il est vrai que ton accoutrement risque de me déranger quelque peu pendant le souper. Je voudrais pas te gêner en me rinçant constamment l'oeil! » dis-je en lui faisant justement un clin d'oeil. Nous poursuivîmes notre route et j'enchaînai : « Si t'as envie que j'aille te chercher pour dix-sept-heure, histoire que tu te prépare pour un souper galant, car oui j'ai décidé que ce serait un souper galant, et bien ça me vas! Ça va me permettre de m'ennuyer un peu de toi entre temps! » dis-je avec la voix la plus sincère que je pouvais avoir en stock.

'' Mais je t'assure... il n'y a pas de quoi se rincer l'oeil, j'suis pas si jolie que ça, Ioann. '', murmurai-je, gênée par cet aveu qui ressemblait à un compliment. Un très fort compliment auquel je ne savais quoi répondre. Non mais allez savoir pourquoi, je me trouvais bien banale ; pas plus belle qu'une autre, mais il m'arrivais à l'occasion de jalouser certaines filles. Comme la copine de mon frère, ou bien Némésis, une copine sur le bateau. Bref, ce n'est pas que je manquais d'assurance ou que je me rabaissais, mais bien que je ne me trouvais rien de si spécial, alors que Ioann semblait avoir vu quelque chose en moi que je ne voyais pas moi-même. Je me sens pourtant appréciée, et même plus que simplement appréciée, je me sens désirée alors que je ne sais même pas si c'est le cas. Je ne voulais pas me faire de faux espoirs non plus sur l'avis et l'impression qu'il avait de moi. Mais je souris, sans oublier de rougir lorsqu'il mentionna la possibilité de s'ennuyer de moi. Quoi? Il était sincère? En tout cas, il en avait tout l'air, et ça te troublait encore plus... '' Je... oui, je veux bien me préparer un peu avant... Dix-sept heures, c'est parfait pour moi. Tu... Non, en fait, j'te fais confiance, ça va être parfait, Ioann. J'me sens chanceuse, tout d'un coup. '', dis-je en souriant nerveusement.

Lexie semblait constamment surprise de mes compliments, étonné de voir que je pouvais m'intéressé à sa petite personne. Pourtant, j'avais de quoi à être attirer par elle. Elle était jolie, mignonne à croqué, sympathique. Pourquoi semblait-elle sur incertaine devant toutes mes paroles. La confiance? Il faut que je lui prouve qu'elle peut avoir confiance en moi, que tout ce que je dis es vrai. Seulement, si je fais un seul faut pas, je risque de la perdre suite à ce qu'elle m'a dit sur cet espèce d'enfoiré qui l'a manipuler pour l'utiliser à mauvais escient. J'ai l'intention de lui prouver que nous ne sommes pas tous comme lui et ça, même si je commence à être le pire des salauds. Peut-être est-il justement temps de mettre un terme à toutes mes âneries? Je ris lorsque Lexie se dit se sentir chanceuse tout d'un coup. Je déposai mon index sous son menton pour attirer son regard sur moi. « Mais tu l'es princesse! » dis-je en lui décochant un clin d'oeil. J'éclatai de rire, ne me prenant pas vraiment au sérieux avec mon faux côté prétentieux. Ensuite, je lui demandai ou est-ce qu'on se rejoignait avant de l'accompagner pour ensuite partir de mon côté. Je me dépêchai à prendre une douche et à me rhabiller différemment. Une camisole ligné avec des bermudas en jeans. Je fis un petit tour près des restos du coin, m'informant si s'était possible de prendre des repas froids à apporter. Heureusement, je tombai sur un gentil cuisinier qui me prépara vite fait bien fait une salade qui m'ouvra l'appétit. Il m'offra aussi une bouteille de vin de la maison. Je le remerciai avec un généreux billet de cent dollars pour tout le temps qu'il m'avait consacré ainsi que tout ce qu'il m'avait grassement prêté, alias coupe de vin, ustensiles, bols, panier en osier et nappe pour compléter le pique-nique que j'avais improvisé sur mesure pour le souper entre moi et Lexie.

Une fois équipé et prêt à rejoindre Lexie, je marchai la tête dans les nuages avec un sourire d'imbécile gravé sur mes lèvres. Lorsque j'arrivai à destination et découvris une charmante demoiselle, je me sentis faiblir... « Euh.. Tu... Tu es magnifique.. À bien y croire, bikini ou pas, tu risques de me déconcentrer dans tous les cas! » dis-je en souriant timidement.

