Drew & Prue - I need moment to blow

« Qu’as-tu ressenti lorsque tu as appris que Jorden se droguait ? Parce que je viens d’apprendre qu’une de mes plus proches amies se drogue à l’héroïne… » Jorden s’était drogué, mais ce n’était pas réellement grave. Le pire avait été Nork et je l’avais accompagné durant sa longue convalescence. Ce que venait de m’annoncer Andrew était grave. A croire que la drogue touchait beaucoup d’étudiant d’Harvard. « J’étais très en colère contre Jorden, car je sais qu’il peut abandonner…Avec Nork, j’étais inquiète » Ce qu’il voulait, c’était savoir ce que j’avais ressentie et bien, je venais de le lui dire. Néanmoins, j’étais curieuse sur l’identité de la personne. « Est-ce que je peux savoir qui elle est ? » Est-ce que je la connaissais ?

Voulant annoncer tout ça par étape, Andrew avait demandé à sa petite amie ce qu’elle avait ressenti lorsqu’elle avait appris que son meilleur ami se droguait, avant d’annoncer qu’il venait lui-même d’apprendre qu’une de ses plus proches amies se droguait à l’héroïne. Prue répondait qu’elle était très en colère contre Jorden mais qu’avec Nork elle était inquiète… C’était exactement ce qu’il ressentait, la colère et l’inquiétude mais également le dégoût. Il voulut répondre lorsqu’elle lui demanda l’identité de la personne. « C’est Amara Yest, de ta confrérie. Je la connais depuis pratiquement toujours. C’est une amie d’enfance… Elle est anglais comme moi. Je ne supporte pas la drogue et savoir qu’elle est aussi plongée dedans, je ne sais pas quoi faire… »

« C’est Amara Yest, de ta confrérie. Je la connais depuis pratiquement toujours. C’est une amie d’enfance… Elle est anglais comme moi. Je ne supporte pas la drogue et savoir qu’elle est aussi plongée dedans, je ne sais pas quoi faire… » Je ne la connaissais pas, mais elle faisait partie de la même confrérie que moi, alors cela me touchait. Comment avait-elle fait pour tomber aussi bas ? Surtout une Dunster. « Tu lui as demandé ce qui a déclenché ça ? » Elle avait bien commencé pour une raison, non ? Andrew avait l’air désemparé et cela me brisait le cœur de le voir comme ça. « Je pense qu’il faudrait qu’elle aille en cure. Je sais qu’elle risque de le prendre mal, mais cela pourrait l’aider » Les drogués pouvaient voir ça comme une traitrise, mais cela n’en était pas une. Au bout d’un moment, quand ça ne fonctionne pas, le mieux est de prévenir les parents.

Sachant qu’il n’arriverait pas à garder cette histoire pour lui seul, Drew était en train de tout révéler à sa petite amie parce qu’elle était la seule personne en qui il pouvait avoir confiance hormis sa sœur jumelle. Donc à sa question concernant l’identité de son amie, il révéla qu’il s’agissait d’Amara une Dunster comme Prue, expliquant qu’elle était son amie d’enfance etc… Et que comme il ne supportait pas la drogue, il était écoeuré et désemparé de la voir ainsi. Il ne savait vraiment pas quoi faire. Prue lui demandait ce qui avait pu déclencher ça. « C’est devenu une addiction parce que plus elle fume, plus elle se sent heureuse » répondit-il d’une voix douloureuse avant de détourner la tête. Pourquoi sa vie allait aussi mal en ce moment ? La seule personne qui lui permettait de rester à flot se trouvait à ses côtés… D’ailleurs, elle lui disait ce qu’elle pensait. Une cure de désintox… Elle n’avait pas tort. « Je lui en ai parlé mais elle ne m’a pas dit si elle le ferait… Tu crois que je devrais la forcer à le faire ? »

« C’est devenu une addiction parce que plus elle fume, plus elle se sent heureuse » Logique. C’est ce que ressentais les drogués, mais ils avaient complètement tort. « Je lui en ai parlé mais elle ne m’a pas dit si elle le ferait… Tu crois que je devrais la forcer à le faire ? » La forcer à le faire ne résoudrait rien. Au contraire, elle risquerait de se sentir vexé et de s’éloigner de son aide. « Non, surtout pas, mais la pousser. Essaye de lui donner les aspects positifs » Je tentais de donner des conseils, mais je ne connaissais pas Amara. Ce qui revenait à dire, que je ne savais pas comment elle pourrait réagir. « La force surtout pas. Elle risquerait de se braquer. »

Le fait de parler de tout ça remontait le moral de Drew parce qu'au moins il ne se sentait plus aussi seul mais il se sentait tellement mal et écoeuré par cette histoire. Il n'arrivait pas à comprendre les raisons qui avaient poussé Amara à se droguer de la sorte et surtout avec une drogue de classe A pire que la cocaïne... Oui comme le disait Prue, il faut qu'Ama aille en cure mais devait-il la forcer ou non ? Sa petite répondait qu'il ne fallait surtout pas qu'il la force mais plutôt la forcer en lui montrant les aspects positifs de cette fameuse cure. Prue avait pleinement raison, se disait Drew en silence méditant les conseils de la fille qu'il aimait. Celle rajoutait qus si jamais il forçait Amara, celle-ci se braquerait assurément. " Tu as raison... Je tâcherais d'être plus convainquant la prochaine fois. Merci, Prue ". Sur ses remerciements, il la serra contre lui avant de l'embrasser. Soudain il l'allongea rapidement en murmurant : " A TERRE !! ". Non ce n'était pas possible... Pas aujourd'hui... Pas en pleine fête...

