Drew & Prue - I need moment to blow

L’aidant à se relever, je gardais sa main dans la mienne jusqu’à la sortie. Une fois à l’air libre, j’inspirais goulument l’air frai. « Je crois que nous avons mérité notre fameuse barbe à papa non ? » Sa réplique eu le don de me faire sourire. « Je suis d’accord, mais avant on va te trouver un endroit pour que tu t’assois » Lui tenant toujours la main, je l’attirais vers un coin d’herbe où des chaises pliantes étaient disposés. « J’arrive » Je le laissais seul durant quelques minutes, le temps d’aller chercher une barbe à papa. Enfin, je revenais après cinq minutes d’absence. « Voilà ! » Je faisais une fausse courbette, avant de m’assoir à ses côtés. « Ouvre la bouche » disais-je en lui donnant un peu de barbe à papa.

Quand ils se retrouvèrent à l’extérieur de l’attraction, Drew avait ressenti un immense soulagement parce que c’était vraiment horrible et il avait très mal en fin de compte mais il ne voulait pas inquiéter sa petite amie. Il lui avait dit qu’ils avaient mérité leur barbe à papa. Prue sourit avant de lui dire qu’elle était d’accord mais qu’avant il fallait qu’ils trouvent un endroit pour qu’il puisse s’asseoir. Ils en trouvèrent un dans un coin d’herbe avec des chaises pliantes et le faisant asseoir sur l’une de celles-ci, elle partit acheter la fameuse barbe. Pendant ce temps, il se mit à regarder devant lui luttant légèrement contre la douleur. Connasserie d’attraction ! La voix de sa petite amie le tira de sa rêverie. Elle était déjà de retour ? Il sourit et se laissa faire lorsqu’elle lui dit d’ouvrir la bouche pour lui donner de la barbe à papa. « Mmmm c’est bon. A ton tour ! » dit-il en lui prenant la barbe à papa des mains.

Comme un couple d’adolescent, nous nous partagions une barbe à papa. C’était cliché et en même temps très appréciable. « Mmmm c’est bon. A ton tour ! » Me prenant la barbe à papa des mains, il m’en donnait un peu dans la bouche. Je savourais le goût sucré de la confiserie, alors que mon regard se perdait dans le sien. Même si tout allait bien, je restais inquiète pour son dos. Il avait eu du mal à marcher et cela m’inquiétait. « T’es sûr que ça va ? » demandais-je poliment. Je ne voulais pas le brusquer, mais il était important que je sache pour savoir s’il était nécessaire que j’appelle un kiné pour un rendez-vous ou que j’aille chercher ma voiture. Je ne le laisserais pas marcher avec une douleur.

C’était mignon tout de même comme scène ! Ils étaient en train de se donner à manger, ici en l’occurrence c’était de la barbe à papa. Comme il venait de dire que c’était son tour à elle, il lui avait chipé la barbe à papa des mains et il lui en donna dans la bouche avant de se pencher pour l’embrasser tendrement. Lorsqu’il se releva, elle lui demanda si ça allait. Il sourit devant le ton poli de sa petite amie avant de répondre d’une voix douce : « Je veux bien que tu joues à l’infirmière. Je sais que j’ai mal mais je pense que je n’ai rien de cassé. Si tu veux, on peut aller à l’hôpital pour avoir un avis médical… ça te va ? »

« Je veux bien que tu joues à l’infirmière. Je sais que j’ai mal mais je pense que je n’ai rien de cassé. Si tu veux, on peut aller à l’hôpital pour avoir un avis médical… ça te va ? » C’était peut-être mieux. « D’accord. Ma voiture n’est pas loin. » Je reprenais la barbe à papa des mains d’Andrew, avant de l’aider à se relever. « Un jour, je viendrais te soigner à domicile » Je lui disais ses mots en lui faisant un clin d’œil. Même si j’étais petit, cela ne m’empêchait pas de lui proposer mon bras pour qu’il puisse mieux marcher. Après plusieurs minutes, nous atteignions enfin le parking du festival. Sortant les clés de ma Audi r8 rouge, j’actionnais son déverrouillèrent et allais lui ouvrir la porte pour qu’il rentre. « Voilà » Je refermais sa porte, avant de le rejoindre à l’intérieur de l’habitacle.