Devant le miroir de la salle de bain de la cabine, les deux mains posées de chaque côté du lavabo, je me regardais, incertaine de si je devais sortir comme ça. Surtout que... c'était une sorte de rencard, et j'avais peur que ce soit trop. Trop, c'est comme pas assez, dit-on. Mais bizarrement, j'avais envie de me faire jolie, de l'impressionner, ce Ioann. Faire bonne impression, peut-être et puis... me sentir belle, désirée peut-être un peu, c'est vrai. J'avais enfilé une jolie robe bourgnogne qui m'arrivait à mi-cuisse, s'ouvrant dans le dos. Mes cheveux étant déjà frisés/ondulés, je préférai les laisser ainsi, m'apportant tout de même un élastique en cas où ils m'énerveraient et que je voudrais les dégager de mon visage, mais comme ça, c'était parfait. Une légère touche de maquillage pour ne pas faire superficielle et extravagante non plus - ce n'est pas ce que je souhaitais. J'avais enfilé de jolies chaussures, sans talons puisque sur le sable, ce n'était pas toujours une joie de marcher avec ça. Bref, j'étais prête, et lorsque je sortis, je vis que Ioann approchait doucement. Deux ponctuels, tiens! Je souris timidement à son compliment, baissant la tête, puis reposant mon regard bleuté dans le sien : '' Y'a pas de raison, voyons... J'me suis juste fait un peu plus jolie pour un beau garçon! J'espère que ça va ainsi? '' Je me mordis nerveusement la lèvre, avant de lui poser une nouvelle question, curieuse : '' Où va-t-on? ''

Elle ajouta qu'il n'y avait pas de raison à ce que je sois déconcentré par sa beauté, mais j'insistai en lui lançant un petit regard taquin tout en haussant un sourcil. Elle détourna son regard avant de me demander ou est-ce qu'on allait. Au même moment, j'affichai un sourire de fierté avant de lui montrer le panier en osier que je gardais cacher derrière moi. « Tout simplement sur le bord de la plage, dans un coin un isolé que j'ai découvert ce matin! » dis-je en lui tendant mon bras pour qu'elle puisse s'accrocher à celui-ci. Tout en marchant, je décidai de parler un peu de tout et de rien, histoire d'alimenter notre randonné pédestre. Je lui racontai quelques anecdotes sur ma famille, comme la fois ou je lâchais des coups de file anonymes pour faire flipper mes soeurs! Je parlai un peu de la mort de mes grands-parents, sujet qui m'était de moins en moins difficile de faire part, car étant donné qu'ils nous ont tout donné, le fait de ne plus pouvoir leur rendre l'appareil me rend triste. Ils méritaient tellement de bien! Nous finîmes par arriver devant une petite forêt amazonienne. Je l'invitai à me suivre à travers l'épais feuillage des arbres pour finalement émergé de l'autre côté une vingtaine de minutes plus tard. Il y avait un petit coin de sable assez large pour que l'on puisse si installer au sol sans que l'eau de la mer ne vienne engloutir notre repas. C'était intime et le fait d'avoir la forêt derrière nous donnait un petit côté magique à l'endroit. Je déposai le panier au sol avant de sortir la nappe et de l'installai, regardant Lexie admirer ce petit coin de paradis. « Alors, c'est la classe non? »

Au final, y'avait pas de quoi stresser. J'avais jamais eu de rencard avec un garçon, alors peut-être est-ce un peu pour ça que je cherchais à bien paraître. Je ne voulais pas avoir l'air d'une cruche superficielle et sans cerveau à ses yeux, ni d'une pauvre petite fille innocente qui ne connaissait rien à la vie et qui ne savait pas y faire avec les hommes. Quoi que cette deuxième option était, disons-le franchement, ce qui se rapprochait le plus de la façon dont on pourrait me décrire. Après tout, Ioann avait eu plusieurs expériences, quelques-uns amoureuses, et plusieurs d'un soir, dans un lit, alors que moi... aucune amoureuse, et deux parties de jambes en l'air. Pas de quoi être très fière, ni de quoi bien paraître aux yeux d'un garçon. Mais de parler ainsi avec lui vers un endroit pour avoir le droit à un joli pique-nique en sa compagnie me permettait de me détendre et d'en apprendre un peu plus sur lui. Je lui parlais en retour de mes deux frères et de ma soeur, surtout de cette dernière ; c'est de elle dont j'étais la plus proche. La perdre de vue pendant quelques temps avait été difficile pour moi, mais la retrouver n'était que plus parfait encore. Bref, on parlait de tout et de rien et mine de rien, ça me mettait de plus en plus à l'aise. Je marchais aux côtés du jeune homme en tenant délicatement son bras, l'observant et l'admirant par moments, buvant ses mots sans m'en ennuyer. Nous arrivions finalement à la destination, qui était, disons-le franchement, à couper le souffle. Il y avait la mer d'un côté, le sable sous nos pieds, et une forêt majestueuse derrière nous, paysage que je n'avais même pas remarqué encore, quelle honte! Je me tournai vers Ioann, les yeux pétillants : '' C'est magnifique! J'adore. C'est... '' J'étais sans mots. Et dire qu'il avait choisi cet endroit pour un petit souper, pour moi. Pour nous. '' C'est mieux qu'un restaurant, mon dieu... '' Ioann venait d'ailleurs d'installer la nappe au sol, y déposant le panier, et je pris place sur la nappe afin de m'y asseoir, prenant soin de ne pas faire lever ma robe - bah quoi, une petite gêne, non? '' T'es parfait, Ioann! C'est parfait. '', fis-je sans cesser de sourire, plongeant mes yeux dans le sien, légèrement rougissante.

