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Ce qui se passait entre nous ce soir était complètement dingue, c'était allée tellement vite que j'avais énormément de mal à me freiner. Cela ne me ressemblait pas de m'enflammer comme ça comme un fétu de paille sur un braise incandescente. Et pourtant des que nos lèvres s'étaient jointes, j'avais ressenti cette pulsion si vive. Les contraires s'attirent parait-il, et il semblerait que Valentin et moi soyons mués par cette affirmation. On était censé se détester non, ou quelque chose dans ce genre là. Sauf que dans le fond cela n'avait jamais vraiment été le cas. C'était la méfiance qui nous empêchait de faire mieux connaissance. Et là de me retrouver sur ses genoux un peu comme si c'était naturel, la suite logique, cela ne m'aidait vraiment pas à me détacher de lui. Cela me faisait paniquer, me faisait presque peur. Oui je craignais d'aller trop loin. Allez loin sans savoir si c'était la chose à faire, si c'était bien ou mal. Je jouais avec l'échancrure de son haut tout en prononçant les mots qui me vinrent à l'esprit, lorsque je sentis sa main agripper fermement ma cuisse. Le contact de ses doigts sur ma peau me fit frémir. C'est clair, le beau brun ne m'aidait pas à prendre la décision qu'il fallait que je prenne. Il me disait même y prendre déjà goût et je crois que si nous avions été à huit-clos, les choses auraient dérapé rapidement. Me raccompagner était la chose à faire? Oui, je pense qu'on devrait peut-être se décider. dis-je sagement en lui souriant doucement. Mais, qu'allait-il se passer une fois qu'on se retrouverait seuls? Qu'il serait sur le pas de ma porte? Je n'en sais rien peut-être que quitter cet endroit bondé allait encore plus nous tenter. Ma main se posa sur la main du beau brun, mes doigts cherchant à s'emmêler au sien. Je me levais alors délicatement de ses genoux, l'attirant avec moi vers la sortie.
(Invité)
J'avais clairement envie de rester plus longtemps ici, avec elle sur mes genoux, à l'embrasser, à faire monter un désir qui ne se concrétisera sûrement pas vu la situation de nos vacances. A part si j'avais été un peu plus friqué, j'aurais très certainement pris une chambre d'hôtel, mais je ne savais pas si elle aurait accepté jusqu'à ce point. La meilleure chose à faire c'était que je la raccompagne jusqu'à son bungalow et qu'on en reste là pour cette fois, même si c'était pas mon désir. Seulement on allait déjà trop vite et je suis assez paumé depuis que Amy est partie, alors autant ne pas se précipiter, même si j'ai envie de Némésis. Elle accepte donc ma proposition et prend les devants en prenant ma main pour entremêler nos doigts avant de se lever pour prendre la sortie. Je la suivais donc et finis par marcher à ses côtés, gardant ma main la sienne. Je me sentais un peu con, un peu paumé, du coup je ne savais juste pas quoi dire, ni même si je devais la prendre contre moi pour marcher, parce que oui c'était con ça aussi mais j'en avais envie, j'avais envie que nos corps restent proches l'un de l'autre. Mais à la place, je ne faisais que marcher en direction de son bungalow, dans le silence légèrement gênant, mais surtout troublant.