" Tu as raison... Je tâcherais d'être plus convainquant la prochaine fois. Merci, Prue " Il n’avait pas à me remercier. Surtout que je n’avais pas fait grand-chose. Mes conseilles ne fonctionneraient pas forcément. Tout dépendait de la réaction de la jeune femme. Accueillant son baiser avec plaisir, je m’apprêtais à lui répondre, lorsqu’Andrew se jetait sur moi en hurlant : " A TERRE !! " Quoi ?! Qu’est-ce qui se passait ?! Soudain, les mots qu’il m’avait dit à Paris, refaisait surface. Etait-ce un tueur payé pour le supprimé ? Pourtant, rien ne se passait. Aucun coup de feu, aucun homme vêtue de noir. Au bout de quelques minutes, je dû me rendre à l’évidence qu’il n’y avait rien. Andrew était toujours sur moi quand je lui tapotais doucement l’épaule. « Drew…Il n’y a rien… » M’écrasant de tout son poids, je commençais à manquer de souffle. Il avait une masse musculaire plutôt impressionnante et respirer avec tout son poids sur moi, devenait difficile. « J’ai du mal à respirer… »

Après l’avoir remerciée pour ses conseils qui allaient lui donner matière à réfléchir, Drew avait pris sa petite amie dans ses bras afin de déposer un baiser sur ses lèvres mais au même moment, il avait aperçu un scintillement de lumière au loin et presque aussitôt, il cria de se mettre à terre accompagnant ses mots par le geste. Il s’allongea littéralement sur sa petite amie afin de la protéger des balles si jamais c’était réellement un tueur embusqué qu’il avait vu. Mais il n’y avait rien ! Et flûte ! Etait-il en train de devenir parano ? Depuis qu’il avait pris conscience qu’une personne voulait vraiment sa mort, il faisait toujours en sorte de vérifier derrière lui voire partout d’ailleurs. Il était soupçonneux de tout et n’importe quoi ! Prue lui murmurait qu’il n’y avait rien… Mais il n’en était pas aussi sûr donc il restait ainsi couché sur elle et ce jusqu’à ce qu’elle lui dise qu’elle avait du mal à respirer. Aussitôt il se releva en l’aidant à se relever aussi avant de murmurer d’un air penaud : « Désolé je ne sais pas ce qu’il m’a pris… »

Andrew s’était jeté littéralement sur moi pour me protéger de quelque chose d’invisible. Ce fut seulement, lorsque je lui disais que j’avais du mal à respirer, qu’il se relevait. « Désolé je ne sais pas ce qu’il m’a pris… » Il avait l’air tellement désolé que cela m’interpelais. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Est-ce que cela avait un rapport avec ceux qui lui voulait du mal ? Sans hésiter, je répondrais oui. C’était quand même surprenant de le voir se comporter de cette manière. Comme s’il devenait paranoïaque. Posant ma main sur la sienne, j’essayais par ce contacte de le faire parler, mais je savais que cela ne serait pas aisé. Pourtant, je voulais juste être là pour lui.

Sa nouvelle paranoïa grandissait de jour en jour et il semblerait ça n’allait pas en s’arrangeant ce truc. Il semblait même croire qu’il fallait que ces connards réussissent finalement leur coup pour tout se calme enfin : en gros il fallait qu’il crève mais il ne pouvait pas faire ça tout simplement parce qu’il ne voulait pas laisser les deux femmes de sa vie… Prudence et Aliénor… Dommage qu’Ali n’était pas l’enfant qu’il avait eu avec Prue… Mais un jour viendrait où ils engendreraient des progénitures ! Mais sa paranoïa lui faisait faire des conneries tout de même et il avait failli étouffer sa copine en se jetant de la sorte sur elle, en plus il ne s’était relevé que lorsqu’elle lui avait signalé qu’elle ne pouvait plus respirer. Il s’était excusé d’un air un peu perdu, il ne comprenait tellement pas ce qui lui arrivait. Elle lui demanda ce qu’il s’était passé, il déglutit ne sachant pas quoi dire exactement. Mais le contact de la main de sa petite amie sur la sienne lui donna le courage de parler. « Je crois qu’avec tout ce qui se passe, je deviens de plus en plus parano… J’ai vu au loin une sorte de lumière comme si le soleil se reflétait sur des jumelles ou pire sur la lunette d’un fusil de précision… ». Il fit craquer son cou pour se donner contenance mais il avait envie de s’enterrer vivant.