Je fus bien content d'entendre le mot « magnifique » sortir de la bouche de Lexie. C'était le mot parfait pour décrire cet endroit. Puis j'éclatai de rire lorsqu'elle pris place sur la nappe pour me dire que j'étais parfait. Je la rejoignis en riant toujours. « Détrompe toi, je suis aucunement parfait... D'ailleurs, je suis loin de l'être. Je suis tête de cochon, je déteste passer la tondeuse, je suis difficile dans mes goûts vestimentaires, je suis quelque peu jaloux, je bois toujours trop, car je connais pas encore mes limites, je chante comme un pied et je suis rancunier... Y'a pas de le mot parfait dans tout ce que je viens d'énumérer! » dis-je en riant de nouveau. « Toi par contre, tu frôle la perfection! Ta beauté sors totalement d'un compte de fée, tu n'as pas fais vraiment de faux pas dans ta vie. Tu es belle, jeune, pleine de joie de vivre! À moins que tu me cache quelque chose, je vois pas ce qui pourrait te détrôner de ta place de miss parfaite! » ajoutais-je en lui tirant la langue. Je ne disais pas cela pour la blesser, plutôt pour la taquiner! Parfois mon sens de l'humour dégénère, mais je me rattrape assez bien!

'' Justement, c'est ça la perfection, pour moi. Je suis pas le genre de fille à rechercher le mec délicieusement musclé, même si faut avouer que sur ce côté, t'es plutôt... à croquer! Et c'est peu dire. T'es du genre honnête à dire les conneries qui te passent par la tête parce que t'es comme ça : marrant, tu m'fais rire, et je dois pas être la seule à rire de ce que tu peux bien raconter. T'es jaloux, comme tu dis, un peu comme tout le monde. Ta tête te cochon te donne un caractère, et c'est ça qui est bien! Bref, j'ai pas besoin de tout énumérer pour affirmer encore une fois que j'te trouve parfait. '' J'avais balancé tout ça d'un trait, sans aucune gêne, puisque c'était la pure et simple vérité. Je le connaissais peut-être peu encore et pourtant, certaines parcelles de son histoire, de sa vie et de sa personne me donnaient l'impression de le connaître depuis toujours et de n'être qu'intriguée et qu'intéressée encore plus. Allez, comment un mec pouvait-il me faire un effet du genre? Mais que lui me trouve parfaite me faisait un drôle d'effet au niveau du ventre, une boule qui se formait, rendant l'impression agréable et désagréable à la fois... C'était bizarre. J'ouvris nerveusement le panier, en l'écoutant parler, cachant mon visage grâce à mes longs cheveux couleur de blé. Fouillant dans le panier, j'avais l'impression de me sentir défaillir par tous ses compliments. '' Je ne te cache rien, ne t'en fais pas. '', dis-je finalement en riant, observant le panier sans rien voir pourtant, même s'il était plein. Je n'étais pas vraiment concentrée sur son contenu, il faut dire. '' Mais il y a des choses que tu ne sais pas encore de moi. Comme... le fait que je ne sois pas aussi douée que d'autres déesses de la gente féminine dans certains domaines. Je suis un peu plus timide. Je suis dangereusement maladroite, j'adore les bouquins et même que j'm'y enferme souvent et très longtemps. C'est pas la perfection à laquelle les garçons semblent s'attendre, tu sais. ''