Comme Prue semblait vraiment inquiète pour son état, Drew n’avait guère eu d’autres choix que de lui dire qu’ils pouvaient se rendre à l’hôpital comme ça ils pourraient avoir un avis médical. Elle répondit qu’elle était d’accord et que sa voiture n’était pas loin. Par conséquent, elle lui prit la barbe à papa des mains afin de pouvoir l’aider à se relever. Il grimaça légèrement lorsqu’il sentit son dos craquer mais c’était plus de peur que de mal. Il se laissa emmener jusqu’à la belle Audi R8 de sa petite amie qui lui avait dit en marchant qu’un jour elle viendrait le soigner à domicile. « Je ne serais pas contre du tout » répondit-il en lui rendant son clin d’œil. Ils atteignirent le parking quelques minutes plus tard. « Rouge Winthrop ? J’aime beaucoup tes goûts chérie ». Il s’installa dans la voiture sur le siège passager tandis qu’elle venait le rejoindre à la place du conducteur. « Hum ! C’est la première fois que tu me conduis ! Emmène-moi où tu veux ! »

« Je ne serais pas contre du tout » ça ne m’étonnais pas. Qui pourrait être contre une jeune femme déguisée en infirmière. Arrivé devant ma voiture, Andrew me fit un charmant compliment sur la couleur. « Rouge Winthrop ? J’aime beaucoup tes goûts chérie » C’était un peu tape à l’œil comme couleur, mais je trouvais que la voiture avait beaucoup plus de style en rouge. Il était facile de savoir que j’aimais les voitures de sport. Leur conduite était tellement fluide et confortable. Une fois à l’intérieur de la voiture, je bouclais ma ceinture, avant de la démarrer. « Hum ! C’est la première fois que tu me conduis ! Emmène-moi où tu veux ! » J’allais l’emmener à l’hôpital et il n’aurait pas d’autre choix que de m’écouter. Sa chute avait été brutale. Sans compter qu’il avait peut-être fait un faux mouvement en m’évitant de tomber au sol. « A l’hôpital ! » Je le réprimandais doucement, avant de m’engager sur la route principale. Rapidement, nous arrivions sur les lieux. Me garant, j’aidais Andrew à sortir. Puis, nous entrions à l’intérieur. Vingt minutes plus tard, nous étions pris en charge par un médecin.

Drew s’en souviendrait longtemps de sa chute pendant ce fichu festival, en effet au lieu de laisser sa petite chérie tomber, il s’était sacrifié à sa place subissant de ce fait une chute des plus violentes. Le bruit sourd que ça avait fait. Bref il se trouvait maintenant à bord de la belle voiture de sport de sa petite amie. Il lui avait dit qu’elle pouvait l’emmener où elle voulait, ce à quoi elle avait répliqué qu’elle l’emmenait à l’hôpital tandis qu’elle s’engageait finalement dans la circulation sur la route principale. Ne se préoccupant guère de son dos qui commençait à le faire souffrir un peu trop, il préféra admirer sa beauté conduire. Il était fasciné par sa façon de conduire : il était rare qu’il s’émerveille de ce genre de chose hein ! Mais pour sa petite amie, il s’émerveillait de tout. Quelques minutes de route avaient suffi pour qu’ils arrivent à l’hôpital. « Ne me quitte pas chérie »

M’engageant dans la circulation, je ne tardais pas à arriver devant les urgences. En l’espace de vingt minutes, nous étions pris en charge par un médecin. « Ne me quitte pas chérie » Assis dans le cabinet vide, je serrais la main d’Andrew. « Il n’y a pas de raison que je te quitte » Mon sourire se voulait confiant. A ce moment-là, le médecin faisait son entré dans le cabinet. Rapidement, il nous demandait une explication. « Il a fait un faux mouvement, avant de tomber au sol sur le dos. » J’avais pris les devants en parlant à la place d’Andrew. J’avais fait cela pour le soulager.

Après s’être émerveillé de la conduite souple mais rapide de sa petite amie, Drew se retrouva rapidement pris en charge par un médecin – quoiqu’ils avaient tout de même attendu près d’une vingtaine de minutes avant – et alors qu’il leur demandait ce qu’il s’était passé, il ne put s’empêcher de sourire avec tendresse en voyant sa petite amie prendre les devants et expliquer au docteur ce qu’il s’était passé. « Merci ma chérie » murmura-t-il avant de se tourner vers le médecin qui hochait la tête comme pour montrer qu’il comprenait l’explication. Il se mit à lui prodiguer des légers soins afin de savoir ce qui lui arrivait vraiment. « A première vue, il n’y a vraiment rien de grave mais il vaudrait mieux qu’on fasse une petite radio. Qu’en pensez-vous, Madame Kenworth ? ». Le jeune Anglais sourit avant de se tourner vers sa petite amie comme pour lui dire que ça lui allait bien d’être appelée Mrs Kenworth.